Le débat public a besoin de chroniqueurs, de journalistes, de personnalités politiques, d'intellectuels, mais aussi de "vieux sages", plus ou moins retirés de la politique active. Ils apportent souvent avec leur expérience ou leur expertise, un éclairage d'autant plus précieux qu'il est souvent exprimé en toute indépendance et sans plus aucune arrière pensées politiciennes.
Cette fonction est souvent remplie par les anciens présidents ou premier ministre, quand il leur reste assez de crédit pour cela, ce qui de plus en plus rarement le cas. Peut-être pour ce motif, c'est “seulement” un ancien secrétaire général de la présidence et un ancien ministre des affaires qui a été élu, avec une telle avance sur ses concurrents qu'il est indécent de les citer.
La parole d'Hubert Védrine est tellement haute et tellement respectée, qu'on se demande encore comment il n'est pas encore considéré comme un présidentiable par le parti dont il est issu et qui en est pourtant totalement dépourvu.
Hubert Védrine ? C'est pour rire ? Vous plaisantez ?
Pour l'Horizons du "beurre en branche", permettez-moi de vous proposer, G. A. Slama, O. Duhamel, M. Kravetz, A. Adler qui, chaque matin, depuis toujours, inlassablement, sur France Culture, nous badigeonnent de leurs invariables répétitions. Ils sont aussi inébranlables que devaient l'être les commentateurs officiels sous Staline !
Et aussi caducs que les sempiternelles chansonnettes de Radio Nostalgie.
Pourquoi il n'y a pas de variété ? On n'est pas obligé d'adhérer à tout ce que disent Plenel, Todd, Sapir, Lordron... mais que c'est rafraîchissant !
Bien vu pour l'Horizons de plomb à Barbant le barbier !
Rédigé par : Modestine | 31 décembre 2008 à 06:06
@ Modestine
Pourquoi ecoutez vous alors les matins de france culture si vous n'appréciez aucun des chroniqueurs ? Je vous trouve sévère avec eux. Si je ne peux pas encadrer Marc Kravetz (ah cette voix!!), j'apprécie beaucoup le boulot de chroniqueur de Olivier Duhamel et de Alexandre Adler. Ce n'est pas si idéologique que vous le dîtes. C'est souvent de belles analyses.
Pour info j'ai voté pour Olivier Duhamel sur l'horizons d'or du chroniqueur et pour les matins à l'horizons de la meilleure émission politique.
Quand à Védrine, soit on lui donnait à lui, soit on retirait le prix, parce qu'aucun des autres (Balladur, Rocard, Villepin...) n'a vraiment convaincu personne.
Rédigé par : Malakine | 31 décembre 2008 à 11:11
@ Malakine,
Je les écoute parce que je n'ai pas de barrières dans le cœur ni dans la tête ! Et aussi parce que le choix est limité !
Je ne suis pas si sévère, mais qu'est-ce qu'une belle analyse quand elle est toujours la même et somme toute assez convenue ? Une analyse ennuyeuse !
Bref, et pourquoi pas Dupont-Aignan plutôt que Védrine ? Il y a presque chez NDA une lueur de perspective de reprise de la "lutte des classe" qui n'est plus si déplaisante !
Pour l'Horizons de la Vaillance: S. Royal !
C'est beau une femme vaillante !
Rédigé par : Modestine | 31 décembre 2008 à 11:40
Jean-Luc Mélenchon pour avoir eu le courage de déserter le confort intellectuel et pécunier du P.S ou Jacques Généreux pour prendre le risque d'une traversée du désert??
Ces deux-là ont du courage et de la conscience morale. Et quelle que soit l'issue de leur dissidence, eux-seuls ont eu le courage de mettre leurs actes en conformité avec leurs idées...
C'est si rare de nos jours!
Rédigé par : Robert | 31 décembre 2008 à 16:23
Comme chaque année, le Groupe de Bilderberg se réunit à huis-clos. Les micros sont interdits. Les caméras sont interdites. Les participants n’ont pas le droit de prendre de notes. Toutes les discussions doivent se tenir en langue anglaise. Voici quelques-uns des participants au Groupe de Bilderberg pour l’année 2008 (réunion à Chantilly, près de Washington, du 5 juin au 8 juin 2008) :
Alexander Keith B. Directeur de la NSA (“ National Security Agency ”)
Almunia Joaquín, un des 27 commissaires de la Commission Européenne
Baverez, Nicolas, essayiste, journaliste, chroniqueur de l’hebdomadaire « Le Point »
Bernanke, Ben S, patron de la Banque centrale des USA
De Castries, Henri, patron des assurances AXA
Collomb, Bertrand, patron des Ciments Lafarge
Fischer, Joschka, ancien ministre allemand des Affaires Etrangères
Holbrooke, Richard
Hoop Scheffer, Jaap G. de, secrétaire général de l’OTAN
Jouyet, Jean-Pierre, ministre français des Affaires Européennes
Kissinger, Henry
Kroes, Neelie, une des 27 commissaires de la Commission Européenne
Mandelson, Peter, un des 27 commissaires de la Commission Européenne
Margerie, Christophe, patron de Total
McCreevy, Charlie, un des 27 commissaires de la Commission Européenne
Montbrial, Thierry de, patron de l’IFRIS (Institut Français des Relations Internationales et Stratégiques)
Ockrent, Christine, épouse de Bernard Kouchner, ministre français des Affaires Etrangères
Perle, Richard
Pérol, François, secrétaire général adjoint de l'Elysée, en charge des Affaires Economiques
Rice, Condoleezza, ministre étatsunienne des Affaires Etrangères
Rockefeller, David, Chase Manhattan Bank
Trichet, Jean-Claude, patron de la Banque Centrale Européenne
Valls, Manuel, député membre du Parti Socialiste
Védrine, Hubert, ancien ministre des Affaires Etrangères
Wolfowitz, Paul.
Rédigé par : BA | 31 décembre 2008 à 19:19
Suite à l'attribution de cet Horizon d'or à Hubert Védrine, j'ai visionné ou re-visionné une partie de ses interventions disponibles sur DailyMotion. C'est vrai qu'il ne garde pas toujours sa langue en poche.
Ce prix est amplement mérité, même si j'avais voté pour Maurice Allais. Tout à fait d'accord sur la "présidentiabilité" d'Hubert Védrine. Il a plus d'intelligence, de culture politique, de charisme, d'expérience et d'intégrité que toutes les autres têtes d'affiche de son parti réunies. Sans oublier ses relations politiques aux plus hauts niveaux de la politique internationale.
Rédigé par : Bruno | 02 janvier 2009 à 20:04
En plus, Hubert Védrine a une autorité naturelle incroyable. Mais la raison principale pour laquelle il n'est pas le chef de file du Parti socialiste, c'est que Hubert Védrine n'est pas un homme "d'appareil". Il est plus un "intellectuel".
En fait, Hubert Védrine n'a pas je pense une grande considération pour ce qu'est devenu le PS après que Lionel Jospin l'a abandonné en rase campagne un soir d'avril 2002 !
Il ne s'est jamais donné la peine du reste de construire un "courant" ou d'appartenir à un "courant". Tout ça, je pense lui passe au dessus de la tête. Il a un côté très "aristo" dans sa manière de faire : il se donne les moyens de faire ce qui lui plaît.
Il a lui, la capacité de dire "non" à Sarkozy pour un poste de Ministre des Affaires Etrangères. Car n'oublions pas que c'est à lui, en premier que l'on s'est adressé. Kouchner c'était du 2ème choix.
J'ai eu l'occasion de rencontrer Hubert Védrine dans des réunions militantes : il est très chaleureux avec les militants, sans être démago parce qu'il les respecte sincèrement, estimant que le PS n'est pas à leur hauteur.
C LA ROSE
Rédigé par : C LA ROSE | 13 janvier 2009 à 16:38
Si BiBi avait une question à poser à Hubert-le-Grand-Défenseur-des Pauvres-et-des-Opprimés, c'est : "Comment va Delphine Arnault ?"
BiBi a le souvenir que ce cher Hubert etait présent au Chateau Yquem avec tout ce que le Grand Capital comptait de "Capitaines d'Industrie" pour le Mariage pharaonesque de la fille du plus grand Patron français. Chaque bouteille valait au bas mot 3400 euros... cuvée de l'année de naissance de Delphine... A votre santé, Monsieur Védrine.
Rédigé par : BiBi | 16 janvier 2009 à 20:24