Cependant, avec cette campagne qui ne prend pas et où les enjeux semblent absents, l’affaire s’annonce plus compliquée. Il va falloir regarder les programmes dans le détail à partir d’une grille de lecture personnelle. C’est ce que vais m’efforcer de faire en commençant aujourd’hui avec les programmes des trois grands partis, l’UMP, le Modem et le PS.
Ma grille de lecture est connue : L’enjeu premier, c’est le rapport à la mondialisation. Elle est à l’origine de la crise et ne fera que l’accentuer si on la laisse aller au bout de son potentiel récessif et destructeur. J’examinerais donc les programmes au travers de quelques questions qui me paraissent centrales : Quelle analyse les partis font-il de la mondialisation ? Comptent-ils sur une gouvernance mondiale pour la réguler ou entendent-ils le faire par des décisions unilatérales de l’Union Européenne traduisant un acte de souveraineté ? Recherchent-ils une meilleure insertion de l’économie européenne dans la mondialisation ou privilégient-ils plutôt un changement de stratégie en faveur d’une stimulation de la demande intérieure, et dans de cas, quels outils envisagent-ils ? Et en interne, que proposent-ils pour mettre fin à la course au moins disant à l’intérieur du marché unique ?
L’UMP :
On retrouve dans le programme de l’UMP la structure des discours de Sarkozy dont il constitue, une réalité, une grossière synthèse. Le préambule contient un exposé sur les valeurs et les ambitions, qui ne cadre pas toujours avec les propositions concrètes qui suivent.
Comme toujours, l’exposé des valeurs commence avec de louables intentions. On y trouve l’affirmation selon laquelle l’Europe est la solution à l’instabilité du monde. Elle doit être souveraine et affirmer un modèle de civilisation. Sa vocation est d’être un rempart, indépendante et protectrice, capable de mettre des règles face aux excès du libéralisme.
Comme toujours, les propositions capables de mettre en œuvre ses objectifs manquent à l’appel. L’UMP compte sur le G20 pour réguler le capitalisme financier (Il n’y a que l’UMP pour croire que sa dernière réunion à éradiqué les paradis fiscaux). Elle propose de lutter contre les délocalisations par un surcroît d’aides aux territoires sinistrés (ce qui veut dire qu’on se contente de panser les plaies) Les protections commerciales ne sont pas totalement absentes, mais limitées au minimum syndical : la prise en compte d’exigences en matière de droit du travail et de sauvegarde de l’environnement, avec notamment la proposition d’une taxe carbone pour les produits importés. On retrouve un souci marqué de sauver l’industrie, mais la solution proposée est exclusivement de renouer avec la politique industrielle sous couvert d’aides aux entreprises (référence explicite au bras de fer qui a opposé le gouvernement à la commission sur le plan d’aide à l’industrie automobile)
Le programme de l’UMP sur la régulation du marché unique est totalement est contradictoire. Il propose à la fois une lutte contre les dumpings sociaux et fiscaux, tout en affirmant son attachement à la souveraineté fiscale des Etats et à la sauvegarde des modèles sociaux nationaux ! Comprenne qui pourra.
Le MODEM
Le parti démocrate ne s’est apparemment pas doté d’un texte global qui ferait proposerait une synthèse de sa vision de l’Europe, de la crise ou de la mondialisation. En revanche, le site de campagne propose des argumentaires techniques très détaillés.
Pour le Modem la crise trouve son origine dans une politique monétaire excessivement laxiste aux Etats-Unis. La mondialisation n’est pas coupable. Elle encoure seulement le reproche d’être soumise à de coûteux soubresauts et d’être le vecteur du modèle anglo-saxon. C’est pourquoi l’Europe doit se doter d’une stratégie économique pour être plus puissante et plus influente dans la mondialisation.
Pourtant le Modem ne s’en remet pas exclusivement aux instruments de la gouvernance mondiale. Il envisage des mesures unilatérales assez radicales en matière de régulation financière et notamment un intéressant projet de « constitution économique » destinée à encadrer le pouvoir financier afin qu’il demeure au service de l’économie réelle. On trouve également des mesures fortes en matière de lutte contre les paradis fiscaux. Manifestement, pour le Modem, la crise est d’origine financière et américaine. Sur ce point, il est décidé à ce que l’Europe reprenne sa souveraineté et affirme un modèle qui lui soit propre.
Le programme en matière commerciale est loin d’être aussi ambitieux. Il ne se propose que d’humaniser ou de moraliser la mondialisation en réformant le mandat de l’OMC en profondeur afin d’y intégrer des considérations environnementales ou éthiques (travail des enfants) La seule trace de protectionnisme décelable est financière (dispositif anti-OPA pour les secteurs stratégiques) Le protectionnisme commercial n’est envisagé que sous l’angle anti-dumping, entendu au sens de produit vendu au dessous des coûts de production, ce qui ne signifie rien et revient à une défense de la concurrence mondiale libre et non faussée.
Sans surprise, les propositions sur la régulation du marché intérieur font preuve d’un esprit fédéraliste tout à fait volontaire : Harmonisation fiscale par un passage au vote à la majorité qualifiée (ce qui nécessite un nouveau traité, Lisbonne ayant maintenu l’unanimité) et adoption d’un protocole social qui tienne lieu de plan de convergence et opposabilité de la charte des droits fondamentaux (Idem, celle-ci ne s’appliquant qu’aux actes de l’Union)
Le Parti Socialiste :
Le cas du parti socialiste est plus complexe. Il s’est doté d’un programme en deux volets : Un texte élaboré au niveau européen, le fameux "manifesto", qui est largement plus libéral que le programme de l’UMP. Et un texte élaboré au niveau national qui lui, intitulé "donner une nouvelle direction à l'Europe" fort logiquement, plus à gauche. On ne saurait mieux illustrer la schizophrénie et les contradictions qui minent le PS. Ces contradictions se retrouvent d’ailleurs dans le texte national. Son diagnostic de la crise ferait couler des larmes de joie à tout opposant à la mondialisation :
« Trente ans de déréglementation, dérégulation, libéralisation, privatisation des services publics ont abouti à l’avènement d’une économie de l’endettement et de la spéculation, de plus en plus inégalitaire et vulnérable. C’est ce capitalisme mondialisé et dominé par la finance qui débouche aujourd’hui sur la crise économique la plus grave que le monde ait connue depuis 1929. Les partisans du libre-échange sans régles, du laisser-faire et de la toute puissance de la finance ont vu s’effondrer sous leurs yeux un système de compression des salaires et de spéculation mettant en danger non seulement les économies nationales de nombreux pays, mais également des millions de vies, car la crise financière a débouché sur la crise économique, elle-même prélude à de graves crises sociales et politiques. »
Malheureusement la suite n’est pas du tout de la même veine. Le chapitre intitulé « Pour un pacte européen du progrès social » ouvre sur cette phrase étonnante. « Le débat n’est pas tant de savoir si nous serions des partisans ou des adversaires du protectionnisme (Ben si, justement !) mais bien de déterminer quels intérêts nous souhaitons protéger »
Et les propositions sont d’une mollesse toute socialiste. On y retrouve l’inévitable objectif d’harmonisation fiscale et sociale (toujours sans préciser que cela nécessite un nouveau traité, ni que les socialistes l’annonce en vain depuis 20 ans) et la politique de « juste échange » dont on ne sait toujours rien sinon que la notion a été le fruit d’un long et douloureux compromis entre protectionnistes et partisans du libre échange.
En tout état de cause, on sait déjà que le PS n’en fera rien, car le manifesto est outrageusement mondialophile. « L’Europe c’est notre lien vital dans la mondialisation » est-il écrit dès l’introduction. La mondialisation ne se discute pas. C’est un non-sujet. Elle n’est qu'un fallacieux prétexte avancé par la droite pour justifier des régressions sociales !
Le programme consacre toutefois un petit chapitre à la réforme du système financier avec un joyeux enfoncement de portes ouvertes que l’on croirait issu d’un communiqué du G20. Naturellement cette régulation doit s’inscrire dans un cadre mondial, être conduite en liaison avec nos « partenaires internationaux » (la mondialisation semble être un pacifique terrain de jeu pour les socialistes européens) et doit être confiée aux instances mondiales qui devront prévenir de nouvelles crises grâce à une nouvelle « ouverture démocratique » ! Bienvenue dans le monde des bisounours !
Pour le reste, la stratégie économique du PSE s’en tient à la stratégie de Lisbonne : Innovation, recherche développement, formation tout au long de la vie, développement durable, égalité homme-femme, droit des immigrés... On croirait ce programme écrit il y a 10 ans par un fonctionnaire européen, à l’époque de la mondialisation heureuse et de la magie de la nouvelle économie !
***
Au regard du protectionniste que je suis et avec la grille d’analyse qui est la mienne, l’avantage est pour l’instant du coté du Modem pour son programme de réforme du système financier faisant preuve d’un vrai souverainisme européen. On voyait Bayrou comme un européiste béat. Il est finalement bien plus volontaire et critique à l’égard du système que le PS, qui semble s’être arrêté de penser il y a 10 ans. Quant à l’UMP, on l’a déjà dit, son programme se limite à un plébiscite pour Nicolas Sarkozy, ses discours et ses quelques initiatives prises lors de la présidence française. Cela suffit à régler son cas.
Suite prochainement avec les autres listes de gauche : NPA, Front de gauche et Europe Ecologie, avant de finir par le trio des souverainistes de droite : Debout la République, Libertas et Front National.
Malakine
On remarque le peu de différence structurelle des programmes entre des partis européistes qui votent ensemble la majorité des texte à Bruxelles. En gros comme nous l'a fait comprendre Mme Dati, les lections ne servent pas a grand chose ou tout dumoins voter ces partis (ainsi que celui des écolos) ne sert à rien !
Rédigé par : Magnin | 13 mai 2009 à 11:15
Toutes les listes en faveur du OUI au traité de Lisbonne sont des listes en faveur du libre-échange généralisé. Toutes ces listes devraient être interpellées au sujet des conséquences concrètes du libre-échange, comme par exemple les fermetures d'usines en France.
Lisez cet article :
En fermant son site de 1120 salariés, l’équipementier CONTINENTAL poursuit une stratégie « de délocalisation rampante » vers les pays low cost. C’est ce que prouve l’expert mandaté par le Comité Central d’Entreprise.
En annonçant la fermeture de son usine de Clairoix (1120 salariés), au prétexte d’un marché européen en surproduction, le géant du pneu CONTINENTAL poursuit bien une stratégie de « délocalisation rampante » vers les pays low cost, décidée en 2005.
En 2009, selon le cabinet SECAFI, « la fermeture du site de Clairoix permettrait à celui de Timisoara (Roumanie), de Otrokovice (République tchèque) et de Püchov (Slovaquie) de reprendre une croissance mise entre parenthèses ces six derniers mois. »
http://www.courrier-picard.fr/courrier/Actualites/Info-regionale/Fermeture-de-Continental/Le-rapport-accable-Continental
Cette délocalisation montre le vrai visage de l’Union Européenne :
- les entreprises multinationales ferment de plus en plus leurs usines en France ;
- les entreprises multinationales embauchent de plus en plus dans d’autres pays de l’Union Européenne ;
- l’Union Européenne place les salariés français en concurrence directe avec les salariés, roumains, bulgares, etc.
- l’Union Européenne provoque la désindustrialisation de la France.
Lisez cet article :
Les salaires minimum légaux, dont disposent 20 des 27 Etats membres de l'Union Européenne, varient dans une proportion de 1 à 17, selon l'office statistique Eurostat. Le Luxembourg accorde le plus haut salaire minimum, à 1570 euros par mois. La Bulgarie dispose du plus bas, à 92 euros par mois.
Toutefois, si l'on considère les parités de pouvoir d'achat pour tenir compte du coût de la vie, les écarts entre les Etats membres se réduisent, passant de 1 à 7. C'est alors la Roumanie qui offre le salaire minimum le plus bas.
http://www.lexpansion.com/economie/actualite-economique/les-salaires-minimum-varient-de-1-a-17-dans-l-union-europeenne_121573.html
Conclusion : la France doit protéger son industrie. La France doit instaurer un protectionnisme national.
Rédigé par : BA | 13 mai 2009 à 12:06
Malakine
De toutes façons votez pour l'une des listes présentées par ces 3 partis revient rigoureusement au même.
http://www.observatoiredeleurope.com/notes/Droite-et-gauche-ont-un-vote-identique-dans-97-des-cas,-selon-une-etude_b1354225.html
Je trouve que tu te donnes beaucoup de mal pour décripter ce qui n'en vaut pas la peine...
Parlement croupion de godillots soumis à la commission et tout ce qu'il y a derrière...
Saludos.
Rédigé par : ETDAS | 13 mai 2009 à 15:23
Très bon travail, comme d’habitude mais, pour être objectif, il faut comparer ce qui est comarable.
S’il est mentionné le « manifesto » du PSE, il n’est pas indiqué l’équivalent pour le
PPE-PDE où se trouve l’UMP
La ALDE où se trouve le MODEM
Il faut avoir en tête le poids des députés européens français au sein de ces groupes :
ALDE : 10 MDEM sur 100 (10%)
PPE : 18 UMP sur 288 (6,25%)
PSE : 31 PS sur 217 (14,28%)
Le seul programme publié , à ma connaissance, est celui du PSE. S’il ne correspond pas totalement au programme des candidats du PS français,il a le mérite d'exister. Si le poids du PS s'avérait plus important au niveau du groupe PSE, il y serait plus influent.
On ne peut rien en dire tant pour le MODEM que pour l’UMP qui n'ont pas pu élaborer une plateforme commune de programme avec leurs groupes.Si cela a été fait, la diffusion en semble confidentielle.
Rédigé par : Constantin ANGHELIDI | 14 mai 2009 à 11:29
@ Magnin
Heureusement, le choix ne se limite pas à ces trois partis.
@ ETDAS
Désolé mais j'ai besoin de faire cette analyse comparative. Depuis septembre, ce blog c'est un peu le récit de la crise dans ses conséquences intellectuelles et politiques. Je ne peux pas ne pas tenter à en mesurer l'impact dans les programmes politiques des européennes.
@ Constantin
Les chiffres que tu donnes sont issus des dernières élections où le PS avait 30 et l'UMP 20. Les proportions ne seront pas du tout les mêmes dans ce parlement, d'autant plus que les conservateurs britanniques devraient quitter le PPE ce qui renforcera mécaniquement le poids de l'UMP.
En ce qui concerne le manifesto, je n'y peut rien si la mère Aubry l'a brandit comme un étendard en réjouissant d'avoir un programme commun à tous les partis socialistes européens. Problème : Il est plus libéral que celui de l'UMP et aussi creux et gnagnan que le programme (?) de Ségolène Royal en 2007 ! A tel point qu'ils en senti la nécessité de refaire quelque chose de plus consistant en précisant en préambule que de "nombreux partis socialistes" partageaient ces orientations. Du coup, c'est l'aveu que le PSE n'a aucun ligne politique commune et est incapable de proposer une alternance à la droite. Néanmoins c'est sur cette ligne que le PS a décidé de faire campagne.
L'UMP n'a pas besoin d'un programme commun au niveau européen, car elle ne propose pas d'alternance mais seulement de donner plus de poids à la parole de Sarkozy dans l'Union.
Rédigé par : Malakine | 14 mai 2009 à 13:58
@ Malakine
Je partage votre analyse sur le PS. J'ajouterai que la défense du service public est certes nécessaire, mais qu'elle fonctionne comme une sorte de service minimum pour faire "de gôôôche", sans faire l'effort ne serait-ce que d'envisager la possibilité d'une alternative au néolibéralisme.
Il s'agit seulement de mobiliser son électorat traditionnel.
Rédigé par : archibald | 14 mai 2009 à 19:32
A les écouter, ils ont tous le meme adversaire commun dénoncé à longueur d'interventions: "l'abstention"!
Et si finalement c'était là le meilleur mode d'expression?
Statuairement, cela ne vaut rien, certes!
Mais si participation est inférieure à 50%,la légitimité sera mise à mal et surtout provoquera une total décomplexion de nos amis irlandais pour qu'ils puissent leur remettre un NON cinglant en pleine face...
Rédigé par : ETDAS | 18 mai 2009 à 08:02
Bravo et merci pour votre travail sur ces programmes et vos diverses analyses sur ce site (on aimerait que les médias en fassent autant...). Même si je ne partage pas tous vos points de vue, je trouve vos écrits très intéressants et utiles au débat démocratique. Je ne peux malheureusement pas commenter tous ces riches articles donc je vous écris tout cela ici.
Au sujet du Mouvement Démocrate, il est vrai que les instances internes chargées des réflexions & propositions ont produit de nombreux textes pas toujours faciles à trouver en ligne ni à regrouper au sein d'une synthèse. Je vous signale tout de même ce document programme pour le 7 juin (car il est paru après votre article), qui, s'il reste forcément partiel face à la quantité de rapports produits, a l'avantage d'aborder les principaux thèmes en jeu.
http://europe.lesdemocrates.fr/democrates-pour-l%E2%80%99europe-notre-programme-pour-la-legislature-2009-2014/
Je trouve vos réflexions sur l'écologisme et vos échanges avec vos lecteurs (notamment Gracques) passionnants, si vous avez le temps après ces élections ce serait vraiment bien d'en faire un (ou quelques) article(s). N'oubliez pas que le souci des questions environnementales et leur intégration à la politique générale, sont le fait de personnes aux positions fort diverses et distinctes - on ne peut donc pas généraliser cette démarche à tel ou tel groupe (décroissants, Verts, etc).
Si le coeur vous en dit, je vous recommande le petit livre de Corinne Lepage, "Vivre autrement" chez Grasset. Si vous en faisiez une note de lecture (idem d'ailleurs pour le dernier Jancovici que vous citiez), ce serait passionnant :)
Rédigé par : florent | 24 mai 2009 à 23:20
@ Florent
Merci pour vos compliments. Je crois que les médias ne peuvent tout simplement pas se permettre de produire de telles analyses des programmes. Même Marianne2, n'a pas publié cette série. C'est un signe ... Tout simplement parce que ces analyses sont engagées et qu'elles procèdent d'une grille de lecture très personnelle et très idéologiques. Aujourd'hui dans la presse, personne ne peut se permettre un tel exercice.
Je n'en ai pas fini avec la critique de la nouvelle écologie, rassurez vous. Cependant, je commence à avoir un problème de forme. A priori, un blog ça sert à faire des chroniques d'actualité. Et de plus en plus, malgré moi, je dérive vers de la production doctrinale. Le bon format serait d'en faire un bouquin. J'ai commencé à y travailler, mais actuellement je suis coincé entre ces deux formes. Trop à l'étroit sur de la chronique, trop fénéant pour m'attaquer à l'essai. Pour revenir aux écolos, je reprendrais le sujet ici lorsque l'actu m'en donnera l'occasion.
A bientôt
Rédigé par : Malakine | 25 mai 2009 à 09:47
@ Malakine
Non, vraiment, n'ayez pas ce genre de scrupules. Je trouve pour ma part l'alternance des types de sujets bienvenue, et vous vous en sortez très bien (bon ça me fait un peu bizarre de faire comme si j'étais un excellent juge :-), compétent, etc.).
Je pense ne pas être le seul à apprécier l'enthousiasme théorique dont vous faites preuve, même s'il est évident qu'un jour ou l'autre je ne parviendrai pas à vous suivre, ma capacité à adhérer à quoi que ce soit étant assez limitée.
Merci de continuer à vous risquer dans ce domaine.
Rédigé par : archibald | 25 mai 2009 à 12:06
@ Malakine
Et pourtant Marianne2 publie beaucoup de textes tout aussi engagés, parfois même scandaleusement fallacieux (eux). Cette série aurait largement mérité d'être diffusée, fût-ce uniquement pour susciter le débat. Mais ce site tourne en eau de boudin et ce ne sont pas les récentes déclarations de Cohen qui me rassurent. C'est bien dommage...
Quant aux autres médias classiques, sous couvert de pédagogie ou je ne sais quoi, ils sont pétris d'idéologie et leurs prétendues explications (les rares fois où le discours traite du fond) ne sont que de la propagande, ou du moins l'exposé des conceptions personnelles des intervenants et non une présentation objective et neutre des faits. Alors vous n'avez aucun scrupule à avoir.
Pour les écolos, je ne voudrais pas vous forcer la main, mais vous n'allez tout de même pas vous laisser dicter votre agenda par l'actualité ! D'autant plus qu'il est à mon sens préférable de réfléchir posément et sur la durée plutôt que sporadiquement et à chaud... Enfin c'est vous le maître des lieux ;-) Je continuerai à lire vos articles avec autant d'intérêt.
@ Archibald
Je plussoie vivement ^^
Rédigé par : florent | 25 mai 2009 à 18:51