Voilà déjà deux semaines que je n'ai pas écrit sur la campagne présidentielle. Ce n’est pas que je ne m’y intéresse pas. C’est que je n’y crois pas. Je n'arrive pas à prendre cette "Politic-academy" au sérieux. Je ne vois, ni Sarkozy, ni Royal, encore moins Bayrou ou Le Pen diriger la France pendant les cinq prochaines années.
Cette élection marquera très certainement la fin de la Vème république, non pas suite aux réformettes institutionnelles que proposent certains candidats, mais parce qu’elle le peuple, par son vote, va tout simplement dissoudre le poste de président de la République. Il faut dire que la médiocrité des candidats et leur campagne sans contenu politique l’y auront bien poussé.
Ou sont les enjeux politiques ?
Je ne me souviens pas d’une campagne présidentielle où les enjeux politiques ont été à ce point absents. Aucun thème ne domine la campagne, sauf des thèmes consensuels que se disputent tous les candidats : l’antisystème, la fermeté avec les mineurs, l’écologie, la réduction de la dette et plus récemment la nation. Aucun thème n’a vraiment fait clivage, à part dans l’immigration dans la dernière séquence (mais Ségolène Royal peut encore se raviser pour courir après l’opinion, comme elle nous a habitués à le faire)
Les candidats ont tous construit leur campagne dans une recherche de conciliations des contraires et de triangulation (1), ce qui s’est traduit par de magnifiques oxymores (la rupture tranquille, l’ordre juste …) Ils ont passé leur temps à faire des passements de jambes pour faire croire qu’ils pourraient aussi bien passer sur la droite que sur la gauche et, pour ce qui concerne Bayrou, de promettre carrément qu’il passerait par les deux cotés en même temps.
Cette absence d’enjeux politique se conjugue avec une extrême personnalisation de la campagne. Même en 1988, l’affrontement entre Mitterrand, dans un rôle de patriarche, contre Jacques Chirac, en jeune cadre dynamique, recouvrait une opposition de ligne politique entre immobilisme consensuel et réformisme libéral. Le 5 mai, on ne votera pas pour une orientation politique, mais pour ou contre une personne.
Cela est d’ailleurs affiché par les candidats dans leurs slogans de la campagne officielle. Sarkozy affiche un volontaire « Ensemble, tout devient possible » Tout, mais quoi ? Même le pire ? Royal veut la « France présidente » Pour quoi faire ? Pour le « changement », mais changer quoi ? Bayrou se veut « un président qui nous rassemble », mais pour faire quoi ?
Dans ces conditions, le second tour se jouera sur la question de savoir si Sarkozy est, oui ou non, un dangereux excité, ivre d’un désir de puissance qui peut conduire la France sur le pas d’un régime autoritaire. Si Ségolène Royal est, oui ou non, une ravissante idiote, ivre de narcissisme qui mènera la France au chaos et à la banqueroute. Si, oui ou non, Bayrou sera capable de gouverner. Si, oui ou non, Le Pen peut constituer une alternative raisonnable.
Je parie que les Français répondront par la négative à toutes les questions qu’ils se posent sur la crédibilité des différents candidats. Ils se souviendront de la phrase de François Mitterrand « les institutions étaient dangereuses après moi, elles le resteront après » et refuseront d’offrir les pleins pouvoirs à des personnalités à qui ils font aussi peu confiance.
Je suis persuadé que, quel que soit le président élu, un mouvement de correction s’opèrera dès les législatives. L’élection de Royal entraînera une majorité UMP-UDF. Celle de Sarkozy ou de Le Pen, une majorité PS. Quant Bayrou, il sera carrément piégé par ses thèmes de campagnes et ne pourra même pas solliciter une majorité pour gouverner. Il n’y a donc aucune raison pour que les Français lui en donne une.
Dans ce cas de figure, on imagine mal qu’un candidat battu au premier ou au second tour soit appelé par le président élu pour diriger le gouvernement issu des législatives. Celui qui dirigera la France ne s’appellera donc ni Sarkozy, ni Royal, ni Bayrou, ni Le Pen, mais plus vraisemblablement Fabius, Strauss Kahn, Borloo ou Fillon.
La fin de la Vème république
Dans la tradition française, l’élection du président au suffrage universel est la traduction politique de l’individualisme égalitaire. On ne vote pas pour un système, une idéologie ou un parti, mais pour un « super-individu »
Avec l’élection du président au suffrage universel, un gouvernement qui procède à la fois du président et du parlement, lequel élu dans la foulée de l’élection du premier avec un scrutin hypermajoritaire, nos institutions dessinent un régime de type impérial. En bénéficiant de l’onction du suffrage universel et une majorité des suffrages exprimés, le Président de la cinquième est dépositaire de la volonté du peuple avec lequel, selon la mythologie officielle, il est sensé avoir un lien direct, personnel et affectif. Tout est donc conçu pour lui offrir les pleins pouvoirs. L’autorité de l’Etat et la politque de la nation résident toute entière dans sa personne.
Ces institutions ont été construites par et pour un homme providentiel. Elles ne peuvent fonctionner qu’avec un président avec une certaine épaisseur. Le fait est, que tous les présidents de la cinquième étaient des personnages historiques dont le parcours leur permettait d’incarner la France. Mais ce système ne fonctionne plus avec des candidats médiocres qui sont pas des fruits de l’histoire mais des produits du système médiatique et du marketing politique.
Les slogans des différents candidats expriment d’ailleurs cet affaiblissement de la fonction présidentielle. Aucun ne prétend avoir la dimension de la fonction et n’accepte de jouer la logique des institutions en se présentant comme le super individu duquel tout procède.
Royal veut installer « la France » à la présidence. La présidence ne serait alors plus que le reflet de la société. Bayrou en se voulant un président qui rassemble fait, lui aussi, entrer la diversité de la société à la tête de l’Etat. Le « tout devient possible » de Sarkozy est celui qui se rapproche le plus de l’esprit impérial de la cinquième, mais le propos est grandement atténué par le « Ensemble » initial. Sarkozy s’est bien gardé de dire « Avec moi, tout devient possible » ! Cela aurait été une trop grande incitation à l’émigration …
Le Président ne gouvernera pas dans l’esprit de la cinquième, mais il ne cohabitera pas non plus, au sens classique du terme. En 2007, la nouveauté viendra du fait que le Président et le Premier ministre qui ressortira des législatives, disposeront d’une légitimité presque équivalente, compte tenu de la proximité des deux scrutins.
Compte tenu des institutions, le régime redeviendra un régime parlementaire. Le Président ne sera toutefois pas totalement dépossédé de ses prérogatives. Il aura en particulier le libre choix du Premier ministre, qu’il choisira dans la majorité parlementaire parmi ceux qui seront le plus proche de sa sensibilité. Il exercera ensuite sa fonction sur un mode arbitral, sur le modèle dessiné par Mitterrand lors de la première cohabitation et gardera la haute main sur les questions de défense et de diplomatie.
Ségolène Royal gouvernera avec la droite sociale et choisira Borloo. Sarkozy avec la gauche libérale et prendra Strauss Kahn. Le Pen avec la gauche noniste et optera pour Fabius. Bayrou avec un technocrate européiste libre échangiste, probablement Pascal Lamy.
L’élection de 2007 fera entrer la France dans un nouveau régime institutionnel, mais il ne s’agira ni d’une improbable VIème, ni d’un retour à la IVème, mais plutôt d’un retour à la IIIème des débuts, qui était, rappelons le, un régime destiné à permettre un retour à la monarchie constitutionnelle. La Vème, dans sa version impériale est morte. Le prochain quinquennat inaugurera une forme monarchie constitutionnelle élective, qui est peut-être d’ailleurs, le régime le plus adapté à la culture nationale.
La vraie surprise de cette campagne interviendra en Juin aux législatives. On s’apercevra que le 5 mai, nous aurons élu un roi ou une reine sans autre pouvoir que celui de la parole.
Mme Sorbier et « son moitié » , ne savent toujours pas pour qui ils vont voter.
J'ai pourtant été Sarkozyste avant de me rendre compte que c'était un gros baratineur, Ségolèniste jusqu'à devenir "Socialiste à 20 Euros" avant de me rendre compte qu'elle n'allait pas pouvoir aller au bout de SES propres idées de Socialisme à la Suédoise (économiquement plus à droite que l'UMP), Bayrouiste avant de me rendre compte que comme les autres il n'osait pas prendre les mesures nécessaires pour faire respecter l'autorité de l'état dans les transports publics, l'immigration, les impôts et cédait lui aussi au laxisme politiquement correct.
Personne ne FRANCE ne veut appliquer une politique énergique de reprise économique comme elle est déjà appliquée partout ailleurs!
Personne ne veut réformer le social français qui est un social privilégiant les riches (plafonds d'aides beaucoup plus élevés que partout ailleurs) et les oisifs, pour en faire un social aidant les travailleurs pauvres et méritants., pour en faire un social SOLIDAIRE.
Comment espérer quoique ce soit d'un régime incitant les pauvres à ne pas travailler et les patrons à ne pas embaucher ?
Hors aucun des trois candidats ne propose de CASSER cette spirale de l'échec en particulier parce que la presse leur serine sans cesse "que les français ne supporteraient pas la vérité !". Hé oui, la presse est trop privilégiée pour être vraiment intéressée par le sauvetage de l'économie Française ! Elle ne pense plus, elle se contente de répéter les nouvelles de l'AFP encourageant les Français à ne rien changer puisque tout va bien pour les 20% de privilégiés dont les journalistes les plus influants font partie.
Nous sommes à 3 semaines des élections et l'espoir de voir un des 3 candidats se décider à PARLER VRAI s'amenuise de jour en jour !
Rédigé par : Gilbert Sorbier | 01 avril 2007 à 18:38
J'espère que cette note est un poisson! car une cohabitation avec ces personnalités là risquerait de ne pas être aussi "tranquilles" que les précédentes! ils ont les dents trop longues pour se contenter d'être des inaugurateurs de chrysanthèmes !
Rédigé par : castor | 01 avril 2007 à 20:55
Sans la remarque de Castor je n'aurais pas remarqué que cette note avait été rédigée un 1er avril.
J'avais donc trouvé Malakine audacieux : dans cette élection ou rien est joué, et à défaut d'en pronostiquer le vainqueur, il nous annonce par contre le premier ministre et donc 4 couples improbables, avec un tel sérieux et de détermination dans la démonstration que je me promettais déjà de revenir en juin relire ce post.
Par 2 fois il évoque les élections du 5 mai, un samedi, est-ce là la confirmation du canular ou une simple petite erreur de calendrier ?
En tout cas, j'ai cru jusqu'au bout au sérieux de la note !
Rédigé par : PeutMieuxFaire | 02 avril 2007 à 10:21
Je fais toujours confiance "a priori" et ne change d'avis qu'après déception.
J'avoue humblement que je me suis aussi bien laissé piègé par Malakine que par Toréador.
Rédigé par : Gilbert Sorbier | 02 avril 2007 à 10:58
Poisson d'avril ou pas :
Malakine écrit : "pour ce qui concerne Bayrou, de promettre carrément qu’il passerait par les deux cotés en même temps."
C'est un contresens fondamental induit par la bipolarisation des esprits, ainsi qu'en témoigne l'expression "aucun thème n’a vraiment fait clivage".
Les solutions concertées seront centrales tout simplement centrales et approuvées directement par la nation pour les plus importantes. L'équilibre est ainsi au centre. L'expérience originale vécue par l'UDF ces dernières années a beaucoup appris à ses parlementaires sur la possibilité de travailler autrement. Entre l'arrogance du pouvoir UMP ultra-majoritaire mais finalement autiste et peu vigilant (qui a induit la crise du CPE par exemple) et le dénigrement stérile et systématique par une opposition peu constructive, il faut bien le dire, marginalisée c'est vrai mais uniquement soucieuse de revanche pour reproduire la même situation à son seul profit, il y a un champ immense à élargir. Ce champ d'action et de rénovation politique s'appelle le centre et il s'élargira pour autant, évidemment, que les français en décident ainsi.
Rédigé par : marcus | 02 avril 2007 à 16:29
Non non, ce n'est pas du tout un poisson d'avril, mais une conviction ancienne que j'ai déjà développé dans le passé. Si l'élection se fait par défaut sur des critères personnels, on aura une cohabitation en juin !
L'argument de marcus me semble d'ailleurs confirmer le propos. Nos institutions visent à installer un "super individu" doté de tous les pouvoirs. Ce mode là est en crise et aucun des deux candidats ne peut sérieusement y prétendre.
Je concède à Marcus que Bayrou ne joue pas sur ce registre. Sa proposition de régime présidentiel qui instituerait un vrai contre pouvoir à celui du président est d'ailleurs assez cohérente avec sa ligne qui vise à rechercher l'union et le compromis.
Le problème c'est que cela ne fonctionnera que s'il n'a pas de majorité. S'il a une majorité PS ou UMP à l'assemblée, il sera bien obligé de "cohabiter" en laissant le pouvoir à son premier ministre.
Quand aux deux autres, je maintiens que les français ne font pas suffisamment confiance à la personne de sarko ou de ségo pour lui offrir une majorité.
En tout cas pour moi, c'est clair. SI Royal est élue, je voterais UMP. Si c'est Sarko, je voterais PS !
Rédigé par : Malakine | 02 avril 2007 à 16:45
Faisons crédit au français d'avoir du bon sens. Le calendrier électoral étant remis sur ces pieds, il importe d'en tirer les conséquences en termes d'analyses politiques.
Ainsi, en cas de vitoire à la présidentielle, il va sans dire qu'il ne sera plus le seul à appeler à une recomposition du paysage politique. Le vide n'est pas tant à redouter que le trop plein (comme le disait Charles De Gaulle).
Je pense que les lignes bougent en fait mais dans la discrétion. Au delà des postures publiques, les parlementaires se connaissent et se parlent…
Il y aura j'en suis persuadé, un avant et un après 22 avril 2007.
Si Bayrou est qualifié, il faudra alors reposer à nouveau les mêmes questions mais à l'aulne de ce jour nouveau et d'une situation politique impensable seulement quelques jours auparavant.
Si Bayrou parvient à se qualifier, rien n'arrêtera la mise en œuvre de ce qu'il annonce. En d'autres termes, il aura effectivement rencontré le peuple et les appareils partisans ne pourront rien y faire.
Le peuple aussi aura été très fort. L'un comme l'autre auront ainsi ensemble déjoué tous les pronostics, toutes les tentations convergentes destinées à faire accroire l'idée qu'il n'y a pas d'autre issue possible que l'incontournable duel PS UMP écrit d'avance.
Oui le 22 avril, je vais vraiment avoir le sentiment de voter utile en votant Bayrou pour la première fois de ma vie.
J'ai attaqué la lecture de son livre "projet d'espoir", le moins que je puisse en dire est que ça démarre fort, ça décoiffe, même !
Rédigé par : marcus | 02 avril 2007 à 18:06
"Il y aura, j'en suis persuadé, un avant et un après 22 avril 2007." disais-je.
Au fait pourquoi est-il probable, ce 22 avril 2007 au sens où je l'entends ?
Précisément parce qu'aucune leçon n'a été tirée au fond -pas seulement sur la forme- de ce qui s'est produit le 21 avril 2002 :
- Simple péripétie électorale strictement arithmétique pour le PS qui n'a tiré aucune conséquence politique majeure après le 21 avril, ni après le référendum sur le TCE.
- Verrouillage à double tour à droite avec la création de l'UMP. Ça c'est le vrai échec politique de Chirac. Là sur ce coup, il aurait pu être grand, il en avait les moyens.
Alors, dans ces conditions, que l'électorat s'apprête à célébrer à sa façon la générale de cette farce politique à laquelle Pimprenelle et Nicolas nous invitent en se donnant la réplique, ne devrait surprendre personne.
Et franchement, eu égard à leur personnalité et leur tempérament, ce ne serait pas un drame pour le pays bien au contraire.
Rédigé par : marcus | 02 avril 2007 à 18:42
Fais simple,Malakine,au lieu de jouer les Madame Soleil et de renvoyer tout le monde dos à dos en expliquant que les législatives compenseront les présidentielles:dans nos institutions,la Présidentielle structure le reste;prends tes responsabilité au lieu de planer à 1000 mètres !!,et choisis,comme devra choisir tout citoyen.
Pour moi,c'est clair,malgré ses limites,seule l'élection de Bayrou offre une chance de dévérouiller ce système branlant en limitant la casse.
Rédigé par : jjc | 03 avril 2007 à 00:32
@ jjc
Certes, la présidentielle structure le reste, mais elle est d'une autre nature que l'élection législative. A la présidentielle, on vote pour une personne, aux législatives pour un parti. On l'a déjà vu en 88 avec une large victoire de mittérand, et une majorité relative pour le PS aux législatives.
Je l'ai dit le pb ne se pose pas pour Bayrou vu qu'il n'appelle pas à avoir une majorité. Il existe moins pour sarko dans le mesure où il est président de l'UMP, mais existe tout de même dans la mesure où sa personnalité inquiète.
Le risque est en revanche immense pour ségolène Royal, qui fait une campagne archi personnalisée et qui n'a manifestement pas l'envergure pour diriger l'Etat sur le mode traditionnel de la Vème.
Rédigé par : Malakine | 03 avril 2007 à 08:51
Vous décrétez un manque d'envergure chez Ségolène ROYAL qui l'empêcherait de diriger l'Etat.
Or, ni la nervosité ou l'irascibilité, ni même les migraines de Nicolas ne vous inclinent à douter des capacités de celui-ci.
Et voilà que, pour d'autres, l'inconsistance de BAYROU et sa faiblesse politique qui l'obligerait à composer avec les uns et les autres deviendraient dans cette campagne des atouts incontournables !
Ah, Malakine, si vous ne vous laissiez pas aller à vos ridicules préjugés vous auriez discerné, derrière cette femme souvent en rupture avec le conformisme du parti qui la soutien, la personnalité déterminée capable d'impulser de réels changements.
Rédigé par : PeutMieuxFaire | 03 avril 2007 à 09:40
@ pmf
Questions préjugés, vous n'avez pas de leçon à me donner, il me semble ...
Bien sûr que la personne de Sarkozy inquiète plus que son programme. J'ai écrit "Sarkozy s’est bien gardé de dire « Avec moi, tout devient possible » ! Cela aurait été une trop grande incitation à l’émigration … "
Quand à Royal, quand je l'écoute, elle me donne l'impression de quelqu'un qui ne comprends même pas ce qu'elle dit, qui n'a aucune conviction, et pour qui l'action politique se résume à un prèche moralisateur. Je n'attends qu'une chose d'elle, qu'elle désigne un premier ministre et qu'elle dise qu'elle le laissera gouverner. Tant qu'elle prétend diriger l'Etat, elle sera à mes yeux la plus dangeureuse de toutes les candidates.
Rédigé par : Malakine | 03 avril 2007 à 10:17
Je ne suis toujours pas convaincu pour un candidat.
Aujourd'hui Sarkozy à fait un pas du bon coté avec sa TVA Sociale (pour payer les 68 milliards de cadeaux du bouclier social destiné à soulager les "pauvres" riches) et son annonce de diminution des charges salariales.
Il faudrait qu'il en précise le montant exact car s'il s'agit d'une diminution de charges du Style Jospin..... autant ne pas en parler !
Wait and see !
Rédigé par : Gilbert Sorbier | 03 avril 2007 à 11:58
je vous conseille d'aller lire sur ce site: http://francoismitterrand2007.hautetfort.com/
ce que Françius Mitterrand écrit d'outre-tombe sur la cohabitation !!
On ne sait pas qui est l'auteur, mais les analyses sont intéressantes.
Rédigé par : castor | 03 avril 2007 à 20:58
Il semble donc que vous réduisiez alors la compétance d'un chef d'Etat à sa seule capacité à tenir un discours convaincant.
Ce n'est effectivement pas l'atout majeur de SR (qui néanmoins s'améliore au fil de la campagne).
Avec une analyse réduite à ce seul aspect, Chirac a su donner le change pendant les campagnes et se montrer un piêtre gouvernant une fois élu.
je sens que je vais devoir répondre à votre sollicitation sur la motivation de mon choix présidentiel.
Rédigé par : PeutMieuxFaire | 04 avril 2007 à 09:13