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16 avril 2007

Commentaires

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chav

Pour un peu d'humour.
Merci Bayrou il dénonce ce soir ségolène Royal comme une danseuse de, je cite:"tango argentin"!!!!
Je suis d'origine argentine, rien ne pouvais me faire plus plaisir.
Ségolène Royal à l'Elysée au printemps!
Cristina Fernandez Kirchner à la casa rosada à l'automne!
Comme Cristina l'a dit à ségolène quand elle se sont rencontrées le 6 février dernier, le temps des femmes est venu.
Et si en plus elles dansent bien le tango.
Viva Arrrrrrrrgentina.

Gilbert Sorbier

Pero si "djo" soy Argentino tambien!
Cordoba, Mar del Plata, Rosario; todas ciudades de mi corazon !

Bon, sérieusement, moi je l'aime Ségolène. Elle a la poigne qu'il faut pour faire une THATCHER DE GAUCHE. Elle voudrait bien pratiquer une politique économique moderne genre flex-sécurité, elle ne partage pas du tout les laxisme des soixante-huitards attardés, elle veut revenir vers les valeurs traditionnelles de la gauche Jaurésienne. C'est grâce à elle que je me suis "encarté" au P.S.
Malheureusement les éléphants et singulièrement SON éléphant lui ont fait quitter la voie qu'elle avait tracée et qui lui valait 65% d'avis favorables au printemps dernier.
Elle devait gagner ses élections triomphalement (alternance oblige). Je voterais pour elle au second tour, mais si elle se fait battre par Sarko:
Elle sera en droit de demander le divorce.

Chevillette

Gilbert ta présentation de Ségolène Royal me ferait hésiter à voter pour elle. Heureusement qu'elle est un peu différente en vrai...

castor

Pour moi aussi ce sera Ségolène !
Certes elle ne va pas aussi loin que je le voudrais dans la réponse aux questions soulevées par la crise de notre société! mais peut être est- elle prudente en ne voulant pas trop promettre au risque de décevoir.
Elle a montré des qualités indispensables pour un chef d'état: du calme, du sang-froid et une détermination, même si certains côtés dénoncés par Malakine, m'agacent aussi un peu! mais il faut bien choisir et je pense après avoir fait des listes montrant les points positifs et les côtés rédhibitoires de chaque candidat, le candidat « parfait » n’existant pas c’est encore elle qui me correspond le mieux et …
Il ne faut pas oublier que les législatives viennent derrière et que la composition de la chambre peut orienter efficacement la politique et ses propositions.

malakine

@ castor

La stature d'un chef d'Etat ?? Fichtre !! comme tu y vas ... j'ai l'impression qu'on n'a pas assisté à la même campagne. Oui, ou alors peut-être à l'anglaise, la belge, la néerlandaise ... Une reine qui préside sur le mode soit belle et tais toi, contente toi de lire les discours qu'on t'aura préparé et surtout ne t'avise pas d'improviser !

@ chav

J'espère sincèrement que tu as raison, mais je crains que tu ne prennes tes désirs pour des réalités.

1- Qu'as tu entendu de si intéressant sur l'europe dans la campagne dans la bouche de SR ?

2- tu ne vois pas que la priorité donné à l'éducation et à la recherche c'est juste l'application de la pensée unique européiste, la déclinaison de la "stratégie de lisbonne" selon laquelle il faut faire le deuil de notre industrie pour " se concentrer sur la haute technologie, l'innovation et les services" ?

3- Le modèle de société dont tu parles, c'est la critique de celui de sarkozy, mais es tu sûr que tu adhères à celui proposé par ségolène royal ? Un Etat maternant qui décide d'une allocation à chaque problème et met un éducateur derrière toute personne en difficulté ? Est ce que tu n'as pas peur qu'elle nous conduise à une société régie par un ordre moral encore plus dur et contraignant, pour ne pas dire liberticide que l'Etat policier que Sarko nous promet ?

4- D'accord sur sa relation conflictuelle avec le PS, mais es tu certains que ce sont les bons qui l'emporteront ? Quand je vois son équipe de campagne, les lang, bianco et dray, franchement, cela ne me remplis pas d'optimisme. Il ne faut pas oublier qu'elle a été soutenu par tout l'appareil, tous les barons locaux, les président de régions, tous les apparatchiks pour qui la politique se résume à des grands bureaux et des 607 avec chauffeurs.

chav

Il est tard je vais essayer de faire bref.

1) "Une europe qui protège sur la base d'un tarif extérieur renforcé à partir de clauses sociales et environnementales".
"Réforme des statuts de la BCE intégrant un pilotage politique".
L'acord programatique PS MRC.
Les présences de Chevènement et Montebourg.

2)Non, je ne partage pas ton analyse, la lettre de Ségolène aux enseignants est pour moi porteuse de vrais espoirs, pour info la voici (paragraphe 10, 11, 12, 13 en priorité).

Si je peux aujourd’hui m’adresser à vous, c’est à mes professeurs que je le dois, car c’est à l’école que j’ai été soutenue, encouragée, valorisée et que j’ai reçu le bagage qui m’a permis d’être une femme libre.

L’Etat sera demain le garant de la reconnaissance que vous attendez. Je m’adresse directement à vous toutes et à vous tous parce que l’école, qui forme les générations de demain, qui prépare l’avenir de la Nation, est concernée prioritairement par le choix de société que les Françaises et les Français exprimeront les 22 avril et 6 mai prochains.

L’éducation ! Tel est, pour moi, l’enjeu majeur de l’élection présidentielle. Avec moi, l’éducation sera au cœur de tout et en avant de tout.

Lever des malentendus, vous dire mes convictions, ma confiance et ma reconnaissance pour votre mission, vous faire connaître ma volonté, tel est l’objet de cette lettre.

La République s’est construite par et autour de son école, l’école gratuite, obligatoire et laïque. Je suis moi-même la fille de cette école. J’en assume l’héritage ; j’en revendique les valeurs ; je veux poursuivre son œuvre dans l’avenir.

Notre pays vit des crises profondes : crise économique et sociale ; crise politique et morale ; crise de l’esprit public. Je veux apporter des remèdes à ces crises. J’ai voulu écouter les Françaises et les Français. Ils m’ont exprimé leur révolte, leurs colères. Ils réclament des réponses claires aux urgences auxquelles j’entends répondre pour réussir ce changement que notre pays attend : l’urgence économique et sociale, l’urgence éducative et culturelle, l’urgence écologique, l’urgence démocratique.

Je veux remettre le pays debout. Mais j’ai besoin, pour réussir dans cette tâche, de tout votre soutien et de tout votre engagement. Rien de grand ne se fera sans vous. J’ai pour l’école de la France une immense ambition. Pour refonder la République, pour guérir nos blessures, pour reconquérir nos territoires perdus, j’ai besoin de vous, de votre dynamisme, de votre engagement.

Je sais que l’école concentre toutes les difficultés de notre société. Mais je sais aussi qu’il ne lui appartient pas de résoudre toutes ces difficultés. La société ne doit pas se défausser sur l’école de tous ses échecs ou de tous ses renoncements. C’est pourquoi, je l’ai dit, il faudra de nouvelles politiques territoriales, des aides aux parents, des moyens renforcés pour la justice, une priorité à l’emploi et au logement, la revitalisation du tissu associatif. Autour de l’école, de nouvelles politiques doivent aider l’école à assumer au mieux sa tâche, qui est d’instruction et d’éducation. Je m’y engage.

Mais si l’école ne doit et ne peut pas tout, son rôle est essentiel. Pour lutter contre le fléau du chômage, la montée des inégalités, la perte de l’esprit public, le retour des fondamentalismes et la marchandisation du savoir et de l'information, l’école est au premier rang du combat. C’est ce qui fait la dureté de votre tâche ; c’est ce qui fait aussi sa noblesse et sa vocation. Et si la France demeure l’une des premières Nations du monde, si elle a conservé son rayonnement et son attractivité, elle le doit en grande partie à son école, à la qualité et au dévouement de ceux qui la servent.

Depuis des années, l’école est attaquée : elle l’est dans ses moyens par des budgets insuffisants ; elle l’est dans ses missions par des ingérences pédagogiques inacceptables ; elle l’est dans son autorité et dans sa dignité par des procès d'intention et des mépris coupables. Cela doit cesser. Il faut donner à l’école de la République et à ceux qui la servent tous les moyens et toute la considération nécessaires pour lui permettre d’accomplir son œuvre nationale. Je m'y engage.

C’est pourquoi un plan pluriannuel de prérecrutement, de recrutement et de création d’emplois sera mis en place. Je l’accompagnerai d’un plan de résorption de l’emploi précaire. Je referai de l’école le premier budget de la Nation et je proposerai une loi de programmation pour garantir cette priorité. Je veillerai à ce que les métiers qui entourent et aident les enseignants et les élèves, autour de l’école comme dans l’école, soient à nouveau encouragés et soutenus. Nous avons besoin de personnels d'encadrement, d'infirmières, de psychologues, d’assistants sociaux, de conseillers d’orientation.

Dès la rentrée de septembre prochain, je rétablirai les postes d’enseignants qui ont été supprimés.

Je veux redonner la considération qu’ils méritent aux enseignants, en améliorant les possibilités de formation, les conditions de travail, les déroulements de carrière, les rémunérations. C’est un vaste chantier qui supposera une très large concertation avec vous et une réflexion partagée sur les missions du métier d'enseignant. Je sais que vous y êtes prêts. Je veux que la Nation soit présente à ce rendez-vous. C’est pourquoi j’ai proposé comme méthode le dialogue et la concertation avec vos représentants dans le cadre d’Etats généraux de l’éducation que j’ai décidé de tenir dès juin prochain avec vous ainsi qu’avec tous ceux qui partagent la préoccupation de la justice et de l’excellence pour tous. Il ne s’agit pas de préparer une nouvelle réforme, mais de faire en sorte que notre éducation fonctionne mieux. C’est dans ce cadre que je proposerai la mise en œuvre d’un soutien scolaire individuel gratuit pour les élèves. Les enseignants qui souhaiteront l’assurer seront évidemment rémunérés.

Dans la fidélité à nos valeurs, je veux bâtir avec vous l’école du XXIème siècle, celle de la réussite pour tous vos élèves. La difficulté de votre tâche, je la connais ; j’en sais aussi la grandeur, et je sais la fierté que vous avez d’exercer votre mission.

Mon Pacte présidentiel place l’école en son cœur. Lorsqu’il faut vaincre les fatalités, les pesanteurs, les peurs, les égoïsmes, alors nous retournons toujours aux mêmes sources. Nous avons besoin des lumières du savoir contre l’obscurantisme, de l’égalité contre les privilèges, de la laïcité contre les fanatismes et les intolérances, de la gratuité et du service public contre la marchandisation de l’éducation.

Mon engagement politique s'est construit dans ma reconnaissance à l'égard de l'école. Je lui demeure fidèle. J’ai confiance en vous. Vous pouvez avoir confiance en moi.

Veuillez agréer, Madame, Mademoiselle, Monsieur, l’expression de mes sentiments les meilleurs.

Pour l'industrie, SR s'est engagée, pacte présidentiel, à mettre en place une agence nationale de la réindustrialisation, preuve de sa priorité à lutter contre les délocalisations.

3) D'accord je n'ai pas réponse à tout et là tu marques des points, mais à choisir je préfèrerais tjs maman calin au père fouetard ou à tonton gateaux/gateux de province (bayrou).

4) Inquiétude partagée, c'est d'ailleurs ma remarque négative que perso j'ai mis sur mon argumentaire pour scrupuleusement respecté ton cahier des charges, (ce que tous les autres n'ont pas fait).
La réponse est ds l'avenir et les signes me semblent encourageants, c'est une femme politique, elle a su se servir de certains au moments opportuns.
Elle ne va pas les mettre tous sur un vélo tout de suite, mais rassure toi plus de 607, ils vont descendre de gamme. N'est ce pas d'ailleurs ce qu'elle a fait à la tête de la région qu'elle préside?

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