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08 octobre 2009

Commentaires

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cording

Je pense que Jacques Sapir a raison : les réformes de l'UE prendront trop de temps à être prises parce qu'il faut un consensus à 27.On a bien vu le temps nécessaire pour obtenir de nos partenaires la TVA à 5,5% pour la restauration. On aura le temps de mourir, le temps que l'UE se mette d'accord!
Je pense que la crise financière et économique non résolue imposera des solutions que Benoît Hamon et tous ses amis socialistes le veuillent ou non!

Archibald

"Dans les conditions actuelles, je ne vois pas en quoi une réforme de l'Europe et de la zone Euro incluant une révision drastique du statut de la BCE, un abandon du pacte de Stabilité, et l'autorisation de financer une partie des déficits par la Banque Centrale apparaît moins illusoire qu'une sortie de l'Euro", dit Jacques Sapir en réponse à Benoît Hamon. Certainement, mais on pourrait presque lui adresser l'objection inverse, tant nos hommes politiques n'osent pas aborder ces questions (en tout cas dans le débat public) dont Jacques Sapir nous aide à comprendre les enjeux.

Malakine, il est presque impossible de poser le problème de la sortie de l'Europe comme tu le fais (avec d'autres). Dans les circonstances actuelles, sauf aggravation dramatique de la situation économique, à peu près personne ne veut entendre cela, sauf dans quelques petits groupes politiques très minoritaires, et pas toujours fréquentables (pour moi, bien entendu).

La seule manière d'être entendu sur les questions économiques, par ceux qui ne considèrent pas l'Europe comme le mal absolu s'entend, c'est de dire, comme Emmanuel Todd, que le projet européen n'est viable qu'à condition d'en changer l'orientation, et d'exiger de l'Allemagne qu'elle prenne ses responsabilités. Cela tombe bien, c'est exactement mon état d'esprit. :-) Non, sans rire, sinon on se met à dos tous ceux qui seraient éventuellement prêts à changer (et parfois le souhaitent effectivement) l'orientation néo-libérale de l'Europe, mais qui tiennent au projet européen.

C'est pourquoi je n'attends presque rien du front de gauche et de sa quête identitaire (et puis bonne chance s'ils veulent suivre les recommandations de Jacques Sapir avec le PCF et le NPA). On peut juste attendre qu'il contribue à flanquer une déculottée au PS, et espérer que celui-ci se réveillera.

Personnellement, je pense qu'il existe un candidat*, qui a commencé à évoluer sur ces questions - même s'il n'ose pas (encore?) aller très loin -, susceptible de porter, dans le cadre d'une campagne présidentielle, au moins certaines des idées que nous (disons au moins toi et moi, je ne veux pas engager les autres) défendons ici. Si en tout cas on ne braque pas sa famille politique. C'est pourquoi j'aimerais que, quelque légitimes que soient leurs critiques, les nonistes soient moins... disons nonistes.

* Sur ce dernier point, j'admets parfaitement que l'on se foute de ma gueule. Pour l'instant. :-)

EtienneB

J'ai l'impression que Sapir oublie la politique de terre brulée menée par la droite depuis la crise.

Cet argent distribué injustement met tout de même la France dans l'obligation d'une rigueur budgétaire imminente ou d'une inflation fiscale.

Cette dette sera l'argument principal pour faire passer cette pilule, injuste une fois de plus (car on ne peut attendre autre chose de ce gouvernement).

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