La "commissionite" du nouveau pouvoir a un peu l'inconvénient de diluer la décision politique dans un flot permanent d’idées nouvelles et d’annonces prématurées au point qu’on commence à se perdre un peu entre ce qui s’avèrera réel et ce qui fera flop. Le commentateur est donc partagé entre l'envie de commenter les rapports qui sortent chaque semaine et le souci d'attendre de voir ce qu'il en ressortira.
En ce qui concerne le Grenelle de l'environnement et la commission Balladur sur les institutions, la qualité du travail qui a été réalisé en amont et le consensus qui s'en est dégagé suffira à faire date, aussi bien dans la manière de gouverner que dans le débat public.
Je reviendrais prochainement sur le type de gouvernance caractérisé par ces deux procédures, ainsi que sur plus précisément sur le projet de réforme des institutions. Je me contenterai aujourd'hui de tenter de tirer quelques conclusions politiques du Grenelle. Cet exercice me semble en effet avoir définitivement réconcilié l’économie et l’écologie et ainsi fait disparaître toute nécessité et tout espace politique pour un parti spécifiquement écologique.
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