Depuis leur formidable victoire consistant à avoir réuni 17 millions de voix sur la peur de Sarkozy, ceux qui, par intérêt personnel ou par habitude, se définissent encore de gauche, nous offrent un spectacle affligeant fait de règlements de compte et de déclarations incantatoires sur la nécessité d’une « refondation ». Si les règlements de compte peuvent apparaître comme un mal nécessaire pour se débarrasser d’une personnalité de définitivement délirante, les premières tentatives de refondation doctrinale sont assez angoissantes dans ce qu’elles disent de l’état de décomposition intellectuelle de la gauche institutionnelle. Toutes les contributions lues ou entendues ces dernières semaines n'expriment qu’un total alignement idéologique sur les valeurs dominantes, une reddition doctrinale, une capitulation intellectuelle, un « munich politique ».
Les tenants de la "gauche moderne" semblent avoir totalement oublié que la dégelée du 6 mai s’inscrit dans une longue continuité, qui va de la débâcle de 1993 après Maastricht et la politique du Franc fort, à la gifle du 29 mai 2005 quand le « peuple de gauche » a massivement voté contre tout ce que ses élites avaient construit depuis 20 ans, en passant par l’humiliation du 21 avril 2002. Au lieu de faire une autocritique et d’ajuster leur doctrine à l’évolution du monde et de la société française, la gauche institutionnelle semble être revenue en 1988, à l’époque du centrisme triomphant, de l’européïsme béat, de la conversion aux charmes du capitalisme boursier et de la mondialisation heureuse, le « Ninisme » de l’époque étant simplement reformulé en un « et-et » qui promet une impossible synthèse entre efficacité économique et justice sociale, mondialisation et régulation, compétitivité et redistribution ou construction européenne et souveraineté nationale …
Le retour de cette pensée zéro est particulièrement éclatante dans le manifeste que « les Gracques » viennent de publier.
Après l’offensive médiatique d’Emmanuel Valls de la fin de l’été qui avait positionné la refondation du PS sur des thèmes ostensiblement sarkozystes, les Gracques, cet obscur groupuscule de hauts fonctionnaires anonymes qui avait surgit dans le débat au cours de la présidentielle pour demander une alliance avec François Bayrou, vient de se constituer en club de réflexion prétendant "moderniser" la gauche. Un site internet s’est ouvert il y a quelques jours et un manifeste absolument consternant vient d’être publié dans les colonnes du Monde.
A la différence d’un Valls, qui manifestement, entend surfer du mouvement d’opinion qui a fait la victoire de Sarkozy sans avoir arrêté de ligne doctrinale bien claire, les Gracques proposent un discours clair et cohérent. Le texte ne comporte pas beaucoup d’idées neuves - aucune même - mais il marque une nette inflexion dans la pensée de gauche. Fini, la tentative (maladroite) de Ségolène Royal entre le oui et le non au TCE. Fini, la grande synthèse jospinienne écolo-socialo-communisto-républicaine. Le texte consacre une résurrection dans toute sa pureté de la « deuxième gauche », du « cercle de la raison » d’Alain Minc, de la « République du centre » de Jacques Julliard et Pierre Rosanvallon, de la ligne Barro-Rocardo-deloro-balladuro-bayrouïste. Une véritable restauration de la pensée unique !
La gauche moderne s’affiche donc ouvertement réformiste, libérale, européenne, mondialiste, communautariste, redistributive … en un mot « réaliste ». Le texte est donc dépourvu de toute flamme, de ton excès, de toute utopie. C’est un manifeste de professant la pensée de ceux qui savent, une revanche des technocrates pressés se débarrasser définitivement des excès de la politique et de l’irruption des passions collectives dans les affaires gouvernementales.
Plus que l’expression de la pensée unique, c’est le retour à la pensée zéro. La réalité n’est pas bien ou mal, elle se contente juste d’être : L’entreprise crée des richesses, l’Etat régule, l’impôt redistribue, la sûreté est un droit, l’immigration est là, la mondialisation tire la croissance mondiale … D’ailleurs, les rares orientations semblant afficher une volonté de transformation de l’ordre existant sont toujours immédiatement assorties d’un objectif inverse afin de s’assurer que le propos restera d’une parfaite et douce tiédeur. « (La gauche moderne) veut changer la vie en abolissant l’inacceptable à chaque fois qu’il est évitable. Elle refuse les fausses fatalités. Elle veut porter l’espoir sans semer l’illusion ». En clair, il y a dans le projet des Gracques un niveau incompressible de choses inacceptables, des fatalités incontournables rendant tout espoir inaccessible. Ca fait rêver !!
Le seul projet de cette gauche moderne, c’est de gérer le réel. Tel qu’il est. Ou plutôt tel qu’il était, car il aucun des grands sujets qui ont émergé ces 15 dernières années n’est évoqué. Pas un mot sur la valeur de l’euro et la faisabilité d’une politique monétaire, rien sur les déséquilibres commerciaux croissants engendrés par le libre échange mondial, rien sur la pression au démantèlement des systèmes sociaux, rien sur les émeutes urbaines ou l’immigration, rien sur le pouvoir d’achat, le logement ou la précarité, rien sur l’imminence de la fin du pétrole, rien sur les délires de la finances qui créée bulles sur bulles et vampirise le système productif en comprimant les salaires et les investissements pour mieux maximiser les dividendes, rien sur le défi du vieillissement de la population et les moyens de le financer, rien sur la crise du projet européen pourtant éclatante depuis l’élargissement de 2004 et les non de 2005.
Les Gracques en sont resté à ce qu’ils ont appris à la fin des années 70 ou 80 : Le libre échangisme mondial est vecteur de paix et de croissance. Il faut créer des richesses par une politique de compétitivité pour mieux la redistribuer. Le protectionnisme conduit à la guerre. La décentralisation est un progrès. Les partenaires sociaux doivent négocier sans intervention de l’Etat. Il faut plus de contre-pouvoirs. L’Etat doit être impartial. Il faut lutter contre les "égoïsmes nationaux". La communauté internationale agit pour le droit, le développement et la paix … bla bla bla …
Qu’il y ait des gens tellement enfermés dans leur bulle pour continuer à professer ces lieux communs dont la plupart se sont déjà volatilisés contre le mur de la réalité peut encore se comprendre. On connaît la chanson : Quand une politique échoue, c’est qu’elle était insuffisante. Si le libre échange dérégulé ne créée pas de croissance en Europe, ce n’est pas que c’est une impasse, c’est que nous ne savons pas assez exporter et que les marchés extérieurs ne sont pas assez ouverts !
En revanche, ce qui dépasse l’entendement c’est que ce discours, mille fois entendu depuis 15 ans, à droite comme à gauche, a été systématiquement été sanctionné par des échecs électoraux. Comment des gens, supposés intelligents, peuvent-ils croire que ce discours de capitulation devant l’ordre des choses pourra les ramener un jour au pouvoir ? Comment peuvent-ils ne pas voir que c’est l’espoir d’une « rupture » qui a amené Sarko à l’Elysée ?
La gauche doit comprendre que c’est en renouant avec les milieux populaires qu’ils pourront revenir au pouvoir. Elle doit comprendre que si un candidat de droite comme Sarko fait le plein chez les retraités, les commerçants, les artisans, dans le cœur sociologique de la droite ; et qu’il a en même temps la moitié des suffrages des ouvriers et employés, il sera nécessairement élu avec une marge confortable ! La gauche doit comprendre que pendant 20 ans le vote des classes populaires a été stérilisé dans le vote Front National et qu’il est aujourd’hui disponible pour tout discours un peu fort, un peu volontaire, un peu « populiste ». Elle doit comprendre qu’un discours ciblant les classes moyennes supérieures éduquées et bien pensantes, plafonnera toujours à 20/25% et qu’elle ne pourra compter que sur le rejet de l’autre ou une personnalité exceptionnellement charismatique pour arriver à la majorité.
Stratégiquement, électoralement, sociologiquement, le manifeste des Gracques est d’une affligeante stupidité.
Le mépris du peuple ne ressort pas simplement du ton technocratique et de la démarche élitiste des Gracques. Ce mépris se lit clairement dans les lignes du manifeste avec notamment cette phrase hallucinante qui sonne comme l’acceptation d’une rupture consommée : « Les classes populaires se détournent (de la gauche), comme si elle était un luxe pour ceux qui ont le temps du rêve. » Ce n’est donc pas la gauche qui s’est détournée des classes populaires, mais le peuple qui a abandonné la gauche. Par bêtise, par trahison, parce qu’il « simplifie les enjeux », parce qu’il pense avec trop ses instincts et ses passions pour savoir vibrer au rêve raisonnable qu’elle lui propose.
Ah ! qu’il était bon le temps du suffrage censitaire ! Qu’elle était pratique cette époque où un parti diabolisé stérilisait le vote des catégories populaires ! Qu’il doit leur sembler loin le moment où les progrès de l’éducation auront assuré la disparition de ce peuple ignorant et râleur qu'il exècrent et consacré l’avènement de cette « économie de la connaissance » où il n’aura de toute manière plus sa place …
*
* *
Il y a encore quelques mois, j’étais de ceux qui pensaient que le Sarkozysme constituerait un régime qui durerait plusieurs décennies comme le Bonapartisme au 19ème ou le Gaullisme au 20ème, en sachant se maintenir au point d’équilibre de la société Française tout conservant le soutien des catégories populaires par un discours et un style jouant sur la fibre national-républicaine et le volontarisme politique. Je regardais donc le spectacle affligeant offert par la gauche avec ironie et détachement.
Depuis la rentrée, tout s’est accéléré. Après avoir tenté des diversions incessantes en saturant le champ médiatique avec des sujets de société (juger les fous, enfermer les pédophiles …), le gouvernement s’est subitement rallié à une stratégie Buschiste va-t’en-guerre pour faire oublier son incapacité sur la scène intérieure et détourner l’attention de ses réformes récessives.
Il est donc urgent de réagir. Puisque la gauche s’enlise dans un centrisme mou et des idées vieillies, que l’extrême gauche continue de se perdre dans des discours incantatoires et refuse d'intégrer les contraintes de l'économie ouverte, puisque les oppositions de droite ne savent plus s’opposer que sur des questions de style et de méthode, puisqueque l’extrême droite est plus que jamais inaudible, puisque le débat d’idées est désormais totalement asséché par un personnel politique sans imagination et enfermé chacun dans sa bulle, il est désormais clair que le renouveau ne pourra venir que d’internet.
Si les Gracques peuvent s’ériger en think thank et prétendent faire pression sur le jeu politique en collectant des signatures sur un concentré de pensée zéro, alors nous n’avons qu’à en faire autant ! On s’y met ?
Malakine
@Malakine
Les difficultés du dollars s'accélèrent les Saoudiens semblent abandonner la monnaie impérial. L'euro et l'or flamble, ce dernier est au plus haut depuis 27 ans et l'euro à dépassé la limite fatidique des 1.4 € pour un dollars:
http://www.guardian.co.uk/saudi/story/0,11599,778380,00.html
http://www.boursorama.com/pratique/actu/detail_actu_flash.phtml?&news=4626529
Les asiatiques jouent avec les monnaies occidentales...
Rédigé par : yann | 20 septembre 2007 à 20:24
@Yann, oui, et la Chine est toute puissante avec tous les dollars qu'elle détient.
@Malakine, je n'ai pas beaucoup de temps libre mais je suis partant...bien que pas tellement compétent!
Rédigé par : Philippe | 20 septembre 2007 à 22:35
@ Yann
Vous dites être plutôt de droite; voilà qui est honnête. Le discours souverainiste est par essence de droite. Lorsqu'il se mâtine de considérations sociales, ça donne une espèce de péronisme flou, avec les résultats maintes fois répétés partout où ça a été essayé - Argentine, Albanie... On vous appelera gauchistes si vous y tenez, mais la confluence avec la vraie droite dure est la plus parlante: goût de l'autorité, caporalisme déguisé en volontarisme, élites autoproclamées détentrices de valeurs quasiment sacrées. Un simple test... Les courants de votre genre n'ont rien de récent, et que font leurs idéologues en prenant de l'âge et de la bedaine? Il est à gauche, Glucksmann? Il est à gauche, Kouchner? Il était à gauche, Doriot? Sont-ce des accidents individuels, ou un phénomène bien simple et reproductible à l'infini, le retour du naturel, du goût de l'autorité, de l'amour du Chef chez un individu? Et je ne parle pas des dérives qu'on qualifiera poliment de brunâtres...
Notre seul point commun est l'adversaire identifié et déclaré dans nos discours respectifs, le capitalisme ultra-libéral qui gangrène la planète et opprime ses habitants. Sauf que là encore, et l'Aiglon a cent fois raison, toutes vos actions, concrètement, font de vous "les alliés ojectifs des pays dont vous faites les excès". Il n'y avait qu'à voir, encore une fois - mais encore faut-il savoir regarder au-delà de vos petites frontières - la joie obscène des milieux d'affaires anglo-américains après l'échec du TPE. Idiots utiles ou cinquième colonne? Qu'importe!
C'est vrai, la gauche - je ne parle pas de vous, vous l'aurez compris - n'hésite plus à analyser ce qui fait la force de l'ennemi, et à en faire usage.
Là où le discours ultra-libéral thatchérien ou libertarien proclame non seulement la puissance, mais la suprématie du marché, véritable idole religieuse, que rien ne doit entraver afin qu'une infime minorité puisse en accaparer les fruits, nous reconnaissons sa puissance comme moteur irremplaçable de l'activité economique, mais en aucune façon sa suprématie.
L'appareil régulateur dont la volonté humaine raisonnée et (dans notre projet) démocratique encadre le fonctionnement du marché, loin de l'entraver comme le prétendent les libéraux-religieux, permet et de multiplier, et d'orienter sa puissance en faveur du plus grand nombre et non plus des oligarques que vous servez.
Dans la pratique, même les Etats adverses le reconnaissent: le droit de la concurrence est appliqué avec rigueur aux USA, et toutes les tentatives de dérégulation imaginées par les idéologues du marché ont donné, lorsqu'elles étaient appliquées par des néophytes qui y croyaient, des résultats catastrophiques (voir la vache folle).
Dans ces conditions, le projet de la gauche n'est pas une capitulation devant le libéralisme ou son abâtardissement, il est un projet radicalement différent, qui emprunte au libéralisme son arme comme un résistant se sert dans les arsenaux de l'occupant. Un projet si radicalement différent que je reprendrais volontiers votre terme de "copernicien", renvoyant votre propre approche à sa vraie dimension - l'astrologie.
Pour répondre à votre argument selon lequel ce sont nos idées qui forment l'idéologie dominante actuelle, et que l'horrible situation actuelle doit donc leur être imputée - oui, un travail politique incessant a diffusé ces idées de bon sens; oui, elles sont appliquées en partie, au prix de mille difficultés, faites des efforts conjugués de nos ennemis et de vos camarades; mais si elles ne l'étaient pas - si l'Europe, au cours des cinquante dernières années, n'avait pas dans son ensemble tenu le cap d'une social-démocratie cahotique mais volontariste - la situation, mon cher camarade, serait bien pire, et seuls trouveraient à s'en réjouir vos maîtres actuels de Wall Street, et vos futurs maîtres de Canton et de New-Delhi.
Rédigé par : Dominique | 20 septembre 2007 à 23:11
ah le site Horizons est tres bien. Je pense qu'on reconnaitra que c'est une EXCELLENTE écriture et de très saines approches politiques, démocrates et républicaines.
Cependant, d'une part je ne demande pas à tout un chacun d'assimiler mes engagements. J'imagine que l'auteur de ce blog a les siens, pas vrai ? C'est son droit, j'espère ?
Alors si tu regardes la critique du Manifeste des Gracques, tu observeras qu'Horizons ne le fait pas de maniere socialiste (républicaine en économie). C'est son choix, ce sont ses valeurs, c'est votre culture à vous les Français. Rares sont ceux qui sont passés à travers les dents du capitalisme pour acquérir ces valeurs de dépassement. Tout le monde peut devenir RMIste et honnetement, c'est le souhait que je fais à Sarko...et à d'autres dirigeants de "la gauche".
Je dis toujours qu'en politique, vos énoncés en France sont superficiels, souvent cantonnés dans le domaine superficiel interpersonnel ou "people". Par ex on peut lire "DSK auditionné par le FMI met en berne ses ambitions présidentielles". Juste au dessus, le droitier a énoncé "Dans la pratique, même les Etats adverses le reconnaissent: le droit de la concurrence est appliqué avec rigueur aux USA"(huhu allez le dire aux firmes françaises implantées aux USA). Mais vous ne lirez pas "les propositions politiques précédentes de DSK sont compatibles avec la poursuite de l'existence du FMI comme institution capitalistique"...ce qui expliquerait son succès aupres des pays nationaux. Ou : "au FMI le dilemne de DSK sera Euro ou Dollar". A relier d'ailleurs à l'atlantisme des Gracques, de Mosco ou de la droite nationale française...
Horizons restera donc un tres bon blog, et le fait que des gens comme Aiglon-Daniel Lattanzio s'y cassent politiquement les dents, que des gens comme "Dominique" (hum) s'y essayent d'abord à la calomnie, ensuite aux superficialités bourgeoises, cela montre bien qu'il taille par la raison dans les chairs, malades de violence, de l'approche politique (nationale/nationaliste/bourgeoise) en France.
Pierre le Belge de Lille
Rédigé par : Belgo3.0 | 21 septembre 2007 à 09:10
Malakine,
Très instructifs, les propos de Dominique, qui nous apporte sur un plateau un condensé de ce que les gens qui n'ont pas assimilé les phénomènes de causes à effet, vont nous sortir.
La RD m'a appris qu’a propos des phénomènes complexes il existe des points de cristallisation et qu'un détail apparemment anodin permettait souvent de défaire le nœud d’un problème réputé insoluble.
Pour ces gens là, le courrant de pensée majoritaire du moment est inéluctable, pour eux la phrase d’Einstein "L’imagination prime les connaissances", doit sonner comme une énigme.
Je crois donc que sa contribution est très enrichissante pour nous et qu’il va falloir en tenir compte dans la présentation des nos idées. Idées qui doivent impérativement séduire le monde (oublié) des français d’en bas qui travaillent dans les PMI/TPME…. Sous peine d’être une idéologie de plus, sans large base populaire. E. Todd, ne dirait pas le contraire, me semble t’il.
Rédigé par : Ozenfant | 21 septembre 2007 à 10:49
je me permets de soumettre à votre intention un florilege des oeuvres de Thierry Pfister. Attention un livre a fait l'objet d'un proces gagné par Georges Kiejman, homme politique non élu, d'autres livres intéressants (sur les gauchistes etc ) sont plus anciens et non répertoriés. (je n'ai lu que "Matignon sous la Gauche" et "le Negre du Palais", je vous les recommande).
http://www.amazon.fr/exec/obidos/search-handle-url/403-0740016-3594800?%5Fencoding=UTF8&search-type=ss&index=books-fr&field-author=Thierry%20Pfister
le Belge
Rédigé par : Belgo3.0 | 21 septembre 2007 à 10:54
Je ne savais pas trop sur quoi écrire ce matin, aloes j'ai "fait" sur Sarkozy. Son (presque) touchant "vélléitarisme", laisse le champs libre aux idées volontaristes. Tant mieux ?
Nicolas Sarkozy distribue les bons points et les bonnets d'ânes.
http://blog-ccc.typepad.fr/blog_ccc/2007/09/nicolas-sarkozy.html#comments
Rédigé par : Ozenfant | 21 septembre 2007 à 11:11
Bon j'avoue ne pas avoir tout lu. J'ai juste lu les réponses à ce que j'avais écrit.
Yann, être réaliste ce n'est pas être libéral. Le réalisme c'est être ancré dans la réalité. Et ce n'est pas parce que des libéraux se disent réalistes que c'est la réalité. Ce que les libéraux ont fait avec la doctrine Camdessus est tout sauf du réalisme!
Malakine, la prise en compte du réel c'est ce qu'une certaine gauche se refuse toujours à faire. Chercher un horizon c'est bien mais si tu ne constates pas le réel, tu n'arriveras jamais à ton horizon. Et ton horizon restera utopie.
Rédigé par : abadinte | 21 septembre 2007 à 11:44
@abadinte
J'ai du mal m'exprimer parce que je ne dis en aucun cas que les libéraux sont réaliste, je dis justement comme vous que le terme réaliste cache en réalité un raisonnement de type scolastique. Dans le monde cynique dans lequel nous vivons les mots change de sens en fonction de qui les prononces et dans quel contexte. Les gens ne disent plus ce qu'ils pensent réellement, surtout les hommes politiques. L'exemple typique est celui d'Allan Greenspan le grand gourou de la FED qui aujourd'hui qu'il est libre et à la retraite critique ouvertement la politique macro-économique de son pays alors qu'il était dirigeant de la FED pendant deux décennie! Cela prouve qu'il y a un mécanisme sociologique qui contraint les hommes politiques à ne pas agir de façon rationnel. Le cas des penseurs de la gauche bobo-libertaire est du même ordre le copinage, les rapport de force, contrains les politicien à des posture ridicules et incohérente et à des positions intellectuellement bancales auquel s'ajoute une impunité totale poussant à l'irresponsabilité.
Rédigé par : yann | 21 septembre 2007 à 12:29
Abadinte dit,
"Malakine, la prise en compte du réel c'est ce qu'une certaine gauche se refuse toujours à faire. Chercher un horizon c'est bien mais si tu ne constates pas le réel, tu n'arriveras jamais à ton horizon. Et ton horizon restera utopie."
Dans l'absolu, c'est une Lapalissade et j'approuve.
Mais les réalités sont multiples selon notre conception du monde et nos priorités morales. Ainsi dans ce blog, il y a de nombreuses personnes dont je partage les vues sur le mondialisme et l’Europe, mais qui voient le monde à travers le prisme de théories ou de lois, alors que je vois le monde par rapport à ce qu’il apporte (ou retire) à l’homme.
Les théories crées par les hommes devraient toujours apporter à l’homme. Les pères de ces théories, l’oublient trop souvent… ou se "perdent" au fur et à mesure de l’élaboration de ces dites théories.
Pour moi, le réel c’est l’efficacité au bénéfice du citoyen de la République.
Pour les libéraux durs, c’est l’efficacité au service des fortunes en place et en devenir.
Rédigé par : Ozenfant | 22 septembre 2007 à 11:47
En attendant le 1er octobre.
Pub!
Nicolas Sarkozy distribue les bons points et les bonnets d'ânes.
http://blog-ccc.typepad.fr/blog_ccc/2007/09/nicolas-sarkozy.html#comments
Rédigé par : Ozenfant | 22 septembre 2007 à 11:50
Aiglon le sait : je le poursuis en calomnies devant un juge d'instruction. Par ailleurs, il se répand sur son blog Aiglon78.noosblog.fr sur son adhésion au Manifeste des Gracques.
Il est dommage que Malakine ait supprimé les insultes et calomnies d'utilisateurs "sociaux-démocrates" (en réalité socio-démocrates au sens d'associés (en espagnol)...du capitalisme) tels que "Dominique".
C'est probablement pour cela que "Aiglon" a fait fermer le blog DSK car il y avait publié in extenso le nom et l'adresse de mon avocate dans cette plainte au pénal.
Enfin, vous connaissez tous les douceurs et les apparences de la politique en France...et ce depuis l'instrumentalisation du massacre de nos concitoyens juifs...et tout ce qui a suivi...
En effet, il y a avait un parallele à faire, car Aiglon utilisait souvent cette technique sur le blog DSK, faite toute de sophismes,
càd d'attaques personnelles, ce qui montre bien sur de sérieuses déviations autoritaires.
Je vais mainteantn m'attaquer politiquement au Manifeste des Gracques, ce sera l'objet de ma prochaine contribution ici.
Pierre Larcin dit "le Belge" de Lille
Rédigé par : Belgo3.0 | 23 septembre 2007 à 21:15
Tiens je croyais que Malakine supprimait les invectives.
Le belge, apparemment, est libre d'invectiver. Pourquoi se gêner!
Enfin ça vaut mieux que le zyklon B.
Rédigé par : Dominique | 24 septembre 2007 à 00:38
moui c'est bien ce que j'ai écrit :
dommage que Malakine ait supprimé les injures et invectives antérieures de "Dominique". Qui, après tout, est peut etre belge...
J'imagine qu'on sait pourquoi tu parles ainsi, "Sanglier" ?
Tes horreurs n'y changent rien : maintenant, publions l'attaque politique des Gracques.
le Belge
Rédigé par : Belgo3.0 | 24 septembre 2007 à 06:16
Bonjour Malakine,
vous publiez ici un billet intéressant pour critiquer le manifeste des "Gracques". Cependant vous ne résistez à adopter un ton très polémique pour mieux descendre les thèses de ceux auquels vous vous opposez.
Résultat, quelques commentaires et commentateurs plus loin : naissance d'un troll. C'est dommage, le sujet mérite mieux, et pour moi dont la religion n'est pas totalement faite entre le réformisme et "un autre horizon", j'aurais lu avec intérêt un débat autrement argumenté.
Comble de malchance, vous devez vous faire rare pendant quelques temps, alors, SVP, merci aux commentateurs de cesser ce petit jeu soit en revenant au fond du sujet soit en répondant aux ollicitations d'Ozenfants par exemple.
Rédigé par : PeutMieuxFaire | 24 septembre 2007 à 10:41
Merci PMF !
Bien sûr discuter sur le fond, c'est quand même plus "constructif"
que les éternelles polémiques "sophistes" (alors que dans ce blog nous sommes en général d'accord sur l'essentiel).
Convaincre PMF du fait qu'en matière d'économie AUSSI: "Charité bien ordonnée commence par soi-même", est plus intéressant (me semble t'il) que les querelles sur la taille de nos zizis (EGOS).
En attendant, PUB ! :
Patrons voyous, travail au noir, et démission de l’état !
http://blog-ccc.typepad.fr/blog_ccc/2007/09/patrons-voyous-.html#comments
Rédigé par : Ozenfant | 24 septembre 2007 à 11:20
@ Malakine
sur le protectionnisme européen.
vous écrivez:
...." vous constaterez qu'Horizons est un site partenaire du site du Protectionniste EUROPEEN. Je n'ai jamais préconisé de protection à l'échelle nationale. "
Il est vrai que l'idéal serait un protectionnisme européen, et que c'est une perspective à promouvoir.
Comme l'écrit Yann
" le libre-échange [intégral] ne peut se concevoir qu'entre pays de même niveau de développement. "
Toutefois nous savons que la très grande majorité des pays européens sont pour le libre échangisme. Donc que faisons nous en attendant ?
Prenons déjà des mesures protectionnistes raisonnées, en ne faisant pas n'importe quoi. Le FMI, l'OMC, Bruxelles etc; nous attendent au coin du bois.
Il faut savoir que nous abandonnons progressivement nos protections. Qui existaient, et qui ne nous empêchaient pas de vivre et commercer avec l'étranger (ex récent EDF Gaz de France; les lois sur l'ouverture de l'énergie à la concurrence).
Ainsi je vois mal que l'on puisse s'opposer à des taxes sur le carbone, sur les gaz à effet de serre, sur le retraitement des déchets, sur la vente d'objet incluant des produits toxiques pour les travailleurs, le travail des enfants, des esclaves, des prisonniers ... L'imagination aidant, il est certainement possible de faire des protections nationales efficaces.
Rédigé par : marc.sevres | 24 septembre 2007 à 12:04
J'ai également été assez déçu de la teneur de ces commentaires. J'ai fais ce que j'ai pu pour pacifier les dialogues mais le troll a réussi à pourrir le débat.
A vrai dire, je pourrais certainement trouver le temps de faire un ou deux articles cette semaine, mais cet épisode m'a plutôt incité à calmer le jeu un moment ...
J'aimerais que ça serve de leçons à tout le monde. Je crois qu'il est parfaitement inutile et contre productif d'aller faire de la retape ou de la provoc chez des "ennemis idéologiques" Y a pas trop de danger quand il s'agit des institutionnels de la pensée unique comme bouba olga ou sorman, mais sur des blogs privés, ça ne peut que faire venir des trolls.
Sur le fond, pas de soucis, on y reviendra à l'occasion de mon prochain billet où je tenterais de poser les bases d'un "autre horizon" ... en attendant un vrai manifeste.
Rédigé par : Malakine | 24 septembre 2007 à 14:18
Critique du Manifeste des Gracques
J'ai mis en évidence dans bien des écrits la collusion entre ce que j'appelle la bureaucratie bourgeoise, qui gère l’exploitation privée, et la bureaucratie étatique, qui gère l’exploitation de la fonction publique, au profit des intérets conservateurs en France. Cette collusion a besoin d’un drapeau idéologique (le sarkozysme, les Gracques…) qui lui permette de justifier sa « gestion » au nom de l’interet collectif, et d'une division des producteurs, ce qui explique son interet pour les partis socialistes ou autres.
Depuis les débuts de ma militance en 1980, j’ai toujours connu de tels avatars de « rénovation » depuis JJSS, jusqu'à François Hollande, en passant par Elio di Rupo. Ces tentatives n’ont eu qu’un seul résultat objectif : 20% d’exclus du travail en 2005, le FN à 15%, et Elio di Rupo au directoire d'une banque.
Je veux m’insurger ici contre l’oubli, que commettent bien des militants, de la critique du ROLE HISTORIQUE de telle action, qui consiste à opposer les effets objectifs, à long terme, d’une action politique, à sa « nouveauté » ou à son "réalisme".Son « caractère brillant » conduit bien des jeunes militants à soutenir des opérations antiouvrières. Il est exact que des «termes réels » sont intéressants dans l’action publique, car souvent ce réalisme prévaut devant l’inopérabilité bourgeoise des outils publics, càd le rendement décroissant d’un impot, ou encore les caisses vides de l’Etat, alors qu'il s'agirait principalement de les rendre opérants, en vue de la justice sociale.
Il ne fait pas oublier que l’outil principal des ouvriers (au sens moderne de ce terme) est précisément la gestion des flux, par opposition à la gestion "statique" des patrimoines, ou des capitaux. C’est le sens même d’une grève. Et on démarre pas une grève réussie par hasard, ou une action politique : il faut des réserves préalables, l’union des participants, etc.
Cela se résume à dire que l’Etat, gestionnaire de flux financiers, est un outil important pour la classe ouvrière, et que la classe bourgeoise a pour sa part interet à GARDER l’Etat…au nom de l’interet collectif, bien entendu. Si j'arrive à démontrer que les Gracques travaillent pour la bourgeoisie, alors leur systeme apparaitra comme une tromperie antisocialiste.
On peut ainsi dire que le rôle historique de Bernard Tapie a été de corrompre le mitterrandisme ou de neutraliser l’émergence des banlieues, que le rôle historique de Dominique Strauss-Kahn a été de mettre en cause l’étatisme, etc. J’ai vu bien des jeunes soutenir Tapie, mais je n’ai pas vu de jeunes soutenir la contestation contre «le tournant de la rigueur » et surtout contre le populisme, issu des années 1970n qui l’avait justifié pour provoquer «en termes réels » une « rénovation réaliste » de la politique par Pierre Mauroy. Je n’ai pas vu de jeunes réussir à reformer les banlieues, malgré SOS Racisme, malgré la «marche des beurs », malgré Fadela Amara… Il faudra bien y arriver, reste à savoir si "les Gracques" peuvent y aider, par exemple.
C’est donc avec amertume que je vois des militants nouveaux suivre avec enthousiasme des «nouveautés réformatrices » genre Royal, Montebourg ou Sarkozy, alors que la réflexion personnelle, la formation collective interne, devraient pousser à la distanciation critique et la mobilisation disciplinée. Hélas, ces genres ne sont guere cultivés dans la culture bourgeoise individualiste et manipulatrice, et l’on voit surgir de telles tentatives que «les Gracques » ou «Desirs d’Avenir », mouvement dont l’organigramme montre bien la bureaucratie à l’œuvre.
Il est important de comprendre que la bourgeoisie utilise le «silence » ou le «blanchiment » comme des outils politiques.
On ne parle pas de l'organigramme de Desirs d'Avenir. On ne parle pas de l'impunité de Gergorin.
On n'aborde pas les circuits de formation pour les enfants de la bureaucratie parisienne. On laisse Le Pen s'agiter...
Pour un activiste bourgeois, il est important d’'oublier' que Devedjian a participé à Occident, qu’il existe un Oui au TCE d’extreme droite, de «ne pas dire » que Sarkozy est comme Raffarin ou Pinochet un Rotarien, de « blanchir » la vie privée de Hollande, de «ne pas parler » du patrimoine de Fabius , de «ne pas dire » qu’il y a des réseaux communautaristes dans la Motion1 du PS, de «ne pas mélanger » la vie privée et la vie publique d’Henri Emmanuelli comme affilié à une grande organisatio laique dont on ne peut pas dire le nom, de « ne pas parler » des Mères de la Place de Mai, du soutien de Royal à Bachelet et de l'inaction de Bachelet face à l'armée des généraux assassins. On peut "parler de la volonté du Président Sarkozy ", dire qu'il a donné la Legion d'Honneur à Poutine, mais "on ne peut pas dire » que Poutine était un guébiste membre du PC léniniste, "on ne peut pas parler » de la répression des juifs par la police française, etc.
Et l’on voit Sarkozy et Hollande sur la même photo, Emmanuelli accueillir Sarkozy, Sarkozy honorer Thatcher (apres Guy Möquet, un comble !), Sarkozy honorer Devedjian, honorer Poutine et Khadafi, puis saluer les victimes, honorer la police….Tout cela est bien contradictoire mais parfaitement logique : il s’agit de perpétuer la domination bourgeoise.
Il est donc important de montrer, tandis que les Gracques sont présentés comme des innovateurs par des médias dominants, de montrer par des textes que le Manifeste des Gracques participe de la culture bourgeoise et nous distrait de l’objectif : renverser la bureaucratie et cesser la violence.
la suite sur le blog du Parti Railleur....quand le texte amendé sera publié in extenso...avec tous les apports politiques possibles...
http://blog.parti-railleur.eu/post/2007/08/24/Principes-dAvenir
Pierre Larcin dit Le Belge de Lille
Rédigé par : Belgo3.0 | 24 septembre 2007 à 14:38
sur le troll : c'est pas trop important.
A mon avis, c'est important de MONTRER les provocations, de les désigner comme telles, bref de ne pas censurer, et de faire une forme d'avertissement républicain.
J'emploierai une image pour me faire comprendre : à mon sens, un troll est comme un virus, il participe à l'édification du systeme anticorps.
Encore faut il qu'il y ait la volonté d'un tel systeme.
Sur le blog DSK il n'y en avait pas. Ici il y en a une, je crois, et sur le blog PR, j'en suis sur.
Il faut comprendre que la droite renforce notre systeme de pensée,
dans un processus darwinien, social et politique, culturel même.
Il importe de ne pas la renforcer, elle.
le Belge
Rédigé par : Belgo3.0 | 24 septembre 2007 à 14:47
@ Belgo.
Je ne suis ni belge, ni américain, ni troll, et une fois encore, ne te demande que de t'expliquer sur tes allusions répétées au "communautarisme" d'une équipe politique (pas la mienne au demeurant, encore raté) ou à "l'instrumentalisation du massacre de nos concitoyens juifs", expressions qui relèvent d'une pensée et d'une praxis parfaitement définies.
Moyennant quoi je dégagerai de ce blog où je n'ai rien à faire.
Rédigé par : Dominique | 24 septembre 2007 à 14:52
sisi tu es un troll : je définis un troll comme un contributeur qui "part en vrille" car il a perdu ses reperes intellectuels : un troll ne s'exprimevit que par la violence, plus ou moins distinguée, en
si tu sais lire, la réponse à tes questions est juste au dessus de ta prose : je te glisse au passage que c'est à ce point que ta violence se retourne contre ton systeme de valeurs : il y a des phrases (de moi) que tu "ne peux pas voir". C'est pourquoi tu n'es pas (encore) un démocrate politique, car tu es imperméable à tout échange d'arguments, tout pétri de violence communautariste que tu es.
Un exemple de ce que tu n'as pas été capable de lire : "on ne peut pas parler » de la répression des juifs par la police française". Et documente toi sur l'Arret Ganascia du CE, voire sur René Cassin, le RPF, tout ça... Ca te fera réfléchir sur la droite en France....et la façon dont elle instrumentalise les communautarismes.
Maintenant, retour au fond : aie le courage de discuter du projet politique des Gracques, et teste donc ton propos sur cet exemple : dans un tel projet que celui des Gracques, pourrait-on imaginer un Arabe à la tête de l'Etat d'Israel ? Un tchéchene au Kremlin ?
Un wallon à la tête de la Belgique ? Un Breton à l'Elysée ?
Bonne réflexion,
Pierre le Belge de Lille
Rédigé par : Belgo3.0 | 24 septembre 2007 à 15:00
En relisant le manifeste des Gracques je me demande si en fait ce n’est pas un canular tellement ce texte est caricatural.
Si ce n’est pas le cas, si ce n’est pas un gag, alors il est pitoyable pour toutes les raisons que vous avez décrites auxquelles je rajouterai les points suivants :
- Les concepts utilisés ne sont jamais définis. Par exemple, le terme ″ économie de marché ″ est employé en supposant visiblement que tout le monde comprend de quoi on parle. Il est clair pourtant que, chez les gens de gauche tout au moins, tout le monde n’entend pas la même chose ce qui est d’ailleurs une des raisons qui fait que la gauche a tant de mal à trouver un socle de valeur commun.
- Ce texte dégouline de mépris pour le peuple qui, nous précise-t-on au cas où nous en douterions ″…comprend la complexité du réel″.
- Enfin la phrase ″ … que chacun puisse accéder aux progrès thérapeutiques comme aux soins courants. ″ me parait scandaleuse dans ce qu’elle sous-entend : accès aux soins courants (qu’il va falloir définir d’ailleurs) mais pas aux soins dits de confort ? Ils seront réservés à des privilégiés ?
Il est grand temps de montrer qu’il n’ y a pas de fatalité et qu’un autre monde est possible ;) qui n’est pas celui des Gracques !
Rédigé par : RST | 26 septembre 2007 à 08:39