« Ségo et Sarko sont dans un bateau. Les deux vont tomber à l'eau : Petit jeu de pronostics | Accueil | Le retour du débat sur le voile islamique »

02 novembre 2006

Commentaires

Flux Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.

constantin

Les médias ont raté leur coup!
Pour l'anniversaire du début des évènements de Clichy, rien ne c'est passé qui a pu mobiliser les médias. Il y avait de quoi revenir sur Clichy pourtant. Oui, il y a eu un évçnement dans cette ville qui a mobilisé une grande partie des Clichois: Une exposition dans toute la ville où des photographes de renom ont montré leur vision de Clichy. Comme cette vision n'est pas celle que les médias attendent. Comme il n'y avait pas de véhicules incendiés, les médias ne se sont pas manifestés.
Malgrès les promesses aucune aide n'est parvenue sur le terrain. Clichy attend toujours son commissariat de police!

René

Cette question des banlieues , est à mes yeux, le grand défi qui attend les prochains décideurs .Il faudra prendre le problème à bras le corps et il y a du travail pour plusieurs décennies .Non les jeunes de ces banlieues ne se sentent pas français et ils en veulent à leurs ainés d'avoir joué la carte de l'intégration d'où leur comportement.Ils ont été délaissés ,refoulés du monde du travail et rejetés dans leurs cités ghettos .Quoi de plus normal alors d'avoir un sentiment d'injustice et de révolte .Et puis il y a un aspect que l'on oublie un peu trop facilement c'est qu'ils appartiennent à une religion missionnaire comme l'a été en son temps la religion catholique .Ils sont les premiers maillons d'un développement recherché dans tout l'occident .C'est un immense problème qui nous attend et qui ne m'incite pas à l'optimisme surtout si les remèdes préconisés par Sarkozy sont les seuls utilisés .

Electra

voila je suis une gosse de zep,et peut etre meme une racaille ! je suis fière de l'etre et franchement on dirai lepen! dsl de te le dire papa mé... voila quoi !!!
ce com é pour reprsenter tous les gens contre ce texte !

ps pour le collège vauban: GLACIS en FORCE !

Plateforme2007

Malakine, René: Le problème des banlieues n'est qu'une variante spécifique d'un problème plus général d'ordre anthropologique. L'appréciation des tensions existantes entre l'ordre symbolique des jeunes casseurs des banlieues et celui de la société française n'est, en effet, possible que si l'on prend en compte l'affrontement actuel de deux ordres symboliques contradictoires au sein de la Nation dans son ensemble: d'une part le spontanéisme, d'autre part l'institué. Pour une description de cette distinction, je vous renvoie à l'article qui suit:
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
La problématique clé - Un bref et décisif détour par l’anthropologie pour pouvoir empoigner nos difficultés politiques - 9 décembre 2006
--------------------------------------------------------------------------------------------------------
Si nous voulons à nouveau réussir à mettre en œuvre des politiques qui auront prises sur les problèmes de notre temps, il faut que nous puissions à nouveau distinguer un ordre symbolique distinct de l’ordre des choses, puis concevoir que l’ordre symbolique a vocation à cadrer les choses.

On ne peut pas dire que le parti pris de notre époque soit délibérément et explicitement matérialiste. Mais il est incontestable qu’elle s’est largement faite à l’idée que les affaires humaines sont déterminées par l’ordre des choses matérielles, que les changements qui nous frappent, notamment par la globalisation, sont imposés dans la force des choses, qu’ils résultent de l’interaction entre des faits accomplis, pour finalement transformer notre société de façon surdéterminante.

Or, si nous enquêtons autour de nous, l’immense majorité nous dira qu’elle ne s’est pas abandonnée à cette vision fataliste, qu’elle aspire à vivre dans une société plus juste et espère que les pouvoirs publics sauront un jour très prochain redresser la barre. Et c’est vrai qu’ils le pensent et l’attendent sincèrement ! Mais dans ce cas, d’où vient cette contradiction ? D’où vient ce fatalisme de cette espèce contradictoire ?

Il vient de ce que nous acceptons de moins en moins l’idée qu’une volonté, fut-elle démocratique, ou une règle, fut-elle sage, et encore moins une politique, fut-elle soucieuse de l’intérêt général, puisse prétendre sculpter notre avenir à tous et de ce fait celui de chacun en particulier, car cela atteindrait notre prétention à l’ « autonomie », où chacun, appuyé par les derniers moyens mis à sa disposition par la société de consommation, peut prétendre s’accomplir, s’épanouir, atteindre sa plénitude, mais dans sa radicale singularité.

De là vient que toute volonté commune est faible, car il n’y a plus beaucoup de « nous » avec tant de « moi je », et que toute idée de « bien commun » n’est qu’une formule rhétorique, car il n’y a plus vraiment de « commun » possible avec cette espèce singulière d’humains, qui est humaine par elle-même, parce qu’elle est née, parce qu’elle est habitée par sa vitalité. Nous avons sacrifié la politique en courant après l’illusion de nous épanouir selon les inflexions de nos seuls désirs.

Deux paradigmes anthropologiques sont ici en concurrence : d’une part « l’homme spontané », de l’autre « l’homme institué ». Le premier fait croire qu’il sait ce qu’est la politique, mais sa vision de l’homme dément cette affirmation, car son humain se développe comme la graine devient plante et sa société est un écosystème, sa "politique" n’est que l’expression des lois organiques de celui-ci (marché, concurrence, psychologie comportementale, etc.). L’ « homme institué » s’est trop effacé ces dernières décennies et a surtout laissé abaisser l’inestimable sagesse de la transmission des repères institués, qui doivent certes ne pas se scléroser, mais qui en aucun cas ne doivent se laisser remplacer par un quelconque ordre spontané.

Aussi, si vous voulez une politique qui cadre la globalisation, qui génère plus de travail, qui organise un partage des richesses du travail qui soit plus juste, qui permette d’avoir des services publics, alors il faut que vous acceptiez que vous n’êtes pas un surgissement singulier d’humanité, mais un être qui a été humanisé par une éducation, une instruction, dans une société qui est sculptée par la politique.

Si vous ne voulez pas, alors ne venez pas vous plaindre des conséquences.

Source: http://www.plateforme2007.net/spip.php?article3

Se bidono

Les "nappy" (jeunesse dorée - école GERSON) n'ont pas d'identité nationale : ils se "battent" pour l'autonomie du 16e arrondissement.

http://etatd-ave.hautetfort.com/arc...

Lien vidéo du reportage de 7 à 8

http://videos.tf1.fr/video/news/sep...

L'utilisation des commentaires est désactivée pour cette note.

Stats


  • Fréquentation du site