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16 mai 2009

Commentaires

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olaf

Rigidité intellectuelle des allemands, méfie toi des à priori, les allemands sont moins rigides qu'on pense. J'ai pu faire passer des idées et des changements là où je travaille que je n'ai jamais pu faire passer en France dans les boites où j'étais.

Un exemple est celui de De Gaulle dont les conceptions novatrices de stratégie ont été appliquées pas l'armée allemande alors que l'état major français était englué dans le conservatisme de ses théories obsolètes.

Les allemands ne sont pas nés de la dernière pluie et savent innover à tous les niveaux ou reconnaissent l'innovation même si elle vient de l'étranger.

Malakine

@ Olaf

Tu as peut-être raison. Les champions de la rigidité intellectuelle c'est peut-être nous avec notre goût pour les constructions idéologiques. Mais ça ne change pas grand chose à mon raisonnement.

olaf

Même sur le plan comportemental les allemands me paraissent moins rigides que les français qui sont d'une susceptibilité et d'un épidermisme quasi paranoïaques, maintenant que je les vois de l'étranger avec un certain recul.
Le fait est que je commence, période d'adaptation nécessaire, à me sentir bien en Allemagne.

Ceci dit, la réussite industrielle d'exportation allemande de ces dernières années est effectivement un frein au changement de politique économique.

Ceci amène bien sûr l'hypothèse d'une fin de l'union européenne actuelle.

Enfin, je crois bien être d'accord avec P Jorion sur le fait que le protectionnisme ou tout le reste n'est en fait qu'une réponse à un symptôme, celui de la financiarisation de l 'économie.

Tant qu'on ne sortira pas de ça, on ne sortira de rien, protectionnisme ou pas.

Philippe

@Olaf,
Une partie de ma famille vit en Allemagne et ce que tu dis sur le comportement des habitants est tout à fait vrai.

Daniel Dresse

@ Olaf

Mon sac est prêt mais je ne suis pas encore parti (en fait j’ai surtout du travail à finir).

Je crois qu’il faut se méfier de ce que j’appelle les jugements de dépaysement. Il arrive toujours que l’on se sente à l’aise (et valorisé) dans une culture étrangère à partir du moment, où l’on éprouve le plaisir de commencer à en assimiler les codes.
Pour le reste j’ai connu une amie allemande qui avait la même appréciation que vous sur les français, leur crispation identitaire à fleur de peau et leur imprévisibilité, mais en tirait des conclusions radicalement inverses des vôtres. L’espèce de dynamisme matérialiste et consensuel dans lequel elle avait toujours baigné dans sa culture d’origine, et qu’elle considérait elle COMME UNE RIGIDITE puisqu’il était difficile de transiger avec, lui sortait désormais par les yeux. Elle s’est d’ailleurs installée en France depuis maintenant près de vingt ans.

« L’épidermisme » dont vous parlez est certes de longue date culturel, puisque propre à une culture plus individualiste, mais je crois aussi qu’il s’est exacerbé depuis plusieurs décennies pour toutes les raisons dont j’ai déjà longuement parlé ces derniers jours.
La France a beaucoup plus souffert que l’Allemagne de la véritable « mise au pas » idéologique qu’a constitué pour elle la construction européenne en général, et l’alignement sur les désirs de son partenaire d’outre Rhin en particuliers. Cela avait été voulu il y a plus de vingt ans par François Mitterrand (et Jacques Delors) dont la méfiance atavique vis-à-vis de l’ancienne puissance militaire allemande le portait à tout lui céder afin de la « noyer » dans la construction européenne.
Nous voyons bien aujourd’hui et rétrospectivement à quel point c’est plutôt la France qui a bu la tasse dans cette étreinte ! Car avant même le traité de Maastricht, la politique dite du franc fort (en fait d’alignement sur le Mark) avait déjà coûté très cher à la France en terme de ralentissement économique et de chômage (un million de chômeur supplémentaire avançait Emmanuel Todd dans « l’Illusion Economique »).
Mais ce point comme bien d’autres étaient indépassables, car l’Allemagne s’est toujours définie par sa langue et la force de sa monnaie, ce dernier point s’étant accentué par le fait d’une banque centrale puissante et rendue très indépendante par la logique même du fédéralisme politique.
Reconnaissez sur ce point que l’Europe au moins du traité de Maastricht avait été beaucoup plus « formatée » pour l’Allemagne que pour la France. Nous sommes cependant d’accord sur un point semble-t-il, la réussite économique de l’Allemagne dans le cadre de cette Europe, et les difficultés que vont poser celle-ci à la France à cause de ses problèmes spécifiques (dont le problème démographique n’est pas le moindre) rendent le divorce (ou au moins la séparation de corps) plus que probable.

Un petit point d’histoire au passage : les nouvelles conceptions militaires offensives de l’armée allemande, lesquelles ont triomphé en 1940, n’avaient pas attendu les écrits du Général de Gaulle pour être pensées et surtout expérimentées.
En fait elles avaient déjà été appliquées durant la dernière phase de la première guerre mondiale, à partir du printemps 1918. C’est un fait généralement ignoré par tous ceux qui imaginent ce conflit comme une guerre de positions (ou de tranchées) du début à la fin.
Or de mars à novembre 1918, il n’est plus du tout question de guerre de position, mais d’une série de vastes attaques et contre attaques sur un front très profond, lequel aboutira d’ailleurs à une seconde bataille de la Marne à l’été 1918. Les allemands tenteront le tout pour le tout pour rompre les digues alliées grâce à une puissance de feu sans précédent (on peut dire que la guerre des canons a été gagnée par l’Allemagne) et par l’utilisation nouvelle de l’aviation comme force de bombardement.
Les franco-britanniques résisteront en opposant sans compter la chair humaine, et ces derniers mois de la guerre seront pour eux (autre fait méconnu) les plus meurtriers. L’obsession de Clémenceau et de son bras armé Philippe Pétain (d’où l’étrange affection que lui conserveront les français) est alors de : « Tenir ! Tenir ! En attendant les chars et les américains ». Ces derniers arriveront à temps pour la dernière contre attaque alliée à l’automne 1918 qui sera fatale à l’armée allemande.
Toute la configuration stratégique de la bataille de France vingt ans plus tard s’est en fait décidée à ce moment là. Les allemands avaient compris que les nouvelles forces mécaniques rendaient caduque la guerre de position et les français n’ont jamais voulu opter pour la guerre offensive de par le souvenir de ce que celle-ci leur avait coûté aux deux été meurtriers de 1914 et de 1918 (plus de la moitié des morts français l’ont été à ces deux périodes).
Phobie de l’innovation ou pas, les français n’avaient plus les moyens démographiques de mener ce type de guerre dévoreuse d’hommes en 1939. Songez à l’hécatombe de la bataille de stalingrad : 1.700.000 morts (d’après Antony Beevor dans son hallucinant « stalingrad »), soit bien plus que les tous les français tués de 1914 à 1918 !!!

Je finis sur un point obscur de votre commentaire : vous dites que le protectionnisme n’est qu’une réponse à un symptôme qu’est la financiarisation de l’économie. Si la financiarisation de l’économie est un symptôme, quel est donc le mal qui provoque ce symptôme là ?
Je connais assez bien Paul Jorion pour craindre que la nature du mal soit dûment identifiée : la monnaie, encore la monnaie, toujours la monnaie ! Je plaisante et caricature bien sûr. Toutes les théories qu’il développe autour de la monnaie et en particuliers sur les rapports de force qui se créent entre les prêteurs, les emprunteurs, et, en bout de chaîne, les salariés, sont originales et pertinentes. Je connais même l’importance qu’il accorde à l’universelle patience pour porter remède aux vices nés de ces rapports.
Il y a donc au moins une chose que ce Cher Paul n’aura pas compris dans sa vie, c’est que pour une fraction non négligeable de l’espèce humaine la patience est devenue un luxe !

Bon, je retourne à mon travail et je taille la route. Votez bien ou ne votez pas, mais de grâce, restez impatients !

olaf

Je ne peux dire si la finance est un symptôme où une cause, mais elle pose problème, c'est le minimum à dire. Le mal de la financiarisation me parait proche du mal des sociétés africaines et de leurs superstitions, cette recherche effrénée de la martingale, du salut, finit par tout détruire.

D'être étranger dans un pays procure des handicaps mais aussi des avantages de par la distanciation due à l'étranger, une forme de statut aristocratique.

Ca peut paraitre iconoclaste mais l'étranger peut avoir une forme de noblesse qui lui est reconnue, à juste titre je pense, car ce n'est pas simple d'être étranger.

olaf

Sinon pour la patience, il faudra bien en avoir, même pour ceux qui s'en croient exemptés.

RST (un impatient parmi d'autres)

Daniel Dresse a écrit :
"Je crois qu’il faut se méfier de ce que j’appelle les jugements de dépaysement. Il arrive toujours que l’on se sente à l’aise (et valorisé) dans une culture étrangère à partir du moment, où l’on éprouve le plaisir de commencer à en assimiler les codes."

Pour avoir pas mal bourlingué, je ne puis qu'acquiescer et confirmer l'attrait qu'exerce une culture nouvelle et la facilité avec laquelle nous nous laissons séduire, dans un premier temps, par ce qui nous apparaît nouveau et positif, sans toujours percevoir immédiatement les aspects moins exaltants.
Il me semble que l’expatrié français (celui que je connais le mieux) réagit toujours de façon assez tranchée, soit en rejetant sans nuance son nouveau pays (tout est tellement mieux en France) soit en adoptant sans réserves les us et coutumes de celui-ci (c’est bien connu, la France est un vieux pays attardé)

Laurent, gaulliste libre

@ Malakine

Impossible de répondre de manière succincte. J'ai donc fait un papier en réponse :

http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/archive/2009/05/17/n-oublions-pas-l-allemagne.html#comments


yann

@Malakine

Je doutes personnellement du coté potentiellement viable du modèle allemand. N'oublions pas que ce pays connais un déclin réel extrêmement puissant en matière démographique. On voit d'ailleurs ici l'absurdité du système de mesure que nous employons pour étalonner la réussite d'une société, on présente comme viable le modèle allemand alors qu'il condamne cette société à l'extinction démographique, et comme non viable la société française alors que sa démographie est raisonnable, tous çà parce que l'Allemagne a des excédents commerciaux. Il y a comme un problème dans l'échelle des valeurs, une croissance n'a aucun intérêt si elle se nourrie de la destruction de la société qu'elle est sensé rendre prospère.

D'autre part il est peu probable que l'Allemagne tire une croissance forte de son commerce avec l'Asie émergente pour la bonne et simple raison que le PIB allemand est trop gros pour être tiré par eux uniquement. Le PIB chinois est à peu près égale à celui de l'Allemagne je ne voit pas comment l'Allemagne va pouvoir tirer sa croissance à court terme en exportant vers ce pays, il y a un problème de taille du marché. Même avec une croissance chinoise qui renouerait avec les 10% par an, ce qui est problématique puisque la Chine tire elle même sa croissance de ses exportations, le volume des échanges sera insuffisant pour tirer réellement la croissance allemande. Il faudra au moins 10 ou 15 ans avant que la Chine soit suffisamment grosse pour tirer la croissance allemande et d'ici là c'est probablement les allemands qui achèterons des biens d'équipements chinois. Dans dix ans l'Allemagne sera dans le même état que le reste de l'occident un désert industrielle.

Maintenant il est vrai que les élites allemande croient dans le modèle d'exportation. Ils n'ont pas compris que ce modèle est de type parasitaire et qu'un parasite ne peut survivre qu'a condition que la créature sur laquelle il ponctionnent ses nutriments ne soit pas morte ou trop petite, auquel cas le parasite meurt avec la bête qu'il exploite. Comme l'a dit Emmanuel Todd les allemands sont allés au bout de l'inflation dans les années vingts, ils iront au bout du modèle exportateur leur population dusse-t-elle en mourir.

Laurent, gaulliste libre

@ Yann

Complètement d'accord. Qui plus est, pour un pays aussi industrialisé, les risques de délocalisations sont démultipliés.

Malakine

@ Yann

En faisant des recherches pour ce papier, j'ai été étonné de voir à quel point le commerce extérieur allemand vers la Chine était modeste. Finalement cette idée de la chine moteur de la croissance mondiale est un mythe, y compris pour les allemands.

Cependant il ne faut pas réduire tous les pays émergents à la Chine. Il y a aussi la Russie, sur laquelle l'allemagne est bien positionnée, et dont la croissance de long terme est garantie par ses besoins immenses et ses ressources pétrolière et gazières.

Je ne savais pas qu'Emmanuel avait dit que l'allemagne irait au bout de sa logique exportatrice. Voilà qui apporte de l'eau à mon moulin. Ceci ce n'est pas une surprise.

Daniel Dresse

@ Olaf

(J’ai raté le train, finalement je crois que je vais prendre le car demain matin)

…Historiquement affaire de circonstances ! Il arrive que les impatients aient leur utilité en cas d’urgence. Pour reprendre la période considérée, peut-on imaginer en mai 1940 un Charles de Gaulle ou un Jean Moulin « patient » ? L’histoire raisonnable des fatalistes est ponctuée parfois de temps forts déraisonnables, ce qu’ils oublient.

jean_

La politique allemande n'a rien de pro-libre-échange ni de libérale (pas plus que celle de la Chine). Si c'était le cas, elle laisserait les salaires monter et rétablir l'équilibre de sa balance commerciale.

Si je suis d'accord avec vous sur un point, c'est que la course à la compétitivité se fait au détriment des travailleurs pour aucun bénéfice.

PeutMieuxFaire

J'attends avec une certaine impatience les deux prochains billets annoncés concernant cette réflexion sur le protectionnisme et l'Europe. Pourtant, à ce stade de vos réflexions j'ai l'impression que vous allez nous annoncer que nous sommes dans une impasse :
- le libre-échange est en crise, il faut lui substituer un autre modèle.
- or un tabou est largement répandu : "le protectionnisme... c'est la guerre !"
- heureusement E. TODD a inventé une notion "le protectionnisme européen", sorte d'oxymore qui en associant l'Europe (notion qui aurait stoppé l'affrontement des nationalismes) permet de reparler de protection sans complexes.

Vous vient alors l'excellente idée de donner du contenu à ce protectionnisme et mieux encore de tenter de définir les contours des forces et nations sur qui s'appuyer.
Vlan ! Voilà, dans ce sujet, l'Allemagne écartée des alliés potentiels. On ne s'appuiera pas non plus sur l'Angleterre (j'imagine) et demain j'envisage que vous écarterez de réduire le "protectionnisme européen" à la France... [Une lecture un peu rapide m'avait fait sauter les 2 prochains titres des prochains articles qui confirment l'hypothèse !].

Simple remarque concernant l'Allemagne : il y a plus de 10 ans maintenant, il n'était pas non plus évident de lui faire abandonner sa monnaie pour faire la monnaie unique. Ce fut pourtant le cas. Il n'y a pas de grand projet sans franchissement d'étapes à priori infranchissables...

Malakine

@ PMF

Merci de ton impatience. Je devais faire la suite ce week end mais mon énergie intellectuelle était trop faible pour me coltiner à ce genre de sujet.

Mais non rassure toi, je ne finirais pas sur une impasse. L'idée en deux mot c'est une espèce de coup de force pour créer sous forme de coopération renforcée une mini-coopération économique entre les pays qui voudraient essayer un autre modèle : France, Italie et Espagne, les trois nations latines qui ont en commun d'être des cancres dans la mondialisation.

Sur l'Allemagne, souviens toi qu'à l'époque c'était une contrepartie demandé à mittérand pour accepter la réunification. La crainte c'était que l'Allemagne dérive à l'est. L'idée de l'Euro c'était de l'arrimer à l'ouest autour au couple franco-allemand. Mais finalement la dérive à l'Est c'est un peu ce qui s'est passé avec la nouvelle stratégie économique de l'Allemagne. je propose simplement d'en prendre acte.

Pour revenir à l'Euro, je ne crois pas que ça ait demandé beaucoup d'effort à l'Allemagne. Elle conserve une monnaie stable, de surcroît sous évaluée par rapport à ce que serait aujourd'hui le DeutcheMark sans les pays structurellement déficitaire comme les pays latins susmentionnés.

PeutMieuxFaire

"c'était une contrepartie demandé à mittérand pour accepter la réunification" ???
ou
"c'était une contrepartie demandé PAR Mitterrand pour accepter la réunification".

---
J'attendrai le dernier billet pour voir ce que vous envisagez comme construction autour des "cancres de la mondialisation" qui ont en commun (de par leurs latitudes) d'avoir besoin d'exporter primeurs et vins et guère d'industrie à protéger.

Malakine

Oui bien sûr.

En général on ne taxe pas les produits qu'on ne produit pas soi même. En ce qui concerne l'industrie, ce n'est pas comme ça qu'il faut prendre le problème. Ni en terme de protection, ni en terme d'industrie. Il faut considérer que tout ce qui se consomme est produit quelque part et que toutes les économies ont besoin d'avoir une assise productive suffisante. En outre, l'Italie a une très grande tradition industrielle.

Rien à voir mais je voulais signaler cette interview de Bayrou. Son discours est de plus en plus intéressant. Il va bien plus loin que ce qu'on pouvait s'attendre de lui en matière de réforme de la mondialisation.

http://www.latribune.fr/actualites/politique/20090518trib000377175/francois-bayrou-il-faut-quon-sorte-du-dumping-fiscal-arme-du-creusement-des-inegalites.html

Philippe

@Malakine,

je suis de ton avis, j'ai parcouru ce WE le bouquin de FB, intéressant malgré tout ce que l'on en dit et je viens de lire ses propos dans "La Tribune"

archibald

@ Malakine,

Votre raisonnement est convainquant, mais je ne suis pas sûr que l'on puisse se passer de la seule vraie puissance économique européenne. Mais il faut au moins "lui tordre le bras" comme dit souvent Todd, et votre propos a le mérite de présenter une alternative cohérente (enfin, il faudrait quand même faire dégager Zapatero et Berlusconi, sans oublier notre Rodomont national) pour peser contre l'Allemagne.
Bon, j'arrête de jouer à celui qui sait. La vraie raison, c'est que j'ai tendance à tomber immédiatement amoureux d'une jolie allemande parlant français. L'Allemagne est, au moins pour cette raison, mon partenaire privilégié.

Malakine

@ Philippe

En ce qui me concerne, je ne lirais pas son bouquin. La critique du pouvoir personnel est quelque chose qui m'a toujours profondément ennuyé. En plus, parler d'abus de pouvoir à un moment où l'Etat est totalement désarmé me semble être quelque chose de totalement anachronique.

@ Archibald

Contre les arguments de ce niveau là, je m'incline tout de suite ! :-) D'autant plus que je ressens exactement le même type de sentiment pour la Russie ! Personnellement j'aime beaucoup l'allemagne aussi. La semaine dernière j'étais en ballade à fribourg. Les villes allemandes sont vraiment magnifiques et très agréables à vivre.

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