Impossible d’écrire en ce moment sur autre chose que ce qui se passe en ce moment outre atlantique. Les conséquences tant redoutées de la crise du mur du crédit américain commencent à apparaître au grand jour avec la faillite de Lehmann Brothers qui devrait en entraîner d’autres dans un infernal jeu de dominos.
Entendre les plus grands experts et les économistes les plus autorisés comparer la crise actuelle à celle de 1929 et avouer leur ignorance quant aux suites n’a rien de rassurant. N’étant ni expert, ni devin, je ne me risquerais à aucune analyse, ni à aucune prédiction. Il faut aujourd'hui écouter les experts, en particulier ceux qui depuis plusieurs années président ce naufrage de l'économie mondiale.
La seule conséquence que l’on peut tirer de cette crise est que nous vivions depuis des années dans un système économique profondément malade, mais cela, on le savait déjà.
On pourrait aussi en déduire que l’économie française dans la mondialisation est comme une coquille de noix dans une mer déchaînée. Mais cela aussi, on le savait. Cela doit nous faire relativiser toutes nos polémiques franco-françaises sur les 35heures, le paquet fiscal ou le financement du RSA. Ne parlons même pas de cette laïcité positive sans contenu…
Le problème est systémique. Les solutions seront globales ou ne seront pas.
Parmi celle-ci peut-être les milieux autorisés entendront-elles enfin celle préconisée par Emmanuel Todd et jacques Sapir d’un protectionnisme européen pour construire sur le continent une économie autocentrée à l’abri des folies de la finance américaine comme de la concurrence sauvage des pays asiatiques ?
Je laisse donc la parole à nos deux têtes pensantes préférées en relayant les vidéos de leurs interventions à l’université d'été de "Debout la République"
Malakine,
Je suis tout à fait d'accord avec tout ce que tu dis dans ce texte, mais tout cela tombera à l'eau si ce n'est pas fait simultanément avec une refonte de notre système fiscal.
Ce n'est pas une monomanie (pas plus que le protectionnisme ne l'est pour nous), c'est une nécessité que connaissent tous les gestionnaires compétents :
Jean Peyrelevade ancien PDG du Crédit Lyonnais et vice-Président du Modem, auteur de " Sarkozy: l'erreur historique" ne dit pas QUE des conneries !
http://blog-ccc.typepad.fr/blog_ccc/2008/09/jean-peyrelevad.html
Quelle fiscalité pour que les acteurs de l’économie soient enfin incités à croître et à se multiplier ? http://blog-ccc.typepad.fr/blog_ccc/2008/08/quelle-fiscalit.html#comments
Rédigé par : Ozenfant | 16 septembre 2008 à 12:21
@Malakine
Et bien les vidéo servent enfin à quelque chose lol. Sinon la vidéo de Gréau était pas mal également. Ainsi que le discours de NDA qui dure un peu plus d'une heure :
http://www.dailymotion.com/video/k6b3eGjCwNyFouLDyH
Il fait d'ailleurs une prospective de la France en 2030 qui me parait malheureusement assez réaliste.
Sur la situation économique actuelle je viens de voir les chiffres de l'automobile, indicateur clef de la situation économique, et bien c'est la catastrophe en UE. Et ça confirme les chiffres de Gréau sur l'Espagne -41,3% dans le pays citer comme une référence il y a peu (n'est ce pas Oz).
voir:
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?news=5872748
Maintenant le dollars nerf de la guerre n'a pas encore plonger. Les banques centrales du monde entiers interviennent à tour de bras et il semble que dernièrement se soit l'Arabie Saoudite et les pays du golf qui aient fait remonter la devise américaine. Enfin le vrai problème est là et si cette grosse banque n'a pas était sauvé c'est probablement pour permettre à la FED de garder des cartouche pour l'effondrement de plus gros poisson.
Voir cette analyse trés intéressante à ce sujet:
http://tropicalbear.over-blog.com/article-22805419.html
@Oz
Décidément c'est une constante l'obsession fiscale, l'économie ne se réduit pas aux charges. Il est de plus tout à fait normale que les entreprises participent à la vie de la cité. Si notre pays souffre d'une soit disante fiscalité trop élevé, la libre-circulation des capitaux et des marchandises d'y sont pas pour rien. Autre fois quelques soit la fiscalité française vous ne pouviez pas sortir un centime sans l'accord de la banque de France. C'est la libéralisation des capitaux au sein de l'UE qui pousse les état européen à faire du dumping fiscale. S'il n'y a d'ailleurs pas eu d'harmonisation fiscale au sein de l'UE, c'est bien parce que les élites savaient pertinemment que comme dans le cas du libre-échange des marchandises, la libéralisation des capitaux dans un marché européen caractérisé par l'inégalité fiscale provoquerait une course à la baisse fiscale générale. Et j'ai l'impression Oz que vous entrez dans leur piège en prônant sans arrêt la baisse fiscale. Maintenant il est claire que les baissent de charges sur les bas salaire par exemple constituent des trappes à pauvreté comme le dit trés bien Kahn dans cette vidéo:
http://www.dailymotion.com/video/kqQaFsm9VaCHyJLwX4
Rédigé par : yann | 16 septembre 2008 à 12:48
@ Ozenfant
Certes. Mais dis moi, est ce que tu serais ok pour faire dans ta réforme sur la fiscalité une distinction entre économie productive et économie résidentielle pour encourager la première au détriment de la seconde, comme je le proposais dans mes billets du mois d'Août ?
@ Yann
Oui, en effet, il faut utiliser plus les vidéos ! Désolé, je n'ai pas encore vu les vidéos de Gréau et de NDA. On en reparlera certainement, surtout si NDA fait de la prospective.
Oz ne vise pas le niveau de la fiscalité mais le rapport entre la taxation du travail et des profits, enfin me semble t-il ...
@ tous
Désolé mais en ce moment je fonctionne avec 10 % de mes facultés intellectuelles, alors il faudra encore attendre pour des vrais textes.
Rédigé par : Malakine | 16 septembre 2008 à 14:00
Malakine,
Serais-je ok pour faire dans ma réforme sur la fiscalité une distinction entre économie productive et économie résidentielle pour encourager la première au détriment de la seconde, comme tu le proposais dans tes billets du mois d'Août ?
Bien sûr, d'ailleurs ce que je propose, avantage déjà d’autant plus le productif, qu’à budget de recettes national global équivalent, la pression fiscale serait plus forte sur les entreprises a faible main d’œuvre (relativement au C.A.) c’est-à-dire financières et d’importation.
Et doublement puisqu’à l’intérieur même des sociétés Françaises, une fiscalité qui déplace les prélèvements sociaux du travail vers le C.A. et l'I.S. favorise doublement le productif.
Comme tu le suggères on peut encore augmenter l’effet souhaité en créant un barème différentiel, par exemple une IS à 25% sur le productif et à 50% sur le résidentiel, le financier et l’importation. Mais il faudra présenter tout cela de manière subtile pour ne pas alerter Bruxelles, et l'IS est un impôt local. Il est de plus, très modeste comparé à l'assiette de prélèvements (ce que les macro-économistes, la presse et Christine Lagaffe semblent ignorer).
@Yann,
Malakine à raison, je ne prône pas le moins du monde une baisse des recettes de l’état, ni de celles de la sécu.
Je suis d’accord avec tout ce que tu me dis ci-dessus, mon petit canard !
De plus ayant passé une bonne partie de ma vie, a essayer de faire survivre mes sociétés et mes employés : il m’est arrivé de ne pas me payer pendant plusieurs mois, pour assurer le paiement de tous les autres salaires (-avec leurs putains de + ou - 100% de charges-), j'ai en effet été obsédé à ne pas faire faillite (lol) comme tous les gestionnaires. Si tu veux, je peux même t’expliquer pourquoi ! Visiblement c’est pratiquement impossible à comprendre pour les gens qui n’ont jamais bossé dans le privé. Si, si !
Si tu lisais ce que j’écris, au lieu de répondre du tac au tac comme un enfant gâté (ou de te contenter de déchiffrer) , cela t’éviterais de me traiter d’obsédé. Contente toi de parler de ce que tu connais un peu: la macro. Et laisse les acteurs de l’économie parler de leurs expérience de la gestion et du carnet de chèque, c’est-à-dire de la fiscalité.
Laisse les idées reçues de la presse où elles sont, mon "correspondant" JFK, que j’aime beaucoup par ailleurs, (et que j’ai encouragé à ne plus parler péjorativement du populisme), n’est pas un très bon juge en matière d’économie, il est plutôt auréolé du prestige du doux rêveur, n’ayant jamais géré une affaire ou la compétitivité économique soit essentielle.
Yann,
Nous voulons tous que les choses s’améliorent, ce n’est pas en trépignant dès que quelqu'un d'autre à AUSSI une idée, que nous allons solutionner les choses, mais en présentant des projets concrets en macro, comme en micro.
Regis Debray à 100% raison de dire :
"Les idées d'une époque sont comme le mobilier ou les appartements de la classe dominante : ils datent de l'époque précédente"
Cela s’applique AUSSI à l'économie et à la fiscalité.
Rédigé par : Ozenfant | 16 septembre 2008 à 18:19
@Oz
Et bien il faudra être plus précis dans tes post parce que çà ne saute pas aux yeux. Et qu'en générale quant on entend baisse de la fiscalité on voit apparaître immédiatement derrière des remarques à la Flamand Rose sans vouloir lui porter préjudice. Alors la précision dans les concepts c'est important, tu sais trés bien que les mots dans notre monde moderne voient leur définition varié d'un interlocuteur à l'autre rendant la communication des plus difficiles. Donc je te le dis amicalement quant tu parles baisse de la fiscalité tes interlocuteurs, habitué aux bégaiements de la presse libéralo-rentière, entendent moins d'états, défiscalisation des riches, abaissement des salariés et tout ce que charrie les thèses des économistes néolibéraux. Donc ton post me semble manquer de précision de ce point de vue et tu m'excusera de pas posséder les moyens de sonder les turpitudes de ton esprit à distance. Ensuite est il possible d'éviter que tu me traite presque d'imbécile sur les questions de fiscalité sous prétexte que je ne suis pas, ou n'est pas étais chez d'entreprise. J'ai un cerveau qui fonctionne plutôt bien, dans la moyenne humaine certes, mais je pense tout à fait comprendre des point de vue qui ne s'arrête pas à mon seul niveau d'existence figure toi. Et bon nombre de chef d'entreprise racontent des énormités en matière économique, chef d'entreprise ne veut pas dire génie omniscient. Il vont aux toilettes comme tout le monde on les mêmes fantasmes et parcours les mêmes revues et pseudo-journaux que tout le monde. J'aurais même tendance à penser qu'ils sont plus influencés par la pensée unique à force de lire l'expresse, capital, challenge, le figaro, le monde, libération etc..., que le premier bouseux de banlieue. Tu sembles bien t'attaquer au dogmes des autres professions mais chez le patronat tu en as un bon paquet d'idées reçues, ce n'est pas l'empanache des fonctionnaires figure toi.
Rédigé par : yann | 16 septembre 2008 à 18:51
@Yann
Les baisses de charges sur les bas salaires sont peut être des trappes à pauvreté mais ce sont d'abord les charges excessives qui servent à financer des services publics et non pas des salaires différés qui sont des trappes à pauvreté. Ce monsieur Kahn est de la même veine des experts qui ne mettent jamais les pieds dans la moindre entrerprise comme le dit bien OZ.
Quant à écouter les experts, il y en a très peu qui nous annoncait une crise il n'y a encore qu'un an et demi. Maintenant, ils nous annoncent tous la fin du monde. Ces messieurs sont juste des experts pour expliquer pourquoi ils se sont trompés et qu'en fait tout est normal, c'est même normal qu'ils se soient trompés.
Construire un paradis protectionniste à l'abri de la concurrence asiatique, de la finance américaine ne fera pas un paradis mais simplement un pays où le T-Shirt se payera 30 euros au lieu de 3, l'écran plat 10 000 au lieu de 1000 et où le cout du crédit continuera à repartir à la hausse et surtout, construire une Europe protégée, outre que cela soit maléfique pour l'économie et le niveau de vie de la population en général, est impossible parce qu'il n'y a que les francais qui le souhaitent (et encore, pas tous, heureusement) donc ce n'est pas une Europe protégée mais une france protégée que l'on peut construire au mieux. Sauf à relancer les batailles de conquete en Europe mais je ne pense pas que Sarkozy soit de la trempe de Napoléon...
Rédigé par : Niko | 16 septembre 2008 à 19:14
@Niko
"Construire un paradis protectionniste à l'abri de la concurrence asiatique, de la finance américaine ne fera pas un paradis mais simplement un pays où le T-Shirt se payera 30 euros au lieu de 3, l'écran plat 10 000 au lieu de 1000 et où le cout du crédit continuera à repartir à la hausse et surtout, construire une Europe protégée, outre que cela soit maléfique pour l'économie et le niveau de vie de la population en général, est impossible parce qu'il n'y a que les français qui le souhaitent (et encore, pas tous, heureusement) donc ce n'est pas une Europe protégée mais une France protégée que l'on peut construire au mieux. Sauf à relancer les batailles de conquete en Europe mais je ne pense pas que Sarkozy soit de la trempe de Napoléon..."
Bon par où commencer tant l'argumentation est un classique de la pensée libre-échangiste.
En premier lieu vous ne parlez que de hausse des prix lié au retour de la production en Europe. En premier j'ai une question l'indice des prix en Europe a-t-il jamais été négatif depuis 30 ans? Réponse non, les prix ont continué à progresser malgrés toute les délocalisation qui se sont produitent, et le pouvoir d'achat des salariés à reculé je ne suis pas le seul à le dire. Pendant les trente glorieuses l'inflation était de 5-6% par ans! Seulement les salaires augmentaient plus vite ce qui explique la hausse globale du niveau de vie pendant cette période. Les idéologues du libre-échanges ne veulent pas admettre que les prix ont une élasticité moindre que les salaires, en claire en délocalisant ont a limiter un peu la hausse des prix mais en échange on à complètement bloqué les salaire et ce qui en résulte c'est une baisse du niveau de vie, sauf bien sure pour les rentiers.
De plus affirmer comme vous le faites que le protectionnisme entraine la baisse du niveau de vie c'est répéter comme un perroquet un mensonge historique. Paul Bairoch historien de l'économie à montré que tout les grandes nations industriel ont décollé en période protectionniste. Les USA ont eu des droits de douanes de 50% de la fin de la guerre de Lincoln (1860) à 1945, on ne peut pas dire que cette période fut atroce pour l'économie US. Le libre-échange est en générale promu par les nations qui bénéficient d'avantages comparatifs, on les comprends cela leur permets d'écraser les autres comme ce fut le cas de la GB au 19ème.
Quant à l'assertion selon laquelle aucun économiste n'avaient prévus la crise elle est largement fausse. Le problème c'est que lorsque tout semblait fonctionner personne n'écoutaient les critiques elles ressortent aujourd'hui mais les problèmes structurelles le l'économie mondiale est un fait tout à fait connu. C'est même le général de Gaulle en 1965 qui mit le premier un pavé dans la mare en critiquant le rôle du dollars comme monnaie mondiale car cette situation était porteuse de graves déséquilibre à terme. Quant à la crise actuelle oui elle est grave, et je vais même vous dire qu'elle va largement dépasser celle de 1929 car aujourd'hui grâce au libre-échange l'occident n'est plus qu'un amoncellement d'entreprise de service incapable de produire quoique ce soit d'utile comme bien de consommation, et vous verrez qu'a terme non seulement les prix à la consommation vont explosé puisque importé (notre monnaie de singe étant condamné). Mais qu'en plus les asiatiques nous feront d'énormes bras d'honneur en ce moquant de ces imbéciles d'occidentaux qui ont mit leurs ouvrier au chômage pour gagner quelques euro sur leur écrans plasma.
Rédigé par : yann | 16 septembre 2008 à 20:01
@Yann,
Qu'est-ce qu'on se marre sur le ouèbe !
J'ai pourtant essayé d'être très gentil avec toi !
La susceptibilité serait-elle devenue une preuve d'intelligence ?
Le fait d’accuser les autres de mal s’exprimer, alors qu’on à lu en diagonale est-elle une preuve d’impartialité ?
Pas que je prétende écrire clairement ! Je sais que j’écris comme un pied, mais quand même !
Mais oui, YANN, tu es merveilleux, les chefs d'entreprises sont tous des cons : Ils ne savent que FAIRE, RISQUER, PAYER TON CHÔMAGE, eux… il n’ont pas le temps de bavasser toutes la journée au sujet de choses qu’il n’ont vues, ni des lèvres ni des dents (c‘est un jeu de mot) ! Quand on n’as pas l’expérience de la fiscalité on n’est pas forcément un imbécile : On ne sait seulement pas comment cela fonctionne EN VRAI !
Arrête de répéter des idées reçues comme sur les trappes de pauvreté : Comment le fait de prendre 1000 euros sur le CA plutôt que sur les salaires pourait être un trappe à pauvreté : C'est d'une insondable connerie !
Quand on écrit la moindre phrase on doit être capable d'expliqer pourquoi. PAS POUR AVOIR RAISON, seulement quand c'est justifié.
Arrête de te prendre au sérieux :
Les blogs ne sont que des cafés du commerces où se retrouvent pêle-mêle de vieux cons has-been comme moi, de jeunes gommeux prétentieux comme Pierre Catalan, et pire des incapables de la lumpen intelligentsia, qui n’ayant jamais prouvé quoi que ce soit dans la vie, entendent le faire ICI ! Leur bâton de maréchal !
Les conneries des puceaux qui ont lu des bouquins érotiques et vue des films pornos, mais veulent expliquer à tout le monde comment faire l’amour : Ça va un temps !
Alors respire un coup, prends un calmant, demandes toi :
Qui suis-je, où cours-je et dans quel état j’erre…. toi l‘enfant unique insupportable qui revient de temps en temps à la surface !
Bon allez ! Fais moi une bise, et on oublie tout !
Rédigé par : Ozenfant | 16 septembre 2008 à 20:04
Pour une fois, il y a des idées rafraichissantes .
Jacques Sapir a bien résumé une situation anciènne tout de meme,qui aurait dûe etre plus répendue depuis longtemps .
Emmanuel Todd,tout en rèstant avec ses idées raisonables, sait profiter de la situation nouvelle envèrs l'Allemagne .
Je suis content d'avoir entendu ces propos .
Rédigé par : UN chouka | 16 septembre 2008 à 22:13
Ah oui ! C'est le café du commerce ce soir... Mais alors il doit avoir eu plusieurs tournées !
Merci pour la récréation... :)
Rédigé par : PeutMieuxFaire | 16 septembre 2008 à 23:42
@ Yann et Ozenfant
Vous habitez dans la même ville que je sache ? Pourquoi ne prendriez vous pas contact pour faire connaissance pour de vrai et ainsi savoir ce que l'autre pense exactement. C'est ce que je ferais à votre place. D'ailleurs, je crois que je vaix commencer à regarder les annonces pour vous rejoindre parce que je commence à me cailler alors qu'on n'est même pas encore en automne !
@ Niko
On ne doit pas lire les mêmes économistes. Lis "Après l'empire" d'Emmanuel Todd. Tu y trouveras tous les fondamentaux de la crise des subprimes magnifiquement expliqué. Les Etats Unis ne sont pas une puissance libérale ou ultralibérale, c'est une puissance IMPERIALISTE. Tout son système politique et économique ne vise qu'à ramener un maximum d'argent chez eux pour leur permettre de consommer à outrance. C'est fondamentalement cela le mécanisme pervers prêts hypothécaire _ prêts à des ménages insolvables - titrisation qui est en train de détruire le bilan de toutes les banques. La crise des subprimes c'est juste la note du casse de la décennie. Le monde pensait avoir investi aux Etats-Unis. Il se rend compte qu'on lui a juste DONNE des centaines de milliards de dollars sans aucune contre partie.
***
Pour changer de sujet ou pour lancer un autre débat, Au vu de la fin de la vidéo de l'université de DLR et l'échange entre Todd et NDA sur le vote au TCE, est ce que vous pensez que Todd va pouvoir positivement influencer la campagne de DLR dans le sens d'un projet réellement alternatif pour l'Europe, ou bien est ce que vous croyez que NDA va rester prisonnier de son "nonisme" qui l'amène perpétuellement à critiquer les abandons de souveraineté et le fonctionnement actuel de l'UE ? Perso, je penche plutôt pour la deuxième option...
Rédigé par : Malakine | 17 septembre 2008 à 00:57
Malakine,
Je suis tout à fait d’accord avec ce que tu as écrit dans mon blog, les multinationales ou le CAC 40, jouent hors zone, mais se sont leurs patrons qui décident de tout en France, pour notre malheur, et c‘est précisément à cause de çà qu’une fiscalité obsolète (mais qui ne les gêne plus guère), est toujours en place.
Au sujet de l’impérialisme américain, il est atterrant qu’on puisse en douter, puisque l’impérialisme EST UN FAIT RÉCURANT dès lors qu’un état est en position de puissance. Avec le prochain (Le Chinois), on risque d’encore moins se marrer qu’avec les USA. D’ailleurs comme le disent de.defensa et Todd, pour eux (comme pour nous) c’est la fin de l’automne.
OUI, très bonne idée Malakine, viens nous rejoindre dans le sud !
Si çà t'intéresse, je suis entrain de vendre mon appart, pour essayer d’en trouver un à Sète où habite mon fils. J’y ai un très bon ami qui à aussi exercé des tas de métiers de par le monde et qui évite donc, de parler de ce qu’il ne connaît pas. Comme le dit P. K. DICK : "La réalité, c'est ce qui refuse de disparaître quand on a cessé d'y croire." Whouaff !
Pour Yann, c’est une très bonne idée de se rencontrer : Quand je suis monté à Pontoise pour voir ma fille en Mai, j’en ai profité pour rencontrer Gillou.
Et puis, personne ne m’a jamais parlé EN FACE, comme Yann ne peut s’empêcher de le faire dès qu’on le contrarie (même J.L. Lagardère quelques mois avant que les hôpitaux ne le tuent), ça risque d‘être amusant, (lol).
@PMF,
"Merci pour la récréation" : Il n’y a pas de quoi… Á ton service, il n’y a qu’a demander !
Comme disait P. Valéry : "Un homme sérieux a peu d'idées. Un homme à idées n'est jamais sérieux".
Rédigé par : Ozenfant | 17 septembre 2008 à 09:30
Hier, un souci avec la lecture des vidéos (son) m'avait empêché d'écouter les interventions, d'où ma focalisation sur les commentaires...
Après écoute, rien à redire sur les propos tenus, c'est sérieux mais aussi très clair et je me réjouirais d'avoir enfin entendu leurs analyses s'il n'y avait urgence et que, malheureusement, les perspectives qu'ils évoquent nécessitent pas moins de quelques décennies pour déboucher sur un monde mieux régulé.
Alors, si vous permettez à quelqu'un qui est nul en économie et n'a jamais eu à remplir les formulaires de l'URSSAF (sauf, mais il y a déjà bien longtemps, ceux d'une assistante maternelle), si vous lui permettez quand même d'intervenir sur une obsession d'un commentateur (parce que je la crois justifiée) : la refonte du système fiscal.
En fait, pour être plus clair il s'agit (si je l'ai bien compris, mais nul doute qu'il apportera les précisions utiles) de ré-équilibrer les "prélèvements obligatoires" qui pèsent sur les entreprises : diminuer les charges sociales (basés sur le salaires) ; augmenter les prélèvements fiscaux (basés sur le chiffre d'affaire comme la TVA ou basés sur les bénéfices comme l'IS). Je crois d'ailleurs que comme beaucoup d'intervenants ici, il [C'est de Oz qu'il s'agit, mais ceux qui suivent avaient probablement déjà compris] n'était déjà pas hostile à la TVA sociale, autre modification qui peut renforcer ce rééquilibrage.
[apparté : Prélévements obligatoires = prélèvements sociaux + impots directs et indirects.
Alors que "fiscalité" est interprété comme le tout ou la partie selon les lecteurs.]
Je comprends aussi que ce levier fiscal est en gros favorable aux entreprises de main-d'œuvre et pénalise celles qui réalisent un gros chiffre d'affaire avec peu d'employés (Total, La grande distribution...) donc ça ne peut pas nuire à l'emploi.
Mais à quoi sert de réformer notre fiscalité si un pays voisin (avec qui nous commerçons beaucoup ou qui est notre concurrent à l'exportation) pratique, lui, le dumping fiscal et que, à cause de notre déficit et de notre attachement à nos services sociaux, nou ne pouvons pas faire de même.
C'est là que j'ai une proposition ! ----------- SURPRISE !!!
Certes, elle n'est pas de moi : je la puise dans les contributions du PS ! ------------- DEUXIEME SURPRISE, peut-être ?
Il s'agit de la contribution "URGENCE SOCIALE" présentée par P. LARROUTOUROU.
Ceux qui sont intéressés pourront la découvrir sur http://www.nouvellegauche.fr/
Il y dresse aussi une analyse très critique de la situation mondiale mais souligne quand même quelques atouts spécifiques de la France (forte productivité, dette des ménages moins élevée) qui peuvent rassurer... un peu.
Je me contente de résumer ici l'un des nombreux thèmes qu'il propose pour agir (et qu'il développe page 24,25,26 de son document ) :
CRÉER UN IMPÔT EUROPÉEN SUR LES BÉNÉFICES
En effet, le taux moyen d’impôt sur les bénéfices des entreprises n’est plus que de 25 % en moyenne en Europe contre 40 % aux États-Unis.
Cet impôt viendrait se substituer aux contributions directes que les nations apportent à l'UE. Resterait en France à utiliser au mieux cette diminution des dépenses...
Pour terminer, le combat d'E. TODD pour un "protectionnisme européen" bien que semblant, selon ses dire, gagné sur le plan du principe, reste flou quant au contenu, selon moi...
[C'est ma petite provocation pour secouer Malakine qui ne rêve, et je le comprends, que de prolonger ses vacances].
Rédigé par : PeutMieuxFaire | 17 septembre 2008 à 12:53
Je me réjouis que pour vous aussi Emmanuel Todd est un intellectuel de référence. Mais là où il prône de s'en remettre à l'union et d'essayer de forcer celle-ci à plus de protectionnisme, je crois qu'il faut aller plus loin, et oser envisager la possibilité de sortir de l'UE, qui de toutes façons n'est que le bras armé du libéralisme.
Rédigé par : leunamme | 17 septembre 2008 à 14:45
@ PMF
Ouais. Cette idée d'impôts européen sur les bénéfices n'est pas vraiment neuve. Mais elle pourrait effectivement figurer dans un programme ou un autre pour les prochaines élections européennes.
La nouveauté du discours de Todd en ce moment sur le protectionnisme c'est qu'il insiste sur l'idée que ça va demander du travail, des études et de la recherche pour savoir quel secteur protéger et comment. Il ne dit pas que ça va tout régler comme un coup de baguette magique, mais propose cette piste comme perspective pour l'Europe.
Au fait, il s'allie avec qui Larroutourou ?
PS : Non je ne rêve pas de prolonger mes vacances. J'aimerais bien me remettre à produire comme au mois d'Août, mais je suis comme atteint d'un mal étrange qui me vide de toute mes forces et me prive de l'essentiel de mes facultés intellectuelles. Le genre de truc qu'on ressent après s'est pris une veste dans une élection ou bien s'être fait jeté par l'amour de sa vie.
@ Leunamme
Todd parie sur la possibilité de faire évoluer l'allemagne qui n'est pas génétiquement libérale et libre échangiste. Si on sort de l'Europe, on retrouvera la possibilité de dévaluer mais mais on pourra dire adieu à un projet protectionniste.
De toute manière, comme je le dis souvent, ce genre de revendication est une perte de temps tellement la perspective est improbable et irréaliste.
Comme Todd, je persiste à penser qu'on peut distinguer le contenant du contenu. L'Europe a montré pendant la crise Géorgienne qu'elle pouvait faire preuve d'autonomie vis à vis des Etats-Unis. Un jour, on peut espérer qu'elle se détachera aussi de leur modèle socio-économique et de leur idéologie.
Rédigé par : Malakine | 17 septembre 2008 à 15:05
Au fait, il s'allie avec qui Larroutourou ?
D'après "Marc Vasseur" (voir son blog le 15/09) il "va à la motion" ; je comprends qu'il y va seul !
Rédigé par : PeutMieuxFaire | 17 septembre 2008 à 16:02
@ Tous
Débat très intéressant. J'avais raté la vidéo de Sapir, qui est passionnante. Il rappelle justement que la crise financière n'est qu'un élément d'une plus vaste crise économique qui frappe l'Europe continentale depuis 2001. Il souligne très justement que c'est l'endettement qui a permis aux économies Américaine, Britannique et Espagnol. Pour aller plus loin, je dirai même que c'est la déflation salariale induite par la libéralisation du commerce qui force les ménages à emprunter pour pouvoir acheter leur maison.
La régionalisation du commerce est la voie pour arrêter la déflation salariale qui sévit sur les économies occidentales depuis plus de 10 ans (à part pour une petite minorité). C'est impression de voir tant d'économistes prôner la même solution. En revanche, je ne suis pas persuadé que l'emploi du terme "protectionnisme" soit une bonne idée car il a des connotations négatives. Pour gagner la guerre des idées, nous devons gagner la guerre des mots, ce qui me fait préférer des termes de "commerce encadré" ou "préférence régionale".
Je crois que la fiscalité sera un outil majeur pour corriger ces déséquilibres, comme le suggère Oz, non pas en la baissant, mais en en changeant fondamentalement la structure. La TVA sociale serait un moyen puissant de largement réduire l'intérêt des délocalisations et ferait contribuer les produits importés à la Sécurité Sociale. La taxation des mouvements de capitaux serait un moyen de freiner les excès spéculatifs et de rééquilibrer la taxation du capital et du travail.
Bon, je mets tout ça en ordre demain sur mon blog.
Rédigé par : Laurent, gaulliste libre | 17 septembre 2008 à 19:01
Sur la question de la crise financière et du protectionnisme de relance, je vous conseille le n°4 de Savoir Agir avec J-L Gréau, Jacques Sapir, Paul Jorion:
http://atheles.org/editionsducroquant/revuesavoiragir/revuesavoiragirn4/
Sinon, je ne partage pas l'optimisme de Todd sur l'UE première terre en termes d'ingénieurs... La montée en puissance des BRIC dans ce domaine est flagrante et je suis sûr qu'à horizon 2020, ils nous dépasserons.
L'intérêt du protectionnisme de relance est de proteger le peu d'industries manufacturières ou industrie au sens large du terme tout en essayant d'améliorer notre R&D mais en aucun cas il faut tout miser sur la prétendue "économie de la connaissance" issue de la division internationale factice du travail.
Rédigé par : René Jacquot | 17 septembre 2008 à 19:48
@ PMF
C'est tout le problème du PS. Les gens brillants sont marginalisés. Y a quà voir ce qui arrive à ce pauvre Mosco... Ce parti est vraiment désespérant !
@ Laurent
J'avais posé il y a longtemps la question de l'opportunité du vocable protectionnisme. Et hakim El karoui, avec lequel j'étais en contact à l'époque (avant qu'il ne me juge trop de droite) et il avait posté ce commentaire :
"Sur l'usage du mot "protectionnisme", il y a eu débat mais finalement, je crois qu'il faut utiliser ce mot-repoussoir à la fois pour se faire entendre des milieux populaires mais aussi parce que tout autre concept moins scandaleux risquerait de passer à la trappe. A l'heure de la communication reine, il faut jouer avec les armes du moment...
Enfin, dans protectionnisme, il y a protection et il me semble évident que le thème central de la campagne 2007 sera la protection économique, comme en 95 la fracture sociale et en 2002 la sécurité"
http://horizons.typepad.fr/accueil/2006/12/du_protectionni.html#more
Alors, comme je suis un gars discipliné qui respecte ses maître, je me suis incliné.
@ René Jacquot
Cette revue "savoir agir" me semble très intéressante. 50 € pour 4 n° par an, c'est pas donné, mais ça vaut surement le coup si on a des textes exclusifs de nos penseurs préférés. Ta connaissance du monde des intellectuels fait mon admiration. Tu ne voudrais pas un jour nous faire la liste des sites, revues et auteurs à fréquenter ? Il serait temps que notre famille de pensée commence à se structurer non ?
Sinon, pour notre avance, todd a dit que nous en bénéficions encore "pour quelques decennies" donc vous vous rejoignez sur le diagnostic. Et si on ajoute la Russie à l'Europe, ça prolonge le délai. De toute manière, le but n'est pas de dominer le monde mais de construire sur notre continent une aire de civilisation qui ne dépendra plus de la folie des autres.
Rédigé par : Malakine | 17 septembre 2008 à 21:47
Malakine,
Ce commentaire ne va rien apporter au débat concernant cet article, mais comme tu sembles bien connaître la situation géopolitique en Europe de l'Est, j'ai quelques questions en vrac à te poser :
- L’Ukraine avec le gvt actuel désirait rentrer dans l’OTAN. La situation en Géorgie et la non intervention de l’OTAN a-t-il fait changer d’avis au pro-occidentaux ?
- Vu la démonstration russe en Géorgie, les occidentaux ont-ils la volonté, l’envie, le courage de rester sur leur position d’intégration de l’Ukraine à l’OTAN ? (question valable pour la Géorgie)
- Les pro-occidentaux sont ils toujours majoritaires en Ukraine ?
- Quelles sont les marges de manœuvre réelles de l’Ukraine entre la Russie et les Occidentaux ?
- Comment la Russie voit elle l’éclatement du gouvernement ?
- Si les pro-russe reprennent le pouvoir, quelles seront les conséquences pour les occidentaux et les russes ? (même question avec comme postulat le fait que les pro-occidentaux s’entendent)
- Comment les russophones d’Ukraine perçoivent-ils l’éclatement de la coalition ?
- Quel effet sur l’alimentation en gaz de l’Europe ?
- Comment la situation est perçue par les autres pays de l’ancien bloc de l’est ?
- Pourquoi les russes sont ils intéressés par la Crimée ?
- Ce qui s’est passé en Géorgie peut il avoir un impact sur l’entrée de la Russie dans l’OMC ? Les russes en ont-ils envie d’intégrer cette organisation ? besoin ?
- En somme, quelle est selon toi l'évolution géopolitique de la région et les différents scénarii possibles.
Merci d'avance,
Rédigé par : Kodama | 18 septembre 2008 à 16:57
L'analyse -déjà ancienne, et de plus en plus justifiée- qu'E. Todd fait de la situation économique mondiale prend, ce vendredi 19 septembre, une acuité particulière. Le projet de protectionnisme européen étendu à l'économie financière (agences de notation européennes dégagées des conflits d'intérêt, interdiction de la vente à découvert, fond souverain européen etc ...) trouve, dans la crise financière qui nous frappe, une fenêtre de tir, pour quelques mois sans doute.
Puis-je ajouter cependant qu'une dimension géopolitique me semble devoir être ajoutée à son analyse : le rôle de la fédération de Russie, comme "Etat associé" au bloc européen, offrirait à celui-ci un réservoir de croissance, une source d'approvisionnement énergétique majeure, et permettrait de constituer un bloc politique puissant et cohérent, à même de peser dans les négociations internationales (voir bien sûr à ce sujet le réalisme de H. Védrine).
Le paradigme sur lequel s'appuie en général E TODD -la structure familiale- milite en ce sens.
Enfin, sur le débat sémantique "faut-il garder le mot "protectionnisme", je pense qu''associé au terme "européen", "protectionnisme" trouve une signification nouvelle, à même d'être accepté par le public, sans déformation de sens.
Rédigé par : eirean | 19 septembre 2008 à 11:13
@ Kodama
Merci pour ces questions ! Enfin quelqu'un qui cherche à m'alimenter ! J'y répondrais dans un article que je vais préparer ce week end concernant l'Ukraine, même s'il est toujours difficile d'avoir une vision claire de ce qui se passe dans ce pays. Sa vie politique est un théâtre ! Néanmoins, dès que le Pays entre en crise, il est au bord de la guerre civile et de la partition. L'Ukraine y a échappé par deux fois en 2004 et en 2007. Mais qui sait ? La dissolution du parlement donnera, cette fois, lieu à un coup d'Etat militaire, une guerre civile ou une intervention de l'armée russe. Réponse dans un mois.
Ceci dit j'avais annoncé deux mois avant la guerre d'ossetie. J'ai pas envie de reproduire la chose en ce qui concerne l'Ukraine.
Pour la Russie, je réfléchis à un papier qui s'attacherait à définir sa place dans le monde qui vient. Dire merde aux Etats-Unis c'est bien. C'est réjouissant. C'est le seul Etat avec le Venezuela et la Bolivie a être capable de le faire. Mais ça ne suffit pas à en faire une grande puissance. La Russie doit aussi incarner un contre modèle, une alternative idéologique...
@ Eirean
Ah un toddien !! Super :-) Je t'embauche comme commentateur régulier si tu veux bien !
Rien à ajouter si ce n'est que peut être tu vas vite sur les structures familiale. Je vois ce que tu veux dire pour avoir relu des passage de "Après l'empire" récemment, mais tu aurais un peu plus développer. Tu veux parler de l'universalisme et du rapport à l'égalité entre les peuples, je suppose...
Rédigé par : Malakine | 19 septembre 2008 à 14:22
Je découvre votre article et votre site grâce à l'article que Philippe Cohen a fait sur son site http://www.causeur.fr et je dois dire que je suis stupéfait : comment peut-il exister en France des gens qui parlent comme vous d'économie (c'est-à-dire d'une manière fine et intelligente) et qu'on nous abreuve du prêt-à-penser servi par les Minc et les Attali ? C'est aussi une grande question...
Rédigé par : stan | 10 octobre 2008 à 21:47
@ Stan
S'il vous plaît, ne me comparez pas à Minc ou Attali. Si ce que j'écris vous séduit, c'est justement parce que je ne suis pas économiste.
Si j'ai compris, ce qui peut m'arriver, je peux à restituer le discours dans un langage plus accessible pour les non économistes, mais il se peut aussi que je ne comprenne pas...
Rédigé par : Malakine | 10 octobre 2008 à 23:00