Les débats de l’été continuent avec une question qui a occupé toutes les années 80 : Nationalisations contre privatisation ?
La bataille idéologique a définitivement été gagnée par la droite libérale dans les années 90, jusqu’à ce que la mondialisation change la donne est que réapparaisse avec Sarkozy le thème de l’Etat actionnaire : Sauvetage d’Alstom, nationalisation des chantiers navals de l’Atlantique, transformation de la Caisse des Dépôts en fonds souverain, assisterait-on au retour au capitalisme d’Etat dans le cadre d’une nouvelle alliance entre public et privé. Le débat fonctionnerait-il désormais à front reversé avec une droite devenue plus interventionniste que la gauche ? La nationalisation partielle ou totale serait-elle simplement un instrument d’une politique économique, quelle qu’elle soit, que le PS gagnerait à redécouvrir dans le cadre de sa refondation ?
« L’Etat n’a pas vocation à construire des voitures » Cette phrase que l’on a entendue beaucoup dans les années 80 à soldé le long débat sur les nationalisations qui fût au cœur du débat politique pendant au moins une décennie. Droite, Gauche et opinion se sont finalement accordées sur l’idée archi schématique suivante : Ce qui est une activité marchande doit relever du privé. Ce qui est un service public doit être géré par une entreprise publique.