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15 juillet 2007

Commentaires

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Ozenfant

Ma chère Boréale,

J'aime beaucoup la finesse de votre analyse.
Je n'aborde donc que les rares points sur lesquels nous divergeons:
1° Je ne partage pas votre enthousiasme quand aux capacités du Modem pour qui j'ai pourtant voté au 1er tour des 2 élections.
François Bayrou m'a beaucoup déçu en critiquant Nicolas Sarkozy pour des choix économiques qui étaient les siens propres il y a seulement quelques mois. Mais je confesse qu'à cette heure... je n'ai rien de mieux à proposer.

2° Le clivage est la base de toute pensée primitive.
Le blanc et le noir, le bien et le mal, dieu et le diable.
Je ne suis pas sûr que 82% de français soient -réellement- contre les clivages, mais seulement pour une ouverture qui dénonce la droite et la gauche, telles que le PS.UMP nous les montre depuis 30 années.
On ne peut, bien évidemment être pour les clivages, qui ne sont que la résultante des sectarismes les plus primaires. Mais les sectarisme primaires ne sont-ils plus majoritaires ? rien n’est moins sûr.
Là, je me la suis pété grave (whouaff).
Boréale, c’est à cause de vous, quelle idée aussi de me citer dans votre texte !
Gilbert

Boréale

Damned ! J'me suis fait eue !! ;-)

Boréale

J'ajoute quand même, pour qu'on ne parte pas sur de grands délires sur le blanc et le noir, que je ne mets pas en cause l'existence de certains clivages (pas tous), mais le fait qu'on choisisse de s'y enfermer avec délice plutôt que de chercher le moyen de les dépasser.

@ Gilbert :
Au fait, merci pour le site de Védrine ! (Je récidiverai ! ;-)

Ozenfant

A propos de Noir et blanc:
Jack Lang défendu par Manuel Valls qui «flingue» le clivage droite/gauche. http://horizons.typepad.fr/accueil/2007/07/on-dbat-beaucou.html#comments.

Toréador

Oulà c'est vraiment trop long. J'ai arrêté à mi-chemin

Erick

Juste un mot sur le Modem. Il a des débuts difficiles, ce qui serait normal s' il ne s' agissait que des problèmers qu' éprouve tout mouvement (re)naissant. Mais il souffre certainement du doute introduit par la personnalité et le positionnement de son leader.
Enfin, je lis des blogs tenus par des "modemistes" ou fréquentés et commentés par ces derniers. Je suis sidéré par leur virulence anti-Sarko/UMP/et-tout-le-reste. J' ai nettement l' impression qu' ils auront bien des difficultés à surmonter les clivages, s' il en est ...
Le PS ne peut me semble-t-il que compter sur lui-même en souhaitant que sa parole ne soit pas celle que porte pour le moment Mr Hamon.

Malakine

Je suis assez d'accord avec Toréador. L'article est beaucoup trop long et la pensée trop délayée ...

Sur le fond, de ce que j'ai cru comprendre, il faut séparer dans l'analyse du phénomène Sarka la forme du fond. La forme (l'attitude du chef, le langage franc et direct ...) le présente effectivement comme en dehors des clivages classiques. Le fond du discours Sarkozyste me semble en revanche marquer le retour du clivage, le retour du politique.

Après l'avoir vu en meeting à Metz, je m'étais fait la remarque suivante " si je ne sais toujours pas ce que c'est que la gauche, je sais maintenant ce que c'est la droite". Ce fût un discours très marqué idéologiquement, très très à droite. Il a finit sa campagne de premier tour sur une ligne très idéologique. Rappelons nous notamment sa sorti anti mai 68 du Meeting de Bercy ...

C'est précisément ce qui a fait voler en éclat les autres parti et rend impossible toute opposition. Sarko a fait de l'idéologie , a ressuscité des clivages, à fait campagne sur des valeurs. Et en face, personne n'avait quoique ce soit à lui répondre.

Cela me conduit à penser - contrairement à boréale - que l'opposition au sarkozysme, d'où qu'elle vienne - devra elle aussi faire un travail de repositionnement idéologique. De ce point de vue, le modem ne me semble pas mieux armé que le PS. Le pragmatisme, c'est bien gentil, mais à moins de théoriser une méthode de gouvernement, il ne permet pas de construire le moindre discours.

yann

@Malakine

Simple remarque le PS étant vidé par le haut il est possible d'imaginer une refonte idéologique venant d'en bas. Sarko a force d'attirer à lui les plus libéraux du PS, exception faite de Védrine (qui reste quand même en dehors du gouvernement), va peut-être permettre aux républicains et à la gauche du PS de prendre le pouvoir à l'intérieur du partie qui sait? Le pauvre hollande risque de ne pas résister longtemps tout seul.

Ozenfant

Malakine,
Je suis bien incapable de juger du "sarkozysme".
J'ai vu comment pendant cinq ans il n'avait pas une seule vraie réussite à son actif au ministère de l'intérieur. J'en ai donc déduit qu'il était un velléitaire, un avocat aux superbes effets de manche, et rien d'autre.
Mais je pense, donc je doute. Et que doute-je ?
Hé bien qu'a force de lancer des idées en l'air, certaines finissent par retomber dans de petites mains cruelles et aptes à les planter, à les arroser et à les cultiver.
DONC, il est beaucoup trop tôt pour préjuger des échecs et des réussites du trépignant petit président.
Disons qu'en tout état de cause ils est préférable d'essayer 100 idées pour 10 réussites que de continuer à ne rien faire, ou de continuer à se féliciter du fait que la France ne va tellement plus mal que les autres pays concurrents.

Quand on gère une entreprise, il est indispensable, dès la moindre baisse de chiffre d'affaire ou le moindre signe de ralentissement, de faire COMME SI c'était de la faute du management, et cela même si l'on connaît des raisons conjoncturelles.
REMISE EN CAUSE encore REMISE EN CAUSE toujours REMISE EN CAUSE.
Hors en France cela fait 30 ans que l’on regarde d’un oeil atone ces signes de ralentissement !
Rien ne m’agace autant que ceux qui mettent des années à choisir entre des solutions complémentaire au lieux d’utiliser toutes les armes qu’ils ont entre leurs mains.
Dans le cas de la France l'objectif ne dois pas être d'essayer de ne pas être le dernier, mais de tout faire pour devenir le meilleur Européen.
Pour cela la discussion ne dois pas être intellectualiste (quelle solution est la plus élégante), mais pragmatique:
Appliquons toutes les solutions applicables immédiatement qui vont dans le bon sens sans exclusive et dans tous les domaines: Fiscaux, incitation, recherche, collaboration enseignement/entreprises, et même coups tordus sous prétextes de protection diverses pour limiter les importations (les italiens sont passés maîtres en la matière).
Si le PS (si jamais il ressuscite un jour et prenait le pouvoir en 2012), n’avait plus qu’à supprimer le "paquet fiscal", rapprocher planchers et plafonds des différentes aides et remettre une vraie solidarité dans une France économiquement relancée... Ce serait le Pérou, n’est-il pas ?

olaf

@ ozenfant

On peut aussi lancer 100 idées et obtenir 10 catastrophes, sans aucune réussite, c'est fréquent. Tout dépend de celui qui décide de lancer les idées, en général le chef. Plus autoproclamé est il , plus proclamé il sera. La méthode Coué, on apprécie ou pas mais c'est assez efficace pour ce genre d'activité.

Pour la parabole de l'entreprise, je crois savoir que la responsabilité du management c'est de tenir compte de la conjoncture, sinon, de quoi d'autre sont ils responsables.
Mis à part les catastrophes naturelles, le reste, ils ont les moyens de le voir venir.
Je ne suis pas certain que soit si souvent leur compétence première.

Boréale

Je crois qu'il y a encore bien des malentendus au sujet de ce pragmatisme que je défends.

Malakine :
"Le pragmatisme, c'est bien gentil, mais à moins de théoriser une méthode de gouvernement, il ne permet pas de construire le moindre discours. "

Jamais je n'ai pensé qu'il suffisait à lui seul.
Mon article est une invitation à essayer de regarder autrement, Point.

Concernant Sarkozy :
j'ai présenté une des facettes, parce que je trouvais qu'on ne s'interrogeait pas assez là-dessus. Ca ne m'empêche pas d'entendre ni de voir la face idéologique.

A mon avis (j'y reviens, c'est plus fort que moi... :-) ), ce sont justement ses mesures les plus idéologiques qui le perdront. Cf les mesures actuelles pour permettre de "travailler plus pour gagner plus" : le cas typique de mesures aveugles, déterminées par une idée abstraite, et qui refusent d'admettre leurs effets pervers. Droit dans l'mur, j'vous dis !! :-)
Au lieu de quoi, s'il essaie de sortir un peu de cette idéologie, il sera à la fois capable de mener une politique un peu moins mauvaise, et de garder un assentiment plus large.

PeutMieuxFaire

Article bien trop long - pour MOI - :) !
J'ai tenté de remplacer SARKOZY par ROYAL (§ de la position trans-clivages...) : étonnant !
Ensuite je me suis lassé ...

Ozenfant

@Olaf,
En matière de créations d'entreprise, ont sait que 3 nouvelles affaires sur 4 vont faire faillite dans les 2 ou 3 années suivant le lancement. Ce n'est pas grave !
C'est une erreur d'intellectuels assis d'avoir peur des erreurs. Tous les actifs savent qu'ils font 10 erreurs par jour, car ils ont le retour immédiat du réel.
Tous les savants qui comptent tous les vrais scientifiques en ont fait la démonstration:
ON NE PROGRESSE QUE PAR L'ERREUR.
C'est pour cela qu'il n'y a d'intelligence vraie QUE dans l'action.

La seule erreur vraiment néfaste, c'est de ne pas corriger une erreur dès qu'on la repère, par orgueil mal placé ou par idéologie. Toute la recherche appliquée procède par le "step by step": Erreur, correction, erreur correction, erreur correction.

C'est aussi ça le pragmatisme !

Ozenfant

@Olaf,
Désolé, je n'ai répondu qu'à la première partie de votre post.

En ce qui concerne l'entreprise, je ne suis pas manichéen.
je ne dis pas qu'on ne doit pas tenir compte de la conjoncture (bien évidemment), je dis qu'en dépit d'une conjoncture défavorable on doit se battre pour que l'entreprise compense cette conjoncture.
Donc se REMETTRE en CAUSE même si l'on sait que la conjoncture est probablement responsable (tout ou partie) d'une baisse de charge. Ceci parce qu'un chef d'entreprise responsable doit être conscient des erreurs de pronostics toujours possibles (et ho ! combien fréquentes) de la part de son gestionnaire ou de son chef comptable.
J.L. Lagardère était ingénieur (et non issu d'HEC), mais il avait le pragmatisme nécessaire pour faire les bons choix économiques.
Quand au créateur de Matra, le milliardaire Sylvain Floirat, le périgourdin, il fut d'abord petit carrossier à St Denis (cars Floirat).

@Boréale,
Si l’idéologie permet un discours idéologique, le pragmatisme peut donner lieu à un discours pragmatique, De Gaulle ne s’en privait pas !

olaf

@ ozenfant

Je considère être plutôt un actif qu'un intellectuel assis. Il peut y avoir aussi des intellectuels debout.
Pour ce qui est des erreurs, ce sont des pas-intellectuels assis qui les répètent d'autant plus qu'ils ont le pouvoir de décision et de sanction concernant des domaines dans lesquels ils n'ont pas de compétences ni d'expérience. Ce qui les conduit à persévérer dans leurs choix navrants que la réalité confirme au bout d'un temps qui peut être assez long. A ce moment, c'est la conjoncture, la fiscalité, le droit du travail, et j'en passe, qui sont incriminés. La boutade du chef qui a toujours raison parce qu'il est le chef est malheureusement très fréquente, y compris chez des jeunes qui deviennent d'autant plus présomptueux qu'ils sont galonnés.

Mon expérience et celle d'amis m'a montré que c'est très fréquent et que que les Floirat et JL Lagardère semblent assez rares.

Le tropisme autoritaire et arbitraire est me semble-t-il prédominant dans une époque où c'est la transversalité des compétences et le plaisir d'être actif qui permettent d'envisager l'avenir.

Bien des cadres dirigeants d'entreprise me semblent plus archaïques que leurs prédécesseurs. Leur pc portable, téléphone portable et novlangue pseudo moderne ne change rien au fond du problème.

Souvent le pouvoir aboutit à une nécrose des aptitudes d'analyse, quand elles existent.

Donc, il y a aussi des actifs qui ne pensent pas. Un peu le travailler plus plutôt que le travailler mieux.

Toujours est il, penser que l'innovation sujette à tant d'incantations par les temps actuels se fera dans un tel contexte est inadéquat. L'étude et la compréhension de ce qu'est l'innovation ne passe pas par des incantations et des approches quantitatives du nombre d'heures travaillées mesurées par une pointeuse.

Dans ce sens, les discours de Sarko et de sa clique relèvent du
XIX ème siècle, et encore, plutôt du monde romain.

Ozenfant

@Olaf,
Bien d'accord avec tout ce que vous venez de dire, la seule chose qui m'avait choquée dans votre antépénultième post, c'était votre peur des décisions erronées !
Quand aux exemples de Floirat et Lagardère, bien sur qu'ils sont exceptionnels à ce niveau là.
Pas pour des raisons de compétences d'ailleurs, mais par le co-optage systématiques et le corporatisme qui, SPECIFICITE FRANCAISE OBLIGE, barre les compétences réelles exprimées sur le terrain au profit des copains d'HEC (ou autre).
Les "Floirats" sont assez nombreux dans les PME les plus dynamiques. Sinon, rien de ce que vous dîtes sur le travail n'est antagoniste avec ce que je dis.
Les exemples n'ont pas force de généralité, je pense que c'est évident pour tout le monde.

Pour parler d'autre chose... de Franck Herbert à Dan Simmonds:
De "Découvrir les choses à l'intérieur des choses." à "Refaites vos choix"... chez les B&B's.

Constantin

Sarkozy a, tout au long de sa campagne, voulu être le candidat de la rupture. En tenant ces propos, il évitait toute critique de son action en tant que ministre de son prédécesseur et de la politique qui avait été menée par son parti depuis 5 ans.
Arriver ainsi à renier les actions du Ministre Sarkozy sans le dire, en clamant qu’il a changé est très fort. Tous ses opposants à l’élection présidentielle s’y sont laissé prendre.
Seules les mesures impopulaires qu’il ne manquera pas de prendre pourront l’amener à sa perte. La mise en cause du droit de grève pourra constituer le détonateur sauf à ce qu’il recule suffisamment pour calmer les syndicats.
La réduction du personnel du corps enseignant risque de faire bouger une part importante de la population. Le personnel médical qui pensait « gagner plus » car il travaillait déjà plus risque de se révolter de ne pas pouvoir ni bénéficier des « RTT » pour cause de pénurie de médecins et d’infirmières et à qui on refuse de payer les heures supplémentaires efffectuées faute de moyens financiers.
La rentrée de septembre 2007 risque d’être chaude.

olaf

@ ozenfant

Je ne comprends pas ce qu'il y a de choquant à avoir peur, disons plutôt s'inquiéter, des décisions erronées. De même qu'il est sensé de freiner ou de tourner le volant quand on va dans le mur. Pas besoin de décider de faire des erreurs pour se faire le plaisir de les corriger ensuite.

En revanche, je comprends que l'optimisme volontariste puisse être quelque peu source de cécité.

Quant à mes exemples, ils commencent à être nombreux et correspondent aux autres nombreux exemples citables par des amis exerçant et ayant exercé dans de nombreuses entreprises.
Encore une fois, moi même et mes relations sommes peut une bande d'exceptionnels malchanceux, une tribu de maudits. La perte de compétitivité de la France en terme d'innovation et de qualité, surtout par rapport à l'Allemagne, mais aussi d'autres pays, est sans doute un phénomène sans signification, un artefact isolé.

Selon les principes de la statistique, un échantillon de taille inférieure à 50 ( qui est la valeur optimale proche de l'exhaustif ), disons qu'à partir de 5 on commence à montrer des sérieuses tendances. Au delà des statistiques certains autres types d'analyses de processus permettent de recouper les tendances statistiques. En bref, qu'un exemple ne fasse pas généralité c'est évident, à partir d'un certain nombre les exemples commencent à permettre d'en conclure une généralité.

Vous citiez les scientifiques. Eh bien c'est ainsi qu'ils procèdent, en utilisant les outils de la rationalité pour établir une dialectique avec le réel. L'optimisme ne peut pas effacer ça.

Ozenfant

Olaf,

Encore une fois, je suis d'accord avec ce que vous dîtes et notre unique divergence vient de l'appréciation du mot "erreur".
J'ai géré une S.A. et trois SARL, j'ai donc comme tout être humain commis des erreurs chaque jour.
De chacune de ces erreurs naît une expérience bénéfique.
Ce qui est grave c’est de ne pas être conscient de ses propres erreurs car ceux là... LES INFAILLIBLES ne les découvrent jamais... leurs erreurs, ils n’en tirent donc jamais de leçons et ne sont jamais à même de les corriger. Comme le dit oscar Wilde:
«L'expérience, c'est le nom que chacun donne à ses erreurs !»

Tout scientifique qui à été au sommet de la pyramide, même dans le plus mineur domaine qui soit, sait qu’il n’existe de progrès que grâce aux erreurs. Qu’est-ce que vous ne comprenez pas là dedans ?

Quand aux décision erronées, elles viennent bien souvent de l’application des idées reçues dans les écoles de commerce. Car si vous écoutez aveuglément votre expert comptable ou votre jeune cadre issu de l’Essec, alors là, votre faillite n’est pas loin... Dieu ! ce qu’ils peuvent raconter comme conneries !
Encore une fois, écoutez les plus grands savants qui ont tutoyé le sommet de la compréhension humaine: ils disent tous la même chose ou presque: de « Les grandes écoles n’ont d’intérêt qu’en tant qu’exercice de discrimination » (Henry Laborit) à « L'imagination est plus importante que le savoir.» d’Albert Einstein.


A chaque fois que vous me répondez, c’est comme si vous considériez que je disais qu’il faut faire des conneries volontairement !
A chaque fois que vous me répondez, c’est comme si vous considériez que je disais qu’il n’existe pas de chefs d’entreprises cons ET expérimentés.
Je dis juste l’inverse « CROIRE QU’ON PEUT ÊTRE EXEMPT D’ERREUR, C’EST LA MEILLEURE MANIERE D’ÊTRE SUR D’EN COMMETRE ».

Boréale

«L'expérience, c'est le nom que chacun donne à ses erreurs !»
C'est bien vu.

olaf

@ ozenfant ( allons enfants de...)

Sur le fond nous sommes assez d'accord, seulement certaines formulations m'apparaissaient ambiguës.Ceci dit, il n'y a rien que je ne veuille pas comprendre.

Le problème ne se limite pas qu'aux HEC et autres sup de co, quoique j'en ai rencontré de convenables, on le retrouve aussi chez des ingénieurs. A tel point que l'innovation et l'expertise technique se fait très souvent bien mieux par les techniciens Bac+2 un peu expérimentés et bien plus observateurs, curieux et créatifs, tout ça pour une reconnaissance faible et un salaire proche du lance pierre.

Du côté des avocats liés au monde de l'entreprise, c'est pas mal non plus. Il est délicat de trouver la perle rare, c'est à dire un avocat normal qui connaît les stratégies, les jurisprudences et est diligent dans les délais. Faute de quoi c'est la perte de procès et des honoraires versés.

Pour la science, je ne suis pas en haut de la pyramide, mais j'en ai connu( physiciens - INLN ), et c'est gratiné ce qui s'y passe, cf. livre "Rien ne va plus en physique !" :

" Les aînés ont trop de sécurité du travail, trop de pouvoir et trop peu de responsabilités; les jeunes ont trop peu de sécurité du travail, trop peu de pouvoir et beaucoup trop de responsabilités, tout ceci au zénith de leur période créative et la plus ouverte aux risques." p 444

Dans la recherche privée, je connais, c'est embauche pour les moins de 30 ans. Autrement dit l'expérience qui a permis de rencontrer divers cas de figures de résolution de problème, ça vaut rien. En somme, il est misé essentiellement sur des personnes sans ou avec peu d'expérience pour des activités qui sont reconnues de plus en plus stratégiques. Amusant...ce qui se passe. D'ailleurs le gouvernement de Sarko est un peu de cet acabit là. Comme quoi c'est dans l'air du temps.

Peut être que la malléabilité, au mauvais sens du terme, n'y est pas pour rien.

Ozenfant

Olaf,
Nous finissons par nous rejoindre, peut-être en effet que mes formulations n'étaient pas assez précise... encore des erreurs !

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