Nicolas Sarkozy semble accorder une grande importance à son projet d’union méditerranéenne. Pourtant, pour une fois, il n’arrive guère à convaincre. Beaucoup sont sceptiques sur le contenu que pourrait prendre une telle coopération et sur ses chances de réussite.
En revanche, on en saisit à peu près bien la motivation. Il y a la volonté de redonner une mission à notre pays et à l'Europe hors de ses frontières, le désir de construire une zone d’influence, d'en structurer les marges en d'en assurer le développement mais, plus prosaïquement, le souci de pouvoir proposer un plan B à la Turquie.
Quelles que soient ses bonnes intentions, ce projet tel qui semble de dessiner, apparaît voué à l’échec. Néanmoins, les questions qu'il soulève sont d'une importance stratégique telle pour l'Europe qu'elles appellent nécessairement des réponses.
L'idée qui le sous tend est de structurer des partenariats privilégiés avec les régions périphériques du continent pour éviter un élargissement sans fin de l'union qui conduirait à sa dissolution. Je n'ai pour ma part jamais cru à la viabilité de ce schéma d'organisation en cercles concentriques, ni pour proposer une organisation à l'intérieur de l'union, ni pour structurer ses marges. Il conviendrait plutôt à mon sens d'étudier un schéma de type polycentrique où plusieurs ensembles régionaux pourraient coopérer sur un pied d'égalité.
Le projet de Nicolas Sarkozy d'union Euro-méditerranéenne apparaît voué à la l'échec.
Daniel Vernet, dans un édito publié dans le Monde, y voit un nouvel avatar des relations Nord-Sud. La nouvelle union restera fondée sur des relations inégales entre le centre et la périphérie, entre des pays « à problèmes » et les pays développés subissant les conséquences de ces problèmes. Il est en effet à craindre que cette union n'apparaisse que comme un moyen moyen pour les pays du nord de la méditerranée de régler des questions telles que lutte contre le terrorisme ou la maîtrise des flux migratoires où les termes de la coopération se réduiraient à un versement de subsides contre des engagements pris par les États de la rive sud. Comme le souligne D. Vernet, une union fondée sur ces bases pourra difficilement susciter un sentiment d'appartenance à une même communauté et à un désir de coopérer.
Alexandre Adler ajoute dans une tribune publiée dans le Figaro que la finalité immédiate du projet, qui est d'offrir une solution de rechange à l'adhésion turque risque d'apparaître avec trop dévidence et n'entraîne le blocage de tous les pays européen qui considèrent que l'entrée de la Turquie est stratégique.
Daniel Riot, dans une tribune publiée sur Agoravox, indique pour sa part que les sommes que les européens seront capables de consacrer au développement de la Méditerranée seront largement insuffisants. Il compare à ce propos, les sommes consacrées par l'Europe dans le cadre du partenariat Euromed (20 Milliards en 10 ans) aux 125 Milliards mobilisés par les Etats-Unis de 1947 à 1951 dans le cadre du plan Marshall.
J'ajouterais pour la part un autre argument, qu'aucun des précédents commentateurs ne peut développer mais qui me semble encore plus rédhibitoire.
L’attitude classique de l’Europe lorsqu’elle propose des partenariats à ses frontières c’est de proposer des accords de libre-échange. Cette politique ne peut cependant avoir aucun effet dans la mesure l’Europe fonctionne déjà dans un libre échange intégral à l’égard de tous les pays du monde. Une politique de libre échange ne pourrait favoriser le développement des zones partenaires qu’à la condition de leur faire bénéficier d'un tarif préférentiel qui leur donnerait un véritable avantage relatif pour accéder au marché européen. Or les coût de production au maghreb sont encore supérieurs aux coûts chinois. La suppression des quotas sur le textile a d'ailleurs causé au moins autant de dégâts dans ces pays qu'en Europe occidentale. Ces accords de libre-échanges nécessitent donc au préalable la mise en place d'une politique commerciale néoprotectionniste à l'égard des pays non partenaires.
Pourtant, tout le monde s'accorde pour admettre que l'idée de l'union euroméditéranéenne est intéressante. Alexandre Adler considère même qu'il s'agit du projet le plus fécond et le plus ambitieux que nous ayons à proposer. Alors comment faire ?
Pour imaginer d'autres solutions, il peut-être utile de replacer la question dans une perspective historique plus vaste. Cette affaire pose indirectement la question de la crise du projet européen.
L'impasse de l'intégration sans fin :
Comme l'écrit Daniel Lenglet, dans un remarquable essai « la crise des années 30 est devant nous » dont je recommander chaudement la lecture : « L'europe se trouve paradoxalement victime de son succès. La chute du mur, qui lui a donné une accélération temporaire, l'a aussi privé de sa raison d'être. Il faut revenir à la petite phrase de Jean Pierre Chevènement « La chute du mur a fait un mort, Jacques Delors ». L'ancien ministre avait pressenti que la chute des régimes communistes changeait la nature du projet européen originel, qui s'était en quelque sorte appuyé sur le mur de Berlin pour défendre le monde libre. Sans la partition de l'Europe, la finalité politique de l'Union, essentielle pour la survie du projet, s'évanouissait. L'afflux de candidature a semblé tout d'abord la renforcer, pour finalement la dénaturer et la paralyser. La victoire de la démocratie et du libéralisme a été fatale pour l'Europe, car les nouveaux membres n'ont pas la même culture communautaire et pas la même histoire ».
Ce constat fait aujourd'hui consensus. L'élargissement de 2004 a dissous l'Europe dans la mondialisation. Et aujourd'hui encore, les demandes de candidature de la Turquie, mais aussi de l'Ukraine, de la Géorgie ou du Maroc restent sans réponse claire. On sait que l'adhésion pure et simple n'est pas possible mais on ne sait ni comment la refuser, ni quoi proposer à la place.
L'impasse des cercles concentriques :
L'union Euro-méditerranéenne de Sarkozy esquisse un début de réponse en voulant mettre en place des partenariats thématiques mais formels avec les régions de la périphérie. Alexandre Adler envisage déjà de décliner le modèle à l'Eurasie.
Sans même avoir à rappeler les raisons expliquées plus haut, ce modèle est condamné à l'échec en raison de l'inégalité qu'il véhicule. Pour les tenants de cette vision, l'Europe serait constituée d'un noyau dur composé des fondateurs, de L'Europe rhénane, les Etats les plus riches, les plus civilisés. Puis d'un deuxième cercle composé de l'Europe à 27 et enfin d'une vaste périphérie composé de peuples à qui l'on reconnaît tout juste le caractère de peuple européen. Or nul Etat ne désire appartenir à la banlieue de l'Europe. Tous aspirent à devenir des membres à part entière.
Cette vision est d'autant plus suspecte lorsqu'elle émane d'un Français, car finalement, elle fait de la France le coeur de l'ensemble du système. Dans le monde dont je rêve, la France peut être le coeur idéologique de l'Europe, son inspirateur ou son architecte. Elle ne peut en aucun cas prétendre au rôle de centre géographique.
La solution doit plutôt à mon sens être recherchée dans l'idée d'une Europe polycentrique. On ne devrait pas chercher à étendre l'Europe même dans une forme atténuée, pour inclure les marges du sud et de l'Est, mais plutôt de décliner le modèle, faire émerger d'autres unions régionales et imaginer les relations que ces ensembles régionaux pourraient entretenir entre eux.
Vers une Europe Polycentrique :
Cet exercice de déclinaison du modèle européen aurait en outre l'extraordinaire avantage de permettre une introspection à froid sur notre modèle d'intégration européenne. Le fait d'étudier avec les pays de l'Est ou du sud de l'Europe, le type de coopération qui serait le plus à même de favoriser leur développement constituerait une formidable opportunité de se livrer à un exercice de refondation pour la vieille Europe elle même.
On pourrait ainsi définir deux périmètres. L'un au sud associant les pays du Maghreb et du proche orient (Maroc, Algérie, Tunisie, Lybie, Egypte, Israël, Syrie, Liban, Jordanie). Un autre à l'Est, du caucase aux Balkans (Turquie, Géorgie, Arménie, Modalvie, Roumanie, Bulgarie, Macédoine, Albanie, Serbie, Bosnie). Et pourquoi s'arrêter en aussi bon chemin et ne pas aussi contribuer à la structuration de L'Afrique subsaharienne, aux pays de l'Europe continentale (Biélorussie, Ukraine, Russie,) et à ceux de l'Eurasie (Kazakhstan, Azerbaïdjan, Turkménistan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Kirghizistan, Afghanistan)...
Se posent ensuite deux questions. Quel serait le contenu à donner à ces coopérations régionales, et quelles seraient la nature des relations entre ces coopérations.
La question du contenu revient à faire le bilan critique de l'Union Européenne pour transposer ce qui a bien fonctionné sans ce qui a été source de dérives.
On pourrait ainsi conserver :
- le principe d'une autorité supranationale aux attributions et aux compétences limitées,
- dotée d'un budget représentant au moins 1% du PIB de la zone pour faire valoir un intérêt général supérieur aux intérêts nationaux et conduire des politiques communes,
- un mécanisme juridique permettant de faire respecter les principes républicains fondamentaux,
- l'idée d'un marché intérieur doté des quatre libertés (circulation des personnes, des capitaux, des marchandises et des entreprises)
- une politique régionale permettant de financer des infrastructures nécessaires au développement (type Fonds FEDER).
Chaque zone serait naturellement libre de développer des coopérations particulières ou des politiques communes sur les thèmes de son choix.
On s'abstiendrait en revanche de transposer l'idée de monnaie unique, le dogme de la concurrence pour la concurrence ou une politique commerciale dont l'objectif se limiterait à faire tomber toutes les barrières tarifaires ou non tarifaires au commerce mondial.
Ces organisations régionales ne se conçoivent en effet que dans un cadre néo-protectionniste, ou plus exactement, ce schéma nécessiterait des outils de régulations des flux commerciaux à partir de règles définies à l'échelle de l'ensemble du continent. Il s'agirait d'organiser la mise en place d' « écluses » entre les différentes zones régionales pour réguler les différences de niveau de développement et se servir des flux engendrés par le déséquilibre entre ces zones comme de sources de financement du développement.
Une zone aurait ainsi la possibilité de taxer ou de contingenter les importations d'une zone voisine à la double condition, que d'une part la zone de production ait des coûts salariaux plus faibles, et que d'autre part, une partie des sommes collectée soit restituée sous forme d'aides au développement, (d'où l'exigence d'une politique régionale pour les recycler).
Dans ces conditions, le consommateur des pays développés serait taxé sur les produits importés, mais le fruit de ces impôts servirait d'une part à préserver des emplois et les niveaux de salaires dans sa zone de production, et d'autre part à aider au développement des zones périphériques, ou autrement dit, le futur marché intérieur de la grande union.
Naturellement, ce mécanisme devra garantir que les productions issues des pays extra-européens soient toujours plus chers (et non pas nécessairement plus taxés) que les produits ou services des zones régionales les plus pauvres. Il est en effet indispensable que les grandes entreprises mondiales soient incitées à investir dans la périphérie de l'Europe plutôt qu'en Asie.
Redonner un projet à l'Europe :
L'Europe version Monnet et Schuman visait à consolider la paix et à unir les pays libres à l'ouest du rideau de fer. L'Europe du 21ème Siècle doit se donner pour but pour défendre les valeurs de la civilisation dans un monde de plus en plus tenté par la barbarie, la loi du plus fort et l'autodestruction. Elle doit être une puissance pacificatrice et régulatrice des forces qui alimentent les chaos de toutes sortes. Pour cela, elle doit commencer à organiser la paix, la prospérité la bonne intelligence des peuples dans sa zone d'influence.
L'Europe à 27 gère aujourd'hui un ensemble trop grand et trop divers pour être en mesure d'exercer une autorité supranationale sur quelque sujet que ce soit. Elle doit sudéléguer la gestion des politiques communes à des zones de coopération régionales plus homogènes. Dans cette logique, il serait donc judicieux d'étudier dans le même temps la possibilité de décentraliser l'Europe elle même en trois zones (Europe du Nord, Europe Occidentale, Europe centrale).
Débarrassée de la gestion des politiques communes, elle pourrait alors se concentrer sur les règles du vivre-ensemble et l'affirmation des valeurs de la civilisation européenne. Elle définirait ainsi les principes d'organisation que les ensemble régionaux devront respecter en interne (démocratie, économie de marché, droits fondamentaux, modèle social...) dans les relations entre elles (commerce « équitable » évitant la course au moins disant, régulation des flux migratoires, politique de sécurité ...) ou des grands enjeux de civilisation (politique scientifique, sécurité énergétique, développement durable, droit international ...)
.
Le projet d'Union Européenne est loin du gadget anti-turque auquel on pourrait penser en première analyse. Il véhicule à la fois la perspective de dissolution de l'Europe au profit de relations bilatérales entre Etats et d'aggravation de sa crise d'identité, s'il était conçu dans une logique d'un partenariat thématique inégalitaire. Il peut également être un levier pour une refondation du projet européen s'il entend décliner son modèle. Nous ne pourrons en effet transposer que quelque chose que nous comprenons, qui fonctionne et dont nous sommes fiers.
Ce n'est pas vraiment le cas aujourd'hui ...
Malakine
Article intéressant, pour ma part je m'étais attaché à m'interroger sur les motivation du président Sarkozy :
http://criticusleblog.blogspot.com/2007/07/ltonnant-tropisme-mditerranen-de.html
Rédigé par : Criticus | 18 juillet 2007 à 18:05
Qui en France se consacrerait à un tel projet ?
Les chefs d'états concernés sont-ils tous d'accord ?
Le contribuable sera t'il encore le payeur ?
Comment le projet serait-il conduit ?
Les tenants et les aboutissants d'un tel projet sont innombrables il me paraît important de les faire apparaître plus explicitement.
Notamment son influence sur l'accès aux matières premières Africaines.
Oz.
Rédigé par : Ozenfant | 18 juillet 2007 à 19:28
Il est de notorité que Daniel Vernet et Alexandre Adler sont des pro sionistes...
Rédigé par : politoblog | 18 juillet 2007 à 22:07
@Politoblog,
Pourquoi...
Israël serait écarté de cette union Méditerranéenne ?
Rédigé par : Ozenfant | 19 juillet 2007 à 08:48
Question: Pourquoi s'enquiquiner d'un truc machin supra-national Malakine?
Le monde n'a pas besoin d'organisation supranationale suplémentaire, tout ce qui ont était construit depuis la seconde guerre mondiale ont lamentablement échoué. Le FMI, la banque mondiale, l'ALENA, l'ue, toute ces organisations partent du principe que les nations sont le mal et qu'il faut impérativement encadrer leurs relations dans des systèmes supranationaux dont les actions sont toutes décidés par quelques lobbyistes ayant des milliards. Notre monde manque surtout de démocratie et de lien entre les institutions qui gouverne et les peuples.
Ces grandes structures post-moderne construites par la puissance américaine et ses satellites européens se foutent royalement de l'intérêt générale. A mon humble avis plutôt que de construire une nouvelle superstructure nous devrions en revenir aux seules structures dans lesquelles les élites peuvent voir leurs actes controlés par les citoyens à savoir les nations. Il y a trop d'iresponsabilité au sein des structures supranationales, la décision récente sur les patates OGM en est une énième preuve.
voir:http://www.liberation.fr/actualite/economie_terre/267444.FR.php
Les structures supranationales n'ont d'autre vocation que de mettre en place des gouvernements oligarchiques sur lesquels les citoyens de base n'ont aucun contrôle. Les comiques qui parlent de démocratiser l'Europe ou de rendre économiquement utile des structures dont le but réel est l'enrichissement de quelque groupe puissant perde leur temps et leur énergie.
Je te signale Malakine que les relations Nord Sud existaient avant l'UE et quelles existeront après son inéluctable disparition. Franchement ce président de pacotille qu'est Sarkozy n'a-t-il pas mieux à faire que vendre une idée mégalomane et sans intérêt pratique (ça rappel furieusement l'union latine de Napoléon 3). Il pourrait par exemple dénoncer la forte hausse de l'euro qui vient de franchir les 1.38$ alors qu'il avait promis de mettre fin à l'euro cher pour soulager notre pauvre industrie. Mais là il aurait fallut avoir du cran et affronter les européistes néolibéraux, je sens qu'il ne va pas faire long feu au pouvoir le gnome hydrocéphale.
Rédigé par : yann | 19 juillet 2007 à 16:39
En tout état de cause, l' idée d' Union Méditerranéeene (même et surtout si elle va au-delà du simple pourtour de la Méditerranée) et d' association étroite avec l' Union Européenne est un concept qui mérite d' être relancé et poursuivi. Sarkozy a au moins le mérite de se livrer à la 1ere étape.
Maintenant, la méthode, la structure, le contenu du projet et ses participants sont des choses qui ne dépendent évidemment pas du seul Sarkozy. Mais s' il y a une volonté d' arriver à quelquechose de part et d' autre, il faudra bien tirer les leçons d' Euromed pour accélérer le mouvement.
Et si, effectivement, pour reprendre l' idée "polycentrique", la méthode Sarkozy était en fait de construire une association Pays Européens du Sud et Pays du Sud Méditerranéens ? Je ne crois pas qu' il ambitionne pour la France de tout faire en tirant avec lui l' ensemble des 26 autres de l' UE.
Rédigé par : Erick | 19 juillet 2007 à 16:42
Hubert Védrine n’est pas mort ! Il parle au journal le Monde:
http://blog-ccc.typepad.fr/
Rédigé par : Ozenfant | 19 juillet 2007 à 17:48
L'europe du traité de Nice et sa prise de décision à l'unanimité impose le mode du cercle concentrique : Comment l'Europe du Sud peut aider l'Afrique du Nord avec l'approbation de l'Europe de l'Est ?
Je pense que la France a plus intérêt à favoriser une Union méditerrannéenne plutôt qu'accepter l'entrée de la Turquie ; je suis d'ailleurs étonné que cet aspect des intérêts particuliers ne soit pas mis plus en avant : Il me semble évident que les pays les plus éloignées (hormis la GrandeBretagne qui touche une dime sur chaque € dépensé de par sa puissance financière) sont les moins concernés, surtout par rapport à leurs voisins du Sud. L'Espagne, l'Italie ou la France profiteraient bien plus d'une amélioration des économies du Maghreb que d'un élagissement à l'Est. Certes la France fait des affaires en Pologne mais comparé à l'Allemagne ou l'Autriche...
PS : Si selon Apathie de RTL, on est xénophobe par refus de la Turquie, quid de vouloir l'Union Med ? Colonialiste ?
Rédigé par : amike | 19 juillet 2007 à 20:55
@ Yann
Je m'attendais naturellement à ce que tu remette en cause le principe même d'une union de type supra nationale pour favoriser le développement des zones périphériques. C'est effectivement la première question à se poser.
Il faut à mon avis toujours distinguer le contenu du contenant. La politique des OMC et autre FMI ne discrédite pas plus l'idée de coopération internationale que le libéralisme de l'Europe discrédite l'idée de coopération régionale.
Il y a des sujets où, il me semble qu'une autorité supranationale est mieux placée qu'une autorité nationale pour défendre des causes. Je pense à l'environnement, au développement régional, la lutte contre la corruption ... Le supranational ça peut être bien si c'est non pas un carcan politique, mais un "surmoi" un peu comme le respects des principes fondamentaux.
MAIS SURTOUT : Si l'on croit au développement de marchés intérieurs protégés de la concurrence mondiale (ce qui est notre cas), il faut une certaine taille de marché pour éviter d'organiser des rentes de situation et favoriser la concurrence à l'intérieur des frontières commerciales. Les unions régionales trouvent tout leur sens dans un cadre néo-protectionniste.
@ amike
Je ne vois pas en quoi le modèle des cercles concentriques serait imposé par le fonctionnement de l'UE. Bien au contraire, cette logique - d'essence effectivement colonialiste - implique des transferts financiers que les pays du nord et de l'est n'ont pas intérêt à accepter. Il n'y aurait en revanche aucun obstacle à reconnaître aux unions régionales périphériques des conditions commerciales plus favorables. La pologne n'a a priori aucun intérêt à importer son textile de chine plutôt que du magrheb ou de la turquie.
Concernant l'adhésion de cette dernière, le sujet est trop vaste pour que je le traite dans un comentaire. J'en ferais bientôt un article, même si j'ai bien du mal à prendre position dans la mesure où je ne saisis plus du tout ce que signifie aujourd'hui d'être dans ou hors l'union ...
Rédigé par : Malakine | 20 juillet 2007 à 08:49
Amike,
Apathie, c'est un peu comme Barnier à droite ou Hollande à gauche: "Des Papes de la mauvaise foi".
Tout ce qu'il aime est nul, tout ce qu'il condamne est à priori souhaitable ! (seulement un peu exagéré).
Boréale,
Voilà une phrase de Roger Martin du Gard qui devrait vous plaire:
- Les "comment" m'intéressent assez pour que je renonce sans regret à la vaine recherche des "pourquoi". -
Rédigé par : Ozenfant | 20 juillet 2007 à 08:56
Très juste Malakine,
Quand je pose la question "Quels Pays sont-ils véritablement dans l'Union?"... je n'obtient pas de réponses !
Incompréhension du véritable sens de la question ?
Rédigé par : Ozenfant | 20 juillet 2007 à 08:59
@Malakine
Naturellement je ne suis pas contre toute forme d'organisation internationale, mais celle-ci ne doivent jamais contraindre un pays ou un peuple à pratiquer des politiques dont ils ne veulent pas. C'est le principe de l'autodétermination qui a été bafoué à de multiple reprise dans de nombreux domaine par ces organisations international, pourra-t-on juger un jour ces économistes américains qui ont préconisé les politiques de libéralisation tout azimut en Russie après l'effondrement de l'URSS. Il sont responsable de combien mort et de vie brisée dans le monde, (Argentine, Chili, Indonésie, Afrique, Russie...) le jour ou les historien feront le bilan du néolibéralisme pratiqué par les organisations internationales ont risque de trouver plus de mort que tout les régimes dictatoriales depuis la deuxième guerre mondiale réunie.
Quand a la taille du marché intérieur ça dépend du secteur économique considéré. Le textile et les voitures sont des secteurs ou la taille française est suffisante. Peut-être l'aéronautique les satellite et les fusée sont-il trop gros pour être rentable dans notre marché nationale, mais cela n'est pas vraiment les secteurs ou nous avons un problème de concurrence extérieure. De plus un plus gros marché ne signifi pas forcement plus de concurrence, on a aujourd'hui de multiples exemples de monopole mondiaux, on pense tout de suite à Microsoft, mais il en existe bien d'autre. La concurrence ne peut-être maintenu que par l'action de l'état si tel est sa volonté, comme ce fut le cas aprés l'adoption des lois anti-trust aux USA, résultat de la folie financière qui ravagea ce pays en 1929.
De plus il existe de nombreux cas ou la concurrence a une incidence négative sur les prix. Voir le cas de l'électricité, du téléphone, de la post etc...
La concurrence ne doit pas être un dogme non plus, c'est au cas par cas.
Enfin tu le sais bien, fermer les frontières commerciale n'interdit pas aux étrangers l'accès à notre marché. Toyota pourra continuer à vendre ses voitures qu'elle fabrique en France, une entreprise qui voudra vendre en France devra y produire ce qu'elle y vend c'est tout. Il y aura toujours concurrence, mais uniquement sur la qualité des produits et sur la productivité de chaque entreprise pas sur le cout de la main d'oeuvre. Le problème que tu soulève à propos de la rente est plutôt le problème du rapport entre le secteur privé et ses intérêt vis à vis du pouvoir politique. Il faudrait étanchéifier si je puis me permettre ce néologisme les rapports entre l'état et les entreprises privé de façon à ce qu'il n'y est pas d'imbrication d'intérêts personnelle si tu vois ce que je veux dire. Il faut que les rapports entre l'état et les grandes entreprises soit neutre, on est bien loin du patriotisme économique brandie en France. Pour moi le patriotisme économique ne doit surtout pas favoriser les entreprise avec un drapeau tricolore, mais le site de production et d'invention France, il y a là je crois une grosse nuance. Les marques françaises je m'en fout un peu ce qui compte c'est que la France est autonome vis à vis de sa consommation. Que le premier fabricant de voiture en France soit d'origine allemande importe peu pour vu que ce soit des français qui fabrique pour des français.
Rédigé par : yann | 20 juillet 2007 à 10:03
Au fait voici un trés bon texte sur le retour du protectionnisme en Europe:
http://www.dedefensa.org/article.php?art_id=4241
Rédigé par : yann | 20 juillet 2007 à 10:12
Yann,
Excellent texte en effet !
Malakine,
Difficilement à la portée d'un élève moyen de l'ENA, cependant.
Rédigé par : Ozenfant | 20 juillet 2007 à 19:33
Malakine, Boréale !
Que se passe t'il... tout le monde est en vacances ?
Et pendant ce temps là:
Hubert Védrine et ... Les restes du MONDE !
http://blog-ccc.typepad.fr/blog_ccc/2007/07/hubert-vdrine-1.html
Rédigé par : Ozenfant | 22 juillet 2007 à 08:56
Malakine et Boréale dorment au soleil comme le souverainisme se dissous dans les sables estivaux ???
Rédigé par : Ozenfant | 23 juillet 2007 à 10:19
Des candidats religieux modernistes et pro-européens contre des élites laïques, kemaliste et nationalistes... tel est le paradoxe Turque.
http://blog-ccc.typepad.fr/blog_ccc/2007/07/triomphe-lector.html#comments
Rédigé par : Ozenfant | 23 juillet 2007 à 11:57
@ Ozenfant
Je ne suis pas au soleil, mais toujours sous les nuages de l'Est, mais j'ai tout de même un peu envie de me la couler douce en ce moment. A cette période de l'année, j'adore faire des sièstes en regardant le tour de France ! :-)
Rédigé par : Malakine | 23 juillet 2007 à 14:51
Moi c'est pas pareil, pas en vacances, mais les températures de l'été, même pluvieux, induit un relâchement que connaissent bien, ça au moins, nos politiques pour faire passer quelques couleuvres.
Ceci dit je continue de tenter de réfléchir, un peu moins compulsivement. Ma foi, on a bien le droit de bailler de temps en temps.
Rédigé par : olaf | 23 juillet 2007 à 22:10
Moi c'est pas pareil, pas en vacances, mais les températures de l'été, même pluvieux, induit un relâchement que connaissent bien, ça au moins, nos politiques pour faire passer quelques couleuvres.
Ceci dit je continue de tenter de réfléchir, un peu moins compulsivement. Ma foi, on a bien le droit de bailler de temps en temps.
Rédigé par : olaf | 23 juillet 2007 à 22:12
Malakine,
Très bien le tour de France pour s'endormir en douceur !
Olaf,
La réflexion compulsive est une bonne maladie pour soi-même... qui se révèle souvent fatiguante pour les autres !
Bonne journée !
Et l'Aurore boréale... elle fait aussi la sieste ?
Rédigé par : Ozenfant | 24 juillet 2007 à 08:58
Non non, je suis là ! :-)
Moi ce serait plutôt l'inverse... Rythme intensif, et activité passionnante, puisque je suis en train de me former aux effets spéciaux. J'adore ! :-)
Ceci dit, j'apprécie beaucoup la langueur ambiante...
Rédigé par : Boréale | 24 juillet 2007 à 15:52
Merde !
Oh! pardon.
Je veux dire, vous avez bien de la chance de vous former en "effets spéciaux"!
Bizarrement, chez les B&B's, c'est la surchauffe (pour nous) ou presque !
Et bien, bonne formation, et bonne langueur ambiante ????
Rédigé par : Ozenfant | 24 juillet 2007 à 19:06
Salut Ozenfant !! (Gilbert ? :-)
Je profite de la vacuité présente pour rentrer dans les détails : les effets spéciaux (pourquoi merde ?), c'est génial. En vrac, voici quelques petits exemples :
- je peux faire exploser les murs carrelés du métro de Paris,
- faire des feux d'artifice dans une vidéo au ciel limpide
- modifier la colorimétrie, le contraste ou la luminosité d'une vidéo, à loisir (évidemment :-) C'est le minimum)
- faire d'un ciel estival un ciel de tempête, avec éclairs et monstres venus d'ailleurs inclus
- faire tous les génériques télé, les pubs... De manière générale, mélanger graphisme, typographie et vidéo à loisir
- Toutes les retouches d'images... Effacer Sarkozy de la tribune s'il me fatigue (par exemple... :-), ou lui mettre un sabre laser dans les mains...
Bon, voilà, c'était la petite pause "changeons d'air" ! :-)
(ou bien : "voilà mon univers" ! :-)
Rédigé par : Boréale | 24 juillet 2007 à 19:40
@Boreal vous utilisez quel logiciel: Photoshop ?
Ou les opensource comme The Gimp?
Rédigé par : yann | 24 juillet 2007 à 22:24
Salut Yann !
J'utilise essentiellement After Effects.
Plus Photoshop et Illustrator pour créer/modifier des images fixes à insérer ensuite dans la vidéo.
A ma connaissance, The Gimp, c'est pour l'image fixe uniquement :-)
Rédigé par : Boréale | 25 juillet 2007 à 10:58
ozenfants,
Ca me plaisir que vous considérez que les maladies ne sont pas toutes néfastes. Canguilhem en avait parlé, d'autres aussi, mais le zéro défaut actuel m'impose de limiter mon mèl, je me sauve...
Rédigé par : olaf | 25 juillet 2007 à 23:19
Boréale, Malakine, Olaf, Yann, juste un petit bonjour !
Chez nous... un vieux copié collé de Gabriel Kolko sur les apprentis sorciers de la finance.
Bonnes... "vacances" !
Rédigé par : Ozenfant | 26 juillet 2007 à 10:01
Ca y est, je suis mis à pied( le pied ? ) et bientôt licencié pour faute grave.
Donc plus de salaire et pas d'assedics, sauf si référé favorable des prud'hommes. La belle vie en somme. La chaîne est rompue...
Vive l'entreprise, l'innovation et la gestion des ressources humaines. Belle exploration ces derniers temps de l'indécrottable
bêtise trop humaine.
Il va falloir que j'investisse dans un blackberry si du trottoir je souhaite continuer à consulter les blogs, m'acheter une tente aussi...et un réchaud à gaz, à moins d'aller dans les Cévennes me fabriquer une cabane, un tipi ou une yourte avec ADSL. Les temps modernes sont très aventureux !
Rédigé par : olaf | 27 juillet 2007 à 15:33
@Olaf
Dites vous qu'en vivant sous une tente vous préfigurer l'archétype du citoyen français de demain sans pétrole et sans idées.
Sinon bon courage à vous, vivant modestement je sais ce que signifie avoir un revenu hautement limité. J'espère que vous n'êtes pas empêtrés avec des dettes, comme malheureusement de plus en plus de nos concitoyens pressé par la stagnation salariale.
Bon chance.
Rédigé par : yann | 27 juillet 2007 à 16:27
yann
J'ai effectivement pensé, à ça, que je suis rentré chez les pionniers, le far west. J'ai un emprunt immobilier récent, une connerie de ma part à mon avis, mais vendre ou louer c'est faisable sans rien perdre ni gagner. Simplement se libérer d'une charge, c'est pas rien.
Merci pour le commentaire et bonne chance à vous également,
Rédigé par : olaf | 27 juillet 2007 à 17:43
@Olaf,
J'ai connu les prud'hommes en tant que patron !
Pour faire court:
J'ai perdu quand j'étais 100% dans mon droit avec tous les témoignages et témoins nécessaires pour le prouver !
J'ai gagné alors que je n'avais aucune preuves de ce que je disais...
Tout dépend de ces juges amateurs dont c'est le bâton de maréchal et qui en profitent donc pour montrer que pour une fois dans leur vie ce sont eux les chefs !!!
Une parodie de justice de plus, dont vous avez 70% de chances de bénéficier car ils sont à 70% des cas du côté des salariés.
Je vous souhaite de retrouver rapidement du travail ou de monter, pourquoi pas, votre boite de consulting ????
@Boréale,
C’est gentil de m’encourager dans ma poursuite des moulins à vents, et de nous rendre visite dans «la Mancha».
Rédigé par : Ozenfant | 27 juillet 2007 à 18:11
ozenfant(s ?)
C'est bien ce que j'ai pu apprendre sur les probabilités de succès des plaintes aux prud'hommes. Vous y ajoutez un commentaire à la andy warhol sur la prétention des juges amateurs qui auraient trouvé leur opportunité de gloriole.
Vos chiffres sont bien renseignés.
Quant à moi, je suis dans une démarche hybride de salarié consultant qui propose des solutions et des critiques.
Mais ça demande par les temps actuels, de la mobilité géographique, comme les flibustiers paradoxalement pionniers dans la contestation sociale.
Rédigé par : olaf | 27 juillet 2007 à 18:43
Tous mes encouragements, Olaf !
C'est un nouveau départ, n'est-ce pas ?
Et du moment qu'on avance...
Si vous voulez profiter du blog pour proposer vos services, allez-y ! :-) C'est une goutte d'eau, je sais... mais si on a de la poisse on peut avoir du bol, aussi ! :-)
Rédigé par : Boréale | 27 juillet 2007 à 23:24
Un "état des lieux" de la France, pour demain ??? °° !
Whaoow !! Quelle vaillance !! :-)
Mais Ozenfant sur son destrier blanc ne capitule jamais !!! :-)
Rédigé par: Boréale | le 27 juillet 2007 à 14:54 -
Ma chère Boréale,
Il est vrai que dans mon métier, j'avais un peu la réputation d'être un "Robin des Bois".
Malheureusement, mon papier m'a échappé, a choisi une route à lui, pour aboutir à ce très incomplet "fourre tout" récusant toute doctrine... http://blogccc.typepad.fr/blog_ccc/2007/07/y-a-til-un-pilo.html#comment-77459240
Pardon encore, Boréale !
Rédigé par : Ozenfant | 28 juillet 2007 à 15:01
Sympa, Boréale, la proposition de profiter du blog. Je vais voir comment c'est faisable. Pour le moment, je gère les aspects juridiques de mon affaire, ça demande de la vigilance, des actions et de la recherche sur le net. C'est l'intérêt de notre époque de pouvoir accéder à l'information.
Rédigé par : olaf | 28 juillet 2007 à 20:34
OK, Olaf. COURAGE !!!
@Oz :
J'aime bien les papiers qui vivent leur vie, aussi. Et les auteurs qui savent se reconnaître imparfaits.
Rien de pire que les Felix Parfait !
(Felix Parfait : une expression que j'utilise souvent... Je fais référence à un bouquin de mon enfance -peut-être "Le Petit Nicolas"- avec des dessins, dans lequel il y avait un jeune gars imbu de sa personne qui s'appelait Felix Parfait, qui était toujours parfait, qui était parfait en tout... Depuis, je vois des Felix Parfait partout !! :-)(-:
Peut-être que ça vous dit quelque chose ? C'était dans "Le Petit Nicolas" ?? (c'est une question qui me hante ... :-)
Rédigé par : Boréale | 28 juillet 2007 à 22:01
Je ne me souviens pas d'un Felix Parfait dans le petit Nicolas:
http://www.petitnicolas.com/images/menu_perso_roll.gif
En revanche, il y a Agnan, le premier de la classe.
J'ai trouvé :
WABER BERNARD - Felix parfait et quelques autres enfants -
mais ne l'ai pas lu.
Des "parfaits", c'est vrai, y en a plein. Souvent, ils sont tellement sûrs d'eux, tôt ou tard, ils se prennent les pieds dans un tapis pas parfait et ça devient parfaitement drôle.
Rédigé par : olaf | 29 juillet 2007 à 09:10
Génial, Olaf, merci ! (c'est parfait ! :-)
Je vais rechercher ce bouquin. C'est marrant comme ces archétypes d'enfance peuvent rester en mémoire et donner une lecture du monde, et des gens...
J'ai du mal à rigoler quand des Felix Parfait se prennent les pieds dans le tapis (un reste de ma culture religieuse, sans doute), mais c'est la meilleure chose qui puissent leur arriver. Se prendre les pieds dans le tapis, c'est le début de la sagesse. :-)
Rédigé par : Boréale | 29 juillet 2007 à 12:18
@Boréale, je viens de lire votre post sur le blog des B& B dit plus couramment "blog de Gillou". Je lis régulièrement vos articles et ceux de Malakine mais parfois, mes activités professionnelles me laissant peu de temps, j'avoue que je me contente de las parcourir.
Rassurez-vous, je ne vous demande pas un "digest", je mets simplement les articles en réserve pour des jours comme aujourd'hui.
@Olaf, je connais un jeune restaurateur qui vient de vendre son affaire pour s'installer dans un camping car sur la côte atlantique. Il s'est licencié tt seul cette fois; les autres, il travaillait 8 mois, se débrouillait pour partir et reprenait le travail quand il était à la fin des Assedic.
Lorsque je pars très tôt, je me dis qu'il a su tirer parti de ce que la loi permet!
Bon courage!
Rédigé par : Marc | 29 juillet 2007 à 13:40
Les parfaits étaient aussi les cathares qui ne méritaient pas le sort incendiaire et inquisitoire qui leur a été fait. D'une certaine façon personne ne mérite ce sort, même les pires criminels. L'abolition de la peine de mort par Badinter était un bon combat.
Si je rigole des gamelles des parfaits, je ne me réjouis pas pour autant si celles ci sont sanglantes. Toujours le problème d'une vision sous forme de bande dessinée ou de dessin animé de la réalité humaine qui ne nous prive pas d'opportunités de sourires et d'une éthique non religieuse. Pour ma part, la religion et l'éducation que j'en ai reçu, j'en ai fermé le dossier. Le sacré, ça me semble possible, mais hors des religions ou pire comme les sectes.
Rédigé par : olaf | 29 juillet 2007 à 14:16
Les pays du Maghreb souffrent autant que nous des délocalisations. Il ne faut pas oublier que les « zones franches » tant au Maroc qu’en Tunisie ont permis à des entreprises françaises entre autres, de bénéficier d’une main d’œuvre pas chère avant que ces entreprises n’aient trouvés des pays qui puissent leur offrir des conditions encore plus avantageuses.
Il y va de notre intérêt à nous européens et plus particulièrement à nous français de ne pas nous associer à ces pays qui ont encore gardé le français comme langue secondaire. Prenons garde de ne pas perdre la bataille d’influence par nos attitudes xénophobes en particulier à l’égard des populations du sud de la méditerranée. Les chinois s’implantent sur le continent africain en y créant des universités où ils enseignent le chinois et forment ainsi les cadres des entreprises chinoises qui demain vont envahir l’Afrique.
Conclure des accords bilatéraux avec les pays du Maghreb devrait permettre à l’Europe de mieux résister aux tentatives d’implantation tant de la Chine que des USA.
Ce type d’accords se trouvait dans les cartons des socialistes mais je ne pense pas qu’en dehors des effets spectacle, Nicolas Sarkozy recherche à développer des relations gagnant – gagnant avec ces pays d’afrique du nord où il y a fait un passage médiatique sans plus.
Voir le site : http://www.euromaghreb.eu/
Rédigé par : Constantin | 29 juillet 2007 à 14:52
@Constantin
L'objectif de la chine est d'utiliser les matière premières africaines, l'avenir du continent lui importe peu, d'autant que les chinois n'ont rien à nous envier en terme de xénophobie. La chine est une économie trés proche de ce que fut l'économie britannique au 19ème siècle, mercantiliste cherchant toujours ce qui peut lui rapporter plus d'excédent commercial à court terme, sans trop se préoccuper des conséquences.
Rédigé par : yann | 29 juillet 2007 à 15:31
La chine fait ce que font les autres depuis le XIX éme siécle, et même avant, la rapine et la flibuste, ils en ont les moyens tactiques actuellement. Donc ce communisme révolutionnaire n'a jamais eu rien de révolutionnaire. Ils se démerdent comme ils peuvent, c'est à dire mal, comme d'hab.
Rédigé par : olaf | 29 juillet 2007 à 21:37
@Malakine
Je ne sais pas si tu est parti en vacance mais ton site commence à recevoir des commentaires en anglais des plus étrange. C'est de la pub il me semble, j'espère qu'il ne vont pas pourrir le site...
DistSydcity et elysa
Rédigé par : yann | 29 juillet 2007 à 21:54
???!!!
C'est quoi ces pubs dont tu parles, Yann ? T'es sûr que c'est lié au blog ? Ca se manifeste comment ? Des fenêtres pop-up ? Personnellement, je ne vois rien.
Rédigé par : Boréale | 30 juillet 2007 à 00:36
Non les commentaire posté:
http://horizons.typepad.fr/accueil/2007/06/un-site-perdu-d.html
http://horizons.typepad.fr/accueil/2006/11/rvolution_en_ma.html
regarde à la fin il y a plein de lien
Rédigé par : yann | 30 juillet 2007 à 00:50
Merci Yann, j'avais pas vu. C'est vraiment n'importe quoi...
J'espère moi aussi qu'on ne sera pas visité trop souvent. J'ai banni les adresses IP mais apparemment ça n'efface pas les messages.
Malakine en effet fait un break total. J'espère qu'il nous reviendra en pleine forme ! :-)
Rédigé par : Boréale | 30 juillet 2007 à 02:30
@ Boréale, non il y a une autre manipulation à faire pour effacer les messages.
Rédigé par : Gillou | 30 juillet 2007 à 13:11
@ Yann
Oui, j'ai vu. Je vais les effacer et je vais devoir réactiver ce que j'appelle l'alcootest pour éviter que ça ne se reproduise.
Je suis revenu de vacances (enfin si on peut dire, déménager un pote qui est collectionneur de Bd de bouquins et qui conserve tout depuis son enfance, y a plus reposant !!)
Pas trop d'inspiration en ce moment mais je vais essayer de refaire un article dans les jours qui viennent. Pour l'instant je me concentre surtout sur "ma" campagne électorale pour les municipales (il faudra que je vous en parle un jour :) ...
Rédigé par : Malakine | 30 juillet 2007 à 13:32