Je voterai pour Ségolène ROYAL dès le premier tour, d’une certaine manière d’ailleurs, j’ai déjà voté, puisque j’ai donné procuration en ce sens.
J’ai d’abord hésité à répondre à la sollicitation de Malakine car ce témoignage, même lu par une centaine de personnes, n’a, à mes yeux, guère d’intérêt et qu’il n’est pas nécessaire de justifier de son vote. De plus, ce témoignage aura une bien faible portée d’autant plus que je serai absent au moment d’en débattre. C’est en définitive parce que notre hôte la trouve « incompétente » que je réponds à cette sollicitation.
Dans une France où les milieux populaires votent de plus en plus aux extrêmes, au sein du PS d’abord, la candidature de Ségolène ROYAL a sonné comme une espérance nouvelle pour celles et ceux qui n’avaient que défiance envers les élites et le monde politique. Consciente de cette crise politique et aussi des espoirs placés en elle, elle a tenté de renforcer les liens avec le peuple français à travers cette démarche participative, à contre-courant des lobbies et des forces traditionnelles.
Les ralliements du MDC et du PRG sont à la fois un gage qu’elle et ses alliés de campagne ont tiré enseignement des échecs du 21 avril 2002 et du référendum sur le TCE. Au cours de cette longue campagne, malgré une exposition médiatique importante, en dépit de relations difficiles avec son propre parti qu’elle a quelque peu bousculé, elle a su résister, elle a fait preuve d’audace et de détermination et déjà démontré que la politique pouvait se faire autrement.
Grâce aux débats participatifs, elle a su faire émerger à gauche des valeurs nouvelles - l'autorité, la famille - valeurs que ses amis politiques avaient trop oubliées dans les débats antérieurs. En matière d’éducation elle avance des mesures concrètes. Sur le plan économique, tout en tenant compte de l’ampleur de la dette, elle ne renonce pas à la stimulation de la croissance. La politique ciblée qu’elle annonce où le « donnant-donnant » obligera les entreprises aidées à faire preuve de civisme, me permet aussi d’espérer, qu’avec des pratiques fructueuses, elle réconciliera les Français avec les entrepreneurs.
Enfin, quand elle annonce « décider l’excellence environnementale » elle est crédible et plus que d’autres, sa sincérité en la matière nous permet d’envisager que nous aurons, avec elle et sous la stimulation probable des « Verts », la possibilité de saisir ce défi suffisamment tôt pour en faire un atout.
Oh, bien sûr, la victoire de Ségolène ROYAL et de la gauche n’est pas assurée. Paradoxalement cette gauche majoritaire dans le pays en 2002 avait perdu les élections. En 2007, les plus optimistes estiment son audience cumulée aux alentours de 40%. Or les sondages créditent Ségolène ROYAL de 48% d’intentions au second tour, c’est dire que dans le duel final que je pronostique contre Nicolas SARKOSY, il lui reste des points à gagner et que le combat du second tour sera âpre : les voix des « allergiques » à cette candidature trop suffisante à leurs yeux compteront. Il y a donc très probablement ici, quelques lecteurs qui, j’espère, sauront dépasser leurs actuels préjugés.
PeutMieuxFaire
Je ne suis pas de ceux qui la trouvent incompétente, du moins je trouve qu'elle avait raison aussi bien au Liban que pour sa prise de position sur le nucléaire Iranien.
Pour éviter tout jugement de valeur on va dire que les positions économiques qui lui ont imposées par le programme du PS - de Fabius - "ne font pas partie des options que je crois indispensables à la survie de la France" en tant que gestionnaire. Si elle était élue: Il me semble que ces mesures vont tellement plomber le pays, que comme sous Mitterrand en 1981 on devra les abandonner au bout de 2 ans, après moult dégâts commis.
Enfin je voterais pour elle et contre Sarkozy au deuxième tour !
Rédigé par : Gilbert Sorbier | 17 avril 2007 à 14:58
Cela faisait bien longtemps que j'avais déserté, même si je continuais à lire relativement régulièrement. Avec un peu plus de temps à disposition, j'y vais de mes petites remarques.
Je poste à la suite du texte de PMF, parce que ce sera S. Royal pour moi. Point - si je voulais argumenter, il fallait écrire un article comme tout le monde!
Je réponds simplement au commentaire de G.S. J'ai remarqué ces derniers jours le message de Cioran qui, nous vouant tous aux gémonies, nous a renvoyé à nos certitudes de "bas-du-front". Pas faux, mais des certitudes, on en a tous, et c'est plus grave quand on s'imagine ne pas en avoir.
Vous dîtes : "si elle était élue: Il me semble que ces mesures vont tellement plomber le pays, que comme sous Mitterrand en 1981 on devra les abandonner au bout de 2 ans, après moult dégâts commis".
Même les partisans les plus fervents du "tournant libéral" de 1983 nuancent de manière importante ce qu'on a l'habitude d'entendre, puis de répéter, avec une certitude diabolique.
Delors - pas le moins libéral de tous tout de même - reconnait que l'échec du programme de relance, et le déficit important de la balance commerciale s'expliquait en grande partie par le fait que l'appareil productif était délabré en 1981 ; que l'investissement productif avait été largement insuffisant pendant les années Giscard. Il ajoute que les dirigeants économiques, n'ayant pas "aimé" le changement de gouvernement, ont répugné à investir.
Concernant les nationalisations, Attali - qui est allé jusqu'à nier le "tournant de la rigueur" en 1983 - reconnait qu'à part quelques groupes en bonne santé, la plupart de ceux concernés par les nationalisations étaient en situation de quasi-faillite. "Si Valéry Giscard d'Estaing avait été réélu, écrit-il, la plupart d'entre elles auraient sans doute dû être démantelées ou vendues par morceaux à l'étranger".
Là où Mitterrand s'est planté, c'est qu'il comptait sur une "croissance concertée" avec les grands partenaires (USA, GB, RFA) pour sauver sa relance keynesienne. Echec mémorable.
Aaah on ne fait pas de cadeaux à la gauche, surtout dans le domaine de l'économie. La seule valable serait réservée à la droite. Enfin je rassure tout le monde, le PS s'y est rallié. Cela évite qu'on débate de choses essentielles.
On en vient même à vouloir voter Bayrou parce qu'on est de gauche... Si 40 millions d'électeurs se prennent pour Machiavel, ça peut faire flipper. Si on est vraiment de gauche, on vote à gauche, gauche toute. Il y a le choix en plus. Les néo-libéraux et atlantistes du PS finiront bien par claquer la porte de toute façon, surtout si le PS est véritablement concurrencé par un poids significatif à sa gauche.
Et comme ça on reste en famille. Ce n'est pas parce que la vaisselle est sale qu'on change de cuisine :)
Content de participer à nouveau. Salut à tous !
Rédigé par : cosme | 17 avril 2007 à 19:28
"Là où Mitterrand s'est planté, c'est qu'il comptait sur une "croissance concertée" avec les grands partenaires (USA, GB, RFA) pour sauver sa relance keynesienne. Echec mémorable."
Entre l'europe et l'emploi Mitterrand a choisi l'europe, il aurait pu sortir du SME et dévaluer le franc. Sans les ambitions européenne de Delors et Mitterrand la relance aurait fonctionné, d'ailleurs à l'époque (1983)la croissance française était nettement plus rapide que celle de ses voisins. Une bonne dose de protectionnisme face aux Japonais et aux allemands, une petit dévaluation et Mitterrand aurait sauvait le modèle français. Mais il avait de l'ambition et il voulait ligoter l'allemagne dans l'europe, quel succès.
Rédigé par : yann | 17 avril 2007 à 19:40
@ cosme
Content de te revoir, mais je suis en profond désaccord. C'est quoi ce truc de se positionner en disant "la gauche, la gauche, la gauche", comme si cette appelation était en soi synonyme de progrès et de justice ??
Qu'est ce que "la gauche" au gouvernement a fait de si bien ces 20 dernières années pour qu'on puisse encore voter pour elle les yeux fermés, simplement parce que c'est "la gauche"
La gauche pour moi, c'est l'acte unique, l'envol de la bourse, la libéralisation des capitaux, le dementellement de la siderurgie, la politique du franc fort, les affaires, l'immobilisme, l'europe de maastricht, le traité d'amsterdam qui a "constitutionnalisé" la politique libre échangisme, c'est des réformes de société à la con (pacs, parité ...), c'est la defiscalisation des stock options, c'est la réduction du temps de travail sans lien avec la réforme des retraites, c'est "l'Etat ne peut pas tout" de Lionel Jospin ...
Sérieusement, qu'y a t-il de si glorieux dans le bilan de la gauche au pouvoir pour qu'on puisse voter pour elle de manière pavlovienne ?
Franchement, j'ai passé l'âge de me positionner en fonction d'étiquettes dont s'affublent les candidats eux mêmes. Je me suis contenté d'écouter ce qu'à dit la candidate, et non seulement je n'ai rien entendu d'intéressant sur les questions qui me préoccupent (voir mon article) mais j'ai surtout entendu des conneries.
Alors pour moi, Bayrou ou Royal, c'est bonnet blanc et blanc bonnet sur le fond.
Quand à la gauche de la gauche, c'est encore pire ! A force de refuser de voir les problèmes qui se posent et l'évolution du monde, à force de se définir par rapport à la droite et à faire de l'anti droite sur tous les sujets (votes des étrangers, régularisation des sans papiers, antinationisme, dépensophilie ...) la "gauche" s'est coupé des milieux populaires et de toute la société.
Je ne suis pas en mesure de faire un pronostic pour dimanche, mais une chose est sûre. "La gauche" fera le plus mauvais score de son histoire.
Rédigé par : malakine | 17 avril 2007 à 21:23
Pour la gauche et tous celles et ceux pour qui les idées de progrès et de bonheur restent des objectifs.
L’apprentissage est fait de traumatisme surmontés, de blessures cicatrisées, d’humiliations ravalées, de défaites, de déroutes même, retournées en victoires.
Tout dépend de nous.
Rédigé par : chav | 18 avril 2007 à 00:09
Malakine, tu n'y vas pas de main morte!
Tu donnes des consignes de gardien de chenil - tu as raison, tu es le seul maître à bord ici, c'est ton oeuvre - mais tu lâches les chiens!
Qu'est ce que l'âge vient faire là-dedans? Ah tu as deviné, je n'ai que treize ans et je n'ai même pas l'âge de voter... Non, sans rire, je m'en amuse, et puis ça a l'air d'une formule.
Je ne me suis que très peu intéressé à la campagne et c'est plutôt salvateur à ce qu'il paraît. Je me contrefous des pseudo -promesses que les candidats font en période électorale. Si on prend l'exemple de Sarkozy, soit on juge le personnage de campagne soit on attache plus d'importance à ses positions de ses trois dernières années. Par exemple, je ne le crois pas protectionniste pour un sou. Et vouloir entériner le TCE par le parlement, sans un nouveau référendum, bigre, c'est pas très gaulliste ça.
Comme Bayrou : bonnet blanc, blanc bonnet comparé à Royal?
Si l'on se détache un peu, l'enjeu de la présidentielle est bien de politique étrangère, européenne en tout premier lieu. Et bien, il y a une petite fissure quand même - à défaut d'un abîme - entre les deux convictions. Si vous adhérez au processus d'intégration de l'UE actuel, votez Bayrou ; sinon, ne votez pas pour lui. J'aurai du mal à faire plus simple (sans avoir la certitude que Royal réussisse à inverser la tendance, mais Bayrou n'a pas l'intention d'essayer, bien au contraire).
Tu fais une longue énumération - correcte - des fautes (ou dévoiements) de la "gauche". Je suis d'accord. Mais cela veut-il dire qu'il faut voter UMP ou UDF pour une alternative? Traités européens, envol de la bourse, libéralisation des capitaux, libre-échange intégral... C'est les chevaux de bataille de l'UMP et de l'UDF, sans aucun doute.
On a le droit d'être plus sévère avec le PS parce qu'il a trahit les idéaux socialistes. C'est aussi mon cas. Cela ne me fera pas voter UMP parce que Sarkozy invoque Jaurès. Encore moins Bayrou parce qu'il décrète le combat droite/gauche obsolète. Qu'a fait la "droite", ces vingt dernières années, pour qu'on vote pour elle, en pensant peser pour un idéal de société "socialiste" - pas de parti, cela va de soit ?
Le caractère périmé du combat PS - RPR/UMP, je veux bien, mais la fin du combat droite/gauche, non. Il y a, au-delà de la campagne, un poids de culture politique et de valeurs qui existe toujours. En terme de justice sociale, de lutte contre les inégalités, ce clivage est plus que jamais d'actualité. Que le PS ne réponde pas à ces questions, c'est une chose. Le PS est un appareil où le mot "camarade" n'est qu'un artifice. Cela ne doit pas faire illusion. Mais dire qu'en votant UDF, on "lutte mieux pour ces valeurs"... Ou alors, comme le FN recueille la plupart du vote ouvrier, je devrais voter FN après tout...
Si on veut que le PS recolle aux aspirations populaires, cela se fera en interne, ou alors par un poids électoral particulièrement significatif à sa "gauche" (PC, Bové,LCR,Schivardi etc...). En aucun cas pas par un vote Bayrou (ou autre chose allez savoir). Cette fin du clivage droite/gauche, posez vous la question : à qui profite le crime?
Cette thématique ni droite/ni gauche, c'est bel et bien une rhétorique européenne. Ben oui, on nous a assez répété que la question européenne n'était ni de droite ni de gauche. Comme tu es très sensible aux déclarations de Todd, il a lui même rappelé que le ni droite/ni gauche était le titre d'un ouvrage de Zeev Sternhell sur l'idéologie pré-fasciste. C'est juste une remarque provocatrice. Bayrou n'a rien à voir avec cela. Par contre, son ni droite/ni gauche a tout à voir avec la fin de la politique ; un a-politisme où l'on se soumet à toutes les règles de l'immédiat économique. Comme si la globalisation financière était la fin de l'Histoire. Alors oui, laissez tomber le vote de "gauche".
Que la "gauche" fasse un score historiquement bas, je le crois aussi, et ce ne sera globalement pas immérité. Mais ce ne sera pas une bonne nouvelle.
Et bon dimanche électoral à tous. Souvenez-vous, ce n'est pas partout (sur ce site, oui, mais en France j'entends) qu'il existe une telle fibre démocratique. Cela vaut la peine d'être souligné.
Rédigé par : Cosme | 18 avril 2007 à 04:05
@cosme
Et bien un post à 4h du matin, bravo vous êtes un lève tôt.
Les centristes ont toujours eu comme fantasme l'annulation du débat droite gauche, ou plus exactement du débat tout court. Ce sont nos chrétiens démocrates ils aiment l'unité et non la discorde, ainsi que la soumission à un ordre jugé supérieur Dieux, l'église, l'europe, les spécialistes en tout genre, tant que ce ne sont pas les simples citoyens qui décident.
Pour ce qui est du débat droite gauche le clivage est plus compliqué que celà . D'abor c'est quoi la droite, c'est quoi la gauche? De Gaulle était de droite ou de gauche? Vous admettrez qu'il était un peu des deux cotés sans pour autant être un proto-fasciste. Si être de gauche c'est s'intéresser aux plus pauvres , aux chomeurs, à ceux qui souffre et donner des solutions réalistes à leurs problèmes alors il n'y a plus de gauche en france, du moins elle n'est plus vraiment représenté puisque la gauche officielle ne donne pas de solutions praticable à cause de l'europe. D'ou le vrai clivage actuelle qui est entre ceux qui veulent changer l'europe, ou en sortir et ceux qui ne veulent absolument rien changer, tant que les problèmes européens subsisterons le clivage Droite Gauche ne sera pas pertinent.
Rédigé par : yann | 18 avril 2007 à 07:10
A Yann et Cosme.
La réalité du clivage gauche droite reste bien réel pour bcp de français en tous cas.
Il est vrai que la question européenne pose une nouvelle donne et je suis assez d'accord avec Yann sur le besoin d'une clarification à propos de cette question, c'est tout le tort du PS que de ne pas l'avoir fait.
Cosme et Yann ont raison, ce n'est pas en couchant la France devant les dogmes européens sacralisés à la sauce bayrou que nous donnerons de réelles perspectives d'avenir à la nation.
Ségolène le peut-elle davantage, assurément, même si rien n'est écrit le pacte présidentiel contient les éléments qui permettront de réorienter l'Europe si ils sont mis en oeuvre bien sûr avec une ferme volonté d'aboutir, ce qui signifie qu'il faudra peut-être en passer par une crise.
Rédigé par : chav | 18 avril 2007 à 07:31
On est bien d'accord sur Bayrou et son apolitisme. Je suis bien d'accord avec la desciption que fait Yann de son logiciel qui consiste à se soumettre à l'autorité de "ceux qui savent"
Je n'ai absolument pas prôné un effacement du clivage gauche / droite. Encore moins dit que la gauche était définitivement disqualifiée pour gouverner et qu'il fallait de ce fait voter à droite.
Je dis seulement que le bilan de la gauche au pouvoir ne mérite pas qu'on vote pour elle de manière pavlovienne. Et la campagne pathétique de Royal le mérite encore moins !!
La gauche doit se redéfinir positivement et faire le même travail de refondation idéologique que Sarkozy a fait à droite.
En attendant, Royal n'est à mes yeux, pas "la candidate de la gauche" mais une candidate qui a fait une campagne nulle, qui n'a rien dit rien de concret sur le fond, qui s'est contenté d'un insupportable préchi précha moralisateur et qui a multiplié les déclarations et les propositions ineptes.
Rédigé par : malakine | 18 avril 2007 à 07:53
Bonjour Cosme,
Content de vous lire, même si vous n'aimez pas Cioran.
Bien sûr que nous avons tous nos certitudes, notamment celle qui consiste à croire qu'on ne peut en avoir, ce qui revient à dire que nous sommes extrêmement limité !
C'est vrai que je suis un donneur de leçon, mais ma leçon est saine: "Refaites vos choix". Et je ne parle pas seulement pour les élections mais pour tout.
"Chaque matin en vous levant soyez prêts à refaire vos choix."
Voyez l'exemple de Pascal écrivant un texte en Faveur de Bayrou, et tellement réactif que l'annonce de Bayrou de réunir Borloo et DSK l'a fait changer d'avis !
En ce qui concerne le texte sur lequel nous sommes sensés nous exprimer:
Je vais voter au deuxième tour pour Ségolène (a moins qu'elle ne se retrouve contre Bayrou), sachant très bien que le programme économique du PS ne pourra pas être appliqué bien longtemps, contrairement à celui de Bayrou et quoi qu'en dise Malakine (parce qu'il est en colère).
En fait j'avoue humblement que mon vote est très subjectif et surtout motivé par le fait que je ne veux plus voir les têtes de crétins incompétents habituelles du PS.UMP.
Rédigé par : Gilbert Sorbier | 18 avril 2007 à 11:16