Rappelez vous, c'était il y a un an. Les murs étaient recouverts d'affiches nous promettant qu'avec Sarko "tout sera possible". On parlait de rupture avec trente ans de renoncement et d'immobilisme. La droite s'affichait décomplexée. La France était coupé en deux, entre ceux qui avaient peur de ce petit apprenti dictateur à moitié fou, et ceux qui espéraient enfin de vrais changements et de vraies réformes dont le pays avait tant besoin...
La dynamique de la campagne s'est poursuivie dans les premier mois de la présidence, avec l'ouverture qui a finit d'assommer toute opposition, une hyperprésidence trop vite assimilée à un nouveau bonapartisme, de grands discours présidentiels qui continuaient à tracer les perspectives pour le quinquennat, voire pour le nouveau siècle. Le volontarisme était toujours à l'ordre du jour. On parlait du retour de la politique, de choc de confiance, de renaissance française, de politique de civilisation. On espérait pouvoir "libérer la croissance" et "d'aller la chercher avec les dents"...
Cette présidence est entrée en crise au cours de l'hiver. Le nouveau style a lassé. La personnalité a fait l'objet d'un rejet. La popularité du président s'est brutalement effondrée et le parti majoritaire s'est pris une raclée aux municipales. Logiquement, le président a entrepris de normaliser son style et son image. Plus de sobriété, plus de solennité, plus de hauteur, plus d'espace pour le premier ministre. Malheureusement, c'est tout le système gouvernemental qui s'est brutalement normalisé.
Le premier ministre de Sarkozy n'a jamais donné dans l'emphase ou l'idéologie. Il n'a jamais fait rêver. Ce n'est pas son registre. C'est juste un homme de droite classique, un gestionnaire sans imagination pour qui la priorité est toujours de ne pas faire de vagues, ni au sein du gouvernement, ni avec le parlement, ni dans la rue. Il s'inscrit dans la lignée des Balladur et des Bérégovoy, ceux qui veulent rassurer l'opinion par le sérieux de leur style et le classicisme de leurs idées, ceux avec qui un pays s'endort et décline en paix.
Finie la rupture, oubliée la politique de civilisation, abandonné le volontarisme politique, perdu le sens des réformes. Il n'y a plus qu'un seul cap lisible à l'action gouvernementale : la réduction des dépenses publiques dans une pure logique comptable. Comme depuis 15 ans !
Le débat politique est désormais retombé dans des fausses questions d'ordre techniques comme "Est-ce à l'Etat ou à la SNCF'" de payer la carte familles nombreuses. Changer les imputations budgétaires sans rien toucher à la dépense, quelle audace réformatrice !
La normalisation s'est encore plus clairement traduite cette semaine avec les déclarations du Sarkozy sur le Revenu de Solidarité active.
Il y a un an, le RSA c'était une déclinaison du "travailler plus pour gagner plus" appliqué aux travailleurs pauvres, c'était un instrument de lutte contre l'assistanat, une réforme structurelle qui allait remettre des gens sur le marché du travail, c'était une une illustration de la nouvelle doctrine économique selon laquelle c'est la quantité de travail qui fait la croissance et l'emploi. Et non l'inverse. Il fallait donc tout faire pour remettre les "assistés" au travail, en maniant la carotte (le RSA) et le bâton (la réforme du service public de l'emploi) Donc, une réforme éminemment stratégique sur le plan économique.
Il y a 6 mois, le RSA c'était le symbole de l'ouverture avec l'entrée au gouvernement de son inspirateur Martin Hirsch, une réforme consensuelle qui rallie gauche et droite dans ses objectifs, un chantier dont l'expérimentation était conduite par des conseillers généraux de gauche. Le RSA c'était la preuve que le sarkozysme avait aussi une dimension populaire et ne se résumait pas à des cadeaux fiscaux aux plus riches. Donc : Une réforme éminemment stratégique sur le plan politique.
Ou en est aujourd'hui le RSA ? Sarkozy a annoncé cette semaine que la réforme serait "recalibrée en fonction des capacités budgétaires qui sont les nôtres". On ne saurait mieux exprimer la fin du volontarisme politique.
Sur le fond, il y aurait beaucoup à dire et j'espère pouvoir revenir prochainement sur cette réforme qui me semble à la fois absolument nécessaire en tant que réforme de structure contre les "trappes à inactivité", mais qui me semble également un nouveau traitement symptomatique contre la précarité et les bas salaires, qui risque de vite s'avérer ruineux pour les finances publiques.
En tout état de cause, lorsqu'on commence à remettre en cause un élément aussi emblématique du projet présidentiel pour des strictes raisons budgétaires, on ne peut plus parler de rupture. On ne peut même plus parler de politique. La technocratie a repris ses droits.
L'effacement de sarkozy a logiquement laissé de l'espace à Fillon, mais comme celui-ci est un ectoplasme sans convictions et sans caractère, il s'est aussitôt fait bouffer par la technostructure de Bercy. La parenthèse politique s'est déjà refermée. La France est de nouveau aux mains de l'Enarchie.
Le volontarisme doublé d'un certain cynisme, je crois que vous me le concéderez, ont conduit au vote du paquet fiscal (loi TEPA).
Ce volontarisme en soi n'est pas en cause mais si "la parenthèse politique s'est déjà refermée..." c'est parce ce volontarisme initial a été déployé au profit de mesures à la fois injustes, inefficaces et qui plombent aujourd'hui la possibilité de développer d'autre mesures même si elles seraient moins coûteuses.
Rédigé par : PeutMieuxFaire | 12 avril 2008 à 11:02
"La France était coupé en deux, entre ceux qui avaient peur de ce petit apprenti dictateur à moitié fou, et ceux qui espéraient enfin de vrais changements et de vraies réformes dont le pays avait tant besoin..."
Tu oublis ceux qui te disaient : "C'est seulement un excité qui dit aux Français tout ce qu’ils ont envie d’entendre, seulement ce qu’il ont envie d’entendre et qui en cinq ans comme ministre n’a tenu qu’une seule promesse: la réductions des impôts, plus values et différentes transmission de biens, pour les riches ! "
Rédigé par : Ozenfant | 12 avril 2008 à 11:44
"C'est juste un homme de droite classique (...)" "Il s'inscrit dans la lignée des Balladur et des Bérégovoy (...)"
Trouvez l'erreur !
Rédigé par : RST | 12 avril 2008 à 12:15
j'ai vu hier chez Durand (Karoutchi était présent) une émission qui ramenait Sarko à ce dont nous discutons depuis longtemps : l'orléanisme, la droite classique quoi.
Si Sarkozy est bien un orléaniste et Fillon un libéral classique, alors la Une de ce jour de Marianne s'explique aisément, par exemple avec l'affaire de la carte Famille Nombreuse.
Il me souvient que Fillon avait déclaré au Japon vouloir abolir ce truc, il vient de manger son chapeau. Ca veut dire que le Gouvernement tire à hue et à Dia, qu'il n'y a pas de pilote, et les débordements Copé, Devedjian (salope) et Kociusko-Morizet s'expliquent aisément.
La vérité est que Sarko n'a pas les épaules, qu'il profite des attributs césaristes de la Ve pour se maintenir, et qu'on (vous, moi) vogue au minimum sur un océan de libéralisme politique, voire d'aventurisme orléaniste.
le Belge
Rédigé par : Belgo4.0 | 12 avril 2008 à 12:34
@Le Belge,
J'y étais aussi, personne n'a osé dire que c'était la droite de Maurras que nous avons en NS.
La laîcité et le mépris de ceux qui ne sont pas dans la pensée unique qui est la sienne...et son amour du pouvoir.
Un intervenant a dit"Il ne parle que de lui, il ne connaît rien d'autre"
France, les lumières, la culture, la devise de la République? Qu'en dire?
Rédigé par : Philippe | 12 avril 2008 à 15:36
pour moi qui ne suis Français que depuis sept ans, tout ce que souligne Malakine vient de deux choses
- la réforme 1962 (ce qui ne signifie pas que je sois d'accord avec la Ve) qui s'ajoute aux multiples faux-semblants de la Constitution, ce qui a amené le quinquennat et les dérives récentes (discours de Latran)
- la confusion entre République et Nation dans cette même Constitution, avec l'élitisme ambiant en France (dont le parisianisme) si l'observation permet d'interpréter "Nation" comme "élite au pouvoir" et non pas comme "traditions, volonté de vivre ensemble"
Je ne suis pas pessimiste. Tout ça pourrait se régler sous l'angle du souverainisme à condition qu'il y ait un projet républicain sur l'Europe, la République étant alors assortie de la souveraineté, et non pas La Nation ou ...les Nations.
En somme Sarkozy permet un passage à une autre époque ou a un nouveau projet. Je rêve peut-etre.
le Belge
Rédigé par : Belgo4.0 | 12 avril 2008 à 16:48
"L’art de faire rêver les pauvres", une bonne analyse du logiciel dans le cerveau de Sarko sur :
http://www.monde-diplomatique.fr/2008/04/CHOLLET/15818
C'est bien de ça qu'il s'agit, d'une idéologie du parvenu que n'a jamais cessé d'être NS qui n'a jamais été et ne sera jamais un homme d'état compte tenu de sa pensée courtaude.
Rédigé par : olaf | 12 avril 2008 à 19:42
@Tous,
Qui peut définir le sarkozysme?
N'est ce pas simplement un homme qui considère notre pays comme son joujou?
Rédigé par : Philippe | 13 avril 2008 à 11:18
@ tous,
Le lien d'Olaf vers le monde diplomatique résume bien la pensée sarkozienne : "Tout pour ma gueule et rien que pour ma gueule !".
Mister Bling-Bling a finalement bien réussi son pari : faire croire aux plus modestes d'entre-nous qu'il serait le Président de TOUS les Français. Aujourd'hui, sur les 53 % de Français ayant voté pour notre Nain de service, 52 % s'en mordent les doigts et 1 % s'en félicitent (les 1 % les plus riches, comme c'est bizarre !).
Le comble avec Sarkozy, c'est que nous pensions avoir déjà connu le pire : "Karcher ; on va vous en débarrasser…". Aujourd'hui, l'histoire continue : "Pauv' con ; descends le dire en bas si t'es un homme…".
Et pour demain, que nous réserve-t-il ? Avec lui, le pire n'est jamais sûr et il est à craindre que la réalité élyséenne dépasse de bien loin les fictions des Guignols de l'info.
Tous les médias un peu censés et indépendants nous l'avaient pourtant dit : "Cet homme est fou !". Pour une fois au moins, ils auraient fallu les croire…
Enfin, terminons sur une note d'humour avec ce site anti-Sarko : http://sarkostique.over-blog.com/
Ça ne fait pas de mal de rire. Même si c'est à notre dépend…
Rédigé par : olivier | 13 avril 2008 à 12:15
@ Malakine,
Où as-tu trouvé cet photo de Sarkozy qui illustre ton article ? Est-ce un montage ? Rassures-moi, c'est un montage ? C'est pas possible de trouver un tel portrait dans une montée d'escalier, quand même ? À moins que cela ne soit pris chez le nabot, à l'Élysée ?
Rédigé par : olivier | 13 avril 2008 à 12:19
@Olaf
Très bon l'article du diplo
Rédigé par : RST | 13 avril 2008 à 12:32
Pour ceux qui ont apprécié, en lire plus de Mona Cholet :
http://www.editions-zones.fr/spip.php?page=lyberplayer&id_article=59#chapitre1
Rédigé par : olaf | 13 avril 2008 à 12:56
@ Olovier.
La photo n'est pas un montage c'est ce que l'on pouvait voir dans le local de campagne de Sarkozy.
Ca fait très IIIéme Reich non!?
Culte de la personnalité.
@Philippe.
Définition du sarkozysme emprunté à Malakine en partie.
1 dose d'atlantisme libéral à la G W Bush
1 dose de manipulation médiatique people bien grasse (ne pas lésiner sur le gras)à la Berlusconi
1 dose d'autorisme verbal à la Poutine.
Aroser le tout de beaucoup de bètise française (désolé je ne parviens pas éliminer cette notion).
Dieu merci il n'a rien emprunté à Cristina et Nestor Kirchner... quoique si j'ai un modèle à vous recommander.
Saludos
Rédigé par : perla austral | 13 avril 2008 à 14:16
Bonjour à tous. Ca fait plaisir que les discussions s'animent sans que j'ai besoin d'intervenir. Quelques réactions rapides :
@ PMF
Je commence à en avoir marre d'entendre les socialistes parler du péché originel qu'a constituer le paquet fiscal. Les mesures étaient annoncées depuis le début de campagne. Pendant toute la campagne, j'ai fait plusieurs articles pour dénoncer toutes ces mesures et analyser ce qu'elles signifiaient. Pendant ce temps, les socialistes ont été muets. Même pendant le débat la ségolène n'a rien trouvé à redire quand sarko les a toutes énumérés.
Certes, ces mesures étaient inefficaces et coûteuses, mais elles n'auraient peut-être pas eu lieu si elles avaient été contestées avant d'être votés. En faisant monter la polémique les socialistes ont bien réussi à éviter la TVA Sociale (ce qui n'était sûrement pas une bonne chose). Si le paquet fiscal a bouffé toutes les marges de manoeuvre, c'est aussi de leur faute.
@ Ozenfant
Non je n'oublie pas. Je me souviens très bien de tous vos avertissements. Mais je ne regrette pas mon choix d'avoir voté pour le discours que j'avais envie d'entendre, car l'autre j'avais vraiment pas envie de le soutenir.
@ RST
:-) Je n'ai même pas fait expres, mais il faut dire que j'ai toujours détesté bérégovoy. Pour moi, il reste la parfaite incarnation de la faillite idéologique de la gauche.
@ Le Belge
je maintiens que c'est surtout Fillon qui n'est pas au niveau. Ce type est incapable d'articuler le moindre semblant de programme de gouvernement. Avec Raffarin, on savait à peu près ou on allait. Avec Villepin, on savait. Avec Fillon, c'est du grand n'importe quoi.
Olaf
Le texte est intéressant, mais il mèle deux choses assez différentes : La psychologie de parvenue de Sarko et l'individualisme forcené qui sous tend son logiciel.
@ Philippe
Le sarkozysme fait pour moi référence aux discours de Guaino pendant la campagne : Volontarisme politique, un peu de souverainisme, de populisme, de buschisme, de tentative de synthèse entre le modèle bonapartiste à la française et le modèle anglo-saxon. mais Sarkozysme c'était surtout une tentative de créer une nouvelle droite, d'imposer un logiciel à la vie politique et au pays. Quand j'écris qu'il ne reste rien du sarkozysme, ce que je veux dire, c'est qu'on est retombé dans de la pure gestion classique sous l'égide de Bercy.
@ Olivier
Tu n'as pas l'impression que cette période est derrière nous ? J'ai l'impression qu'on ne va plus trop subir les excès de la personnalité de Sarko. Désormais, l'actualité politique n'est plus suscitée par ses discours ou son comportement, mais par la politique du gouvernement. Il se pourrait bien que ce soit pire encore !
@ perla austra
Excellente définition ! Tu as raison de remettre du berlusconi dans le tableau. D'ailleurs, son élection en Italie va être intéressante à suivre. Il paraît qu'il est devenu protectionniste. En tout cas, je sens bien pour bientôt un prochain grands discours de Sarko célébrant l'amitié millénaire entre la France et l'Italie ! :-)
@ Tous
Ca vous intéresse un article sur la chine ou bien vous en avez déjà tous marre de cette histoire de tibet, de flamme olympique et de JO ?
Rédigé par : Malakine | 13 avril 2008 à 15:30
@Malakine,
Oui, la Chine m'intéresse car j'y suis allé.
Je lirai à mon retour...absence non programmée.
Rédigé par : Philippe | 13 avril 2008 à 16:39
Malakine
Le texte entier me semble plutôt dire que la psychologie de sarko et donc sa vision du monde correspondent à ce qui est rabâché nettement ou insidieusement par la télé, beaucoup de journaux et une part du cinéma. A savoir qu'il y a les élus qui s'en sortent, ceux qui le font à la force du poignet sont mis en avant car malgré leurs difficultés, ils font quand même partie de la race des seigneurs. Quand aux autres, eh bien tant pis, ils n'avaient qu'à être dotés des mêmes attributs à la naissance( famille, talents...). Donc dans ce contexte NS n'a été élu qu'en tant que porte parole convaincu d'un mode de pensée ( non pensée ?) qui s'est renforcé depuis longtemps sous l'effet de psalmodies collectives.
Rédigé par : olaf | 13 avril 2008 à 17:08
Malakine
Ok pour un texte sur la Chine
Je viens d'y passer 15 jours récemment pour mon boulot.
La discussion peut devenir intéressante ;)
Rédigé par : RST | 13 avril 2008 à 17:35
mais pourquoi c'est moi qui doit écrire le texte alors ? Moi je n'y suis jamais allé et je n'ai pas de position très tranchée ou très originales à développer. NI sur la chine, ni sur le Tibet, ni sur les JO. Manifestement vous en savez plus que moi et vous avez sûrement déjà des positions plus arrêtées que les miennes. Allez, rémi ... Tu écris ton premier papier ? :-)
Rédigé par : Malakine | 13 avril 2008 à 18:41
et il y a la synthese sur Todd, aussi...
le Belge
Rédigé par : Belgo4.0 | 13 avril 2008 à 19:27
On parle de la chine en ce moment en raison du tibet. Le texte de méluche est pas mal foutu :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/?p=585
Des infos sur l'histoire et sur l'amélioration globale de la vie des tibétains qui sous la théocratie bouddhiste vivaient dans des conditions sans doute beaucoup plus dures que sous le régime chinois. Il semble bien aussi que contrairement à ce qui a été dit souvent que le tibet est un territoire chinois depuis quelques siècles. Ceci dit ça ne fait de la chine un modèle enviable mais ça remet en perspective l'histoire. Il semble que la place problématique de la chine dans l'économie n'est pas pour rien dans l'utilisation et l'idéalisation du tibet comme lieu de parfaite harmonie brisée par la chine.
Rédigé par : olaf | 13 avril 2008 à 20:56
On parle de la chine en ce moment en raison du tibet. Le texte de méluche est pas mal foutu :
http://www.jean-luc-melenchon.fr/?p=585
Des infos sur l'histoire et sur l'amélioration globale de la vie des tibétains qui sous la théocratie bouddhiste vivaient dans des conditions sans doute beaucoup plus dures que sous le régime chinois. Il semble bien aussi que contrairement à ce qui a été dit souvent que le tibet est un territoire chinois depuis quelques siècles. Ceci dit ça ne fait de la chine un modèle enviable mais ça remet en perspective l'histoire. Il semble que la place problématique de la chine dans l'économie n'est pas pour rien dans l'utilisation et l'idéalisation du tibet comme lieu de parfaite harmonie brisée par la chine.
Rédigé par : olaf | 13 avril 2008 à 20:58
@ Malakine,
Je ne crois pas que le Sarko autocrate, penseur individualiste, mister bling bling, et tutti quanti, soit derrière nous.
Et puis le fond de commerce du nabot, c'est de diviser pour mieux régner : telle catégorie contre telle autre (les taxis, les avoués, les fonctionnaires qui sont tous des nantis…). D'ailleurs, à propos des fonctionnaires, je croyais que nos chers élus étaient payés par nos impôts, donc par nous pauvres contribuables : ce seraient pas des fonctionnaires alors par hasard les politicards ? Sarko devrait penser à réduire leur nombre et leurs salaires à ces vrais nantis.
Ce qui me fait le plus peur avec le nain de service, c'est qu'on s'attaque vraiment aux plus pauvres : voir la volonté heureusement avortée de supprimer la carte famille nombreuse, le nombre de chômeurs rayés des listing de l'Anpe…
Donc, non Malakine, je ne crois pas que le pire soit derrière nous. Bien au contraire. En ce moment, c'est plutôt calme car Sarko feuillette les catalogues de vacances pour savoir où il va emmener son mannequin-chanteur. Ça va pas durer !
Rédigé par : olivier | 14 avril 2008 à 09:56
Je partage ton analyse, mais force est de constater que son gouvernement n'est pas bien servi par la conjoncture économique. En période de gros temps, il a choisi de réduire la voilure, signe que les prévisions de croissance sur lesquelles sont fondées les prévisions budgétaires ne seront probablement pas tenues.
Il a aussi un sérieux problème de sémantique. Ainsi, la police des quartiers est un police proche des gens mais pas de proximité.
Que dire enfin de la communication…
La dernière en date, après la carte famille nombreuse, Les désengagement de la sécurité sociale concernant l'optique ont été annoncée sans aucune concertation ni information préalable du syndicat des opticiens.
http://www.valeurs-de-civilisation.com/01b_edito.html
Rédigé par : Marcus | 14 avril 2008 à 22:57