A chaque fait divers un peu dramatique, l'appareil gouvernemental s'agite aussitôt pour annoncer un renforcement des réglementations et un durcissement des sanctions en vigueur, même quand la précédente loi datait de deux ans à peine et avait déjà renforcé la réglementation et durci les sanctions. C'est une habitude, une nouvelle manière de gouverner.
Après les descentes dangereuses pour poids lourds et la lutte contre les pédophiles récidivistes, le gouvernement a décidé de s'attaquer aux chiens dangereux. L'affaire qui a soulevé l'émotion est cette fois la mort à Epernay d'une petite fille d'un an et demi dévorée chez elle par un molosse.
Pourtant cette fois, le gouvernement n'a pas fait preuve d'une fuite en avant sécuritaire en annonçant des mesures délirantes ou excessivement répressives. qui frappe, c'est au contraire, l'exceptionnelle tolérance des pouvoirs publics, pour ne pas dire le laxisme, dont ils font preuve à l'égard d'un phénomène qui depuis son apparition a tout de même causé la mort de 28 personnes, essentiellement des enfant et des personnes âgées. Dans l'échelle de l'horreur un enfant dévoré par un « animal de compagnie » sous les yeux de sa mère vaut bien le viol d'un mineur.
Comment notre société du risque zéro, que la présence d'un ours dans les montagnes désertées par l'homme terrifie, peut-elle tolérer la présence dans nos villes d'animaux d'autant plus dangereux qu'ils ont été sélectionnés génétiquement pour être les pires prédateurs du règne animal ?
Dans cette affaire on peut dénoncer avec Olivier Bonnet, les annonces non suivies d'effets. Il rappelle en effet que Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'intérieur avait déclaré en juin 2006 vouloir « aller le plus loin possible dans l'interdiction de la possession de ce type de chien » On peut aussi avec Leunamme dénoncer cette exploitation des faits divers destinée à donner l'impression d'un Etat omnipotent dans le domaine sécuritaire pour mieux masquer son impuissance sur les questions économiques et sociale. On peut enfin dénoncer comme A2N la dérive compassionelle et les gesticulations du gouvernement .
Cette nouvelle gouvernance qui fait reposer l'initiative des lois sur l'actualité est devenue une constante. On peut penser que les problèmes seraient mieux traités à froid, en raison, à l'abri de l'émotion publique, mais le plus important, c'est encore que le gouvernement sache y apporter les réponses appropriées. Or, si l'on se fie aux déclarations de la ministre de l'intérieur, qui se limitent à proposer des formations pour les maîtres, un meilleur contrôle des importations et une interdictions de certains croisements, le gouvernement apparait sur ce dossier d'une irresponsable timidité. Manifestement, l'idée que certaines personnes puissent posséder des monstres n'est pas quelque chose qui pose problème.
Notre société ne supporte plus aucun risque. Elle ne tolère plus l'idée d'accident, de malchance, d'aléa. Deux verres de vin vous interdisent de conduire. Quelques traces de plombs détectées dans une peinture sur un jouet déclenche une crise mondiale. Fumer un joint est considéré rendre psychotique et peut vous conduire en prison. La présence d'un ours dans un écosystème où sa présence est au moins aussi légitime que des brebis provoque des réactions hystériques des éleveurs. Un acte de pédophilie conduit la plus haute autorité de l'Etat à des déclarations délirantes totalement liberticides. Par contre, lorsqu'un bébé se fait déchiqueter par un molosse, le ministre de l'Intérieur n'a rien d'autre à proposer qu'une « formation » des maîtres pour les responsabiliser !
Comment ne pas être étonné par cette étonnante acceptation à géométrie très variable des risques ? Comment expliquer cette étonnante bienveillance à l'égard des chiens de combat et de ceux qui s'en procurent pour se donner un pitoyable sentiment de puissance ? Comment l'homme a t-il pu organiser l'extinction d'espèces sauvages qui le menaçait lorsqu'il vivait en milieu rural et s'accommoder aujourd'hui de vivre au milieu de bêtes qu'il a créées pour tuer n'importe qui sans préavis ?
Il n'y a strictement aucune raison de tolérer ce type de risques, ni le droit naturel, ni les libertés individuelles, ni aucune considérations économiques.
Ceux qui aiment les chiens peuvent en posséder, tant que c'est des chiens « normaux », ceux dont les seules nuisances sont de puer, de baver, d'aboyer au moindre bruit et de faire leurs besoins sur les trottoirs. Quel est l'intérêt de posséder des prédateurs ultimes ?
Ce type de bêtes ne doivent pas être considérés comme des animaux de compagnie mais comme des armes, des armes d'autant plus dangereuses qu'elles échappent à leur propriétaire. Dans les pays civilisés, les citoyens ne sont pas armés et n'ont pas le droit de l'être. Dans un pays civilisé, ce type de chiens ne devraient tout simplement pas exister.
La réponse du gouvernement est scandaleusement en retrait par rapport à la gravité du risque et à son caractère totalement maîtrisable. On le qualifierait même volontiers de laxiste ou naïf. Il ne s'agit pas ici de combattre une déviance de l'espèce humaine ou d'exterminer une espèce sauvage. Il s'agit simplement de revenir sur une création de la folie des hommes et d'éradiquer un comportement humain parfaitement malsain.
Pour cela, il suffirait d'un peu de courage, soumettre la possession d'un chien au delà d'un certain poids à autorisation administrative ainsi qu'à une taxe proportionnelle à son poids, autoriser la police à abattre sans autre procédure les chiens qui ne sont pas en règle et de rendre pénalement responsable les possesseurs de chiens pour les actes que ceux-ci commentent comme si l'acte avait été commis par eux mêmes.
Il faut non seulement interdire les races de chiens les plus dangereuses, mais il faut aussi s'en donner les moyens.
Malakine
Bonjour,
En effet, il ne faut pas attendre qu'il y ait d'autres drames comme la mort du bébé de 18 mois. Maintenant, on peut douter de la volonté des Politiques de mettre un terme à l'existence des molosses en France, du moins dans des endroits où ils représentent de réels dangers pour la vie des citoyens. Après, il faut composer avec les amis de BB, qui ont déjà commencé à parler de barbarie en parlant de la mise à mort des chiens hors de contrôle. Comme quoi, tout est une question de valeur dans la société.Et le pire dans tout ça, c'est que l'on passe d'une émotion à l'autre, pour le plus grand bonheur de l'agité de l'Elysée.
A+
Rédigé par : A2N | 28 août 2007 à 16:33
L'amateurisme est une constante chez MAM, ça on le savait déjà.
Ce que l'on savait moins, c'est qu'elle est définitivement une incapable doublée d'une grosse feignasse, car enfin, rien ne lui interdisait de se renseigner avant d'évoquer des mesures dont la la timidité est un signe évident qu'elle ne connaît pas du tout le dossier !
Peu importe, quand on bosse pour Sarkozy il faut réagir vite, quitte à ne faire que des conneries et à dire n'importe quoi sur n'importe quel sujet. MAM a d'ailleurs commis l'erreur de base qui consiste à s'entourer de conseillers qui eux-mêmes ne connaissent rien du problème, voire qui ont des intérêts économiques ou autres dans la façon dont les choses ont toujours fonctionné jusqu'à maintenant.
Ainsi, aux yeux de la loi, n'importe qui pourra toujours devenir dresseur-éleveur dans son... appartement, où si mes souvenirs sont bons, le nombre de chiens (quelle que soit la race) autorisés atteint le chiffre record de 6, enfin quelque chose comme ça !
A l'appui des propositions débiles d'Alliot-Marie, qui sont de la foutaise pure et simple, les "faux" éleveurs qui se plaignent régulièrement à la TV d'être assimilés aux autres mais qui font quand même commerce de molossoïdes parce que ce sont des chiens qui rapportent beaucoup plus que les autres pour beaucoup moins d'investissements en tous genres (plus besoin de pedigree puisque la race, par définition, prime sur l'origine du chien) ont une fois de plus été les premiers à demander une limitation des importations, indispensable pour protéger leurs intérêts. On a juste oublié de dire que c'est loin d'être le seul problème et qu'en creusant un peu, on pourrait dire par contre que les importations n'ont rien à voir dans l'affaire qui est le laxisme incroyable des autorités françaises quel que soit le sujet dont on parle...
Sur la dangerosité des chiens proprement dit, même chose. Alliot-Marie est une comique. Même s'il est presque avéré que certaines races ou croisements présentent un potentiel anormalement élevé de danger pour leurs maîtres et pour les autres, on sait très bien que le problème est un problème d'éducation par le maître (avis des vétos, des dresseurs professionnels et des psys pour chiens, etc.) et d'évaluation des risques par ce dernier.
Les mêmes refusent d'ailleurs de parler de "chiens de combat", car un chien ne peut devenir un chien de combat qu'après dressage à cette activité !
Bref, il y a beaucoup à faire sur l'éducation des maîtres et des chiens, auquel cas on assisterait moins souvent à ce genre d'épisodes, qu'il faut nuancer de surcroît : qui entend parler des attaques beaucoup plus fréquentes et tout aussi graves lancées par d'autres races de chiens sur les enfants, personnes âgées ou autres ?
Tu vas beaucoup trop loin en parlant d'"armes", Malakine ! ET je ne pourrai jamais souscrire à une telle prise de position, tout en étant le premier à reconnaître que certains chiens doivent être éliminés parce qu'ils ne sont plus des chiens...
Ayant moi-même éduqué plusieurs chiens (y compris un croisé molossoïde que j'ai hébergé un temps parce qu'il était battu par ses maîtres, on a pu ensuite le retirer à sa "famille" et je l'ai emmené personnellement dans un refuge du Cher où il a été adopté par nouveaux maîtres, après que dans l'intervalle, j'ai réussi à en tirer quelque chose en termes de dressage et de resocialisation sinon j'aurais laissé tomber), je suis scandalisé par l'ensemble des mesures évoquées par MAM : c'est vraiment se foutre de la gueule du monde que de laisser entendre qu'un croisé boxer/épagneul a de bonnes chances de devenir un chien dangereux !
Mais... que peut-on attendre d'une ministre quand la plupart de nos amis (et parfois ennemis) à truffe molle sont plus intelligents qu'elle ?
Rien.
Moralité, on devrait faire piquer MAM. Cela permettrait de sauver de nombreux chiens qui ne sont dangereux que dans la tête de ceux qui n'ont jamais eu à / jamais réussi à éduquer un chien. Ca se fait avec de la patience, la volonté de comprendre et aussi de l'affection, pas à coups de latte, en se racontant des histoires et en le traitant comme un objet.
Rédigé par : Poliblog | 28 août 2007 à 17:21
Oups, je viens de lire le commentaire d'A2N : SVP, ne confondez pas molosse (ou molossoïde car c'est encore autre chose) et chien dangereux voire de combat : c'est exactement comme si je disais que sous prétexte que Francis Evrard est un pédophile, on devrait flinguer tous les caucasiens pour protéger les enfants ! Aucun rapport avec la situation. Une fois de plus, le grand responsable de tels drames est l'homme, beaucoup plus souvent que le chien en tout cas. Je raconterai une histoire vraie dans mon blog (qui a fait la une des médias) pour "faire une démonstration" si j'ai le courage ce soir... ;-)
Rédigé par : Poliblog | 28 août 2007 à 17:26
Ce n'est pas le chien qui pose un problème, c'est le maître.
Même un caniche est dangereux par exemple pour un enfant si son maître ou sa maîtresse ne sait pas s'en faire obéir.
Quant à ceux qui se rendent propriétaires de chiens dont ils sont à peu près sûrs de perdre le contrôle un jour ou l'autre, quel jeu jouent-ils?
De façon plus large, quelle est cette société qui a besoin des chiens pour exprimer et symboliser sa férocité? Une société où la raison du plus fort est toujours la meilleure. Une société selon le coeur de nos dirigeants. Ca explique peut être leur laxisme sur la question des maîtres de chiens dangereux (l'ambigüité de la formulation est volontaire).
Rédigé par : mc | 28 août 2007 à 21:37
Ce n'est pas le chien qui pose un problème, c'est le maître.
Même un caniche est dangereux par exemple pour un enfant si son maître ou sa maîtresse ne sait pas s'en faire obéir.
Quant à ceux qui se rendent propriétaires de chiens dont ils sont à peu près sûrs de perdre le contrôle un jour ou l'autre, quel jeu jouent-ils?
De façon plus large, quelle est cette société qui a besoin des chiens pour exprimer et symboliser sa férocité? Une société où la raison du plus fort est toujours la meilleure. Une société selon le coeur de nos dirigeants. Ca explique peut être leur laxisme sur la question des maîtres de chiens dangereux (l'ambigüité de la formulation est volontaire).
Rédigé par : mc | 28 août 2007 à 21:39
Il y aurait en France dans les 9 millions de chiens. Selon des statistiques retrouvées sur plusieurs sites internet, il y aurait de 250.000 à 500.000 blessures par an !
Toutes ces morsures ne sont heureusement pas mortelles ni graves mais cela représente de 3 à 6% de morsures par rapport à la population canine.
Que peut-on en dire si ce n’est que ce ne sont pas que les chiens dits dangereux qui mordent. Les petits caniches doivent aussi contribuer à ces statistiques.
Quand aux mesures prises, comme toujours des déclarations fortes pour montrer que le gouvernement gouverne.
Ces mesures se résument à quoi ?
- Interdire certains croisements considérés comme explosifs
- Faire passer aux propriétaires de chiens dangereux un permis comme pour les chasseurs
Cela n’empêchera pas « les petits chiens à leur mémère » de mordre en faisant moins de dégâts que certains molosses mais suffisamment pour laisser des cicatrices ineffaçables.
Ce qui m’a étonné c’est que notre Président de la République n’a pas proposé une loi permettant de juger devant un tribunal pénal l’animal responsable pour le condamner à mort.
Ce ne serait pas très innovant. En 1386, suivant une sentence du juge de Falaise, on avait déjà condamné une truie pour être mutilée à la jambe, puis à la tête et enfin pendue pour avoir déchiré et tué un enfant. Huit ans après on pendait un porc à Mortaing pour avoir meurtri et tué un enfant dans la paroisse de Roumaigne. En 1474, un coq fut condamné à être brûlé par sentence du magistrat de Bâle, pour avoir pondu un œuf. (lu sur Wikipedia).
Soyons sérieux, ce sont tous mes chiens qui peuvent être dangereux si leur maître ne se comporte pas comme il faut. Si les propriétaires de chiens ne mettent pas de muselière, ne tiennent pas leur animal en laisse, ils devraient être sanctionnés. Des lois existent appliquons les.
Rédigé par : Constantin | 28 août 2007 à 23:23
On peut se demander pourquoi des gens éprouvent le besoin d'avoir de tels chiens dont la puissance de la mâchoire est sans commune mesure avec les chiens auxquels nous étions habitués auparavant. De la même façon que la puissance d'une voiture est certainement corrélée avec le nombre d'accidents graves. Si le gouvernement n'est pas trop sévère c'est qu'il y a là un électorat adepte des manières fortes.
Je trouve que les chiens deviennent de plus en plus une nuisance entre les crottes qui décorent les trottoirs puis les semelles et les aboiements complètement stupides dont ils nous dispensent à n'importe quelle heure et à n'importe quel endroit. Il y avait des chiens, 2 bergers allemands dans le jardin d'une maison sous mon balcon qui m'ont cassé les boloks pendant 3 ans.
J'ai porté plainte au tribunal avec constat d'huissier, après avoir averti la police, eh bien c'est le propriétaire des chiens qui a eu gain de cause. Ca m'a rendu dubitatif sur la justice.
Cet abruti de propriétaire de clebs, quand je lui ai dit que ses chiens étaient trop bruyants m'a répondu que l'on était en démocratie et que ses chiens avaient autant le droit de s'exprimer que lui même. J'ai eu des pulsions de meurtre face à un tel connard, jeune et père de famille qui plus est, sa grognasse était à peu près du même niveau de QI, c'est à dire équivalent voire inférieur à celui des 2 dogues.
Le chien c'est vraiment actuellement l'incarnation de la stupidité la plus crasse, le degré zéro, de leurs maîtres qui doivent certainement les influencer à devenir aussi nuisibles.
Rédigé par : olaf | 28 août 2007 à 23:27
Vive les chats.
Ils ne puent pas, ne bavent pas, ne mordent pas, se planquent pour leur besoins, mangent proprement...
La psychologie des propriétaires de chien et les relations que les "maîtres" entretiennent avec leur "soumis" devraient être l'objet d'une réflexion malakinienne.
Politiquement parlant je crois avoir lu que le chien était plutot de droite et le chat?
Sur le fond je suis d'accord avec Malakine, ses options me semblent tout à fait pertinentes.
Je reconnais que je n'ai aucune objectivité, je hais les clébards.
Rédigé par : perla austral | 29 août 2007 à 08:35
Comme je le sentais en écrivant cet article, cette affaire pose deux problèmes : La questions des nouvelles races de chiens dangereux avec cet argument classique "ce n'est pas le chien qui pose problème c'est chien" et la place des chiens eux mêmes dans notre société.
Sur les nouvelles races :
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Je veux bien entendre que le problème c'est le maître, l'asbence de dressage ect ... Comme le soulignent CONSTANTIN et MC, tous les chiens peuvent s'avérer dangreux. Quand elle avait deux ans et demi, ma fille a faillie être défigurée à vie après avoir été mordue au visage par le chien des beaux parents, un brave toutou pas du tout agressif et complètement con, pas du tout le genre de chien qu'on qualifie de dangereux. Bien sûr qu'il faut sensibiliser tous les maîtres à l'éducation de leur chien et au fait qu'ils doivent toujours rester les "dominants" !
Ceci étant dit, ça n'empêche qu'il est abérrant de laisser subsister des chiens d'attaque. Puisque tous les chiens sont potentiellement dangereux, les risques d'agression compte tenu de leur agressivité et l'ampleur des dommages en cas d'accident seront nécessairement beaucoup plus important avec ces nouvelles races. Pourquoi accepter de courrir ce risque ?
N'étant pas expert, je laisse à ceux ci le soin de faire la liste de ceux qui doivent disparaître de la circulation, que ce soit en raison de leur potentiel de morsure ou de leur agressivité naturelle.
Je ne comprends pas la remarque de Pascal (POLIBLOG). Pourquoi contestes tu le fait que je souhaite que ces chiens soient qualifiés "d'armes" si tu considère toi même que ces choix doivent être éliminés parce qu'ils ne sont plus des chiens ? D'ailleurs le qualificatif d'armes ne vise qu'à renforcer la responsabilité du maître. Lorsqu'un homme tue un autre avec un pistolet, on ne glose pas sur la dangerosité de l'arme. On met en jeu la responsabilité de celui qui l'a tenait. Quand on veut posséder des chiens qui sont capables de tuer, on doit assumer les risques.
Sur la place du chiens dans la société :
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Je vais le dire franchement, comme PERLA AUSTRA, je hais les clébarts. Non seulement je les hais, mais j'en ai peur ! Je suis même incapable de croiser le regard d'un caniche (les chiens les plus agressifs au moins à mon égard). Donc je ne suis pas non plus objectifs.
L'attachement au chien alors que l'homme n'en a objectivement plus besoin (pour chasser ou garder les animaux) est quelque chose qui me dépasse, que je suis incapable d'expliquer.
Néanmoins, je pense qu'il faut remettre en question la place du chien dans nos sociétés et trouver le moyen de faire payer les propriétaires pour les nuisances occasionnées. L'affaire raconté par OLAF est réellement scandaleuse !
Rédigé par : Malakine | 29 août 2007 à 10:09
"ON NE VOIT LA VIE QUE PAR LA PETITE LUCARNE DE SA PERSONALITE"
Les réponses des uns et des autres sur un sujet aussi simple que celui là, nous démontrent la justesse de cette phrase.
MALAKINE à les jetons quand il voit un chien à moins de 100 mètres, il veut donc la mise à mort immédiate de tous les chiens de combats et la Perle du Sud… idem!
PASCAL et MC adorent les chiens, ils demandent (à juste raison) la pendaison haut et court de tous les maîtres trop cons (ou trop faibles) pour réussir l’éducation de leurs molosse.
OLAF, qui en à souffert, reste fidèle a son image modérée, il voudrait que tous les maîtres au QI inférieur à celui de François Hollande soient mis dans l’arène face à tous les molosses du globe… jusqu’à ce que mort généralisée des maîtres et des animaux s’en suive.
CONSTANTIN fait preuve d’humour, réinvente la pendaison du cochon, et finalement revient à son angélisme habituel en voulant que les lois soient appliquées ! Les LOIS appliquées ! En France ?
OZENFANT qui adore les enfants, les chiens, les chats… et les vaches, est bien emmerdé pour donner son avis !
1° De plus en plus de "Djeuns", se baladent avec des molosses pour frimer et faire peur !
2° La police française n’a plus les moyens de faire une enquête pour des vols ou des agressions sans blessures, a fortiori pour des histoire de chiens (avant morsure).
3° Les molosses purs race ou pas doivent être obligés de porter une muselière… comment forcer cette application ?
4° Puisqu’on ne peut pas être sur de confier un molosse (et croisement de molosses) à un maître capable de l’élever, ne vaudrait-il pas mieux interdire leurs acquisition ? Pascal ! Tu feras comme moi, tu adopteras un Golden Retriever plutôt qu’un Rotweiler !
Rédigé par : Ozenfant | 29 août 2007 à 11:26
Moi je propose une TVA sociale sur l'acquisition des chiens classés dangereux, ainsi qu'une franchise médicale de deux euros sur chaque acte, pour financer un fonds destiné aux opérations de reconstruction faciales qu'ils auront rendu nécessaires.
Et surtout que Sarkozy aille voir chaque victime, sans en oublier aucune (ou qu'il les reçoive) pour les "assurer de sa compassion et de sa volonté de résoudre le problème au plus vite"
La possession d'une carte de l'UMP ou du FN devrait pouvoir dispenser du règlement de la TVA sociale sur cet achat - pour ne pas choquer un électorat légitimement rendu inquiet par l'insécurité croissante, en attendant que le Président résolve ce problème dans les mois à venir. Pour les autres il faut au contraire la majorer. Surtout si leur peau mate ou si leur qualité de "Français" ne peut pas être prouvée depuis plusieurs générations, là il faut interdire cette possession qui s'apparente à une véritable pathologie mentale dans leur cas, quand ce n'est pas à un besoin de nuire.
Rédigé par : Benjamin | 29 août 2007 à 11:45
Il y a un autre problème, ce sont ces médiatisations outrancières, passagères et successives, parfois récurrentes ou lancinantes. Le chien aujourd'hui, les pédophiles hier, les viols collectifs avant hier, pour des phénomènes qu'on découvre parfois, si on cherche des infos objectives, assez stables dans le temps.
Quelquefois, ça s'apparente à la tête de gondole dans les supermarchés.
Quel objectif? Quelles conséquences?
Rédigé par : mc | 29 août 2007 à 12:09
Tu devrais militer pour une loi qui interdit aussi les canifs qui coupent et l'eau qui noie !
Rédigé par : politoblog | 29 août 2007 à 12:38
On pourrait envisager lors de l'acquisition d'un chien, surtout les molosses, d'avoir à faire une déclaration, payer une taxe comme pour la carte grise, et faire signer un contrat mentionnant les risques financiers et pénaux qu'encourt le propriétaire en cas d'abandon, de mal traitance, de nuisances sonores de voisinage et de blessures...
Le futur propriétaire aurait 2 semaines minimum pour lire le contrat, réfléchir et le signer. Un tatouage sur le chien permettrait également d'identifier son propriétaire.
Mais je sens que les canophiles vont m'envoyer une volée de bois vert.
Rédigé par : olaf | 29 août 2007 à 13:18
@ olaf
Les automobilistes s'y sont bien fait. Il n'y aucune raison que les canophiles (j'aime bien le mot) ne s'y fasse pas.
@ Oz
Déjà ? Tu nous fais la conclusion ? C'est un peu tôt non. Bien fait ceci dit ...
Mais désormais, puisque tu te le propose si gentiment tu seras chargé de faire la synthèses des positions développées par les uns et les autres au cours de nos échanges. ok ? ;-)
Rédigé par : Malakine | 29 août 2007 à 13:36
ehhhhhh, ben et moi alors, j'ai plus le droit de parler !!!
je le prend !
@ mc
Franchement, je ne pense pas que toutes les médiatisations que vous citez soient outrancières.
Ce n'est nullement du marketing (tête de gondole en supermarché) mais de réels problèmes de notre société. On pourrait, tout au plus, les apparenter à des campagnes d'information.
Et il y en a bien d'autres qui devraient être abordées comme l'inceste, la maltraitance des enfants ou des femmes, etc., etc.
...Demander à notre révolutionnaire au bon sens évident et si souvent ébahi par les travers de notre société, j’ai nommé Ozenfant, notre Bayard sudiste -:)
Quant au problème du chien dit de combat, je suis complètement de l'avis de Malakine et pour l’arrêt de l’élevage et l'extinction progressive de cette race canine que l’homme a sciemment manipulé depuis une vingtaine d’années.
Elle a été tout d’abord sélectionnée pour son agressivité par des éleveurs sans scrupules et uniquement dans un but lucratif et pour être ensuite perfectionnée génétiquement. Je les verrais assez bien participer à ces camps d'entrainement US d'obédience nazie, KKK ou style amérique-profonde-antidarwinienne!
Ces chiens sont acquis, par ailleurs, par de ‘drôles’ de personnes parfaitement spécifiées ci-dessus par divers commentateurs... Comment voulez-vous éduquer ce genre de propriétaire?
J’aime les chiens et chats comme tous les animaux en général (euhh les serpents pas trop mais ils sont utiles...). En posséder, est une responsabilité que certains n’assument même pas, en ne ramassant pas leurs déjections ou en les abandonnant au moment des vacances par exemple...
Rédigé par : mimi | 29 août 2007 à 13:56
Non mais soyons un peu sérieux, on a certes légitimement le droit d'avoir envie d'un toutou... faut-il que ce soit forcément un molosse dont on sait que le réflexe, en cas de situation anxiogène pour lui n'est pas de seulement mordre - mais encore de s'acharner, de ne jamais lâcher prise? Un tel chien c'est une arme, alors si vous légitimez sa possession sans la règlementer, laissez chaque citoyen libre de se balader avec un sig sauer armé dans son holster!
Vous avez vu la tête de quelqu'un qui a croisé un pitbull en crise? Moi si, et cela n'a rien à voir avec une personne mordue par un labrador....
Rédigé par : Benjamin | 29 août 2007 à 13:56
Malakine,
Je crois qu'effectivement tu n'a pas compris ce que je voulais dire (ou alors je me suis mal exprimé) : je suis pour l'élimination des chiens que des professionnels estimeraient "irrécupérables", mais je ne veux faire aucun amalgame entre la majorité des chiens, qui présentent presque tous un potentiel de danger (comme n'importe quel homme qui monte dans une voiture) et des chiens qui ont été spécifiquement dressés ou entrainés pour le combat ou pour l'attaque.
Personne ne l'ayant encore dit ici si j'ai bien lu, je rappelle que chaque jour des chiens (dont des molosses) sauvent des vies humaines avec une abnégation dont l'homme est bien incapable, souvent dans des conditions qui peuvent entraîner leur mort ou des problèmes cérébraux, par exemple, pour les chiens auxquels on apprend à renifler de la drogue...
Pour aller plus loin, le non-respect en général de la race humaine (qui tue tout ce qui la dérange) pour toutes les formes de vie animales ou végétales n'est pas une chose à laquelle j'adhère. Il finira peut-être par provoquer la disparition de l'espèce humaine, si ce n'est pas le réchauffement climatique qui s'en charge.
Plutôt que de massacrer par principe des chiens qui n'ont pas demandé à venir au monde, on devrait revoir toute l'éducation qui en a conduit certains à penser que les animaux sont des objets que l'on peut traiter comme tels et dont on peut se débarrasser ensuite comme s'ils n'avaient jamais existé.
Si vous avez le coeur bien accroché, chargez le lien ci-dessous pour voir ou télécharger un film qui donne matière à réflexion sur ce que l'on devient quand on prône l'élimination "systématique" de certains types d'animaux quelle que soit la raison...
http://www.petatv.com/tvpopup/Prefs.asp?video=fur_farm
Si vous ne vous reconnaissez pas dans ce film, c'est que votre cas n'est pas désespéré, et que vous rejoindrez peut-être le camp de ceux qui ne veulent pas entendre parler d'élimination de certaines races de chiens, au motif que leurs maîtres sont des idiots ou parfois des malades.
Rédigé par : Poliblog | 29 août 2007 à 16:14
M'enfin Pascal
Ces chiens là attaquent à la gorge et ne lâchent plus. Ce sont des tueurs !
J'ai eu plusieurs chiens au temps où j'avais un grand jardin (entouré de murs) et je savais ce qu'il fallait faire pour leur faire lâcher prise s'ils en venaient à se battre.
J'ai eu surtout un doberman dressé qui a mordu un jour un enfant et on ne saura jamais pourquoi. Il a été immédiatement euthanasié par le véto.
A choisir entre la vie d'un seul enfant et l'euthanasie de ces bêtes à tuer, je n'hésite pas, comme je n'hésiterai pas à écraser un scorpion qui se baladerait autour de mon lit.
En plus, je tue tous les moustiques qui se trouvent à ma portée !!! Pas vous ?
Rédigé par : mimi | 29 août 2007 à 17:54
Michelle,
Rien ne me surprend dans cette société humaine, mais je mourrais sans m’être résigné à accepter ses tares, ça c'est sûr !
Je crois que tu as raison, la vie des enfants prime sur tout d’autant que la clientèle de ces chiens est caricaturale: les jeunes (et vieux) cons qui ont un Pitbbull pour remplacer un 7.65 Walter Manhurin ou pour frimer… BASTA ! Merci Benjamin !
Olaf essaye bravement de trouver une solution administrative…
Et je comprend Pascal et son amour des chiens d‘autant que mon Rotweiler était un amour et que son lien avec des animaux dépecés vivants est très parlant.
A toi, Pascal de trouver une réglementation à la fois simple et quasiment à risque zéro, sinon on va les peler vivant tes Molosses !
Ceci dit, au train ou vont les choses, bientôt, seuls les très riches copains de Sarkozy auront de quoi les nourrir, ces grosses bêtes !
Rédigé par : Ozenfant | 29 août 2007 à 19:06
Bon puisque personne ne prend la défense des matous contre les toutous, je rajouterais pour Oz que les chats parviennent à se nourrir de façon autonaume: un souriceau par ci par là, un oiseau,les poubelles (le chat est un recycleur de haut niveau), un petit larçin de temps en temps, (je trouve sympa ce coté voleur)... , on peut partir en vacances et les laisser sans souçis se débrouiller (nous sommes partis 7 semaines et en rentrant VOSTOK (c'est le pt nom de mon matou) n'avait pas perdu un gramme.
Pour simple rappel et comme certains l'ont justement fait remarquer les actuels chiens d'attaque ou de mort comme on voudra sont les résultats de travaux d'apprentis Menguélé, qui contrairement à certaines races obtenues par croisements sélectifs (chasseurs, bergers...) n'apporte strictement rien de positif à l'homme (bien au contraire), ni à mère nature d'ailleur.
En conséquence:
Des propositions simples et radicalespour à terme faire dispara^tre ces monstres.
Interdiction de tous commerces, toutes importations relatif à ces chiens.
Pour ceux irréductibles qui veulent garder leur monstre:
Stérilisation de tous chiens et chiennes.
Elimination immédiate de tous les chiens coupables d'agression.
Interdiction de sortir les chiens ds l'espace public.
Mention obligatoire de la présence de ces chiens sur les portes des domiciles.
Pour info au nombre de morsures c'est le labrador qui a la palme (il est vrai qu'il y en a bcp, mais c'est la preuve qu' un chien ça mord, point, de même que les chats griffent me dira t'on...).
Annecdote vécue ur mon terrain professionnel: l'Argentine est pour bcp de sauvageons banlieusards dégénérés le pays du dogue argentin et rien d'autre, quelle culture!!!!
Rédigé par : perla austral | 29 août 2007 à 20:13
Je suis d'accord avec les propositions de Perla Austral qui me paraissent aller dans le bon sens. On peut éliminer progressivement les races de chiens dits dangereux (via la stérilisation) sans avoir besoin d'euthanasier tous ceux qui ne jouent qu'avec un bâton lancé par un maître qui s'occupe d'eux. L'idéal aurait évidemment été d'interdire la détention et l'élevage de ces chiens beaucoup plus tôt, quand on avait la possibilité de faire, mais personne ne gouvernant la France... Sinon mimi, je suis scorpion, donc je vais éviter de me promener vers votre plumard ! Pour les animaux en général, il n'y a que les araignées que je ne peux pas encadrer (ça date d'un épisode quand j'étais gosse). Elles me font plus flipper qu'une laie avec ses petits rencontrés au hasard d'un virage en forêt. A part ça, j'ai été bouffé une fois par un roquet, il a réussi à m'enlever un petit morceau de jambe à travers une paire de jeans (chapeau !). Avec le recul, je me dis que s'il n'y avait eu personne autour, j'aurais dû lui briser la nuque, mais c'est plus facile à dire qu'à faire. C'est pas super-rigolo de tuer un animal, surtout à mains nues. Mais bon, j'en ai sauvé aussi ! Je me souviendrai toute ma vie d'un petit faon, attrapé par un chien dont j'ai déjà parlé je ne sais plus où et que j'étais en train d'essayer de resocialiser / dresser, après qu'il se soit enfui de sa famille où il était battu comme plâtre. Un exemple que je peux citer ici car c'était justement un molossoïde, croisé berger et Rottweiler a priori. Anormalement puissant par rapport à son gabarit qui était plutôt moyen. Ben à force de patience, je suis arrivé à lui faire faire à peu près tout ce que l'on peut faire faire à un chien correctement éduqué, et après que ses maîtres aient accepté de signer un cetificat d'abandon (c'était ça ou la cascade de problèmes avec les assoces de défense des animaux, mains courantes à l'appui pour des agressions répétées contre tous ceux qui hébergeaient le chien à tour de rôle -les maîtres ont été bien inspirés de ne jamais se pointer chez moi-), je l'ai emmené dans un refuge où il était déjà prévu qu'il soit été adopté par une famille "normale", avec jardin et enfants. A chaque fois que j'en ai entendu reparler, on le décrivait comme un modèle de resocialisation réussi. Comme quoi c'est possible, parfois... et il est même possible de faire beaucoup mieux, car si je connais bien les chiens, je suis loin d'être un pro !
:)
Rédigé par : Poliblog | 30 août 2007 à 01:01
Concernant la prolifération de ces clebs, le pense que c'est la crainte qu'ils inspirent aux promeneurs qui doit plaire au propriétaire qui doit ainsi se sentir dominateur.
Je suppose que les chiens sentent la peur mélangée d'animosité, les deux vont souvent ensemble, qu'un humain peut éprouver à leur égard et ça doit les mettre à leur tour dans des dispositions pas très bienveillantes. Un cercle vicieux en quelque sorte.
Rédigé par : olaf | 30 août 2007 à 09:54
comme austral j'ai une préférence pour les chats (juste 3 chez moi)... après les chiens... ouais pour monter Sollutré...
Sinon... ben c'est comme souvent... ça me fait un penser au thème du "j'en ai une plus grosse que toi"... il balaye l'ensemble de la société... toutes classes sociales confondus.
Je suis tenté de penser comme toi Malakine... tu peux te balader avec un tueur sur pattes mais bientot tu ne pourras plus fumer dans ton jardin (cf post d'hier sur mon blog)... ouais ça fait vieux con... mais j'assume à pas encore 37 ans
Rédigé par : Marc | 30 août 2007 à 10:07
J’ai eu l’occasion de me promener avec un dogue allemand en laisse. Je peux comprendre le plaisir du propriétaire quand il fait la promenade « hygiénique » à son animal.
Il faut savoir que la promenade des chiens est coordonnée avec les programmes télés. C’est après « le film » que tous les propriétaires sortent !
Se promener avec un chien permet de draguer, de lier des conversations autour des petites bêtes et des plus grosses du style : C’est quelle race ? Quel est son âge ? C’est un garçon ou une fille ? Voilà comment débutent les conversations.
Il faut comprendre les personnes seules qui trouvent ainsi un moyen d’échapper à la solitude e pouvoir parler à leur animal et pouvoir lier une conversation dans la rue grâce à leur animal.
Une solution simple serait chiens de rendre la muselière obligatoire sur la voie publique comme on a rendu le port de la ceinture de sécurité obligatoire dans les véhicules et le casque pour les deux roues à moteur. Mais (je ne suis pas angélique), il faut aussi avoir la volonté de faire appliquer la loi et aussi de punir d’autres incivilités que celles prévues dans le code de la route.
Rédigé par : Constantin | 30 août 2007 à 11:17
Le problème est que bien des accidents se produisent au domicile, donc il faudrait imposer la muselière en présence d'enfants comme la loi sur les piscines privées qui imposent un système de sécurité pour empêcher la noyade. Les chiens risquent de ne pas apprécier la muselière toute la journée.
Rédigé par : olaf | 30 août 2007 à 11:59
Il faut euthanasier tous ces chiens car, ils ne sont pas seulement un danger pour les autres mais aussi, pour soi même.
http://allainjulesblog.blogspot.com/
Rédigé par : AJM | 30 août 2007 à 15:45
Tout le monde s'est focalisé sur l'histoire des chiens (comme quoi, il n'y a pas de sujets mineurs. Ca m'encouragera à revenir sur des sujets de société) mais en fait, le but de cet article était de souligner que ce gouvernement qui se veut le champion de l'idéologie victimaire et sécuritaire pouvait être accusé de laxisme.
C'est le problème de vouloir toujours suivre les mouvements de l'opinion. Y a des fois où elle en veut toujours plus ...
Rédigé par : Malakine | 31 août 2007 à 00:15
Le cynique: " Mangeons-les "
La Chine s'est éveillé,et oui... sinophile, mais surtout cynophobe.
wouaf... wouaf
Et encore bravo pour le "Immer mehr" s'adressant à la canaille.(humour)
Rédigé par : E.Vazard | 31 août 2007 à 08:32
Ne pourrait on simplement taxer les chiens ?
Autrefois ça se faisait...
Un chien ça coute n'est ce pas ?
Au Champion de Lille-Wazemmes, "ils" ont un rayon "frais".
Et que penser, dans les bidonvilles de votre République, des maitres de ces chiens musculeux, bien nourris, qui gambadent parmi ces nourrissons vetus de bric et de broc ?
Pierre le Belge de Lille
Rédigé par : Belgo3.0 | 05 septembre 2007 à 10:23
C'est incroyable non mais le problème n'est pas la race de chiens mais plutôt la race d'humains qui le dresse. Tout les chiens peuvent être des chiens de famille gentils et tolérants. Mais chaque être humain ne peut être bon et raisonnable. C'est celui qui dresse le chien qui est le probème. La plupart des gens qui prennent des pitbulls sont des hommes qui sont violents et mauvais maîtres avec leur pitbull ils les rendent méchants et craintifs. Malheureusement ce sont les chiens qu'ont tuent et non les maîtres!!!
Rédigé par : Danielle Guernon | 18 février 2010 à 21:09