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25 décembre 2008

Commentaires

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Toreador

Je réagis à la petite vidéo sur le clash Zemmour/Attali. Premièrement, je dois dire qu'elle est mal libellée : c'est surtout le deuxième chroniqueur qui provoque le départ d'Attali du plateau. Deuxièmement, pour la partie d'échange Zemmour/Attali, je pense que c'est Attali qui s'en sort plutôt bien. Zemmour ne le met pas en pièces, et se fait reprendre sur Marx.
Mais le plus frappant, c'est de constater le décalage qui s'installe entre le duo d'intellectuels et le reste du plateau, qui s'ennuie. On entr'aperçoit une miss France qui baille. Ruquier se sent obligé de lancer quelques saillies pour éviter à son audience de plonger. Soulagée, l'assistance ne se réveille que lorsque le clown triste, qui refuse d'être instrumentalisé par la mise en scène médiatique, quitte la scène. L'intrus s'en va, on peut revenir à ce qui nous intéresse réellement.
Bonjour le service public...

Etienne

Toreador, vous êtes dur avec cette emission, qui laisse souvent beaucoup plus de place au débat que les autres émissions du paf.

Ce qui fait que cette tranche horaire, avec Ardisson et maintenant Ruquier, est une tranche extraordinaire du PAF, c'est justement ce plateau où sont assis les uns a côté des autres intellectuels, reines de beauté ou encore écrivain.

L'audience des uns bénéficient aux autres, et participe un peu à la démocratisation, la vulgarisation des premiers.

RST

Malakine, tu dis : "Les blogueurs sont en réalité des chroniqueurs amateurs qui ont décidé un jour de prendre la parole sans qu'on ne la leur demande. D'une certaine manière, la blogosphère prospère sur un nouvel appétit de débats politiques et sur la carence de grands noms."
Je suis en partie d'accord (notamment avec la première phrase) mais je crains que ton propos (si je l’ai bien saisi) ne soit un peu réducteur. Certes, la carence de "grands noms" est flagrante. Elle favorise donc sûrement l’apparition de chroniqueurs amateurs qui trouvent ainsi une audience plus importante. Mais le phénomène majeur n’était-il pas l’apparition d’Internet et des blogs ? Le fait que certains choisissent de s’exprimer sur la toile n’est-il pas principalement (sinon exclusivement ?) du au fait … que la toile existe plus qu’à l’absence de chroniqueurs dignes de ce nom. Et combien même y en aurait-il, je ne pense pas que le phénomène du blog serait moindre. Je pense qu’il y aurait toujours autant de gens qui profiteraient de ce nouveau média pour s’exprimer.

Je fais ici une digression mais je serais curieux de savoir de quelle manière l’Internet influence (révolutionne ?) la diffusion de la connaissance (quelle qu’elle soit : scientifique, économique, politique, …) . Sommes-nous d’une façon ou d’une autre en train de participer à une sorte de "cerveau collectif" où chacun d’entre nous joue le rôle d’un petit neurone qui se connecte aux autres pour démultiplier la puissance de nos réflexions individuelles ?

Bon allez, j’arrête là mes délires. Je vais fêter Noël avec un peu de retard (pour cause d’épidémie de gastro dans ma famille)

Bonnes fêtes à tous

Malakine

@ Toréador

Je n'ai jamais bien compris ce qui avait tant fâché Attali, parce que les chroniqueurs n'ont pas été bien méchant. Zemmour a à peine eu le temps de délivrer sa charge contre la mondialisation heureuse. A mon avis, Attali tient à son statut de prophète officiel ou de futurologue et n'a pas supporté le reproche de n'avoir pas vu venir la crise.

@ RST

Je me plaçais du coté du public, des lecteurs. Et j'avais en tête aussi "vendredi" dont le projet est de faire un journal d'opinion à part de textes d'anonymes tels que moi (enfin, je sais, y a pas que des anonymes)

Sinon, oui, c'est un peu le principe de l'internet que tu nous décris là. Comme je dis souvent, les idées vivent leurs vie quelque soit le point d'où elles ont été émises.

Bon ben bonne gastro !^^ Au moins, toi, tu n'auras pas à trop faire le régime à partir de janvier ! Moi, à ce rythme, je vais pas tarder à passer le quintal :-(

Toréador

@ Etienne. C'est le vieux principe d'Ardisson : une pute, un acteur, un évêque défroqué et un politique has been...

E&R

N'oublions pas que Zemmour a copié intégralement la pensée d'Alain Soral (Anti-féminisme, Anti-communautarisme, Nationalisme..etc).

Zemmour est beaucoup plus présent car il pige au Figaro et a probablement sa carte à l'UMP...La preuve ici:
http://sebmusset.blogspot.com/2008/11/avoir-ou-ne-pas-avoir-la-carte.html

A noter que la premiére vidéo retirée depuis, montre les élucubrations de Zemmour sur les "Races"

Bruno

"N'oublions pas que Zemmour a copié intégralement la pensée d'Alain Soral (Anti-féminisme, Anti-communautarisme, Nationalisme..etc)"

Je profite de cette remarque d'E&R pour poser la question qui me trotte en tête depuis que j'ai vu le résultat du vote : qu'est-ce qui distingue exactement Zemmour de Soral ?
Surtout depuis son récent passage sur Arte où il a essayé de réhabiliter le concept de races différentes au sein de l'espèce humaine.

Zemmour est misogyne, raciste, homophobe, nationaliste et j'en passe. Le "politiquement incorrect" a bon dos. Je ne sais pas si Zemmour joue les provocateurs médiatiques pour être célèbre ou s'il pense réellement ce qu'il dit. Dans les deux cas, c'est un pauvre type.

Voilà, désolé. Je sais qu'il y a eu vote, gnagnagna démocratie blabla, mais je ne comprends pas qu'on puisse trouver ce type pertinent ou intéressant. D'accord, il lui arrive parfois de dire des choses intelligentes, mais on peut dire la même chose de Soral. Et même de Le Pen, d'ailleurs. S'il ne disait QUE des conneries, il n'aurait pas autant d'électeurs.

olivier

Tout à fait d'accord avec Bruno. J'ai oublié de voter, bref je suis en faute, mais je n'arrive pas à comprendre comment ce "facho" de Zémour a réussi à vous séduire. Il est raciste, macho, de droite… et fait à mes yeux le "terreau" de l'extrême droite ! C'est peu de dire que ce vote me révolte.

Malakine

@ Bruno et Olivier

Je crois qu'il me revient de défendre Zemmour, même si - je tiens à la préciser - je n'avais pas voté pour lui en 1 (mais en 2) mon premier vote s'étant porté sur Olivier Duhamel un "vrai" chroniqueur politique.

Sur la comparaison avec Soral, je ne répondrais pas, pour la bonne et simple raison que je ne connais pas la pensée de Soral. En tout état de cause, je ne crois pas que de comparer qqun à qqun d'autre suffise à le disqualifier. C'est comme si on disait de moi, que j'ai pompé toutes mes idées à Todd. Ouais, et alors ?

Avant d'en venir aux reproches qu'on lui fait, je dois dire en préambule qu'il est pour moi, indépendamment de ses idées, l'un des tout meilleur analyste politique du moment. En termes d'analyses, il n'y en a que deux dont je me nourris et avec lequels je compare les miennes c'est O.Duhamel et Zemmour. Chaque semaine je regarde ça se dispute pour voir ce qu'il va dire de l'actu et comparer avec mes billets publiés la semaine. Et ce n'est pas rare qu'on se retrouve totalement en phase dans l'analyse.

Dernier exemple en date, au moment du congrès socialiste, quand le PS débattait des stratégies d'alliance, il a comme moi considéré que la stratégie la plus pertinente "sociologiquement et géographiquement" c'était avec Mélanchon.

L'Horizons d'or est censé distinguer un chroniqueur, un éditorialiste ou un analyste. De ce point de vue la candidature de Zemmour était parfaitement légitime et sa victoire totalement justifiée. Il ne concourrait pas dans la catégorie "intellectuel de l'année" !

Bon, venons en maintenant aux critiques.

Sur les races, le procès qu'on lui fait en racisme est abject. C'est toujours pareil, lorsque c'est le CRAN qui défends les minorités noires, ça passe comme une lettre à la poste. Lorsque c'est un blanc qui dit qu'il est blanc, c'est un scandale !

Je rappelerais que j'ai tenu exactement le même point de vue dans "égalité et diversitéé, un papier qui a été publié deux fois dans vendredi donc a priori pas trop "raciste". J'y disais notamment que le point de vue universaliste, c'est bien gentil, mais lorsqu'on a en face des gens qui se revendique de l'appartenance à telle communauté, telle religion, telle ethnie ou telle race, on est bien obligé de le prendre en compte, car poursuivre avec un discours universalisme dans ces conditions ne peut qu'encourager les vraies discriminations et les communautarismes.

On n'a pas besoin de faire un détour par la biologie ou l'histoire pour reconnaître l'existence des races. Il n'y a qu'a constater ce qui se passe dans le débats politiques depuis des années. S'il n'y avait pas de race on ne parlerait pas tant de diversité et on nous aurait pas rebattu les oreilles avec le fait que les Etats-Unis avaient élu un président "noir".

Enfin, je rappelle que Zemmour est pour l'assimilation, comme tous les vrais républicains. Ce qui est parfaitement incompatible avec un point de vue raciste qui lui va prôner la différenciation et la discrimination (positive ou négative) ...

Maintenant sur son coté "macho" : Là aussi on est en pleine caricature, mais je suppose que les accusateurs publics n'ont pas pris la peine de lire "le premier sexe". Zemmour y critique autant les hommes que les femmes. C'est plutôt le discrédit des valeurs masculines et en particulier du principe d'autorité qu'il combat. Sa thèse c'est que les hommes ont été les premiers bénéficiaires de la féminisation de la société en ce qu'elle les exonère de leur responsabilités, qu'elle les "libère du fardeau qu'ils ont entre leur jambes" ! Certes, il conteste l'hégémonie des valeurs féminines (le consensus, l'empathie, la participation...) mais pas les femmes en tant que genre.

Quand à l'homophobie, alors là, franchement je ne vois pas d'où sa vient. Je n'ai jamais rien entendu ou lu de tel chez lui. S'il s'agit de qualifier d'homophobe ceux qui sont contre des revendications comme le mariage homosexuel ou l'homoparentalité, ce n'est rien d'autre que du terrorisme intellectuel pour empêcher de penser. On n'est pas obligé d'être en faveur de la déconstructions de toutes les normes sociales ou de considérer que les nouveaux opprimés du monde moderne sont les minorités de toute sorte.

Enfin l'extrème droite, c'est encore une accusation qui vient de se qui trouvent plus confortable de jeter des étiquettes à la tronche de ses contradicteurs plutôt que de débattre du fond. Dans le débat public, il y en a qui sont de vrais réacs, graine de dérive ethniciste et autoritaire, comme Yvan Roufiol ou Denis Tillinac. Sur les sujets économiques, Zemmour a un discours qui est celui de l'extrême gauche, avec une lecture en termes de classes sociales, d'écrasement du travail par le capital mondialisé et de défense de l'intérêt réel des catégories populaires.

Ceci dit, je ne suis pas en accord avec tout ce que dit Zemmour, en particulier l'argument qu'il développe face à Attali dans la vidéo selon lequel l'immigration a fait pression sur les salaires me gêne. Ceci dit Marianne dit la même chose et personne ne les accuse d'être d'extrême droite. Pour moi, l'argument est erroné car il suppose qu'un salarié "de souche" aurait plus de capacité de négociation qu'un immigré face au patron pour définir son salaires.

Alors pour finir à tous ceux qui se scandalise de ce vote et qui considèrent qu'on a voté pour un facho, un macho, un homophobe ou je ne sais quoi, considérez que l'auteur de ce blog mérite tout autant ces qualificatifs !

Mon point de vue, c'est qu'on est là en plein ostracisme, en pleine pensée zéro, en pleine diabolisation. En ce qui me concerne, ma synpathie et mon respect ira toujours plus vers ceux qui expriment des idées sur lesquels on peut débattre que vers ceux qui se contentent de balancer des étiquettes en forme d'insultes à la gueule de tous ceux qu'ils n'aiment pas.

Fin de la plaidoirie.

RST

"(...) vers ceux qui se contentent de balancer des étiquettes (...)"

C'est marrant ça. Y a pas si longtemps j'ai vu passer une étiquette de ta part(totalement injustifiée) qui parlait d'extrême gauche ;-)

Malakine

@ RST

Objection non fondée. Je viens d'aller regarder. Je ne me suis pas contenter de balancer l'étiquette d'extrême gauche pour discréditer, j'ai définis ce que j'entendais par là : "Il s'agit de donner un vernis scientifique à un discours d'extrême gauche "on nous ment, on nous spolie, de l'argent y en a, y a qu'à le prendre où il est ..."

yann

@RST

On reconnais les gens d'extrême gauche à leur degrés de capacité à ramener tout débat à un affrontement stérile de logique manichéenne (Les méchants patrons contre les salariés, les blancs racistes et méchant contre les pauvres noirs gentils et tolérants, le capitalisme contre le communisme etc...). Bref l'extrême gauche ne pense pas elle terrorise et jette à la poubelle tout esprit de nuance or la vérité est dans les détails dans la précision. Le malheur de notre époque est lié à cet appauvrissement de la pensée qui consiste à réduire et à simplifier sans arrêt les propos qui à première vue nous déplaise. C'est ainsi que l'on mélange tout les concepts et que l'on se retrouve avec de camps fermé incapable de s'adapter à la réalité complexe du monde.

Pour ce qui est de Eric Zemmour il a au moins le mérite d'essayer de pensé par lui même, d'avoir sa propre opinion qui des fois se rapproche de tel ou tel individu mais c'est le cas de n'importe quel pensée, on n'invente rien en économie ou en philosophie on ne fait que redécouvrir des idées vielles comme l'humanité. Si l'on raisonne comme Bruno et Olivier alors toute personne défendant le protectionnisme et un nazi ou un fasciste et Keynes était un néo-nazi puisque c'est Hitler qui a appliqué le plus massivement ses idées pendant les années trente. C'est comme ça que résonne certains groupuscules pseudo-intellectuelle comme "Solidarité et progrés" qui multiplient les amalgames et tombe dans les théories du complot les plus ridicule à force de rapprochement simpliste. Seul compte le langage et les arguments, leur précision on ne doit juger le vrai du faux que la capacité de l'interlocuteur à démontrer ce qu'il dit et non sur des présupposé que nous possédons.

Je soutiens donc Malakine en vous disant NON à la pensée simplifiée et manichéenne.

RST

@ Yann
Y'en a marre de coller l'étiquette "extrême gauche" à tout propos dans le seul but de discréditer les arguments des autres. Je ne vais pas polémiquer plus longtemps ici avec Malakine mais je maintiens qu'il a fait exactement ce qu'il reproche aux autres, malgré ses dénégations. Accuser les auteurs du bouquin sur la dette "de donner un vernis scientifique à un discours d'extrême gauche" est, en plus d'être totalement infondé, tout simplement grotesque.

Quant à tenter de discréditer l'extrême gauche (c'est quoi d'ailleurs, exactement ?) en lui reprochant de rechercher l'affrontement, d' être manichéen c'est trop facile. Vous avez vu qu'il y a en face ? Des enfants de cœur peut-être ?
Vous croyez que les Parisot, Bouygues, Dassault et consorts veulent le bonheur du "peuple" et qu'il suffit de leur demander gentiment d'augmenter les salaires, d'arrêter les délocalisations , de mettre fin aux licenciements boursiers , ....

Malakine

@ RST

C'est bon, calme toi !! Personne ne t'a qualifié d'extrême gauche. Yann a juste proposé une définition de l'extrême gauche, c'est tout.

Quand à moi, désolé d'y revenir, mais généralement je développe des arguments. Sur le bouquin sur la dette, j'ai fais deux longs posts où j'ai exposé en détail mes doutes, mes désaccords et mes critiques sur le bouquin. Je ne suis pas de ceux qui se contentent de balancer des posts de deux lignes avec que des jugements de valeurs pour conclure par "facho" ou "pauvre type"

Et toi non plus, alors je me demande bien pourquoi tu t'énerves.

Pour en revenir au bouquin (et pour te calmer) si c'est grotesque de qualifier les auteurs d'extrême gauche, alors je me contenterais de dire que leur thèse qui consiste à dire que puisqu'on manque d'argent, on a qu'à en fabriquer gratuitement, est l'une des plus ... "lumineuse" (lol) qui m'est été donné de lire depuis bien longtemps !!

RST

@ Malakine
1) Je ne suis pas énervé, je suis normal ;-) (si, si, demande à ma femme)
2) Je n'ai pas pris l'accusation d'extrême gauche pour moi mais je signale qu'il faut arrêter de la balancer à tort et à travers. Il faudrait créer un "point Godwin" spécifique pour ça.

Sinon, sur l'argent que l'on "fabrique",je reconnais que le concept est difficile à accepter (mais visiblement facile à utiliser comme le montre les milliards qui sont apparus pour sauver les banques!). Comme dis l'autre, il faut changer de paradigme et ce n'est pas évident. Moi-même je suis loin d'avoir encore tout compris.
Dans le même ordre d'idée, je ne vais pas détailler ici le concept de "monnaie permanente" ou encore de "monnaie fondante", tu ne vas plus trouver d'adjectifs pour les discréditer ;-) mais ce sont des sujets très sérieux qui se matérialiseront peut-être un jour.

Pour ton information, sache par exemple que le concept de papier-monnaie que Marco Polo découvre en Chine à la fin du XIIIème siècle a mis 4 siècles pour s'imposer en Europe face à l'incrédulité générale. Étonnant, non ?

Pour conclure,ne le prend pas mal, mais je crois que tu n'as tout simplement pas saisi le propos essentiel du bouquin qui est de nous faire prendre conscience de ce qu'est réellement la monnaie et comment elle fonctionne. Hélas, tu n'es pas le seul.

Malakine

Vas-y traite moi d'imbécile tant que tu y es ! :-) Si j'ai lu le bouquin et très bien compris leur propos. L'exemple de l'île déserte était très parlante pour illustrer les deux types de monnaies.

Je vais même te dire : Le bouquin m'a mieux fait comprendre la crise financière. On a créé des montagnes de monnaies par la dette sans aucune contre partie en terme de création de richesses future. Ca a fait monter les cours de manière virtuelle et mécanique. Ca a surévalué les actifs des sociétés et des banques... Et lorsque cette fausse monnaie a révélée sa vraie nature, elle a commencé à partir en fumée. D'où les pertes, les créances irrecouvrables, donc la destruction de monnaie.

En revanche, je n'ai pas du tout été convaincu sur leur conclusions selon lesquelles l'Etat devait pouvoir créer gratuitement et sans limite de la monnaie.

yann

@Malakine

Pardon d'intervenir dans vos propos sur la monnaie mais quand RST parle de créer de la monnaie il pense au principe qui prévalait avant Giscard c'est à dire que l'état créé monnaie pour les investissement productif de la nation. Il ne dit pas qu'il faille créer de la monnaie pour des dépenses permanente, c'est ce que disait Keynes ont peut créer de la dette ou émettre de la monnaie pour des dépenses momentanées (construction de route d'hôpitaux de pont etc..) mais pas pour des dépenses constantes comme les salaires des fonctionnaires, qui elles, doivent être équilibré par l'impôt. On sait bien qu'une émission monétaire excessive conduit à l'hyperinflation, l'exemple récent du Zimbabwe en montre une nouvelle fois la preuve. Mais pour ce qui est des plans de relances par exemple rien n'interdit d'émettre de la monnaie plutôt que de créer de la dette, c'est même plutôt une bonne idée déjà appliqué au sortir de la guerre. Un investissement ce n'est pas une dépense comme une autre, c'est une dépense qui accroit la richesse à long terme elle ne doit être distinguer de la dépense de fonctionnement . Et pour ce qui est de la peur de la tendance excessive à l'émission monétaire on peut très bien imaginer un encadrement légale à l'émission monétaire, pas besoin de contraindre l'état à s'endetter pour qu'il fasse attention à ses dépenses. Je constate qui plus est que si l'on soustrait le cout de de la dette public le budget de l'état serait à l'équilibre. Sa dette gonfle donc toute seule comme dans les pays du tiers-monde, le poids des intérêts à court terme de la dette public l'obligeant à emprunter encore plus, à long terme çà ne peut que mal se terminer.

RST

Malakine | 26 décembre 2008 at 18:54
"Le bouquin est mauvais, mal foutu, mal écrit, pas structuré"

Malakine | 29 décembre 2008 at 15:32
" Le bouquin m'a mieux fait comprendre la crise financière"

Quel progrès en 3 jours ;-)

Malakine

@ Yann

Je suis d'accord avec tout ça, ce sur quoi je n'embraye pas c'est sur le soit-disant scandale de la "privatisation de la création monétaire"

@ RST

Je maintiens. Les questions posées sont légitimes. Il y a des passages qui poussent à la réflexion (forcément), mais le bouquin est mal foutu, mal construit, brouillon, pas structuré ... L'un n'exclue pas l'autre. Déjà quand tu vois que les annexes font le tiers ou la moitié du bouquin, c'est qu'il y a problème.

Bruno

@ Yann

A propos de « jeter à la poubelle tout esprit de nuance », on ne peut pas vraiment dire que ta réponse soit des plus nuancées. Tu emploies envers l’ « extrême gauche » exactement le procédé que tu l’accuses d’utiliser. Ceci dit, je ne me sens pas particulièrement visé, puisque je ne fais partie d'aucune chapelle. J’essaie moi aussi de penser par moi-même.

Pensée simplifiée et manichéenne ?
Je relis ce que j’ai écrit : « …je ne comprends pas qu'on puisse trouver ce type (Zemmour) pertinent ou intéressant. D'accord, il lui arrive parfois de dire des choses intelligentes, mais on peut dire la même chose de Soral. Et même de Le Pen, d'ailleurs. S'il ne disait QUE des conneries, il n'aurait pas autant d'électeurs. »
Si c’est du manichéisme, alors le mot ne veut plus rien dire.

@ Malakine

- Ce n’est pas le fait que Zemmour ait pompé les idées de Soral (ou le contraire, je n’en sais rien) qui me dérange, mais le fait qu’ils disent à peu près la même chose sur de nombreux sujets. D’où ma question, que j’aurais pu formuler comme ceci : qu’est-ce qui différencie la pensée de Zemmour de celle de l’extrême droite ?
Précision : je n’ai pas accusé Zemmour d’être facho, j’ai simplement posé une question. Tu dis que « sur les sujets économiques, Zemmour a un discours qui est celui de l'extrême gauche ». Admettons. Mais on peut dire exactement la même chose d’Alain Soral. Ma question reste valable, à mon sens.

- En ce qui concerne le « procès en racisme », il y a un élément important dont tu ne tiens pas compte : ce qu’on reproche à Zemmour n’est pas d’avoir dit qu’il était blanc et que son interlocutrice était noire – ce qui serait délirant dans l’absurde –, mais qu’il existe des races différentes, reconnaissables à la couleur de leur peau. Ce que la génétique moderne conteste.

Petit rappel : trouvé sur le forum de Betapolitique : http://www.betapolitique.fr/Eric-Zemmour-rehabilite-les-races-17012.html ) :
« D’un point de vue biologique, il n’existe pas de sous-espèces (synonyme de race) d'Homo Sapiens. (…) La couleur de peau qui est un trait multigénique ne permet pas une classification. La notion de « race humaine » est, de façon inhérente, imprécise et ne fait que refléter pour un pays donné, à une époque donnée, l’état de la société. Le concept de « races humaines » n’est bâti que sur des critères socioéconomiques.» (Extrait du catalogue du fonds documentaire de l’INIST/CNRS)

Dire que quelqu’un est noir n’est pas du tout la même chose que dire qu’il appartient à la « race » noire. C’est plus qu’une nuance de langage.

- Son machisme, maintenant : ce que tu appelles « le discrédit des valeurs masculines et en particulier du principe d'autorité », c’est la fin de la domination patriarcale. Parler de féminisation de la société est ridicule. Les rôles sexués étouffants et codifiés à l’extrême de nos grands parents ont volé en éclats et ce n’est pas moi qui m’en plaindrai. Ce qui ne veut pas dire que cette remise en question n’a pas généré d’autres problèmes, bien entendu. Un nouvel équilibre entre les sexes ne s’est pas encore mis en place, tout ça est très récent. Il y a beaucoup d’incertitudes et de frustrations. C’est ce qui pousse un petit mec très peu viril comme Zemmour à rouler des épaules comme un Aldo Maccione miniature. Pas étonnant qu’il soit si populaire chez les nostalgiques de la femme au foyer.

- En ce qui concerne l’homophobie, quelqu’un qui parle d’une soi-disant « idéologie gay » a manifestement un problème avec le fait que les homos ne sont plus obligés de se cacher et de vivre dans la honte. Ce qui n’est pas sans rapport avec le point précédent, bien entendu.

Pensée zéro, diabolisation. Et puis quoi ? Je ne pense pas appartenir à « ceux qui se contentent de balancer des étiquettes en forme d'insultes à la gueule de tous ceux qu'ils n'aiment pas ». De plus, je m’oppose tout à fait à ceux qui voudraient « sanctionner » Zemmour pour ses propos. Je le considère comme un réactionnaire sans intérêt, voilà tout. Je n’aurais pas parlé de lui s’il n’avait pas gagné l’Horizon d’or.

Malakine

@ Bruno

Avant de déterminer si Zemmour est d'extrême droite, il faudrait définir ce concept. On a trop tendance à confondre la politique et la géométrie en réduisant les positions sur une seule dimension. A mon sens, il y a deux axes, l'un ayant rapport à la notion d'égalité (la droite étant pour l'inégalité et la gauche pour l'égalité) et l'autre lié aux relations entre l'individu et l'Etat (républicains et démocrates) ...

Mais pour reprendre des concepts plus classiques, l'extrême droite est généralement associée à la droite nationaliste, représentée ces dernières années par le FN et caractérisée par l'idée de préférence nationale ou une inégalité entre nationaux et étrangers. Je n'ai jamais rien entendu de tel chez Zemmour. Pas plus que je ne l'ai entendu développer des thèmes proches du darwinisme social.

Sur les races, c'est un bien mauvais procès qu'on lui fait, qui ne traduit que la diabolisation d'un mot. Le mot race appliquée à l'espèce humaine est utilisée dans notre Droit, y compris dans la constitution Article 1er "Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion". Il ne peut y avoir de lutte contre les discrimination raciales sans reconnaissance de leur existence.

Zemmour a simplement dit qu'après avoir sacralisé les races, on a commis l'erreur de les nier au nom de l'universalisme. Je n'ai pas dit autre chose dans mon papier "diversité et principe d'égalité" J'ai juste utilisé un autre langage en préférant évoquer le sentiment d'appartenance à une communauté dont il convenait de prendre acte.

La question des sexes est plus compliquée car elle mèle deux questions différentes : Indifférenciation des genres dans nos sociétés modernes, et la domination des valeurs féminines.

La première question relève est très délicate car elle fait appel à son expérience personnelle. Si tu as grandit dans un schéma où il n'y a aucune différence d'aucune sorte entre les sexes, alors, il est évident que tu ne peux pas percevoir cette indifférenciation et les problèmes qu'elle pose.

En ce qui me concerne, j'ai pris conscience de ça parce que j'ai eu la chance d'avoir quelques relations avec des femmes russes, culture dans laquelle il n'y a pas eu de révolution féministe et où les rôles sont encore très polarisés. Ma première copine me disait qu'elle était choqué en France de la "compétition" qu'il y avait entre les hommes et les femmes. J'ai été interpellé et j'ai commencé à réfléchir à ces questions. On pourrait aussi parler de rapport de forces mais personnellement je préfère parler d'indifférenciation des genres ou d'anomie. D'expérience je peux dire qu'un couple où les rôles sont distribués est infiniment plus facile à vivre, chacun sait le rôle qu'il a à jouer. Attention, cela ne signifie pas une domination de l'un vers l'autre. Les femmes russes ont souvent un caractère très fort et même souvent épouvantablement autoritaires. Simplement, le fait d'être le mec t'impose des responsabilités particulières et idem pour la nana. Ici, les femmes veulent être des mecs et les hommes des nanas comme les autres. Ca complique tout, des rapports de séduction, à la sexualité en passant par la vie à deux au quotidien.

Je trouve qu'il y a quelque chose d'extrême triste et appauvrissant de considérer l'autre sexe comme ton alter-égo. Il me semble que l'idée de complémentarité entre des caractères et des fonctions opposées est beaucoup plus riche et intéressante. En Russie on dit, "l'homme c'est la tête, la femme c'est le cou" J'adore cette phrase !

J'ajouterais aussi que Todd dans son dernier bouquin évoque discrètement l'égalité homme femme comme un facteur d'inégalité entre les hommes. (voir mon analyse du bouquin où j'avais tenté de développer cette idée)

La domination des valeurs féminines est une autre question. Mais si l'on considère que les valeurs masculines sont le leadership, la décision, l'autorité, la discipline, la rationalité, la verticalité et que les valeurs féminines sont caractérisées au contraire par l'empathie, la participation, le consensus, la responsabilité individuelle, l'affectivité, les relations interpersonnelles... Il est évident que les valeurs féminines ont tout conquis, la politique (avant sarkozy) le management, l'éducation ... Après c'est à chacun de dire si c'est bien ou pas, ou si on a été trop loin ou pas assez.
Pour ma part, je suis comme Zemmour, pour une réhabilitation des valeurs masculines telles que définies plus haut.

Quand aux homosexuels, là encore c'est un procès en sorcellerie. Alors on aurait le droit de parler de la communauté homosexuelle, de la culture gay, de chaîne de télé ou de presse gay ... mais si un zemmour quelconque parle d'idéologie gay ce serait vouloir obliger les homosexuels à vivre dans la honte ? Sans déconner !

L'idéologie gay, je n'ai jamais entendu Zemmour en parler, mais j'imagine qu'il voulait évoquer, la croyance en l'indifférenciation des sexes, la foi en l'autodétermination de l'individu, l'individu-roi qui choisis lui même les règles auxquels il a à se soumettre, la passion de la déconstruction de toutes les normes sociales...

Je n'aime pas l'expression car elle stigmatise, mais ce n'est pas pour autant qu'on ne peut pas contester la réalité qu'elle recouvre : "Quand le Sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt" ... Il est toujours appauvrissant de faire porter la polémique sur les mots qu'on emploie.

Ma dernière remarque portera sur le terme de "réactionnaire". Quand on était petit ce terme était connoté hyper négativement. Le passé c'était ringard, la modernité c'était mieux, le futur s'annonçait radieux. C'était l'époque de la foi dans le progrès. Dans ces conditions, il n'y avait que les grands malades qui voulaient revenir en arrière.

Aujourd'hui quand on voit ce qu'est devenu la modernité, quand on voit où nous ont conduit les idées dominantes de ces 30 dernières années, que ce soit sur le plan politique, économique, social, sur le plan des moeurs, quand on voit les conséquences de toutes les belles idées généreuses qu'on nous a entré dans le crane, quand on voit dans quel état est aujourd'hui l'idée du futur ... Il me semble qu'on a le droit de penser que peut-être il y a certains éléments de notre passé récent qu'on pourrait réhabiliter.

Il ne faut pas sombrer dans ce que Todd appelle le pessimisme culturel, c'est à dire idéaliser le passé et critiquer la modernité sans que cela ne débouche sur aucune proposition. Néanmoins, il me semble que la modernité n'est pas suffisament enthousiasmante pour que l'on puisse discréditer une pensée au seul motif qu'elle est "réactionnaire" On est tous quelque part des réactionnaires.

olivier

@ Malakine,

si tu relis bien mon post qui suivait celui de Bruno et qui a suscité ton courroux, tu remarqueras que j'ai mis le mot facho entre guillemets ; d'autre part, je n'ai pas dit que ce type était d'extrême droite mais qu'il faisait le terreau des idées de l'extrême droite, ce qui n'est pas du tout la même chose,

Zemmour est un type que je n'aime pas : un point c'est tout ! Sa tronche ne me revient pas, son phrasé suffisant, son air supérieur, ses idées trop souvent "border line", ses certitudes permanentes, cette façon de savoir tout sur tout et de vouloir donner des leçons à la planète entière, son manque de charisme, son pessimisme quasi permanent…,

en réalité, ce type m'est profondément antipathique ; je ne cherche pas à te convaincre : c'est seulement mon point de vue, mon ressenti. Et cela suffit à mon bonheur… À trop vouloir expliquer, on finit par ne plus rien comprendre !

Bruno

@ Malakine

Tout à fait d’accord, tenter de ranger l’ensemble des idées politiques sur un seul axe est absurde. Un plan fait mieux l’affaire. Un volume serait encore plus pertinent : on pourrait par exemple rajouter un troisième axe qui représenterait le rapport aux traditions sociales, religieuses et autres (la droite y étant fortement attachée, la gauche plus disposée à expérimenter de nouvelles voies).

C’est vrai que cet adjectif « extrême » appliqué tant à la droite qu’à la gauche est très flou. Surtout dans un paysage politique où la grande majorité des gens fonctionne encore par rapport à cet axe gauche-droite, mais où les positions des principaux partis ont glissé (par exemple, le PS n’est plus un parti de gauche).

J’ai relu ton billet « Diversité et principe d'égalité » et je suis toujours d’accord avec le point de vue que tu développais. Tu fais plus qu’utiliser un autre langage : tu emploies le terme « ethnie » (notion plutôt anthropologique) plutôt que « race » (notion génétique). Tu ne dis donc pas du tout la même chose que Zemmour.
C’est vrai que le mot « race » est employé très couramment, notamment en droit, mais dans une optique d’opposition au racisme. Le racisme est une réalité, mais l’idée de différentes races au sein de l’espèce humaine n’a rien de scientifique. Comme tu dis : « il ne peut y avoir de lutte contre les discrimination raciales sans reconnaissance de leur existence. » Je préciserais : sans reconnaissance de l’existence des discriminations et de leurs présupposés, ça ne veut absolument pas dire qu’on reconnaît la pertinence du concept racialiste. Zemmour serait d’ailleurs plutôt racialiste que raciste.

Ce que tu appelles « la domination des valeurs féminines » est un concept qui ne repose sur rien de solide. Cette idée qu’il existe des valeurs féminines et des valeurs masculines est une construction culturelle qui servait de colonne vertébrale au patriarcat et permettait de justifier la domination d’un sexe par l’autre.
Je pense donc aussi que cette notion d’ « indifférenciation des genres » est très réductrice. Je ne suis d’ailleurs pas du tout certain qu’il s’agisse de deux questions différentes. Elles sont intimement liées.
Évidemment, si on considère que certains traits de caractère présents en chacun de nous sont masculins et que d’autres sont féminins, on ne peut qu’arriver à la conclusion que les genres se confondent (et au refus de certains aspects de sa propre personnalité). Par contre, si on considère que cette subdivision est arbitraire, on arrivera à des conclusions très différentes.
Il ne s’agit pas de nier qu’il existe des différences entre les sexes, mais une grande partie d’entre elles est acquise et non innée. C’est le débat qui divise le mouvement féministe, entre le féminisme essentialiste à la Ségolène Royal et le féminisme universaliste qui considère que nous sommes des êtres humains avant d’être des femmes ou des hommes.

D’accord aussi sur l’évolution catastrophique de la modernité, mais il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. Vouloir revenir sur l’évolution des rapports entre hommes et femmes au prétexte qu’elle a donné lieu à certains abus et qu’elle pose de nouveaux problèmes est une attitude de repli qui ne nous mènera nulle part. Surtout que, si les femmes ont contesté l’ordre patriarcal, c’est qu’elles avaient de bonnes raisons de le faire. Je ne pense pas qu’elles seraient prêtes à renoncer à leurs conquêtes. Sans compter qu’il n’y a plus beaucoup d’hommes qui ont les moyens de nourrir seuls toute leur famille…

Pour terminer : qu’est-ce que c’est, l’ « idéologie gay » ? Confondre une orientation sexuelle avec une idéologie est une des pires âneries que j’aie entendues. Il y a bien une sous-culture homo, avec ses codes, ses modes, ses magazines e tutti quanti. On peut la trouver envahissante, ridicule ou même choquante par certains aspects si on veut, mais en parler comme d’une idéologie tient plutôt de la paranoïa conspirationniste que d’une critique rationnelle. D’où mon emploi du terme « homophobie ». Il s’agit bien d’une phobie.

Malakine

@ Olivier

Ben moi, Zemmour est un type que j'aime bien, que j'aime beaucoup même, et dont j'aimerais faire la connaissance. Alors, bon, je le défends. Lui et ses idées.

Néanmoins je comprends qu'on puisse ressentir une aversion pour le personnage. Certains ressentent ça pour Sarkozy, d'autres pour Royal. Y en a même que le "personnage" Malakine insupporte. C'est la vie. Faut l'accepter sans chercher à le comprendre. La féminisation des esprits a fait en sorte qu'on ne puisse plus distinguer la pensée ou les actes d'une personne avec son être. C'est ainsi.

@ Bruno

Bravo. Admirable. Quel esprit de synthèse ou de compromis ! Même par goût de la polémique, je n'ai rien envie d'ajouter à ton dernier post tant je suis en accord avec tout.

Juste un truc : Tu fais vraiment une différence entre ethnie et race ? J'ai toujours tenu ces mots pour synonymes, ethnie étant le mot moderne plus politiquement correct que race. C'est peut-être pour cela que je n'ai pas été choqué outre mesure par dernière polémique créée par Zemmour.

Bruno

@ Malakine

Merci. C'est vrai que mon dernier post est plus nuancé que le premier. Je ne sais pas si c'est un compromis, disons plutôt que j'ai été obligé de réfléchir un peu pour préciser ma pensée. C'est le principal mérite de ce forum, merci à toi de nous offrir cet espace.

Pour la différence entre ethnie et race, j'ai perdu mon dictionnaire lors de mon dernier déménagement, mais voici la définition que j'ai trouvée sur le Wikitionnaire (ils n'indiquent pas d'où elle provient):

ethnie

Étymologie:(XIX e siècle) Du grec ancien ἔθνος ethnos (« groupe d'êtres d’origine ou de condition commune, nation, peuple »).

Nom commun
féminin

1. Groupe humain qui partage une même culture, en particulier pour la langue et les traditions.

2. (Par euphémisme) Race (bien que la notion d’ethnie s’oppose normalement à celle de race, qui concerne les traits physiques et non la culture).

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