Mon dernier billet qui présentait Strauss-Kahn comme un présidentiable digne d’intérêt a fait beaucoup réagir. Plus de 14 000 affichages sur Marianne2 et 220 commentaires, presque tous critiques, souvent insultants. Certes, les billets sur la politic-academy déchainent facilement les passions entre les supporters des différents prétendants, mais il y avait un problème que je reconnais bien volontiers et qui a suscité tant de malentendus. Ce billet contenait une contradiction : Comment présenter présenter DSK comme un recours, tout en affirmant que les idées qu’il défend restent dramatiquement orthodoxes, sans présenter le moindre début de commencement de la plus petite des alternatives ?
Le paradoxe n’est en réalité qu’apparent, car il présuppose qu’un candidat en 2012 pourra proposer un véritable changement. Or, de mon point de vue, il n'existe pas de sauveur avec des solutions toutes faites. Il n’y a rien à attendre dans l’immédiat du système politique et des prochaines élections. Le salut ne viendra ni de la droite, ni de la gauche, ni aux européennes, ni aux prochaines présidentielles.
Le changement suppose une alternative qui n’existe pas encore. Ce sera à la société et à nous tous de la construire, si on voulait bien abandonner nos idéologies périmées et nos attitudes de supporters ou d’opposants pour redevenir … des citoyens !