Je voterai pour un(e) candidat(e) qui ne fera plus semblant de confondre internationalisme et fin des nations, nationalisme et nation, nation et Etat, Union européenne et Europe, décentralisation et déconcentration, régionalisation et balkanisation, droit de vote et démocratie, démocratie et république, cotisations sociales et coût social, éloge du travail et blocage des salaires, déficit et dette, comptes publics et économie française, bourse et finance, finance et économie, entrepreneur et actionnaire, salariés et travailleurs, chômeurs et parasites, protectionnisme et autarcie, réforme et progrès, fraternité et charité, compréhension et compassion, culture et gaspillage, bien-être et oisiveté, loisirs et fainéantise, etc., ni d'opposer Europe et France, égalité et liberté, liberté et sécurité, fonctionnaires et salariés, salariés et indépendants, etc. - ni surtout sieste et travail !
Je voterai en fonction de la personnalité (indépendance, esprit de résistance, ouverture à la contradiction, honnêteté intellectuelle, hauteur de vue, souci de l’intérêt général), du parti, du programme (conception du monde, de l’Europe, de la France, propositions économiques, sociales, institutionnelles), de la capacité et de la volonté d’action, des actes passés.
En fonction de tout cela, même si plusieurs candidats présentent des caractéristiques qui me plaisent (par ordre alphabétique : Bayrou, Besancenot, Bové, Buffet, Laguiller, Schivardi, Voynet), aucun ne me convainc et je serais bien tenté de voter blanc. Mais c’est un luxe que la situation n’autorise guère.
Alors je crois que ce sont des considérations tactiques qui l’emporteront. Si j'avais la certitude que la gauche - solidement de gauche, pas l'aile droite du PS - gagnera les législatives, je crois que je voterais Bayrou. S'il y avait une chance sérieuse qu'ils soient élus et si les voix ne valaient pas si cher, je voterais pour Besancenot-Bové-Buffet ou pour Voynet.
Au final, pour faire barrage aux candidats les plus nocifs mais avec l’amer dépit de céder au chantage dont joue le PS depuis des lustres, et faute de mieux, il est probable que je voterai pour Royal, seule qui puisse être élue par la gauche.
Playtime
Ma femme me tient à peu près ce discours, qui au plan humain est parfaitement cohérent.
Malheureusement nous vivons dans le dur monde des réalité économiques et je fais remarquer à Mme Sorbier qui est tentée de voter pour Ségolène que c'est très bien de vouloir distribuer de l'argent à tout le monde, mais que l'époque de la planche à billet est révolue.
On ne peut plus distribuer l'argent qu'on à pas car sinon ce seront nos enfants qui passeront leur vie à payer notre inconséquence.
Et de ce point de vue les programme économique de Bayrou est le plus réaliste.
J'aime Ségolène et je suis indifférent à l'égard de Bayrou.
Mais la politique ne consiste pas à voter pour la personne que l'on préfère mais pour celle qui paraît assurer le meilleur futur à nos enfants.
Rédigé par : Gilbert Sorbier | 17 avril 2007 à 13:42
Ségolène Royal, seule candidate à même d'être élue par la gauche au premier tour et à ne pas être élue par la gauche au second tour.
http://tempsreel.nouvelobs.com/speciales/politique/elysee_2007/20070418.OBS2589/rocard_accuse_les_gardiensdu_dogme_socialiste.html
Elle n'est pas en situation de rassembler sur son programme étatique et erratique. Désolé, mais le rassemblement se fera au centre, ou il ne se fera pas.
Rédigé par : Marcus | 18 avril 2007 à 11:24
Tant que vous n'aurez pas répondu de façon argumentée aux questions posées sur votre plan sondagié inconsistant vous continuerez a pédaler ds la semoule (ça peut durer infiniment).
Vos afirmations n'engagent que vous elles ne reposent sur rien de concret, de cohérent et surtout argumenté de façon sérieuse.
Voir le commentaire de pétermac.
les troll ont faim, et l'inconsistance de vos argumentaires ne risquent pas de nous rasasier.
Rédigé par : chav | 18 avril 2007 à 12:43
Cause toujours chav, tu intéresses Sarko.
Rédigé par : Marcus | 18 avril 2007 à 13:01
Et un commentaire affirmatif de plus sans aucun fondemement.
Tjs pas de réponse argumentée!
Ca commence à toucher le fond, mais j'ai confiance, vous allez creuser maintenant.
Rédigé par : chav | 18 avril 2007 à 14:05
@ chav
Arrête ! Il est évident que Bayrou aurait plus de chance que Royal de battre Sarkozy. Pour plein de raisons, la principale étant que Bayrou a fait toute sa campagne en se présentant comme l'homme de la synthèse et du rassemblement. Alors, forcément, si ça n'enthousiasme pas, ça ne fait peur à personne non plus. En plus, il est plutôt sympathique.
Royal, en revanche, sans vouloir entrer dans la polémique, il y a plein de raisons de la détester ou de la craindre.
@ marcus
J'ai compris que tu faisais de la retape pour Bayrou, mais je vais te poser deux questions sur lesquelles tu n'as à ma connaissance jamais pris position.
- Si jamais Bayrou n'est pas au second tour, entre Sarko et Royal, tu votes pour qui ?
- Si jamais il était élu. Avec quelle majorité préfèrerais tu qu'il gouverne : PS / UDF - UDF / UMP ou PS / UMP / UDF ?
Rédigé par : Malakine | 18 avril 2007 à 14:18
Est ce que vous pensez sérieusement qu'une majorité de gens de sensibilité de "gauche" sont prêts à voter pour bayrou au deuxiéme tour???
Réfléchissez y...
Rédigé par : Chevillette | 18 avril 2007 à 14:36
A malakine.
Plus de chances peut être, mais pour faire quoi?
Sympathique, avis personnel qui n'engage que ceux qui le pensent.
J'ai le droit de ne pas trouver sympa un eurpéiste-libre échangiste, qui prend les français pour des crétins: "le tce, on va vous le refaire en plus compréhensible pour que cette fois ci vous votiez oui".
Et si on redisait non, on le referait encore plus compréhensible, ça va finir comment cette affaire?
"Toi y en a vouloir europe ou pas?"??????????
Et ils prétend respecter les français, laisse moi rire, qu'il commence par respecter ce que le peuple à massivement et clairement exprimé.
A Chevillette.
Pour moi que ce soit clair Sarko vs Bayrou, je ne vois aucune raison de prendre part à un non choix, ce sera blanc ou nul!
Rédigé par : chav | 18 avril 2007 à 16:05
@chav: je suis du même avis...à part que bayrou, à une personnalité moins antipathique, le programme étant le même et me décidant sur les idées, j'irais prendre l'air!
Rédigé par : Chevillette | 18 avril 2007 à 17:35
Dans son premier paragraphe, d'une belle concision, Playtime dénonce avec vigueur les approximations au moyen desquelles une camarilla de journalistes et de responsables politiques, loin d'informer et d'éclairer l'opinion, entretiennent la confusion parmi les citoyens pour mieux les manipuler .
Quand il souligne le confusion entre "déficit et dette", ce propos interroge d'autant plus la littéraire que je suis que je soupçonne, depuis de longs mois, que certains personnages qui squattent radios et télévisions utilisent des notions économiques de façon outrageusement simpliste et mensongère à des fins partisanes .
D'où mon regret que des commentateurs aussi actifs et fidèles à Horizons que Gilbert Sorbier et Marcus ne soient pas entrés dans les arcanes de ce débat . Envisager le problème de la dette publique sous l'angle des devoirs d'un bon père de famille, l'approche, pour être respectable, ne résoud pas la question de la pertinence de l'identification sans nuances de la gestion du budget de notre pays à celle du budget de la ménagère pas plus qu'elle ne traite des mobiles des instigateurs de cette grossière identification dans l'esprit des téléspectateurs ou des auditeurs de RMC, par exemple .
De même, il est dommage de "zapper" les excellentes questions de Playtime pour réduire son article à son seul titre que Marcus sollicite pour lui faire signifier le contraire, en recourant à un argument d'autorité . Un tel retournement mérite examen ; contraint de reconnaître que Ségolène Royal est susceptible de figurer au second tour, Marcus préjuge de l'hypothèse hasardeuse d'un échec au second tour pour tenter de la disqualifier au premier . Puis, à défaut d'un raisonnement argumenté, Marcus se réfugie derrière un lien avec un article du Nouvel Obs où Rocard s'abandonne à prédire une défaite de Royal devant Sarkozy pour justifier de la technique culpabilisante de l'épouvantail et du vote utile !
Cependant, Marcus évacue les débats essentiels : nous ne saurons rien bien sûr du positionnement de son candidat quant à la volonté de Madame Merkel de mettre en place l'axe euro-atlantique ou par rapport à la confusion entre notre continent, l'Europe et l'Union Européenne des "européistes" que relève Playtime dans son énumération .
Les affirmations d'autorité de Marcus semblent masquer l'insuffisance de l'argumentation du candidat dont il se réclame ; par conséquent quand Chav insiste, le militant bayrouiste fuit le dialogue, faute d'arguments valides en brandissant son épouvantail préféré . Quelle démonstration d'impuissance que son exclamation : "Cause toujours, Chav, tu intéresses Sarko" !
Les arguments de Malakine pour étayer l'idée rocardienne selon laquelle Bayrou serait plus à même que Royal de vaincre Sarkozy appellent à discussion : que Bayrou ait fait campagne en se présentant "comme l'homme de la synthèse et du rassemblement" n'implique pas que le électeurs jugent que cette posture politique réponde aux défis que notre pays doit relever dans l'Europe mondialisée ; opposer le "plutôt sympathique Bayrou" à une détestable et / ou dangereuse Royal relève de la subjectivité, de l'affectivité de chacun, et non de l'analyse politique et de la prise en compte des problèmes gravissimes de la réalité .
Rédigé par : Ilysa | 18 avril 2007 à 19:03
@ Gilbert Sorbier :
"Mais la politique ne consiste pas à voter pour la personne que l'on préfère mais pour celle qui paraît assurer le meilleur futur à nos enfants." J'ai indiqué dans un autre message (auquel vous avez répondu) que j'avais plus de sympathie pour Bayrou que pour Royal ; je voterai néanmoins pour elle. Par conséquent, je ne comprends pas votre remarque.
@ Marcus :
Si l'anecdote que rapporte le Canard aujourd'hui est vraie, à savoir que Rocard aurait demandé à Royal, trois jours avant le dépôt des candidatures, de se désister en sa faveur à lui, alors toutes les déclarations récentes de l'ancien candidat à la présidence (en 1969) sont à mourir de rire. (Ce qui ne les pas prive d'intêrêt ou de pertinence sur tel ou tel point ; par exemple quand il relève que contrairement à lui Bayrou ne remet pas en cause la domination écrasante du capitalisme financier - je cite de mémoire, cf. verbatim d'un "chat" dans Le Monde avant-hier).
Par ailleurs, je lis le programme de Bayrou, page 18 : je trouve ses propositions pour l'Europe intéressantes (ce sont grosso modo celles de Chevènement, généralement considéréres comme irréalistes quand c'est ce dernier qui les énonce...). Il y a juste un problème : c'est le contraire de ce qui s'est fait depuis 15 ans et que Bayrou n'a cessé de soutenir ! Je vous laisse en tirer les conséquences que vous voulez.
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post scriptum : le titre est de Malakine, pas de moi. Mais il résume bien.
Rédigé par : Playtime | 18 avril 2007 à 22:09