La banlieue et sa violence nihiliste vient de s’inviter bruyamment dans la campagne. Celle-ci était nulle, sans fond, sans débat, toute centrée sur l’évolution des sondages et la comparaison des égos de nos candidats. Elle va désormais devenir nauséabonde. Gauche et droite vont pouvoir reprendre leurs postures habituelles et leur discours bien huilés et trop souvent entendu. La gauche va reprocher à la droite son bilan « nul sur toute la ligne » en matière de sécurité et appeler à une attitude plus humaine et respectueuse. La droite va accuser la gauche de laxisme et d’angélisme. Bayrou, va comme d’habitude, se contenter de renvoyer la droite et la gauche, dos à dos, et comme toujours l’extrême droite en profitera sans rien avoir besoin de dire.
Pour une fois, la polémique politicienne n’est pas sans fondement et les critiques sonnent justes dans les deux camps. La gauche ségoléniste, comme la droite sarkozyste me semble en effet incapables de répondre aux problèmes posés par les banlieues. Je suis de ceux que ce sujet énerve, alors, très exceptionnellement, je vais consentir à me lâcher pour exprimer ce que j’aimerais entendre en tant que citoyen.
Les banlieues sont un vrai problème. Peut-être le plus grave auquel est confronté le pays, parce qu’il les synthétise tous, chômage des jeunes, faillite du système éducatif, fracture nationale, ségrégation territoriale, montée irrésistible de la violence et des politiques sécuritaires. Le sujet grave, complexe et donc passionnant.
J’ai développé le diagnostic, que je fais de la situation, dans un article ancien, « Pourquoi la banlieue joue à l'intifada », dont je maintiens l’intégralité du propos quatre mois après sa rédaction. Ma thèse est de considérer que cette affaire met d’abords en évidence une fracture nationale et pose le problème de l’assimilation des valeurs républicaines par ce qui est devenu une sous-nation en rébellion contre la France.
La difficulté est d’éviter le piège qui consiste à considérer que ces jeunes ont la nationalité française pour n’y voir qu’un problème social. Il faut avoir le courage de voir la réalité en face. Les banlieues ont développé une culture et une identité qui leur est propre, ce que Diam’s a magnifiquement exprimé dans « ma France à moi » Cette France là, mélange d’identités ethniques, d’esprit de revanche et de victimisation des descendants de la colonisation, d’influences américaines et de culture des cités, rejette autant la France qu’elle s’en sent rejetée. Les banlieues forment une sous nation qui se reconnaît à ses « codes et ses valeurs », une manière de s’habiller, de saluer, une manière de parler identique dans tous les quartiers des villes de province, ses musiques etc …
C’est pourquoi je préfère parler d’un problème des banlieues plutôt que d’un problème d’immigration. L’immigration non maîtrisée y participe évidemment, mais sans l’influence d’autres facteurs économiques, sociaux, urbanistiques et culturels, on n’en serait pas là. Et de toute manière, les petits blancs des cités ne valent pas mieux. Je préfère insister sur ce point pour évacuer totalement toute interprétation exagérément ethniciste de mon propos.
On ne pourra pas régler le problème si l’on ne part pas de l’idée que les Banlieues ne sont plus la France. Elles sont, au sein de nos villes, des petites corses et des graines de tchétchénies, des enclaves de culture étrangère qui font pression sur le reste de la société en manipulant l’argument de la violence et de la victimisation pour lui soutirer toujours plus d’avantages et de considérations. Les médias ne s’y trompent d’ailleurs pas quand ils évoquent les déplacements des candidats en banlieues comme des visites diplomatiques dans des Etats hostiles.
L’enjeu est donc de réintégrer les populations des banlieues dans la nation française. Pour cela, il faut d’abord casser leur culture, les « franciser » En faire des individus, libres et égaux. Ensuite, faire appliquer la loi commune.
L’approche de Ségolène Royal est de ce point de vue irresponsable. En voulant caresser la culture des cités dans le sens du poil, en glorifiant Diam’s ou en déclarant que les jeunes de banlieues « ne sont pas un problème mais une partie de la solution », la candidate socialiste fait totalement fausse route. Il faut avoir le courage de dire à ces jeunes qu’ils ne trouveront pas de place dans la société française s’ils ne se remettent pas en cause, s’ils n’enrichissent pas leur vocabulaire, s’ils n’abandonnent pas leur accent et leurs codes vestimentaire, s'ils n'ont aucune formation et ne vont pas en chercher.
Dans le même registre, dénoncer les discriminations ne fait que les enfermer un peu plus dans un statut de victime à qui tout est dû. C’est en incitant ces jeunes à l’effort et à la transformation qu’on incitera les chefs d’entreprise à recruter ceux qui se présenteront à eux comme n’importe quel candidat à l’embauche. J’ai été DRH dans une vie antérieure, et je peux vous assurer que vous n’avez absolument pas envie de recruter quelqu’un qui vous dit, en début d’entretien pour justifier son chômage, avec une morgue qui suppose que vous êtes un de ces sales français racistes « vous savez, y a pas de boulot pour nous » Je rejoins tout à fait Philippe de Villiers lorsqu’il dit, avec son sens de la formule, qu’il faut passer d’une culture de l’excuse à une culture de l’effort.
L’approche de Nicolas Sarkozy encore plus problématique. Lui aussi, a survalorisé l’identité particulière des banlieues, en parlant de discrimination positive, de vote des étrangers et d’islam de France. Son logiciel, résolument communautariste renforce la dualité des cultures, mais au lieu de la flatter comme son homologue socialiste, il a préféré lui déclarer la guerre, et mettre au pas ces « zones de non droit ». Son attitude porte en elle les germes d’une guerre civile.
D’une manière générale, l’attitude de Sarkozy a l’égard des questions d’ordre et de sécurité est réellement problématique. Elle privilégie trop les démonstrations de force et fait de la soumission à l’autorité des uniformes, un but en soi, quelque soit la nature du trouble à l’ordre public. Sa première action après son accession au ministère de l’intérieur a été de terroriser les automobilistes sous couvert de tolérance zéro. Il n’y avait plus de petites infractions et de grands délits. Juste des lois à faire respecter le plus durement possible. Dans la même logique, il a investit les quartiers par des compagnies de CRS, juste pour marquer la présence de la police, sa force, sa puissance, sa domination. Se faisant, il a renforcé dans l’esprit des cités l’idée qu’ils sont des « territoires occupés » et une sous nation martyrisée.
La gauche n’a pas tort quand elle dit qu’après cinq années de sarkozysme, les Français ont peur de leur police. Le ministre de l’intérieur a, à l’évidence, une responsabilité dans la haine que ressentent les jeunes de banlieues à l’égard des uniformes. Je n’ai jamais un fervent partisan de la « police de proximité » La police ne doit pas se fondre dans la population dans le seul but de « tisser du lien social », mais elle ne doit pas non plus incarner une autorité aveugle qui existe par elle-même et pour elle-même. C’est d’ailleurs en raison de cette fascination qu’il a pour le pouvoir et les démonstrations de force, qu’il est un candidat dangereux.
Alors que faut-il faire pour régler les problèmes de banlieues ?
D’abords être ferme sur les principes et tenir un discours cohérent, et particulièrement s’interdire toute lecture communautaire du problème. On entre dans la nation française à titre individuel, pas en groupe ! Il faut donc considérer qu’on a à faire à des individus en retard de développement, particulièrement désavantagés par la naissance et en tirer toutes les conséquences qu’une république sociale, fraternelle mais exigeante peut en tirer. Il s’agit essentiellement de mettre en place une politique volontariste de promotion sociale par un élitisme républicain qui, dès l’école primaire, sélectionnerait les élèves en fonction de leur niveau scolaire pour leur donner un enseignement adapté à leur niveau ; renforcé sur les fondamentaux et la discipline pour les moins doués, permettant à l’accès à l’élite pour les plus méritant.
Je crois aussi qu’il faut lever le tabou du droit de la nationalité. Je trouve littéralement insupportable les déclarations, qu’on a entendu à l’occasion de la sortie du film « indigènes » selon lesquelles ces jeunes seraient français « parce qu’algériens ou marocains » C’est ce genre d’idées qui nourrit le séparatisme sous national des banlieues. Il faut définitivement tourner la page de la colonisation, mettre fin à la double nationalité et faire de l’acquisition de la nationalité française une étape symbolique de l’assimilation. Cela doit nous amener à revoir aussi le statut des étrangers sur notre sol. Ils ne doivent ni être considéré comme des citoyens à part entière comme le propose l’extrême gauche, ni être banni de tous les droits comme le propose l’extrême droite, mais comme des aspirants au statut de citoyens français. La France doit rester un pays accueillant à l'égard des immigrés, mais leur séjour doit traduire un processus d'assimilation que l'acquisition de la nationalité et la citoyenneté viendrait conclure en cas de succès.
Ensuite, il faut répondre de manière très énergique aux démonstrations de violences tel que celle de la Gare de Lyon, mais la réponse ne doit pas être seulement policière en exprimant une violence encore plus grande. Elle doit d’abord être judiciaire. Il est totalement ahurissant que le gouvernement, pour justifier, l’usage de la force à l’égard du contrevenant de la gare de lyon, déclare qu’il était dépourvu de titre de séjour, qu’il avait été impliqué dans 22 affaires et qu’il était « défavorablement connu des services de polices » ! Mais que faisait-il donc en liberté ? Que faisait-il donc encore en France ?
Il ne sert à rien d’avoir une police qui veut terroriser les délinquants si la justice n’est pas d’une sévérité encore plus grande. Les sauvageons et les racailles doivent pour un grand nombre d’entre eux être mis à l’écart de la société. Par milliers, par dizaine de milliers s’il faut.
La réponse n’est évidemment pas de les mettre en prison. Leur sous culture ne ferait que s’y développer. Ils en sortiraient encore plus violent et asociaux. Je reprendrais volontiers, une idée exprimée par Jean Pierre Chevènement dans sa campagne avortée, celle des « Camps de rééducation par le travail » à construire dans les zones reculées ou outre mer. Oui, oui, des sortes de goulags républicains !
J’irais même plus loin. Je proposerais de construire de tels centres au niveau européen, ou en partenariat avec d’autres pays. Un séjour de six mois à un an, en Sibérie du nord ou dans une île caillouteuse de la méditerranée, dans la forêt finlandaise ou dans une vallée perdue des Carpates roumaines, au contact avec d’autres détenus, russes, flamands, ou autrichiens, devrait doucement les amener à se sentir français. Dans ces centres, ils travailleraient dur. Ils construiraient et développeraient leurs locaux. Ils géreraient eux-mêmes leur communauté en assurant des services de base. Ils apprendraient le Français, l’instruction civique, l’histoire nationale, un métier manuel. Et n’en sortiraient que lorsqu’ils auront obtenu un diplôme équivalent à l’ancien « certificat d’études » A leur sortie, l’Etat leur trouverait un boulot et un logement dans une ville loin de leur quartier. Ils pourraient commencer une nouvelle vie, et enfin devenir des Français.
L'attitude compassionelle de la gauche, sécuritaire de la droite, nagationniste de l'extrême gauche ou discriminatoire de l'extrême droite ne ferait que renforcer les problèmes.Il faut résolument changer de logique et passer à la logique de l'assimilation et de la rééducation.
Vous perdez la tête Malakine, ressaisissez-vous Bon Dieu !
Ne tombez pas dans le piège de ceux qui veulent nous faire croire qu'un gamin de banlieue est foncièrement différent d'un autre. Votre maitre à penser Emmanuel Todd avait donnait cette interprétation des évènements de 2005: "les jeunes se révoltent parce qu'ils ont intégré le modèle républicain et sentent qu'il ne fonctionne pas" (relisez l'itv du Monde en ligne à ce sujet).
N'oubliez pas que le taux de mariage mixte reste en France largement plus élevé que dans tout autre pays européens.
Rédigé par : sc | 30 mars 2007 à 04:47
Les banlieues sont un problème, là on est d’accord.
Ce n’est pas nouveau, alors ne nous laissons pas abuser à chaud par quelques faits – qui sont c’est vrai, malgré tout, révélateurs. Gardons certaines convictions intactes et ciblons les vrais problèmes. Ce n’est pas une incantation creuse, mais le problème à résoudre avant tout, c’est le chômage ! On verra alors que les phénomènes de violence urbaine diminueront significativement. On s’apercevra que les valeurs républicaines, chez de très nombreux jeunes aujourd’hui bien désabusés, seront « miraculeusement » déjà assimilées.
Je vais peut être choquer, mais je préfère une société, une population réactive, plutôt qu'une société apathique. Reste à savoir si la "réaction" à une "raison" - là ce n'est pas toujours le cas.
J’ai grandi dans une de ces « banlieues », comme on dit, de la grande périphérie parisienne. Et bien tout n’est pas rose, mais on ne saisit certainement pas toutes les chances qui existent malgré tout dans ces quartiers. Il y règne une ambiance morose et on se complait dans les difficultés parce qu’il n’y a plus, contrairement à quelques décennies auparavant – tiens étrangement depuis les années 1980 ! – de croyance en l’avenir. Ce qui explique qu’un jeune sans problèmes, sans casier judiciaire, se transforme en émeutier voulant « taper du flic ». On ne revendique pas la destruction de l’Etat bourgeois – j’ai envie de dire, c’est presque dommage – mais on aspire à vivre comme un riverain du XVIe arrondissement. Alors bien sûr, l’ascension sociale, ça se mérite. Mais une grande majorité se contenterait d’avoir un boulot, un appartement, une femme et un enfant. Ce n’est pas angélique, ils ne le disent pas en ces termes, tout simplement.
Très concrètement, et immédiatement, le problème majeur est celui de la récidive. La réponse judiciaire dans ces cas n’est évidemment pas à la hauteur. Améliorons les dispositions judiciaires dans ces cas, mais n’allons pas dans une surenchère au-delà.
J’en ai connu, il y a un petit noyau d’« irréductibles » difficilement « récupérables ». Pour ceux-là, pourquoi pas des centres fermés – pas très loin de la prison, oui – mais où on travaillerait, en apprenant un travail et, c’est important, où l’on recevrait un salaire.
Il m’est difficilement supportable de lire « goulag républicain » - je sens bien que c’est une formule, Malakine. En relisant ton billet une seconde fois, je suis finalement et globalement en accord avec ce qui y est dit. Mais je sens aussi une disposition à vouloir « en finir une bonne fois pour toute », à sombrer dans une répression qu’y ne fait qu’évacuer ce qu’on doit s’attacher à résoudre (ce dont il est souvent question sur ce blog), à savoir les problèmes économiques et donc SOCIAUX.
Tu disais que la France semblait à présent prête pour un régime autoritaire. Je partage l’analyse, en espérant que tu n’a pas succombé toi aussi à la tentation.
Amicalement, et résolument de « gauche » (aïe, c’est tellement galvaudé de nos jours…).
PS : sur ta réponse de l’autre jour : bien sûr les élites n’ont pas eu besoin d’être « convaincues » par le libre-échangisme, cela allait dans leur intérêt. C’était peut être mal exprimé, mais l’idée était bien celle-là.
Rédigé par : cosme | 30 mars 2007 à 07:23
Quelques réactions décousues à la lecture de votre post.
Vous dites : "Il est totalement ahurissant que le gouvernement, pour justifier, l’usage de la force à l’égard du contrevenant de la gare de lyon, déclare qu’il était dépourvu de titre de séjour, qu’il avait été impliqué dans 22 affaires et qu’il était « défavorablement connu des services de polices."
Faux ! Croyez-vous que sur l' instant ils savaient à qui ils avaient à faire ? L' usage de la force (et laquelle ?) est-il défendu pour maitriser un individue violent et agressif ?
Les démonstrations de force : convenez qu' elles ont été particulièrement mesurées dans les circonstances qu' on a connues.
La discrimination positive : accentuer l' aide en faveur des gens les plus défavorisés, est-ce une faute ?
J' ai plutôt le sentiment que ce sont les incantations propos de la discrimination dont souffrent les banlieues et qui tendent à tout excuser qui favorisent le communautarisme.
L' action de Sarkozy : Ministre de l' Intérieur, son boulot était, entre autres, de maintenir l' ordre et c' est ce que le chef d' Etat et le 1er Ministre lui demandaient. Il l' a fait sans outrances. Pourquoi y voir une fascination pour le pouvoir et la force.
N' oubliez pas qu' il a dit à peu prés la même chose que vous à propos de la Justice et n' oubliez pas le tollé que ça a déclenché.
Les remèdes ? La combinaison de toutes les formules qu' on ne manque de proposer de toutes parts. Je crois qu' il a dans chaque banlieue un "noyau dur" qu' il faut éradiquer. Je ne supporte pas qu' employer la force dans ce cas soit qualifiée de répression. Je repredrais la formule da Pasqua : "Terroriser les terroristes".
Rédigé par : Erick | 30 mars 2007 à 09:07
@SC
Je ne renie absolument pas le logiciel toddien. Je dis clairement que je crois à l'assimilabilité des populations immigrées. Simplement, l'assimilation ne peut pas se résumer à revendiquer l'égalité, tout attendre de l'Etat et savoir se rebeller. Il y a aussi d'autres valeurs à acquérir telles que maîtriser la langue et croire en la réussite individuelle.
@cosme
Un commentaire subtil, équilibré et pertinent qui fait avancer le débat. Comme toujours ... :-)
Bien sûr, il y a un problème de chômage. J'en est tellement conscience que je prône, au travers du protectionnisme, la re-création d'emplois non qualifié et d'industries de maind 'oeuvre à destination de ses populations. Je dois être le seul protectionniste à aller si loin. Mais il faut reconnaître aussi qu'il y a un vrai problème d'employabilité de ces jeunes, surtout dans une économie entièrement tertiarisée comme celle de l'ile de france. Non ?
Je ne veut absolument pas occulter la dimension sociale du problème. Je ne veux pas non plus faire comme la droite en le réduisant à sa dimension nationale et sécuritaire. Je veux insister sur sa dimension culturelle - ce que j'appelle la sous culture nationale des cités - parce qu'on ne parle pas assez de ce facteur.
La question de la tentation autoritaire est un trop vaste débat pour être traité dans les comemntaires. Disons que je suis pour un Etat capable et efficace. Cela ne veut pas dire un pouvoir policier ... Quand à être de gauche, je ne sais absolument plus ce que ça veut dire.
@ erick
Se contenter de vouloir terroriser les terroristes ne suscite qu'une réaction chez ces jeunes de culture machiste et hypervirile (lire mon anciennne analyse sur ce point) : l'envie de "niquer la police". C'est cette attitude qui porte en elle les germe d'une guerre civile.
Quand je parle de démonstration de force chez sarko, je fais allusions, aux cohortes de CRS qui accompagnent chacun de ses déplacements (franchement, pour y avoir assisté, ça fous les jetons !) et son obsession de l'action pour l'action( son discours récurrent sur le mode "qu'est ce que j'aurais du faire ? J'aurais du rester inerte ?", comme s'il voulait toujours se prouver sa propre puissance. A mon avis ça relève de la psychanalyse à ce niveau là ...
En tout cas, je vois que les positions sont contrastées. Le débat s'annonce intéressant :-)
Rédigé par : Malakine | 30 mars 2007 à 09:37
Malakine,
Je suis très choqué par ce que j'entends !
Ayant deux Antillais dans ma famille proche,
je suis blessé par l'amalgame faite entre les Antillais qui sont des français de dix générations et les Africains souvent clandestins ou enfants de clandestins qui n'ont aucune conscience de la culture française ni de la signification même du mot "LOI" (j'au eu des apprentis Africains adorables mais comme "déplacés sur Mars").
Peut-être y avait-il un ou deux antillais, un ou deux blancs et un ou deux beurs parmis les émeutiers......... mais cela ne justifie pas l'utilisation du vocable "AFRO-ANTILLAIS".
C'est NUL et IRRESPONSABLE comme presque tout ce qu'écrit la presse française !
Un ANGE, Hello!
"Angelo Hoekelet n'a pas 22 affaires signalées, comme l'a affirmé la place Beauvau, mais sept condamnations à son casier, dont une prononcée en mars 2003 pour des violences, et six autres remontant à plus de dix ans pour des petits vols de nourriture et d'ustensiles de cuisine dans des supermarchés, port illégal d'un couteau Opinel et opposition à une mesure d'expulsion vers le Congo, a ajoute Me Boccara. L'arrêté d'expulsion à son encontre dont a fait état la préfecture de Paris a été annulé par la justice en août, a dit encore l'avocat. Me Boccara a obtenu le renvoi au 2 mai de l'examen de l'affaire de mardi soir où son client est poursuivi pour "violences, rébellion et menaces de mort". Il aurait frappé et insulté les employés qui le contrôlaient alors qu'il venait de sauter par-dessus un portique RATP, et des gendarmes.
Ces « Anges » auraient tort de se priver de recommencer puisque la justice française adore les récidivistes !
A qui profite l’insécurité ? Titre LIBERATION, qui poursuit: « Vu des campagnes, ces hordes de jeunes nègres vont faire voter à droite ». Ne sont-ils pas pourtant le produit de la permissivité de la Justice de l’état Français, y compris depuis cinq ans ? Pour Dominique Reynié, la clef est dans l'interprétation qui sera faite de ces incidents : "Soit ils seront considérés comme le symptôme d'une situation qui se dégrade et qui résume le bilan de Nicolas Sarkozy au ministère de l'Intérieur, et ce n'est pas bon pour lui. Soit ils seront considérés comme un problème nécessitant un président de la République qui agisse avec force et efficacité, et ça peut être favorable à la fois à Sarkozy et à Le Pen.
" Si Bayrou et Royal étaient moins bêtes et connaissaient mieux les français, ils pourraient en profiter, mais non ils ne le font pas, sont-ils vraiment des imbéciles ?
Enfin, quand à l'amalgameur professionnel anonyme qui parle de mariage mixte comme celui de ma fille qui m'a donné d'adorables petits enfants "mixtes", je voudrais bien savoir ce que cela vient faire dans cette discussion ?
Rédigé par : Gilbert Sorbier | 30 mars 2007 à 10:42
"très exceptionnellement, je vais consentir à me lâcher..." dites-vous.
Cela ne fait pas, cette fois, un exellent billet.
Si l'objet était de choquer, c'est fait, mais il faut alors chez les commentateurs, comme Cosme, beaucoup de mansuétude pour y répondre avec des propos argumentés et sans véhémence.
"... vous n’avez absolument pas envie de recruter quelqu’un qui vous dit, en début d’entretien pour justifier son chômage, avec une morgue qui suppose que vous êtes un de ces sales français racistes « vous savez, y a pas de boulot pour nous...».
Moi ce qui me choque c'est qu'il faille justifier de "son" chomage. Au contraire, la réponse,elle, va de soit...
Un mot encore par la solution qui consisterait à réamorcer "l'ascenseur social" par une forme d'élitisme : au moment de l'embauche, entre deux postulants ayant la même formation, l'un recommandé et issu du centre ville et l'autre qui devra se justifier seul face aux préjugés de son employeur, les choix ne seront pas différents que ceux qui régissent l'embauche à ce jour.
Ce sont nos mentalités qui doivent être remises en cause quand de jeunes beurs diplomés témoignent qu'ils ont trouvé du boulot et mêmes des responsabilités sans difficulté à l'étranger alors qu'ils avaient échoués sur notre territoire.
Rédigé par : PeutMieuxFaire | 30 mars 2007 à 10:53
C'est incroyable que toi aussi Malakine, tu tombes dans ce piége là!
En effet, les banlieues ont des problêmes (que tu as bien cernés d'ailleurs) mais ce que tu décris comme une caractéristique des banlieusards s'étend à beaucoup plus de personnes que les quelques casseurs stigmatisés par les médias pour faire monter le vote de Droite sécuritaire à quelques semaines des élections (Sarkozy baisse dans les sondages..).
Moi-même je ne vois pas de quelle identité tu parles? Je ne suis pas de banlieue mais je comprends tout a fait leur révolte nihiliste. Ce sont peut être les premiers à avoir la virilité nécessaire pour se rebeller physiquement contre un systéme instaurant l'inégalité comme valeur référente. Peut être qu'ils ne savent pas eux-même concrétement contre quoi ils se battent (Américanisation, manque de culture politique, historique et économique). Mais personnellement étant plus privilégié qu'eux, je ne peux que comprendre le sentiment qui les anime et je doute que je me sois comporté différemment si j'avais été sans aucune ressource ni avenir..
De plus, vouloir régler le problême sans mettre à plat le problême de déficit des valeurs républicaine de la France (Faillite de la redistribution et du rôle industriel de l'Etat, rôle trop important et "anti-français" des élites du CAC 40, systéme économique européen irresponsable) ne sera qu'homéopathique et ménera à l'escalade contaminant à mon avis les autres secteurs de la population (classes moyennes frustrées, précaires, travailleurs pauvres..etc). D'ailleurs, je remarque que les critiques les plus virulentes à l'égard des jeunes de banlieues viennent de personne fort éloignées de l'emploi teritiaire (intellectuels: Finkelkraut..etc, fonctionnaires, énarques: de villiers) qui n'ont jamais connu la dureté du travail moderne et qui ont une sécurité à la fois de l'emploi et de leur avenir.
Tant qu'il n'y aura pas une prise de conscience que ce qui se passe dans les banlieues n'est que ce qui attends la France dans son ensemble à plus ou moins long terme, le problême ne sera pas réglé!
Rédigé par : Chevillette | 30 mars 2007 à 10:59
D'ailleurs, le raccourci sur l'immigration et l'assimilation me parait douteux. Pour avoir connu des personnes de ce type. Leur plus grand malaise ne semble pas être lié à leur (double) nationalité mais plutôt à leur place dans le pays et surtout dans l'économie (car un bon travail avec des responsabilités c'est le meilleur moyen pour éviter de préparer des cocktails molotov non?). ce n'est que du "Le Pen light" que de méler sans cesse le problême de la violence et des banlieues à un aspect ethnique, pendant ce temps les capitalistes dorment sur les deux oreilles et les plusieurs millions de chomeurs ne sont pas que des banlieusards issus de l'immigration. Tu comprends donc aisément à qui profite directement cet amalgame génial.
Je suis amusé par le fin de ton article, étant chomeur, je serais donc amené à faire des actes de délinquance comme çà l'Etat me trouvera un boulot!!! rires!! (jaune)
Rédigé par : Chevillette | 30 mars 2007 à 11:06
@ pmf
Tout cela n'est donc que notre faute, nous les français, de sales racistes, xanophobes, incapables de donner leur chances à ces braves petits gars qui ne demandent qu'à travailler. C'est ça ?
Ce genre de position, moi j'appelle ça du négationisme et de l'angélisme.
@chevillette
Effectivement c'est très tentant de voir dans ces violences des éléments de révolte sociale, mais c'est prêter beaucoup d'intelligence politique à ces gens là. S'ils avaient une conscience de classe, ils ne s'en prendrait pas à leurs quartiers et aux voitures de leur voisins.
L'économie c'est important, mais toute la vie sociale ne se résume pas aux questions d'emplois et de pouvoir d'achat. Tout ne vient pas que de l'euro fort et du libre échange. Le mal a parfois aussi ses racines dans des éléments culturels.
Rédigé par : Malakine | 30 mars 2007 à 11:08
@Malakine:
Pour avoir participer à des manifs sur le CPE et assisté à des moments "houleux", je peux te certifier qu'il n'y a pas que des jeunes immigrés de deuxiéme génération de banlieues qui veulent "casser du flic" aujourd'hui dans notre société. J'étais d'ailleurs éffaré qu'ils soient si nombreux et que leur détermination soient si grandes.
Par ailleurs, je crois que pour des gens peu éduqués la révolte qu'ils adoptent est celle reflétés par les médias (ici contre leur conditions, la médiocrité de leurs voisins, ..etc) mais apparemment çà se déplace vers l'
ANPE et les forces de l'Etât donc çà devient plus complexe.
J'attirerais ton attention sur les manifesations de violences à l'américaine (massacre de columbine) ou le non-éduqué n'a plus que le massacre de ses congéneres (pas des flics..) pour exister médiatiquement (comme la société du spectacle lui demande implicitement d'acquérir la célébrité concu comme une valeur ultime), on est là dans la folie sociale pure prenant ses formes dans le malaise mais s'exterioriant (comme la plupart des maux) de maniére délirante et irrationnelle..
Je crois que réduire cela a une exception culturelle du banlieusard est un amalgame dangereux, je t'invite à regarder n'importe quel livre d'histoire et te référer aux violences de rues depuis le XIXéme et aux répressions (Commune, Ligues, Front Populaire..etc) et tu verras que c'est pas nouveau tout çà, on a pas attendu d'avoir des gens de "culture" différente pour tout casser...
Rédigé par : Chevillette | 30 mars 2007 à 11:22
"Terroriser les terroristes". Je n' ai repris cette formule que pour faire (trop ?) simple. Et je la destinais aux noyaux durs des banlieues, pas à tous bien entendu. L' action de la police (maintien de l' ordre, investigation) ET celle de la justice doivent être sans merci.
Cela n' exclut nullement dans mon esprit quelqu' autre action que ce soit. Mais je reste persuadé que l' éradication des voyous et de leurs réseaux est une condition essentielle à la réussite d' une "politique des banlieues".
Rédigé par : Erick | 30 mars 2007 à 11:30
Je suis stupéfait de la vitesse à laquelle l'opinion publique se retourne à propos de la police (hier scandaleuse à la maternelle, avec le grand-pére et la directrice), aujourd'hui hyper-légitime face aux hordes sauvages de la banlieue...
Sommes-nous des moutons que l'ont fait aller ou les médias et le pouvoir veulent..??
La police (et ses actes) n'est-elle pas l'émanation autoritaire d'une législature à bout de souffle, essayant par l'acting sécuritaire (une fois de plus comme en 2002) de rafler la mise à la Droite (en flattant le citoyen apeuré en chacun de nous..)
Rédigé par : Chevillette | 30 mars 2007 à 12:02
Chevillette,
Il me semble que tu confonds la légitimation de la police avec l'émotion de l'opinion fait aux accès de violences brutales des banlieues.
Ceux qui s'évertuent, comme toi, à s'obstiner, contre toute évidence, à n'y voir qu'une légitime révolte sociale face à un injuste Etat policier, sont de plus en plus rares ...
On aura compris que je n'en fais pas partie !
Je conseille à tous la lecture de l'excellent billet de claude askolovitch sur le sujet, qui est pourtant quelqu'un tout ce qu'il y a de gauche. http://www.askolovitch.com/
Rédigé par : Malakine | 30 mars 2007 à 12:17
Bon je vois que les esprits s'échauffent, et je vais essayer de ne pas envenimer la situation. Vivant moi même dans une banlieue j'aimerais que l'on cesse déja de mettre tout les gens qui vivent dans ces lieu dans le même panier. D'autre part la misère et les difficultés économiques ne sont pas des excuses à la babarie, et beaucoup de ces jeunes ne sont rien d'autre que des barbares, des créature du néolibéralise comme l'a si bien dit Jean François Kahn, ils ne pensent qu'a la "thune", pour avoir côtoyé bon nombre de ces jeunes d'origine immigrés qui "foutent" la merde, je peux vous dire qu'ils n'ont en générale aucune autre motivation que de celle de foutre la merde d'agresser pour agresser, n'y cherchez aucune forme de logique d'aucune sorte. Beaucoup d'entre eux sont racistes, antisémites, homophobes et sexistes, un beau cocktail quoi, la question est comment une partie de la jeunesse de ces quartiers en est arrivé là?
Le néant culturelle:
Ils ne savent rien, ne sont éduqué que par la télé et les séries américaines, ce qui explique peut-être leur obsessions colorimétriques. Les populations d'origine Africaine et maghrébine ont perdu leurs repères culturel d'origine sans adopter les notres.
La non application du droit du sol.
Le droit du sol porte mal son nom et devrait plutôt s'appeler droit par Voisinage. On obtient la nationalité par le contact prolongé avec la population locale.
Le droit par voisinage implique le contact avec d'autres citoyens, l'assimilation n'est pas un phénomène magique provenant d'une radioactivité particulière su sol français. Est-ce que ce droit par voisinsage a été appliqué à la population immigré de ces 30 dernières années, la réponse est NON. Regarder 5 minutes la composition des écoles dans les banlieues, puis dans les centre ville vous verrez ce que je veux dire. Les seules français que croisent en générale les enfants d'immgrés dans leurs jeunesse sont les prof et les flics, pas de quoi assimiler ces populations. Si l'on veut réellement les assimiler il faudrait déjà commencer par disperser les populations de façon à obtenir une plus grande homogénéité territoriale. Disons qu'aucune école ne devrait avoir plus de 20% de jeunes issues de l'immigration, ce chiffre est plaussible si l'on prend en compte le fait que les immigrés d'origine africaine et maghrébine ne représente pas 6% de la population.
pour conclure
Je lance ici une hypothèse sur les origines du morcellement de notre société. Beaucoup de gens pensent que c'est les problèmes économiques et le racisme qui sont à l'origine des quartiers ghetto. Mais les inégalités était trés importante autrefois, et le nombre de mariage mixte indique que les français ne sont pas si raciste que ce que certain veulent croire. Il me semble que l'on oublie un facteur tout simple qui a bouleversé notre société depuis la guerre, l'irruption massive de l'automobile. C'est l'usage massif de celle-ci qui a permis l'éloingnement progressif des couches sociales entre elles, autrefois les riches et les pauvres habitaient tous au centre ville pour des raisons de transport, ainsi dans les écoles de quartier tout les enfants pouvaient se cotoyer. L'automobile a permis l'éloignement des riches puis de la classe moyenne vis à vis des plus pauvres. Nous vivons aujourd'hui l'aboutissement de la mécanique individualisante du capitalisme moderne. La france n'a jamais eu besoin de politique d'assimilation tout simplement parce que le contact avec ses citoyens suffisait, mais le progrés technique semble avoir cassé notre fonctionnment naturel en tant que société.
Rédigé par : yann | 30 mars 2007 à 12:37
Yann,
quand vous cherchez du côté de l'automobile vous me faites penser à BAYROU qui lui avait mis en cause l'ascenseur (le vrai, pas l'ascenseur social) pour expliquer la fin de la mixité des immeubles (en bas les apparts des gens aisés, puis des apparts de moins en moins chers jusqu'au chambre de bonnes sous les toits).
à Malakine,
il y aurait de l'angélisme à n'expliquer ces révoltes que par nos attitudes mais il y aurait aussi de l'angélisme à croire que ce qui a fonctionné dans une société de plein emploi ("l'élitisme républicain") est la réponse au problème posé aujourd'hui.
Rédigé par : PeutMieuxFaire | 30 mars 2007 à 13:26
Malakine,
Toutes les explications ont une part de vérité. Cependant, je ne vois la crise des banlieues comme la crise des parias de la société avant tout. La constitution de zone de non-droit ou regne l'arbitraire existe dans toutes les démocraties ultra-libérales (USA en tête).
Selon moi, le problême reste avant tout social et le répressif ne changera rien d'autant qu'il est à parier qu'il s'étendra (comme aux USA) aux autres libertés individuelles et collectives...
Rédigé par : Chevillette | 30 mars 2007 à 14:38
Angelo Hoekelet n'a pas 22 affaires signalées, comme l'a affirmé la place Beauvau, mais sept condamnations à son casier, dont une prononcée en mars 2003 pour des violences, et six autres remontant à plus de dix ans pour des petits vols de nourriture et d'ustensiles de cuisine dans des supermarchés, port illégal d'un couteau Opinel et opposition à une mesure d'expulsion vers le Congo, a ajoute Me Boccara. L'arrêté d'expulsion à son encontre dont a fait état la préfecture de Paris a été annulé par la justice en août, a dit encore l'avocat. Me Boccara a obtenu le renvoi au 2 mai de l'examen de l'affaire de mardi soir où son client est poursuivi pour "violences, rébellion et menaces de mort". Il aurait frappé et insulté les employés qui le contrôlaient alors qu'il venait de sauter par-dessus un portique RATP, et des gendarmes.
Ces « Anges » auraient tort de se priver de recommencer puisque la justice française adore les récidivistes !
Libération:
Parti porter plainte pour des vitrines brisées, Michaël raconte que les policiers lui ont dit : «Si ça ne tenait qu'à nous, ces incidents se seraient arrêtés en vingt minutes. Mais on n'a reçu aucun ordre.» Michaël commente : «S'ils n'ont reçu aucun ordre, c'est bien qu'ils avaient celui de laisser casser, non ?» Sur le quai, Victor, fonctionnaire RATP, s'interroge également : «On se pose plein de questions au niveau politique. Pourquoi ça a dégénéré ? Comment cela se fait-il que tant de jeunes arrivent d'un coup ?»
Dans la galerie commerciale, des jeunes Afro-antillais. D'Argenteuil, Boulogne, Saint-Denis, Meudon. Ils étaient présents lors des affrontements entre jeunes et CRS, mardi soir. «Tout s'était calmé», dit l'un d'eux. Et c'est reparti. «Plus la télé arrive, plus les flics arrivent. On voit que ça va partir en vrille. A 19 heures, on a vu un jeune se faire taper, on a appelé des amis.» Ils filment avec leurs portables. «Dans les quartiers, les gens ont suivi en temps réel ce qui s'est passé.» Ils font les calculs. «Les policiers l'ont emporté sur nous, grâce aux journalistes. La télé, ça incite, parce qu'on veut montrer qu'on ne se laisse pas faire.»
Voilà l'article de Libé qui m'a choqué, article que montre bien que les flic sont là pour "faire de la présence" et laisser faire.
Quand au vocable Afro-Antillais il me choque autant que si on disait: « Un groupe de jeunes Judéo/Arabes ont attaqué le Metro !
Cela concerne de jeunes délinquants qui se trouvent être en majorité AFRICAINS et cela ne concerne évidemment pas des jeunes africains BIEN élevés par des parents évolués.
Est-ce ma faute si ce ne sont pas des Chinois qui foutent la merde ?
Quand en Tunisie, je voyais des Français se comporter lamentablement avec les Tunisiens, j'avais honte d'être Français. Bien des Africains doivent aussi avoir honte pour ces jeunes qui vont leur pourrir encore plus l'avenir !
LE PEN est le pur produit de la négation de la réalité par les bobos angélistes des beaux quartiers.
Il n’y a pas de RACISME sans BETISE, mais nier le racisme est aussi vain que nier la bêtise, c’est pourtant ce que fait la bullocratie en pratiquant la langue de bois".
J'ai eu des "meilleurs copains" africains (en terminale.) et je ne fais pas allusion à la couleur de la peau dans mes commentaires (ils pourraient africains blancs) !
Je fait seulement allusion à du vécu puisque j'ai épousé une antillaise et passé des vacances en Bretagne, Pays Basque, Normandie etc. souvent entouré exclusivement d'Antillais.
Je n'ai jamais eu l'impression de vivre avec des gens différents de moi.
Par contre j'ai eu des apprentis Africains "de milieux défavorisée", qui regardaient les produits, la cuisine, le langages, les habitudes, les plaisanteries et tout le comportement du reste du personnel comme s'ils venaient d'une autre planète et bien sûr n'avaient aucune notion de responsabilité devant la loi: quand on sait conduire une voiture, on la conduit à 17 ans, le permis.... c'est quoi ?.
C'est ce que j'ai vécu ! Vous préférez que je vous invente une belle histoire ?
La réalité est que j'ai des petits enfants métis et que j'en suis fier.
La réalité c'est aussi que c'est difficile de passer directement du Moyen-Âge au 21ème siècle avec un état qui n'a rien prévu pour ça !
Rédigé par : Gilbert Sorbier | 30 mars 2007 à 16:46
Pour en finir avec ce sujet.
Moi qui ait embauché pendant 21 ans à 500 mètres d'une cité et 2 km de Cergy St Christophe et ses 5000 "chômeurs/RMistes" .
Je peux dire qu'en 178 annonces d'offres d'emplois, ,j'ai eu environ 5 réponses de "jeunes chômeurs" et que le seul qui ait daigné se déplacer a tenu 1 jour 1/2.
Les métiers manuels sont considérés comme de "l'esclavage" et beaucoup le travail "n'est pas une option".
Ça c'est ce que tous les gens de terrain vous dirons.
Maintenant libre à vous de préférer croire les journalistes du nouvel Obs. ou de Libé, qui vous vendent du vent depuis toujours !
En France l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’Ours a plus de crédibilité que celui qui l’a tué !
Rédigé par : Gilbert Sorbier | 30 mars 2007 à 17:04
Hola les internautes fidèles d'Horizons se déchainent.
La question apparait donc ultra sensible. Vais je jeter de l'huile ou du sable sur le feu?
Un peu d'huile pour commencer.
Au risque d'en choquer certains, à l'exeption d'un système sélectif dés l'école primaire, je suis assez d'accord avec ce qui est dit ds l'article.
L'expression goulag républicain est certes la petite provocation finale qui provoque les réactions les plus défavorables.
Ce qui me semble le plus important est effectivement:
1 La soustraction des kaïds de leur milieu, car on ne dira jamais assez l'influence négative et délétère de leur activités et de leur actes auprès des plus jeunes. Le désamorçage de cette pompe à malheur est décisive.
2 Où les mettre? Je n'emploirais pas le terme de goulag mais je pense que le plus important est de les mettre en situation où leur conditions de vie dépendent d'eux mêmes et de leur travail.
3 Quelles occupations? Je propose construction de baraquements et leur entretien (ménage, vaisselle...), enretien de jardins potagers et petit élevage (sarcler, nétoyer les clapiers et le poulailler en se levant tot le matin ne pourra leur faire aucun mal),
travaux de coutures ou de tricots...
Ces jeunes doivent connaître le vrai prix du travail mannuel pour commencer à le respecter.
Quand on doit "gagner sa croute" chaque jour, on apprend à vivre, seul et avec les autres, et surtout on respecte le travail d'autrui, on est solidaire ds l'effort et ds le partage des fruits du travail
Programme de remise à niveau scolaire avec en cas d'efforts constatés et de résultats, minimisation de la durée de la peine.
4 Avec qui? Excellente idée de les mélanger avec d'autres européens, on aurait ainsi un triple effet, sentiment national développé (qui se ressemblent s'assemblent), connaissance des autres européens (construction d'un esprit européen), relativisation des conditions d'existences en France (finalement comparé aux autres, ce n'est pas si terrible constateront ils).
5 Où géographiquement parlant?
L'important c'est suffisament loin, la Sibérie c'est peut être trop loin tout de même, mais l'Auvergne en hiver c'est assez rude déjà.
Des iles méditerranéennes, très bien, ils verront que cela ne se limite pas à Ibiza, et que le travail de la vigne ou des oliviers c'est dur et fatigant (courbé en deux sous le soleil, le sécateur en main....).
Je vous provoque un peu .
La victimisation perpétuelle, et là je partage tout à fait l'analyse de malakine, doit être combatue.
Les exemples du passé prouvent que l'intégration ne s'acquiert pas elle se conquit par le travail, l'effort, l'abnégation et la projection ds l'avenir.
Mon grd père arménien quand il a débarqué en Argentine n'avait rien en poche il s'est mis au boulot, honètement je précise, pas en trafiquant ou en volant, et a gagné sa croute comme il disait jour après jour.
Le fait de se poser en victime est catastrophique, car en plus je me permet de mettre en parrallèle ce qu'était la situation d'un rescapé du génocide de 1915 arrivé à 5 ans sans ses parents et avec ses 8 cousins et cousines ds les bras de leur oncle et tante et tante ds un pays dont ils ne parlaient pas la langue, et la situation de nos jeunes de banlieues.
Pour autant cela ne les a pas empèché de conserver leur racines et leur identité culturelle, mais celle ci a été subsumée ds la socièté argentine.
Ma mère quand elle a fuit la dictature pour la France a fait une démarche équivalente.
Malakine provoque un peu, mais c'est pour mieux montrer et combattre certaines évidences que la boboisation des esprits ne fait qu' enraciner chaque jour un peu plus ds les consciences et a terme empèche de prendre les mesures qui s'imposent.
Il y a peu j'avais pour défendre Toussainlt rappelé des épisodes Robespierristes (démarche un peu osée j'en conviens, mais Toussainlt semblait l'avoir bien pris).
"A situation exeptionnelle, mesures exeptionnelles".
Nous sommes en plein dedans, l'échec des politiques de droite et de gauche sont patents, il faut donc proposer de nouvelles réponses.
Un peu de sable pour finir.
Chevillette n'a pas tort d'incriminer un contexte économique.
Yann, n'a pas tort non plus avec son analyse géographique centre/ périphérie, (j'avais sur la carte scolaire repris cette thématique ds une proposition de réponse).
Cependant allons nous laisser empirer la situation sous prétexte que le contexte ne permettrait pas de faire autre chose qu d'attendre une de plus en plus hypothétique reprise économique?
Rédigé par : chavinier | 30 mars 2007 à 17:43
Malakine
Si tu penses que des goulags républicains pourraient être la solution, pourquoi ne pas plutôt prôner une fermeture pure et simple des frontières à l'immigration non désirée? Ce serait certainement plus simple et moins coûteux à mettre en place.
ça aiderait du même coup à stopper le remplissage des banlieues, lesquelles finiraient par s'intégrer, leurs habitants vieillissant et brûlant de moins en moins de voitures.
Lis moins de socio.
Rédigé par : david_david | 30 mars 2007 à 18:29
Moi je propose avec les "goulags républicains", une suppression pure et simple du statut et du privilége des fonctionnaires. U%ne suppression de la sécu et de la redistribution..Une obligation de faire un travail manuel pour les chomeurs et les autres. Une arrêt immédiat de l'immigration et patatipatta...
Vous voyez pas vers quelle théorie politique vous dérapez avec ce genre de "concept"
Quand à Asko, un mec qui fait des articles complaisants sur le "nouveau F.N" me fait plus penser qu'il se tourne vers la Droite comme ces contemporais (Glucksmann, Taguieff, Gallo et autres Finkie..)
Faut arrêter avec cet autoritarisme rance, d'autant que c'est toujours aux mêmes qu'il profite!
Rédigé par : Chevillette | 30 mars 2007 à 19:05
Bon sang de bonsouair, ou c'est que j'a tombé à ct'heure ?
Malakine, rève-je ou vot' blog a été kidnappé par les Vénusiens du Sud ?
C'est simple quand on à 14/20 ans et rien à faire dans sa banlieue glauque et ou les filles restent planquée chez elles (et pour cause), on cherche les chose les plus exitantes à faire:
Défier la police, c'est un truc chouette !
(Moi j'allais syphonner les grues des chantiers pour mettre de l'essence dans les véhicules de la poste "empruntés" pour aller faire des virées à Paris).
Jeunes contre flic, en banlieue c'est "Le" truc tendance !
Que la police fasse seulement sont boulot, que la justice fasse seulement le sien comme dans les pays (mêmes socialistes) ou elle et simplement respectée, rapide et efficace (et non spectateur comme en France).
Et vous verrez que tous vos discours tellement tarabiscotouillés seront bien dérisoires.
Maintenant quand on cultive la naïveté au point de croire TOUT, mais alors absolument tout ce que racontent ces pauvres victimes, c'est aussi
bête que de dire que l'état a fait son devoir dans les banlieues.
Les hommes et singulièrement les jeunes hommes étendent leurs actions jusqu'aux frontières que l'état leur fixe:
En France c'est "Vous pouvez casser et brûler tout ce que vous voulez, tout va bien du moment qu'il n'y à pas mort d'homme, de temps en temps une fille grille dans un bus.... bof, ce n'est qu'une "bavure" !
Rédigé par : Gilbert Sorbier | 30 mars 2007 à 19:37
et d'autres meurent dans un transformateur..
Et Delarue est gracié pour service rendu à la nation...
Quel beau pays, vivement la fin du droit de grêve!
Rédigé par : Chevillette | 30 mars 2007 à 19:43
Quel flot de commentaires où la violence est aussi présente !! Mais vous, vous avez les « mots » pour exorciser vos « maux » !!
Je crois que les médias ont réussi leur coup et vous tombez dans le piège de cette fichue insécurité !! Non je ne nie pas le problème mais sans trop en rajouter je crois comme beaucoup d’entre vous que les graves problèmes sociaux, font que nous vivons sur de la dynamite.
La précarité, l’insécurité sociale transforme un incident en véritables épisodes d’émeutes qui sont de surcroît aggravés par le phénomène de bande et l’adolescence. Vous n’avez pas oublié que c’est le propre de la jeunesse que de se marginaliser, de s’opposer et de se révolter contre l’ordre établi, c’est un phénomène normal qui se stoppe dès que le jeune trouve du travail et l'assimilation dans la société se fait à ce moment là d'autant mieux que l'école a fait son boulot. Et c’est là que le bas blesse car du travail il n’y en a pas pour tout le monde…..
Très vite l’amalgame est fait ! Alors gardons la tête froide pour ne pas être aveuglé ( Le Pen n’est pas la solution) et essayons de trouver de vraies réponses aux vrais problèmes.
Mais j’étais venu sur le site pour citer un article lu ce matin sur le site de gauche républica un témoignage que je donne à votre réflexion, car le danger est bien là.
Je crains à nouveau le pire, pour la gauche, après les scènes violentes qu'on a vues et revues en boucle, à la télévision, gare du Nord, mardi. J'ai peur que les discours démagogiques ne prennent le pas sur la réalité, pour le plus grand bonheur de Le Pen. Je suis de gauche, issue de l'immigration, née en France, et je n'accepte pas qu'on puisse voyager sans billet, en refusant une interpellation. Ma mère m'a élevée seule, avec mes quatre frères, et m'a appris à respecter les lois. Je trouve très grave les émeutes qui suivent régulièrement l'arrestation d'un jeune, dans certains quartiers. Je suis très inquiète quand je vois que ces jeunes se sentent assez forts pour attaquer un commissariat. Je trouve révoltant qu'une poignée d'entre eux puisse faire la loi dans un pays comme le nôtre, et j'ai honte que beaucoup aient les mêmes origines que moi. J'ai bien peur qu'après les violences de 2005, la gauche se trompe encore, avec un discours hostile à la police et à Sarkozy, et de compréhension vis-à-vis des voyous. J'avais apprécié votre courage, à ce moment là, surtout quand vous aviez publié un texte remarquable de la philosophe Catherine Kintzler. J'avais également aimé vos témoignages lors des manifestations contre Villepin, en 2006, auxquelles je participais. Vous aviez décrit la réalité, et le fait que ces crapules attaquent les manifestants avec sauvagerie. Je compte sur vous pour continuer. Il n'y a qu'en France qu'on brûle cent cinquante voitures par jour, qu'on se permet d'attaquer systématiquement la police quand elle pénètre dans certains quartiers, et qu'on agresse les pompiers et les facteurs. Il n'y a que dans notre pays qu'on est éduqué, tout jeune, par les grands, à entrer en guerre avec la police. Moi, je ne veux surtout pas d'un pays sans police. Accepter cela, c'est la fin de l'Etat, et le règne des gangs.
J'ai eu la chance de réussir mes études, et je ne vis plus aujourd'hui dans les cités. Mais je reviens souvent voir mes amis et ma famille.
Beaucoup en ont marre de l'impuissance des gouvernements, et j'entends de plus en plus de mes proches, qui ont mes origines, me dire qu'elles vont voter Le Pen, parce que Sarkozy n'a rien réussi, et que la gauche serait trop gentille avec les voyous, et qu'avec elle, ce serait le désordre. Cela me retourne, mais que puis-je leur dire ?
C'est la première fois que je vous écris, merci, si vous publiez ma lettre, mais ne mentionnez que mon prénom, s'il vous plaît.
Yasmina
Je donne les deux adresses des sites cités.
http://www.gaucherepublicaine.org/lettres/524.htm#goArticle3
http://www.mezetulle.net/article-1254249.html
Malakine, je sais que tu aimes la polémique, mais rappelle-toi point de salut sans respect, liberté, égalité, fraternité, en un mot sans démocratie.
Castor
Rédigé par : Castor | 30 mars 2007 à 22:11
L’histoire est un éternel recommencement et les français n’ont pas de mémoire !
Ces aphorismes s’appliquent bien à ce « non événement » à la gare du Nord dont les médias se sont emparés.
Il y a 5 ans, ces mêmes médias en montrant un « pauvre petit vieux » qui s’était fait tabasser on recentré la campagne présidentielle sur le sécuritaire.
La recette avait été bonne, alors pourquoi pas recommencer ?
Mais il faut regarder un peu plus loin que les étiquettes que l’on donne aux partis politiques :
La sécurité, l’ordre c’est la droite – la gauche c’est l’angélisme, le laisser-faire, l’insécurité.
Si on prend les deux candidats en tête des sondages on peut voir que si les approches sont différentes la fermeté se retrouve dans les deux camps.
SARKOZY joue la provocation pour avoir le prétexte de montrer qu’il peut mater les révoltes des jeunes et qu’il incarne l’ordre.
ROYAL si elle dit aux jeunes qu’ils sont l’espoir de la nation, si elle les respecte, contrairement à son rival qui les traite de « racaille » a un langage de fermeté puisqu’elle a même choqué son parti en évoquant un encadrement militaire pour certains jeunes délinquants récidivistes.
Actuellement, dans les communes à problèmes, le Nouveau Contrat Local de Sécurité est mis en place pour essayer d’obtenir une synergie entre les divers partenaires de la ville, la justice, la police, la préfecture. Il ne faut pas oublier que c’est la gauche qui avait institué les CLS et que ce texte avait été signé par deux des candidates à l’élection présidentielle Ségolène Royal et Marie George Buffet.
Le phénomène qui se produit est récent à Clichy, la peur de la police a provoqué indirectement la mort de deux jeunes.
L’institutrice et les parents des élèves de l’école maternelle du 19ème arrondissement ont expérimentés aussi la violence gratuite de la police.
On est loin de la police de proximité prônée par la gauche. Il y aura un très gros travail à faire pour que la police soit à nouveau considérée comme des protecteurs de la population.
Ce n’est sûrement pas en continuant la politique dite sécuritaire de Sarkozy que la violence, résultat de la désespérance des jeunes sera éradiquée.
Rédigé par : Constantin | 30 mars 2007 à 22:29
Je suis d'accord avec les deux derniers commentaires / témoignages de ce sujet qui fait polémique ici mais aussi ailleurs.
Mais, je viens de relire le billet initial et je me rends compte que dans la perception que j'en avais toute l'analyse faite par Malakine dans la première partie avait été occultée par une différence d'appréciation sur la solution proposée (l'élitisme) et aussi parce que je ne veux pas admettre que l'on puisse renvoyer droite et gauche dos à dos sur ce sujet. En plus d'une préférence partisanne j'estime qu'il y a risque d'alimenter les extrêmes avec cette attitude.
Sans renier mes deux remarques initiales, ce billet n'est pas si mauvais et les faits le confirment ce problème de l'insécurité redevient central dans la campagne de 2007 avec tous les risques y afférant.
Rédigé par : PeutMieuxFaire | 31 mars 2007 à 09:06
Bonjour de retour à Toulouse, je viens de passer qq jours à Paris et dans sa banlieue (trappes et ST quentin).
Je crois qu'il faut garder son sang froid.
Je ne vis pas en banlieue, mais je trouve que les médias et certains politiques donnent une vision extrêmement négative de la banlieue et de ses habitants.
Franchement, j'ai croisé de toutes la catégories sociales, des "jeunes cailleras" au cadre moyen, j'ai pris tous les transports en communs possibles et imaginables, et je ne me suis pas senti sur la défensive... j'ai même trouvé que malgré l'individualisme et la monotonie de la vie, ces "banlieusards" faisaient preuve de nombreuses formes de civilités et de solidarité entre eux (sourire, tenir les portes, aider des personnes à monter dans les bus...). Il y a évidemment des problèmes, liés à qq délinquants ou sur un autre plan des problèmes d'intégration (dans certains quartiers de Trappes la population est quasi exclusivement "basanée", et l'ensemble des commerces sont à l'image de la population, sans compter nombre de "barbus" et voiles, qui donnent clairement l'impression (normale)à tous français républicain de ne plus être "chez lui"). Mais çà ne m'à pas semblé être l'enfer que nous présentent certains.
Mon père vit et travaille dans la banlieue de Trappes/St Quentin depuis plus de Cinquante ans... AM dans le nettoyage, ses collègues de travail sont quasi- exclusivement des immigrés ou descendants d'immigrés... Et ils bossent beaucoup, y compris, les jeunes "robeux" si souvent stigmatisés. il se déplace souvent le soir dans diverses zones, dont certains quartiers dits sensibles, et il n'a jamais été victime de la moindre agression... La plupart de ses collègues qui clament voter Lepen sont très souvent ceux qui habitent dans des pavillons... loin des barres HLM.
Je ne veut pas dire qu'il n'y a pas de problèmes, car il y en a (voitures brûlées, incivilités, certains "branleurs" qu'il faudrait effectivement sanctionner et "ré-éduquer"...), mais franchement certainement rien de comparable à l'image que peut en avoir un provincial qui regarde les informations télévisées, ou écoute Sarkozy, et qui a l'impression qu'au delà de son canton, la France est une sorte de « no man’s land » post holocauste nucléaire, où des hordes de jeunes barbares affrontent des forces de l'ordre harnachées quasi militairement.
Ceci dit, Trappes n'est peut être pas "la pire" des villes de banlieue, et à ce titre n'est peut être pas représentative... Je voulais juste apporter un certains contre-point, à partir de ma vision de « provincial »...
Le problème sur le sujet de l'insécurité, c'est qu'on a droit au fameux retour de balancier... après avoir nié qu'il existe des délinquants (en particulier à gauche), on en vient à faire des actes délictueux (qui ont toujours existé) le problème fondamental de la société...
Ceci dit, la provoc sur les goulags républicains de Malakine m'à beaucoup fait marré... Petite précision, les goulag n'étaient pas des camps de rééducation, se sont les Lao Gaï chinois qui le sont... ils conviendrait donc de parler plutôt de LAO GAI REPUBLICIANS ;0)))
Rédigé par : le Franc-tireur | 31 mars 2007 à 11:53
Bonjour,
Tout le monde y va de son instrument ici, et le résultat manque franchement d'"harmonique". Rassurez-vous, je n'ai pas la solution non plus :)
Quoique, si vous allez jusqu'au bout de ce commentaire ..... !!!
Mais il me semble que les questions simples à se poser sont :
1) Sur cet évènement précis, hors de tout contexte, hors de toute polémique, que s'est-il réellement passé ?
Je n'y étais pas moi-même, Marcus non plus, mais il tente sur son blog, ce jour, un historique des faits. A prendre ou à laisser > http://marcus.retais.fr/2007/03/31/autopsie-dune-provocation-gare-du-nord/
2) Un peu de recul :
toute époque de transition profonde (et nous vivons une crise singulière à la France, en matière du "qui sommes-nous" et "notre place au sein des nations", doublée d'une récession économique et humaine sans précédent qui dure depuis bientôt 30 ans) génère ses "jacqueries" à un rythme régulier au fil des ans :
Jusqu'à ce que ça pète un bon coup (révolution)/ que cela soit durement réprimé (putsch - dictature)/ qu'un évènement extérieur vienne remettre tout le monde d'accord (conflit)/ que les choses aillent mieux (là, je n'ai pas d'exemple qui me vienne).
3) Le cirque médiatique :
Héros d'un jour, héros toujours ? Mise en Scène ? Vidéos amateurs qui circulent ? Cinéastes en herbe qui filment sur leur portable au lieu de venir en aide à des personnes blessées, de quelque camp qu'elles soient ? Excitation générale comme à la corrida ?
Certains diront que l'époque est au réalité-spectacle.
Je leur répondrais la phrase de Néron : "donnez-leur des jeux et du cirque". C'est pas récent !
4) La banlieue-cité :
Je n'excuse ni ne justifie rien ni personne, mais franchement n'ai aucune envie, en tant que citoyen et en tant que femme de vivre dans ces banlieues-cités.
Je ne parle pas des habitants.
Je parle de la gueule générale du truc : c'est inhumainement moche.
Je ne demanderais pas à mon chien d'y vivre !
Il n'y a pas l'ombre d'une espérance ni d'une vie dite sociale, pour les différentes catégories de personnes qui survivent là.
C'est le no man's land, semblable aux bidonvilles installés tout autour de Paris dans l'après-guerre. Et encore, les bidonvilles avaient des ruelles, les gens se cotoyaient et j'ai le sentiment que la vie y était moins désespérée. Suis-je folle en disant cela ?
>>> Quelle que soit nos origines, nos obédiences, notre couleur de peau, nous aspirons tous à être contents de nous, à la fin d'une journée, contents des progrès de nos enfants, heureux de voir le résultat de nos efforts, habiter autrement que comme un animal dans une tanière puante, entassés les uns sur les autres.
>>> Plutôt qu'une fois de plus, donner un chèque en blanc à des politiciens ripoux qui se sont graissés des années durant main dans la main avec les promoteurs immobiliers, race honteuse, et scandaleuse, à construire des ghettos verticaux, oui, pourquoi ne pas proposer aux habitants, avec des budgets équivalents, d'imaginer et de bâtir leur communauté ?
Ce n'est pas utopique du tout !
C'est du simple bon sens : des profs forme les jeunes (parmi eux, combien de pépites qui trainent leur vie à rien foutre ?) à l'urbanisme, architecture, génie civil, construction, travaux, BTP, paysagisme, plomberie, électricité etc.... (je suis bricoleuse moi-même et adorerais suivre de tel cours !!!).
On encourage les adultes à participer aux formations continues.
On met les énergies en commun et on repense la banlieue qui devient alors un lieu où tout le monde se dit "t'in d'un nom d'un chien, je quitte le centre-ville et viens m'installer ici car c'est super !".
La France a inventé le mot entrepreneur au 18ème siècle, et beaucoup d'autres choses.
Mais nous avons été trop longtemps les singes de l'Europe (merci Voltaire).
A nos talents avérés et cachés de reprendre la main.
Car la source d'énergie humaine, elle est écolo, sans GES, renouvelable, illimitée !
Alors, je suis cinglée ou pas ?
Rédigé par : Cath | 31 mars 2007 à 12:59
Malakine a écrit : "Il faut avoir le courage de dire à ces jeunes qu’ils ne trouveront pas de place dans la société française s’ils ne se…"
Et s'ils n'apprennent pas à se coucher et à se lever tôt. Ce serait sans doute la priorité mais comment les blâmer s'ils n'ont rien à faire.
Peut-être pourrait-on les mobiliser, ces jeunes RMIstes ou demandeurs d'emplois indemnisés, pour des actions concernant leur cadre de vie et ainsi leur redonner une autre image d'eux-même. Ex : le maire paye les matériaux, fournit l'encadrement par des pro et leur dit : maintenant c'est vous qui allez bâtir, le terrain de sport, le nouveau centre social, faire la réfection des peintures des halls d'immeubles, rendre des services à la personne, accompagner les services publics dans leur missions… pour commencer. Enfin c'est juste une idée, on échange on discute on s'informe, on apprend à se respecter.
On réapprend à parler aussi avec les policiers qu'on remet progressivement dans des commissariats de quartiers, des flics qu'on connaît et qui du coup ont moins peur eux aussi et réapprennent à parler aux jeunes.
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Revenons aux incidents.
Il n'y a pas eu mort d'homme, mais c'est un coup de bol. Ça aurait pu faire comme au métro charonne en 62, un simple mouvement de foule dans un escalator et c'était fait.
Je crois qu'il aurait été possible d'éviter tout ce cirque avant que ne prenne la mayonnaise mais le voulait-on vraiment à la salle de commandement de la préfecture de police ? J'ai de gros doutes.
Vider la gare d'abord, à commencer par la presse, une fausse alerte à la bombe par exemple ; faire sortir tout le monde bloquer les trains en amont pendant une heure, enfumer tout le monde avec le déminage, retirer les troupes dans l'intervalle, et la vie aurait repris le cours normal des choses à 18H30. :-)
Je doute que toute la lumière soit faite sur les incidents de la gare du Nord, mais j'ai tout lieu de croire que nous avons assisté à une manip en temps réel dont les casseurs comme les policiers sur le terrain ont été les acteurs inconscients.
Franchement : Goulag et Malakine, ça l'fait mais je ne peux pas ne pas réagir.
Car enfin les principes généraux du droit et les libertés publiques fondamentales, tu en fais quoi ? Imagines-tu ce qu'il pourrait se passer dans ces camps. Les chemins qui mènent à l'enfer sont toujours pavés de bonnes intentions.
PS : dans une autre vie, j'ai moi-même participé à des opérations de M.O. dans la gendarmerie nationale.
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Face aux difficultés du pays et aux faibles marges de manœuvre dont il dispose aujourd'hui, aucune solution ne sera viable sans une remise en ordre de l'État, de ses fondamentaux économiques et sans que des solutions consensuelles et concertées, donc politiquement durables ne soient dégagées par le dialogue et le respect de l'adversaire politique.
Bref il faut passer d'une culture de l'outrance politique à celle du dialogue constructif.
Plus que jamais, je ne vois pas qui, en dehors de Bayrou, peut nous tirer de l'impasse dans laquelle la querelle absurde de l'affrontement gauche droite nous a plongé. J'ai rencontré Hier deux sénateurs UDF. J'ai vraiment le sentiment que l'expérience de l'État UMP et la démarche audacieuse de Bayrou leur a été salutaire et les à conduit à un véritable aggiornamento politique qui leur permet d'aborder cette élection et l'avenir du pays avec l'humilité et la lucidité nécéssaires.
Rédigé par : Marcus | 31 mars 2007 à 16:04
Marcus,
J'étais décidé a voter Bayrou. Sa molesse de réactions dans les deux émeutes de ces derniers jours, font que je ne sais plus...
Bravo Malakine,
Si vous avez voulu monter la dualité de la Nation Française, cet article est une réussite totale !
D’une part l’idéologie pacifiste de Daladier, qui en descendant de l’Avion après avoir signé le traité de non agression avec Hitler est accueilli par une foule en délire et dit dans l’oreille de son voisin.... « Les cons !».
L’incapacité des l’intellectuels bien pensants à réagir autrement qu’au premier degré est affligeante !
Quel langage faut-il employer pour qu’il voient que le LAXISME des forces de l’ordre ne sert QUE la droite ?
Comment font-ils pour s’empêcher de constater qu’à chaque fois que les organismes d’extrême gauche s’en prennent aux force de l’ordre (qui ont pourtant reçue des directives « non interventionnistes »), il font monter la droite ?
Comme le dit Eric ZEMMOUR :« Chaque incident comme celui de la Gare du Nord, montre à quel point le bilan de Sarkozy sur la sécurité est contestable. Mais à chaque fois, il est sauvé par l’extrême gauche qui vient se plaindre de trop de répression ».
L’alliance objective de l’extrême Gauche avec la droite dure est-elle inconsciente ou délibérée ?
Y à t’il entre la gauche soixante huitarde attardée et Krivine, Larguiller, Besancenot, Bové une coalition objective avec Le PEN pour faire dérailler la France démocratique pour la remplacer par une révolution populaire et Nationale Socialiste ?
Dans tous les cas de figures les grands bénéficiaires de l’intervention des gauches en défenses des illégaux et des délinquants, sont d'une part Sarkozy qui, grâce à eux reprend ses distances et LE PEN qui pointe désormais à 15%.
Rédigé par : Gilbert Sorbier | 31 mars 2007 à 17:04
Il y a aussi quelque chose de profondément irrationnel dans le peuple français qui en quelques jours passe de la haine de la police (qui met en garde à vue uen directrice et attaque une école à la lacrymo) qui passe en moins de deux jours à une adoration policiére autoritaire qui doit en finir avec les hordes de casseurs...
Un peu de cohérence messieurs, tout ceci est lié tant au niveau de la proximité des incidents (provoqués?) et le mécontentement général de la population qui fait dégénerer tout petit échauffourrée en émeutes...
Etant usager du métro, j'ai déja vu des interpellations musclées pour fraude...mais je m'interroge à propos de la réaction de la foule. .Qu'est ce qui fait que çà dégénere comme çà?
Au fond, vous le savez comme moi. Et appellez à plus de fermetés permettre de plus en plus d'incidents comme celui-ci!!
Rédigé par : Chevillette | 31 mars 2007 à 18:29
Pour comprendre la violence des jeunes et leur défi aux forces de l'ordre, il faut avoir été jeune soi même (ce n'est pas si répandu que ça !) et violent soi même !
Il faut aussi avoir eu des enfants violents et hérédité oblige: c'est mon cas.
Pour comprendre que les jeunes occupent TOUT le terrain qu'on leur laisse, et vont jusqu'à l'extrême des limites qu'on leur fixe, il suffit de savoir que la nature à horreur du vide.
Si l'on ne comprend pas cela, alors en effet on ne comprend RIEN.
Et, comme disait Francis Blanche "Ce n'est pas parce qu'on à rien à dire qu'est obligé de le faire savoir!".
Rédigé par : Gilbert Sorbier | 01 avril 2007 à 11:40
Chevillette a écrit : Etant usager du métro, j'ai déja vu des interpellations musclées pour fraude...mais je m'interroge à propos de la réaction de la foule. .Qu'est ce qui fait que çà dégénere comme çà?
Il faut appréhender la psychologie des opérations de maintien de l'ordre, de l'impact de la presse sur les lieux, de l'extrême fluidité de l'info dans ses supports, pas nécessairement dans ses contenus, et du rôle éminent joué par le pilotage (à l'échelon supérieur) des forces de l'ordre, en application de la recette : face à face prolongé CRS / jeunes + présence des média = aggravation des incidents.
J'ai proposé une suite à mon analyse ici : http://marcus.retais.fr/2007/04/01/il-faut-poursuivre-lenquete/
Rédigé par : marcus | 02 avril 2007 à 16:03
@ yann
Entièrement d'accord avec ton commentaire ! Je suis d'ailleurs assez surpris de ne pas m'être fait incendié pour avoir brisé le tabou du code de la nationalité ... Une partie du problème réside effectivement dans des questions d'urbanisme.
@ pmf
Ce que j'appelle l'élitisme républicain, c'est une réponse au débat sur la carte scolaire. Plutôt que de vouloir mélanger de force des éleves des bons quartiers à ceux des quartiers défavorisés, ou pire, de mettre les écoles en concurrence, je pense qu'il serait mieux d'organiser l'enseignement par établissement en fonction du niveau. Je ne vois pas d'autre moyen de casser les ghettos sur des bases justes.
@ david david
J'ai traité dans cet article de la question de l'assimilation et de la "réunification" de la nation française. L'immigration est un autre sujet. Il faudra qu'on en débatte un jour. Personnellement, je ne suis pas du tout hostile par principe à l'immigration.
@ constantin
J'ai parlé du rapport dégradé de la police avec la population. Maintenant faut arrêter de croire que ces sornettes de police de proximité et de CLS pourront résoudre les problèmes des banlieues. Il y a un pb sérieux. Ne te voile pas la face.
@ pmf
Je me suis habitué à ton sens critique exacerbé :-)Sache que j'écris toujours en plusieurs fois et que mes analyses sont toujours réfléchies, et dans la mesure du possible équilibrées. Et ne t'inquiète pas pour le risque d'alimenter les extrêmes. On est entre nous, pas sur TF1 ! ;-)
@ Franc tireur
Merci pour ce témoignage et ravi de t'avoir fait marré ! :-)
@ cath
Ton commentaire m'a donné envie de développé un thème qui m'est cher, même si c'est hors actualité, le projet de créer des nouvelles villes, de nouvelles métropole adaptées à l'après pétrole et à la nouvelle donne économique. Par contre, je verrais ça ailleurs qu'en banlieue. Sinon, on se contentera de refaire un plan Borloo.
Penser la ville du 21 ème siècle, c'est formidable enjeu. Ce serait se prouver qu'on appartient encore à une civilisation vivante ... mais dès que je développe, on me traite de rêveur ...
@ Marcus
Entre le camp de rééducation par le travail, tel que le décrit chavinier, et la prison dans les conditions actuelles, tu choisis quoi ? Ou se situentles plus graves risques de dérives ?
Avec qui veux tu dialoguer sur une affaire comme ça ?
@ gilbert
Le fond de l'affaire me semble tout de même plus intéressant que le point de savoir à qui ça profitera.
@ Marcus
On attend tous avec impatience les conclusions de tes investigations et un bel article ou tu échaffauderais des hypothèses. Et si c'était tout simplement à mettre sur le dos de l'inexpérimenté baroin ? non ?
PS : merci à tous !
Rédigé par : Malakine | 02 avril 2007 à 17:20
Et bien améliorons les prisons, humanisons les, donnons leur de l'espace, mais "déportation dans les carpathes", tu me fais froid dans le dos.
Remarque, on peut éventuellement réhabiliter le bagne en Guyane :
http://www.saint-martin-de-re.fr/index.php?id_site=1&id_page=39
Baroin ?
Non ce n'est pas lui qui tient les manettes et qui commande les troupes, mais plutôt le préfet de police et l'état major de la préfecture de police. En pareil cas, le ministre est régulièrement tenu informé, s'il faut prendre une décision du type on ferme la gare, j'imagine qu'il est à tout le moins consulté, mais pour le reste, il ne pilote pas personnellement une opération de maintien de l'ordre.
Mes conclusions sont dans mon dernier commentaire posté à l'instant même sous mon article d'hier.
En tout cas que la presse ne creuse pas le sujet davantage est navrant. Elle se fait mener par le bout du nez et nous derrière.
Rédigé par : Marcus | 02 avril 2007 à 20:14
Et ceux qui vivent dans les beaux quartiers volent ,fraudent et se nourrissent du travail des autres on en fait quoi ? .
Il est vrai que la Justice est
"Souple " avec ceux là et prends le temps de bien réfléchir avant de les condamner .Ils ont pourtant leur part dans les problèmes de société .
Rédigé par : louarn | 02 avril 2007 à 22:57
@ cath
Ton commentaire m'a donné envie de développé un thème qui m'est cher, même si c'est hors actualité, le projet de créer des nouvelles villes, de nouvelles métropole adaptées à l'après pétrole et à la nouvelle donne économique. Par contre, je verrais ça ailleurs qu'en banlieue. Sinon, on se contentera de refaire un plan Borloo.
Penser la ville du 21 ème siècle, c'est formidable enjeu. Ce serait se prouver qu'on appartient encore à une civilisation vivante ... mais dès que je développe, on me traite de rêveur ...
>>>
On commence quand ?
Je suis une redoutable batisseuse et je connais des architectes, des urbanistes, de designers qui n'attendent que ça !
Ca, c'est un beau projet !
On peut trouver les moyens dans le privé, aucun problème, avec une bonne campagne de recrutement de partenaires, sans compter que beaucoup y trouverons moyen de se refaire une virginité sociétale du coup !!!
Les banlieues-cités sont un angle d'attaque évident.
Mais les périphéries des villes aussi et certains quartiers également.
Une nation de batisseurs : le new deal à la française !
On n'a pas fini de relever la tête en élevant des maisons :)
On en reparle
Vite
Je te propose de faire un billet sur la question que je relairai chez moi.
Qu'en penses-tu Malakine ?
Rédigé par : Cath | 03 avril 2007 à 09:32
Qui a dit : "Mon premier voyage à l'étranger, je le ferais en Seine-Saint-Denis" ?
NEP EL ! On peut lui reprocher beaucoup de choses, il a au moins une qualité : la lucidité.
Rédigé par : Xavier | 05 avril 2007 à 19:18
Le débat sur ce sujet semble à ce point important qu'on arrive à en oublier les causes et les véritables conséquences.
C'est ainsi que quand on brulait les protestants et les juifs, les orgues des églises sonnaient si fort que les cierges tombaient sur le sol rouge du sang des innocents, que tous ces bourgeois et ces nobles chantaient si fort qu'on ne pouvaient plus entendre le cri des misérables qui brûlaient sur la place de l'église.
c'est ainsi que tout médias devient pour vous une églises ou celui qui chante le plus fort sa douleur et sa peine miséricordieuse se drapera aussi des honneurs de ses maîtres et d'une croix pour son salut.
Pensez un instant à tous ceux qui sont morts cette année.
Rédigé par : CADDY | 29 décembre 2007 à 16:36