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26 septembre 2008

Commentaires

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Laurent, gaulliste libre

@ Malakine,

Cette fois, nous ne sommes pas d'accord ! Bon, pour être honnête, j'ai écouté le discours du président de la République et je souscris globalement à 90% de ce qu'il dit. Le constat sévère sur le "capitalisme fou" est juste. En revanche, son intervention pose de nombreux problèmes.

Tout d'abord, je crois que tu vas un peu loin en faisant de Nicolas Sarkozy l'exécuteur de la fin de l'Empire. Dans ses mots, pas la moindre remise en cause réelle du rôle des Etats-Unis.Le rôle plus important qu'il donne à l'Europe sur la scène internationale est tout de même contre-balancé par la volonté de rejoindre l'OTAN (structure dominée par les Etats-Unis) ou les renforts à la guerre d'Afghanistan où les Etats-Unis sont en panne de stratégie depuis 7 ans, le tout, alors qu'il avait annoncé en campagne qu'il n'y avait plus de raison d'y rester...

Ensuite, d'un point de vue économique, la critique radicale qu'il fait du néolibéralisme pose de nombreux problèmes :
- cela fait deux ans qu'il tient ce discours sur la différence entre la spéculation et les entrepreneurs. Qu'a-t-il fait concrètement ? C'est bien de faire le bon constat, c'est mieux d'agir.
- lors de la campagne, le candidat Sarkozy proposait de mettre en place des subprimes à la Française parce que la possibilité d'emprunter ne doit pas dépendre de la capacité de rembourser mais de la valeur du bien
- son insistance sur les coupables qu'il faut punir est ridicule : que propose-t-il concrètement ? Qu'on mette en prison tous les traders qui ont touché plus de 1 MEUR de bonus l'an dernier ? Si les institutions financières ont fait n'importe quoi, c'est parce que le cadre réglementaire leur permettait de faire n'importe quoi. La responsabilité est davantage du côté des politiques qui ont laissé faire cette libéralisation (et Nicolas Sarkozy n'est pas le dernier à l'avoir fait). Cette stigmatisation inutile sert juste à s'exonérer de toute responsabilité et de flatter nos concitoyens qui ont des difficultés. Cela ne veut pas dire qu'il ne faille rien faire sur les parachutes dorés etc mais j'y vois surtout un nouvel effet de communication habile.

Il est grand temps qu'il agisse. C'est trop facile de parler comme en campagne mais de ne rien faire pour rééquilibrer le capitalisme. Je ne dis pas qu'il ne fait rien 'sur l'éducation supérieur, il y a de bonnes mesures, je trouve le RSA une bonne réforme), mais sur la question de la réforme du capitalisme, pour l'instant, nous n'avons que des mots et pas d'actions.

En outre, le numéro classique de satisfaction sur le paquet fiscal est indécent vu les résultats de croissance du premier semestre 2008. Et le Grenelle de l'environnement n'est toujours pas passé au gouvernement.

Après, on verra le 16 octobre. Il peut y avoir une bonne surprise, mais je jugerai aux actes un Président trop souvent dans le (beau) discours et pas assez dans la réalisation.

Poliblog

Salut Malakine. ;)

Là, j'hallucine carrément ! Sérieusement, tu crois qu'une Europe de chômeurs et d'inactifs, qui n'ont rien à foutre des délires mégalomaniaques de Nicolas Sarkozy, parce que tout le monde a déjà serré sa ceinture jusqu'au dernier cran, va marcher dans les calculs délirants d'un improbable bon à rien, dont il est maintenant clair qu'effectivement, il se verrait bien dans le rôle de président du monde ? Allons-allons, 'faudrait redescendre un peu !... Rappeler par exemple qu'après être tombé à bras raccourcis sur ce "sale Indien" de Mittal, Sarkozy a continué de bâfrer exactement aux mêmes tables qu'avant, s'esclaffant avec ses copains du CAC qui font exactement la même chose !

On pourrait parler, aussi, des notions d'indépendance, de travail et de mérite telles que les conçoit un guignol qui n'en fait l'apologie que quand il sent bien que les Français veulent tous lui en coller une (voire deux !), la seule et unique réussite de Sarkozy depuis son accession au fauteuil présidentiel étant d'être parvenu à placer des copains ou enfants de copains blattes partout où il avait d'abord piqué le stock de Raid !

Quant à l'avenir réel ou potentiel d'une Europe qui ne leur aura apporté que la pauvreté et la disparition totale de leur identité nationale, qui "était" fondée sur un authentique respect de tous les migrants, à mon avis les Français ont bien raison de n'en avoir rien à faire : l'explosion de toutes les formes de précarité, l'explosion aussi de la "vraie" pauvreté, la destruction d'Etats et les désertions d'entreprises prétendument géré(e)s par des pourritures qui ne s'intéressent qu'au montant de leurs différents portefeuilles ont achevé de dresser les Européens contre leurs dirigeants !

Il n'y a guère qu'en Allemagne qu'on ne reçoit pas encore trop de signes émanent de tous ceux qui veulent arracher les balloches de leurs dirigeants pour les leur faire bouffer (normal peut-être, le chancelier actuel est une femme...) !

Nicolas Sarkozy ne porte en lui aucune perspective d'évolution, au sens propre de l'expression. Il n'est qu'un énième rigolo incapable de s'appliquer à lui-même les efforts qu'il réclame des autres, incapable en particulier de reconnaître le pathétique échec de ses projets de fumiste.

René

Je ne connais pas les convictions économique profondes de Nicolas Sarkozy. Je ne suis même pas sûr qu'il en ait. Mais je fais confiance à son instinct politique qui saura voir que :
- Cette crise remet profondément en cause les dogmes du libéralisme (de sa caricature, plutôt) tel que nous le subissons depuis 20ans
- Ce modèle n'a jamais vraiment été accepté en France. N. Sarkozy a du en rabattre sur ce sujet pour arriver à être élu
- Ce modèle s'est imposé dans les instances de Bruxelles sous l'influence d'une vision "anglaise" d'une Europe, zone de libre échange sans dimension politique
- Ce modèle européen à la remorque des dogmes libéraux est refusé par les peuples comme en témoigne les référendums sur la Constitution

Je suis d'accord avec Malakine. L'histoire offre peu d'exemples d'événements concommitants, tous en faveur d'un rebond de l'Europe vers ses intérêts propres.

N. Sarkozy l'a parfaitement compris et la présidence française est également une coïncidence heureuse de ce point de vue. Il a donc tout à y gagner, que ce soit d'un point de vue des intérêts de la France, comme des siens et de sa popularite.

Comptons donc sur son énergie. Après, ce n'est plus qu'une question de rapport de forces au sein de l'Union...

Malakine

@ Laurent

je suis bien évidemment d'accord avec ton diagnostic. Sarkozy a été, il n'y a pas si longtemps encore, un adepte du capitalisme anglo-saxon. Mais :

1- Son conseiller spécial, sa plume, Henri Guaino (qui je le rappelle est un gaullo-souverainiste social) à qui l'on doit manifestement ces deux discours (j'ai reconnu son style) a certainement repris de l'influence. D'ailleurs, ces éléments étaient déjà inclus dans nombre de ses discours de campagne. Ce n'est pas totalement nouveau.

2- Je crois que les dirigeants européens ont pris conscience de l'ampleur de la crise. Je ne dirait pas que ça panique en haut lieux, mais je suis sûr qu'ils préparent l'opinion au pire. Sarko est un type pragmatique et sensible au rapport de force. Si on l'a convaincu dans son entourage que ce qui se passe est une crise de solvabilité de toute l'économie américaine, je suis certain qu'il l'a aussitôt intégré.

Par ailleurs - et c'est effectivement un point dont j'ai oublié de parler dans ce billet - La critique sur le mode il faut chercher les coupables et les punir est effectivement ridicule. C'est une pensée individualiste alors que la crise est systémique. Or, si on lit bien, le discours critique le système lui même et les valeurs sur lesquels il est construit, plus qu'il ne recherche des boucs émissaires. Il dit bien que c'est un type particulier de capitalisme qui s'éffondre.

Certes, il ne s'agit que d'un discours. Mais tu sais bien que les mesures ne pourront se prendre qu'au niveau européen. la France n'est pas la Russie, elle ne peut pas se permettre d'agir seul en se fichant de ce que pense ses partenaires. C'est pourquoi je suis persuadé sur ce discours s'adressait essentiellement aux chefs d'Etat européens.

@ Poliblog

Ton discours est de plus en plus agressif et exclusivement nihiliste. Je ne sais pas quoi répondre à ça. C'est facile. Pour moi trop facile. d'arrêter son analyse à "ils sont tous des cons, des voleurs et des débiles mentaux"

@ René

On est d'accord. On est en train de vivre un moment historique. C'est pourquoi il faut être attentif et comprendre. Dans 20 ou 30 ans nos petits enfants nous demanderont "dis papy, c'était comment la grande crise de 2009 ?" Ah oui, parce que bien sûr, ce n'est pas fini ...

Ozenfant

@Malakine,
J'avais l'intention de te répondre, mais Laurent De Gaulle l'a fait pour moi.
J'ajoute juste que parler de prendre des mesures contre les pratiques dévoyées des banques, mais ne pas évoquer la plus grave : L'existence des paradis fiscaux, des portages clandestins sans lesquels les banques ne pourraient pas cacher leur trésorerie occulte... et celà même au coeur de l'Europe.
Denis Robert doit-être entrain d'essayer de se faire Hara-kiri avec un boudin blanc !

Ozenfant

Malakine,

Je suis globalement d'accord avec ce que tu dis, notamment sur la bonne prestation de Sarko au sujet de la Géorgie. Mais souviens toi avant les élections des promesses de Sarkozy sur l‘aggiornamento de la fiscalité française obsolète car adaptée aux seules 30 glorieuses (ne connaissant pas le chômage) !
Je te disais que je ne croyais pas ce baratineur professionnel et toi, tu disais : "Il faut bien juger les gens sur ce qu‘ils disent".
NON ! il faut les juger sur ce qu'ils ont déjà fait ! DIRE est à la portée de tout un chacun.
FAIRE, c'est une autre paire de manches.

Je suis d’accord avec toi : son opportunisme est un gros atout politique (on l'a vu dans sa relation avec Medvedev).
Mais ne t’emballe pas sur le reste : il peut dire l’inverse demain et cela pour une excellente raison : Il ne pige rien à l’entreprise française, à la fiscalité ou à la finance, ses seuls contacts sont avec des patrons de multinationales, pour qui la notion d’emplois en France ne compte pas... ou avec des conseillers de l'Elysé dont nous avons eu un spécimen -survivant- hier sur "C dans l'air" : Dramatique !

Criticus

@ Malakine

Je suis à la fois amusé et étonné par ta subite admiration pour Nicolas Sarkozy.

Tu auras toutefois noté que, lorsqu'il a parlé de civilisation, il a bien dit « occidentale » et non « européenne ». Cela tempère donc quelque peu ton diagnostic de la fin de l'« occidentalisme » qui selon toi caractérise le Sarkozy nouveau...

tardif

@ Malakine

Analyse remarquable. Je perçois également un Sarkozy, toujours aussi opportuniste, mais qui a jeté le discours opportuniste - démagogique et seulement tactique - de sa campagne électorale, dont il ne parvenait pas à se dégager, pour se saisir d'une nouvelle opportunité, d'une toute autre dimension politique - réaliste et stratégique cette fois -, en mesure de forger une consensus national, et, peut-être même, un nouveau consensus européen.

La gauche souverainiste (à laquelle je vous rattache ;-) ), comme la gauche libérale (dont je me sens plus proche, pour ma part), pourraient en effet trouver un accord politique minimum avec Sarkozy sur une telle ligne (pour la gauche nihiliste, dans sa version "post-révolutionnaire", comme dans sa version "alter", c'est évidemment sans espoir...).

Sous le coup de la douche froide financière (et de la menace systémique), il semble abandonner sa posture démagogique pour se mettre enfin à faire de la politique (l'épisode russo-géorgien aura peut-être été déclencheur de ce retour au réalisme). Mais il va lui falloir concrétiser ce projet de nouveau "pacte républicain" et donner des gages à ces alliés potentiels...

Les socialistes - dans leur période de pré-congrès - sont en mauvaise position pour répondre aujourd'hui à cet appel du pied. Bayrou s'est trop enfermé dans un anti-sarkosisme "de posture", de dimension essentiellement moralisatrice, pour opérer facilement aujourd'hui le virage demandé sur le terrain politique (mais bon, il a une bonne expérience des positions acrobatiques et il sait opérer des rétablissements spectaculaires...).

Les mois qui viennent seront décidément intéressants...

Poliblog

Tu sais que j'aurais très bien pu chercher la petite (ou grosse) bête et pondre une tartine de plusieurs dizaines de lignes sur le même genre de remarques que celle de Criticus, Malakine... Ce qui me désarçonne (parce que c'est le mot qui convient) dans ton papier, c'est surtout qu'il me rappelle furieusement l'époque, pas si lointaine, où tu t'étais enthousiasmé pour une "politique de civilisation" dont Sarkozy avait juré qu'il ferait le 79ème axe principal de son quinquennat, or je pense que sauf légères nuances de vocabulaire, tu seras d'accord avec moi pour dire aujourd'hui qu'il s'est littéralement torché le cul avec ! Question : combien de claques envisages-tu de recevoir avant de te faire définitivement à l'idée que nous avons affaire à un rigolo doublé d'un inepte ?

:(

RST

@ Malakine

Tout à fait d’accord avec toi…..

Nan, je déconne !!!

Tu vas un peu vite en besogne à mon goût. J’ai l’impression qu’une certaine frustration née du fait que tu as voté pour le mari de Carla te fait prendre tes désirs pour des réalités.

Paroles, paroles, paroles comme dit la chanson.
Il faudra autre chose que des paroles pour me convaincre. Il est très facile pour Sarkozy devant l’évidence (la crise actuelle du capitalisme néo-libéral), de reprendre à son compte des propos tenus par d’autres dans le passé (que l’on a bien souvent violemment critiqué) et se faire passer pour le sauveur du monde. Très franchement, que pouvez-t-il réellement dire d’autre ?

Si il était si intelligent et si capable, il aurait du tenir compte des avertissements bien plus tôt et déjà s’attaquer au problème plutôt que de prévoir la mise en place des "subprimes" à la Française. Qu’a-t-il fait au ministère des finances ? Le "on" dont il parle dans son discours de Toulon (…On a fait semblant de croire qu'en mutualisant les risques on les faisait disparaître. On a laissé les banques spéculer…), il en fait partie. Où était il quand les allemands ont demandé un plus grand contrôle des hedges funds ?

Il surfe sur la vague. C’est un opportuniste, pas un homme d’Etat.

Mais comme c’est toi, je veux bien lui laisser le bénéfice du doute, faire semblant de croire qu’il s’est soudainement converti, qu’il a reçu l’illumination divine., et le juger à ses actes dans les semaines et mois à venir.

Philippe

@Malakine,

Tu l'avais bien prévu, je ne suis pas d'accord avec toi.
Je me souviens de ses déclarations de ministre de l'intérieur contre les patrons voyous et de celles du début du quinquennat. Des paroles, pas d'actions.
Je pense tout simplement que ces déclarations apparemment "nouvelles" visent à faire croire que la crise financière est responsable de la situation française alors que c'est sa politique.
Même cette année, le bouclier fiscal a été maintenu...alors que les caisses sont plus que vides puisqu'elles l'étaient déjà en janvier.

Je répète qu'un meeting UMP ne devait pas être le lieu d'où il s'adressait, dit-on, à tous les français.

On n'a pas entendu d'allusions aux paradis fiscaux! Dommage!
Attendons la suite!

PeutMieuxFaire

Malakine arrêtez !
S'il vous lit NS fait un saut d'ici lundi à NY pour convaincre le Congrès...
Tiens, n'empêche que c'est encore aux US que tout se joue et pas en Europe. Non ?

Et puis, à vous enflammer ainsi, il y a un second risque, mineur celui-là, c'est de succéder à Barbelivien (plutôt Bigard, peut-être ?) dans la prochaine liste des récipiendaires le la légion d'honneur. Après tout, eux, ils n'avaient écrit que des chansons ! ^^

Sérieusement, puisque vous êtes capable de reconnaître que ce sont les discours de GUAINO, vous êtes impardonnable de ne pas réaliser que s'il a recours à son talent c'est pour habiller "sa pensée" quand il est face à une difficulté et qu'il veut faire de l'esbroufe pour impressionner l'opinion. Qu'il ait ensuite la volonté ou la capacité de mettre en oeuvre ce qu'il a énoncé importe peu. Il a marqué des points et son image dans l'opinion il y tient. Et s'il peut se faire un nom au niveau planétaire voilà qui est mieux encore.

Vous connaissez probablement mieux GUAINO que moi. Ne pensez-vous pas que ce garçon s'écoute écrire (un peu comme nous ! ^^) et qu'il lui importe peu d'avoir de l'influence sur le fond pourvu que sa prose ait donné lieu à un discours qui ne laisse pas indifférent.


rodolphe

Malakine,
Pour une fois je suis pas d'accord avec toi. Car c'est le début de la fin du néo-libéralisme et il emportera tout le monde, Sarkosy avec. Homme et animal politique qu'il est, il a senti le vent de l'histoire tourner et essaie de se placer. Mais vu l'ampleur du désastre, son discours aurait pu être repris par beaucoup d'autres. Rend toi compte, qu'au mois d'août, le chômage a fait un bond de Plus 4500 à 40 000. Les chiffres viennent de sortir. Des gens qui vont se retrouver à l'Anpe devenue une sorte d'officine répressive construite par Sarkosy. Et tu crois encore cet homme là, après son obsession répressive, edvige, internet bientôt. Va dire cela à ceux qui sont au chômage, qu'on est en train de faire quelque chose pour eux, par des hommes et des hommes, qui étaient déjà en place avant la débâcle. En leur nom, tu peux pas à ce point lui faire tant d'honneur, qui sur ce point, ont été d'un cynisme effrayant. Pour ma part, je considère Sarkosy et bien d'autres comme lui, comme des criminels inconscients. Cette société est devenue trop individualiste pour pourvoir se relever et la paupérisation est déjà bien commencé. Nous sommes à un moment de l'histoire où le peuple de France, attend avec angoisse, ce qui l'attend et agir en conséquence. Si il y a trop de misère et de l'autre côté toujours les mêmes, avec leur privilèges qu'ils maquillent pour passer pour des citoyens à l'écoute, c'est le degré de souffrance du peuple qui sera l'acteur des changements. Un événement fera tout basculer, tu verras. Sinon...chacun retiendra son souffle !

olivier

@ Malakine,

je vais finir pas croire que tu abuses de la fumette ou que tu manges trop de champignons hallucinogènes en ce moment,

tu devrais pourtant le savoir, Sarkozy n'a aucune vision d'avenir : ce n'est en fait qu'un affreux opportuniste, qui souhaite rebondir sur la crise financière pour tenter de faire croire qu'il la maîtrise,

son discours de Toulon n'était là que pour préparer les masses laborieuses à accepter l'inéluctable : une récession économique durant quelques années qui entraînera son lot de chômeurs supplémentaires, la perte accrue de pouvoir d'achat et tutti quanti…

en fait, les mauvaises nouvelles s'amoncellent sur la tête de Sarko mais il ne veut pas en porter le chapeau,

alors, comme il n'a pas encore réussi à sauver la France (c'était pourtant ce qu'il avait promis de faire durant sa campagne présidentielle), il a décidé de faire plus fort : sauver le monde ! Avec Sarko, plus c'est gros, plus ça passe !

je ne peux même pas dire que ce guignol me fasse rire : il est vraiment trop pathétique,

alors, je sais ce que tu vas me dire Malakine, que je fais de l'anti-sarkozy primaire, et je serai d'accord avec toi, car moi, j'en ai vraiment marre des migraines de notre Président, de ses problèmes de cœur, de son langage ordurier au salon de l'agriculture, de sa Rollex, de ses escapades sur le yacht d'un ami, de son admiration pour les gens riches et célèbres comme Tom Cruise, de ses vacances aux "States" chez son ami Georges Busch, de ses talonettes (il n'y pas de honte à être une personne de petite taille pourtant…), et enfin et surtout des discours écrits par un certain Guaino,

enfin, comme le dit fort justement RST, ce discours de Toulon devant un parterre "umpeste", ce n'est que "Paroles, encore des paroles, toujours des paroles…",

Malakine, si l'amour est en train de te rendre aveugle, il faudrait surtout faire gaffe à ne pas devenir sourd en plus !

ETDAS

@ Malakine
Ah non ça jamais!
Déjà qu'il y a un peu plus d'un an j'ai rompu avec la France... tu ne souhaites tout de même as me faire rompre avec la terre?
Ce type est une vipère malfaisante, qui ne fonctionne que par rapport à un plan de carrière!!!!
Toute sa vie il a menti et trompé son monde de Tchernobyl (le nuage arrèté à la frontière c'est lui!) à aujourd'hui, c'est tjs le même refrain, Guaino n'est qu'un paravent qu'il ressort au moindre problême, il le presse comme un citron, mais au bout du compte niente, nada, des nèfles!!!!

La seule question c'est dans cette spirale infernale j'usquà quand le nain maléfique abusera t'il encore les français et ou à terme dans quelle nasse les conduira t'il?

Il y a plus d'un Français qui ont voté pour lui par défaut ou parce qu'il ont été trompé par ce bonimenteur, delà à espérer à chaque fois qu'il ouvre la bouche pour dire ce qu les gens veulent entendre que cela va changer...

J'ai la faiblesse de penser que c'est ton amour et ta foi en la France qui t'amène à y croire parfois encore...mais tu es comme la majorité d'entre nous Malakine un naufragé et un trahi.Ne te laisse pas abuser. Tu voles au dessus de cette fange!

Flamant rose

@ Peu mieux faire

Vous dites "Sérieusement, puisque vous êtes capable de reconnaître que ce sont les discours de GUAINO, vous êtes impardonnable de ne pas réaliser que s'il a recours à son talent c'est pour habiller "sa pensée" quand il est face à une difficulté et qu'il veut faire de l'esbroufe pour impressionner l'opinion"

Beaucoup d'hommes politiques connus et moins connus se font écrire leurs discours par des tiers. On trouve cette façon de procéder chez certains maires qui n'ont pas les capacités pour le faire, mais généralement c'est surtout par manque de temps.

Nicolas Sarkozy est parfaitement capable d'exprimer lui même sa pensée. Vous ne connaissez probablement pas son parcours. Sa première apparition publique date de 1975 aux assises de l'UDR. Il prononça son premier discours, il a parlé pendant 20 minutes, son éloquence fit mouche dans la salle. A l'époque l'organe officiel de l'UDR s'appelle "la lettre de la nation", le directeur en est Pierre Charpy. L'éditorial qualifie le discours du jeune Sarkozy de mémorable. Chirac remarque ce jeune et moins d'une semaine plus tard Sarkozy était convoqué à Matignon dans le bureau du premier ministre.

En 1975 c'est Alain Juppé qui est la plume officielle de J Chirac. Chirac lui retire alors la partie "jeune" et les discours destinés à cette catégorie de population seront désormais écrits par N Sarkozy. Juppé souhaite être remplacé dans sa fonction de plume. La misssion est alors confiée à un tandem constitué de Christine Albanel (agrégée de lettres) et de N Sarkozy. Par la suite c'est Sarkozy qui deviendra la plume officielle de J Chirac. Il est donc parfaitement capable d'écrire lui même ses discours mais par manque de temps il confie cette mission à Henri Guaino qui mieux que personne peut traduire la pensée du président tant les 2 hommes se connaissent;

J'ignore si vous imaginez le travail et le temps que cela demande. En tant que président de conseil d'administration je dois tous les ans rendre compte sous forme de ce que l'on appelle "un rapport moral". Chaque phrase, chaque mot demande une attention particulière. Le discours doit être être clair, il ne doit prêter à aucune ambiguïté, les mots doivent être précis et c'est pour cette raison que l'on prépare ses discours. Dans d'autres occasions (départs en retraite, moments festifs...) je ne prépare pas grand chose, je parle sans note mais les circonstances sont différentes et tout le monde est capable de le faire. En politique il en est de même, c'est selon.

Philippe

@Flamant Rose,

Votre post à la gloire de NS me semble mal vebu.

Il sait sans doute écrire, parler même (casse toi pauv con) mais sa pensée se résume à vouloir conserver le pouvoir qu'il a toujours désiré plus que tout!

Vous étiez au meeting UMP; vous avez donc trouvé normale cette façon de parler à tous les français.

Un de mes amis y était aussi(j'en ai parlé ici) et n'a pas été emballé par cette prestation sans chaleur et saluée d'une claque des ministres et UMP.

Si j'avais votre mel, je vous enverrais un édito local!

ETDAS

A FR.
Au vu de vos post ce n'est pas un échassier que vous auriez du choisir pour pseudo, mais un animal à grande langue bien baveuse du style hyppopotame.
Là ça colle mieux avec votre logorée!

Philippe

@FR,
Faute de frappe : "mal venu".

hopfrog

Euh, là, quand même, vous y allez un peu fort… La rhétorique du discours de Toulon était bien au point (quinze jours que Guaino y travaillait !), ça d'accord. Pour un peu, il va devenir président d'honneur du NPA de Besancenot… Mais au-delà de cet habillage flatteur, qu'y a-t-il ? Notre Agité national a brillamment enfoncé des portes que la crise économique avait déjà largement ouvertes. Bref, il s'est rendu à l'évidence : l'économie vue par les néo-libéraux, c'est pas le top.

OK, et maintenant on fait quoi ? Question prospective, le Bronzé de l'Élysée est resté dans le vague. À coup de « Nous devons », « Il faudra » et autres y'a-qu'à-faut-qu'on, il a tenté d'esquisser un programme pour la suite. En fait, c'était du vent. Surtout que « les caisses sont vides »… Ah si, « continuer les réformes » qui font le bonheur (et surtout l'horreur) du pays. Et puis rien d'autre.

Bref, il est en panne.

ETDAS

Bien, je vais essayer d'être un peu moins vindicatif et plus constructif.

Bien évidemment je suis en désacord avec Malakine et en totale opposition avec cette logorée verbale que la presse aux ordres et ses relais blogueur nous déversent.

Essayons d'analyser les discours de Toulon et concentrons nous sur ce qui ne va pas.

Il est évident que nicolas sarkozy se leurre en pensant que « le monde est passé à deux doigts de la catastrophe ». Nous sommes au début de la catastrophe, et la pseudo réponse étatsunienne ne fera que l’aggraver, il faut être fou ou inconscient pour redonner aux spéculateurs les moyens de se rétablir au détriment du travail, des populations en un mot de "l’économie réelle". Avec une telle orienation l'avenir rique bel et bien d'être un verritable fascisme financier sous ordre martial étatsunien. C’est de là qu’il faut sortir et nicolas sarkozy ne propose rien de concret à part du vent (paroles.....)!!!!!!

Alors la sortie si il doit en avoir une ne peut se trouver dans une fuite en avant, (comment un sarkozy peut il oser dire aujourd'hui l'inverse de ce qu'il disait hier "oui aux surendettements type us"), des options il y en a peut être et l'une pourrait être une relance fondée sur l’émission de crédits productifs publics décidée par les Etats pour réaliser en commun de grands projets (je sais je vous bassine avec mon Amérique d'en bas, mais c'est mon truc) par exemple des liaisons terrestres avec la Russie et l'espace russe. En effet, seuls des grands projets peuvent rééquiper l’économie mondiale et assurer les conditions de la paix par un développement mutuel partagé, qui sera le garant d'une multipolarisation équilibrée.
Nicolas Sarkozy n’a pas dit un mot sur cette voie, une des seules possibles pour réformer en profondeur le système financier et il n'a rien dit non plus sur les nécessités pour ce faire, d’éliminer ou au minimum reconsidérer les contraintes destructrices des traités de Maastricht, d’Amsterdam et de Lisbonne, ce qui parallèlement obligerait cela va s'en dire à établir un autre mode de "gouvernement européen" que celui de l’impuissance organisée par le traité de Nice.

Mais ce n'est pas tout,il y a pire encore, Nicolas Sarkozy, tout en rejetant toute politique d’austérité, a indiqué que la capacité d’emprunt de l’Etat était limitée, et donc c'est dans son esprit d'une logique librale classique et implacable qu’il fallait en diminuer les dépenses. Libéral il est, libéral il reste et restera!!!!!!!!!!!
Cette théorie de l’équilibre est fausse, et conduira dans le mur. C’est seulement par des crédits productifs publics, qui anticiperont sur les développements futurs, que l’on poura créer les pistes de décollage vers un développement harmonieux et équilibré à l'échelle planétaire.

Enfin et pour clore la démonstration, dire que « tout ce qui conduirait à alourdir le coût du travail ne serait ni plus ni moins que suicidaire » ne peut que signifier un plafonnement des salaires, contraire à l’idée même, par ailleurs proclamée, d’un capitalisme de production et de la fameuse formule électorale pour gogos du "président du pouvoir d'achat"!!!!!!!!!!!!

Il manque donc à Nicolas Sarkozy tous les fondements économiques positifs pour étayer sa critique justifiée, mais seulement et comme toujours purement opportuniste et non prospective!
De plus, penser qu’on peut attendre la fin de l’année pour mettre en place un nouvel ordre monétaire international est illusoire. Le système s'effondre. C’est ici et maintenant que ça se passe, même si les USA sont en « période de transition » présidentielle. Il faudrai commencer tout de suite... mais nicolas sarkozy attend que john wayne, matt dillon, bruce willis, arnold schartwzeneger sauvent le monde pour défiler à ses cotés.
Et béat certains applaudissent encore et en redemandent....

Ozenfant

Hi ! Hi ! Hi ! Whouaff ! whouaff ! MALAKINE !
"Nous ne trouvons guère de gens de bon sens que ceux qui sont de notre avis." disait la Rochefoucauld.

La foire d'empoigne qu'a déclanché ton post montre une fois de plus qu'on ne peut expliquer quelque chose à un "sachant" que s'il est lui même déjà sur le point de comprendre.
Hors les gens qui ont des CONVICTIONS sont par définition convaincus et DONC incapable d'être sur le point de comprendre autre chose que leurs idées reçues.
De fait la "vérité" est toujours très mal vue des convaincus qui lui préfèrent LEUR vérité monochrome. Il est plus difficile de se voir soi-même que de regarder derrière soi sans tourner la tête (lol).

Sans tomber dans la dévotion au détestable parvenu anti-social et inculte qu'est le "Paon de Neuilly"... on doit au moins pouvoir lui reconnaître ses qualités politiciennes : Il a l'intelligence de savoir changer d'avis quand les évènements extérieurs l'exigent, l’éloquence et un début de charisme indéniable.
Bien sûr Malakine, dans ce qu’on appelle la gauche, à par Hubert Védrine, Vincent Peillon, Malek Boutih et un ou deux autres : Il n’y a pas grand monde pour faire le poids, sinon Mocovici et Valls qui sont tout aussi anti-sociaux, opportunistes et arrivistes que lui.  

Bien sûr Malakine, si tu compares avec Ségolène, ma chérie, Sarko est un génie.

Bon je crois que comme souvent, quand tu te laisse emporter par ton idéalisme et tu te retrouves sous le tir de barrages des gentils rêveur sous étiquette de gauche ou des méchants réactionnaires sous étiquette de droite.

Personnellement, je te préfère dans ton rôle de -penseur original- des idées souverainistes et républicaines que dans ton nouveau parti-pris de défense des causes perdues :
1° La vierge Cotillard et son messie Bigard dans leur duo de choc "On vous a raconté que les Allemands occupaient Paris en 1940/45 : On vous a menti".
2° "Sarko est un amour : voyez comme il a tenu ses promesses".

Bon, allez ! C’était quand même un bon article et c’est surtout les réponses qu’il a suscité qui valaient leur pesant de caccahouêtttes. On s’est bien marré !


Niko

Je doute que Sarkozy soit aussi cohérent que tu le penses, je pense que c'est un certain nombre de faits rejoignent une attitude interventionniste, volontariste du président francais. Et le fait de parler pour l'Europe entière est également le vieux rêve francais de faire une Europe puissance ce que tout le monde, à commencer par les Allemands, ne veut pas en Europe.

Et même si, même si, l'EUrope se réveillait et prenait conscience qu'elle doit jouer sa carte propore (ce qui est loin d'être gagné), il y a toujours le problème de la Défense. Tant que la Défense européenne ne sera pas construite et sera au niveau de ce qu'investissent les Etats-Unis, la Russie ou même la Chine, pas la peine de continuer à parler d'Europe puissance, d'Europe nouvelle puissance. Tant que ce sera le bouclier anti-américain à travers l'OTAN et tous les pays européens qui adorent s'y blottir, l'Europe ne sera jamais une puissance. Et sera réduit à jouer la carte du commerce-douci-les-mœurs comme le président Sarkozy le propose avec la Russie.
Et d'ailleurs, vous même, vous vous élevez contre ce libre-échangisme qui reste la seule carte de l'Europe actuellement (avec la carte de la morale, mais qui ne rapporte rien) et dont les peuples ont vraiment du mal à accepter en Europe et à commencer par la France (voir le non à la constitution en Europe qui était un non de souveraineté nationale). On ne peut pas demander à la France de devenir une puissance et n'avoir qu'une seule carte dans son jeu, carte contestée par beaucoup à l'intérieur même...Ou alors, on veut simplement que l'Europe soit une puissance faible, une puissance à laquelle on fait appel pour la neutralité, parce qu'on sait qu'elle fait de mal à personne, comme la Suisse. L'Europe est une puissance à la SUisse, neutre inoffensive et hors de l'Histoire.

Flamant rose

Et les gars c'est quoi cette agressivité ?

Je ne fais que raconter une période que j'ai connue. Je dis tout simplement que après avoir été la plume de Chirac le président s'est choisi la sienne. Je dis que c'est par nécessité et non par incapacité et j'ajoute que c'est pas simple de préparer un discours, cela demande de la minutie. J'en dis pas plus.

Quand je lis vos commentaires je me dis que heureusement que n'êtes pas au pouvoir. La peine de mort et la guillotine seraient rétablies illico. Je partage rarement l'avis de Malakine mais avec lui au moins l'opposant ne risque pas sa tête.

J'ignore la profession de chacun de vous. En ce qui me concerne j'ai du négocier les 35 heures, des restructurations, des primes, des reclassements et bien d'autres chose. En face la CGT, la CFDT, SUD, pas toujours des tendres. Je n'ai jamais accepté un écart de langage et mes interlocuteurs le savaient, je n'ai moi même jamais dérapé. Je ne vois aucun de vous dans ce type de situation où alors c'est que vous vous défoulez sur le net. Il est vrai que c'est plus simple.

Quand aux béats qui applaudissent encore et en redemandent ce ne sont pas tout des "ravis de la crèche", ils n'ont pas tout un QI nul, ils pensent différemment c'est tout et ce n'est pas pour ça qu'ils ont tort. Mais ça il y en a qui ne le supportent pas....c'est ainsi que ça commence et généralement cela se termine là...............(un scalp).

ETDAS

HI HI, HO HO HA HA WOUAF WOUAFF WOUAFFFFFFFFFFFFFF OZ.
Je ne sais pas ce qu'en pensent certains mais perso je trouve que votre coté moralisateur léonin commence par momment à être plus que limite.
Chacun à le droit de penser ce qu'il veut et argumenter en ce sens, certains essayent peut être maladroitement, mais en tout cas sincèrement d'apporter des analyses étayées et argumentées, vos passes d'armes avec Yann et ce dernier post m'amène en tout cas à vous dire que vos leçons absconces de vérités vraies "y a que moi qui sait et tous les autres sont des bouffons incultes qui se répètent ou de doux utopistes rêveurs..." commencent à peser leur pesant de cacahouètes.
La condescandance surtout quand elle s'appuie comme c'est le cas ici sur du vent finie par lasser.
Personne ne prétend ne serait que essayer de vous convaincre.
Alors ayez un peu plus de respect pour les autres.
Si vous les contredisez donner un argumentaire autre que le puit de sciences pseudo pratiques sans fond qui vous accompagne en permanence.
Je précise que je ne répondrais pas à votre innévitable et pesante réponse, sauf si celle ci reprend et ce de façon critique et argumentée mon post précédent sur le sujet.
J'ai dit ce que j'avais à dire.
Je laisse à d'autres le soin de ferrailler avec vous.

Flamant rose

Ça va me manquer, je crois que je vais mal dormir.

ETDAS

Cher et poli FR.
La question n'est pas d'être d'accord ou non avec vous mais de tenir un langage cohérent.
Celui de Sarkozy est si changeant que l'on ne sait ou il va nous mener verbalement parlant s'entend.
Ainsi après avoir voulu nous entrainer dans la spirale du surendettement à l'étatsunienne le voici maintenant en pourfendeur du même modèle qu'il y a 6 mois il érigeait en dogme référentiel!!!!!!!!!!! Là est la question, après chacun suit qui il veut ou il veut.
Je suis enseignant et accessoirement maire adjoint de ma commune de résidence, vous avez raison parfois le net est un moyen de lacher ce que l'on sait réfrenner sur la place publique.
Je ne souhaite scalper personne, c'était plutot une coutume nord américaine et moi je suis originaire de l'extrème sud du continent.
Ceci étant un scalp peut finir à la ceinture du scalpeur ou aller là ou le vent le portera.
Généralement vers chez moi il souffle assez fort le vent la girouette sarkozy y serait bien tourneboulée.

RST

@ ETDAS
Tout à fait d'accord avec toi en ce qui concerne Ozenfant. Il me gonfle depuis assez longtemps maintenant avec son comportement "Trollesque".
Sa dernière sortie à Yann (accompagnée de menaces ridicules) m’a exaspéré. A vous dégoûter de poster des commentaires...
Je ne comprends pas pourquoi il se répand sur les blogs des autres avec toujours les mêmes rengaines agressives et méprisantes que tu as très bien décrites. Il ne peut pas se contenter de faire ça chez lui ? Il pollue les échanges avec ses délires de monomaniaque et sa recherche permanente de la bagarre stérile.
Il a parfois des éclairs de lucidité qui peuvent être intéressants mais ils sont excessivement rares.
Ozenfant, si tu nous lis ….


@ Malakine
Je suppose que tu n’es ni surpris ni déçu par la tournure des événements ? ;-)

yann

@Malakine

Et bien dit moi voila un texte qui attire bon nombre de critiques. Je ne vais pas en rajouter car je suis d'accord avec les propos de ETDAS ou d'RST sur le manque de concret des propos de Sarkozy. Comme a son habitude il parle pour plaire mais ne fait rien de concret pour étayer ses propos. S'il veut le retour de l'état pourquoi par exemple n'arrête-t-il pas la privatisation de la poste et notamment de la banque postale qui est l'une des banques les plus sure du monde. Au moment où le secteur privé bancaire coule pour cause d'irresponsabilité collective, il est stupide de continuer à vouloir la privatiser. S'il avait vraiment changer il commencerait par dire stoppe à ses "réformes" les plus libérales. Tant qu'il ne FERA pas d'action concrètes vers plus d'intervention étatique rien de ce qu'il dira ne me convaincra.

NDA en parle d'ailleurs ici et je suis en phase avec ce qu'il en dit:
http://www.dailymotion.com/video/k2QqmYz4Vwh3ByMvY9

Sinon je voudrais parler de certaines de tes hypothèses sur l'évolution de la crise et ses conséquence en Europe car je constate que personne n'a soulevé ce qui me semble être une erreur.

Tu dis en parlant de l'UE:
". Néanmoins, elle demeure relativement protégée des désordres mondiaux par sa moindre dépendance à l'égard du commerce mondial. Sa (faible) croissance n'est alimentée ni par les exportations, ni par l'importation de capitaux. Ce qui était un handicap pendant la période de croissance, devient aujourd'hui un atout. Les fondamentaux de l'économie européenne sont sains. Malgré la dette, malgré le sous emplois, malgré la compression salariale et l'atonie de la demande"

JE crois que tu te trompe sur la dépendance de l'UE face à ses exportations. L'Allemagne le Séquoia géant de l'exportation de l'UE est entièrement dépendant de ses exportations et le ralentissement Européen est aujourd'hui le plus fort de la planète, nettement plus que celui de la Chine par exemple. Je pense que la faiblesse de la croissance européenne alors que le monde connaissaient une forte expansion, bien que artificielle, est un signe que l'UE est en réalité complètement dépendante de l'extérieure.

Et tu dis également:
"La Chine voit son partenaire s'effondrer et prends peur pour ses débouchés commerciaux et ses réserves de change. La récession apparaît inévitable aux deux pôles de la mondialisation. "

Evidement qu'elle prend peur elle risque de perdre une bonne partie des 1500 md$ de réserve qu'elle possède, l'équivalent du PIB annuel de la France ce n'est pas rien. Cependant il me semble que la Chine est intellectuellement bien armé pour lutter contre la crise contrairement aux états européens tout englués qu'ils sont dans les dogmes libéraux. Les chinois n'hésites pas a faire des politiques de grand travaux, et de relance contra-cyclique. De plus ils ont atteint un niveau de développement technologique de type occidentale, ils n'ont plus besoin de nous. Imaginons que le marché US s'effondre il suffira à la chine d'augmenter les salaires, de créer un SMIC, un système de SECU etc pour relancer sa croissance, d'un point de vue politique c'est relativement simple a réaliser. Les USA et dans une moindre mesure l'UE eux seront obligé de se reindustrialiser cela implique en parti une baisse du niveau de vie actuel, via l'inflation provoqué par la substitution des marchandises importé par des marchandises produite localement. D'un point de vue politique c'est beaucoup moins glamour et vendeur lol.


De plus il y a le problème de l'euro dont la conception absurde (une seul monnaie pour des économies qui diverges) provoque des incohérences de plus en plus forte sur les nations européennes. Ainsi l'Espagne et son déficit commerciales le plus gros du monde en pourcentage, et dans le même temps l'Allemagne et son excédent lui aussi le plus gros du monde sont les fruits d'un zone monétaire absurde ou aucun mécanisme de rééquilibrage n'a été prévu. Avec les mécanismes mondiaux de fuite du dollars à l'œuvre se rajoutant à cela, l'euro va à mon avis être enterrez rapidement. Toute l'ironie de l'histoire c'est que l'euro participe à la destruction du dollars tout en condamnant à mort les nations qui s'en servent de monnaie d'échange.

Donc tout çà pour dire que je pense que les régions qui sortiront rapidement et sans trop de casse de la crise seront l'Asie et les régions productrice de matière première. L'Europe n'est pas la région la mieux doter pour affronter ce cataclysme, ce serait même plutôt l'inverse pour des questions économique et intellectuelle. Nous sommes la région du monde qui dépend le plus de l'intelligence de ses élites car les conditions économiques actuelles nous sont fortement défavorables. Or nous sommes également la région du monde où les élites sont les plus "stupides" et c'est un euphémisme. On peut en conclure que l'Europe sera la zone qui perdra le plus dans la crise avenir avec les USA contrairement à ce que tu affirmes. Mais un miracle est toujours possible après tout l'histoire est pleine de surprise, cependant si les choses suivent leurs cours actuel il vaudrait mieux aller s'installer bien loin de la vielle Europe.

Poliblog

@ Flamant rose : j'ai comme qui dirait la vague impression que vous confondez allègrement reptations avilissantes (ou déformations ehontées de la réalité) et préparation de discours (sans être un expert dans ce domaine, j'ai pour ma part rédigé nombre d'argumentaires dans le cadre d'opérations de gestion de crises diverses, de dimension nationale, pour le compte d'une entreprise qui comptait tout de même la bagatelle de plus de 130.000 salariés...) ! Même si c'est l'inverse qui "devrait" être vrai, un discours politique n'a d'ailleurs strictement rien à voir avec la préparation d'une intervention pour le compte d'une équipe dirigeante, en particulier quand on parle de Nicolas Sarkozy, qui ne fait que distribuer des CD de Carla en plein conseil des ministres !

Personnellement, je garderai toujours en mémoire l'invraisemblable empilement de couillonnades, parfois rediffusé encore aujourd'hui, où le comique Sarkozy assénait avec force à des gens qui urinaient déjà sur la France depuis des années qu'un grand destin attendait Jacques Chirac (brrr !), et qu'il fallait absolument lui permettre de l'assumer !

Concernant le susdit Jacques Chirac, on parle du même parasite, et fier de l'être, qui ne prenait même pas la peine de se cacher (il aurait évidemment dû) pour avouer, pendant son second quinquennat, qu'il n'entendait strictement rien aux questions d'emploi, sous-entendu le "prétendu problème" n'était pas suffisamment complexe pour retenir l'attention de môssieu (après tout, on ne parlait que de la vie de plusieurs millions de Français), qui n'en avait donc... rien à foutre.

Pas étonnant que l'inapte ait choisi de confier à d'autres incapables notoires comme Edouard Balladur, Jean-Pierre Raffarin puis Domique de Villepin la mission de fracasser tout ce qui pouvait encore l'être en matière d'emploi en France, avant l'arrivée de l'autre bon à rien avéré qu'est Nicolas Sarkozy, clown qui comme nombre de ses homologues bulleurs, adore plus que jamais se persuader qu'il travaille au moins dix-huit heures par jour, alors que quand on y regarde de plus près, n'importe quel crétin un peu actif obtiendrait de bien meilleurs résultats en travaillant moins de dix-huit minutes par jour !

Poliblog

@ETDAS :

http://www.cnrtl.fr/definition/logorrhée

;)

Poliblog

@hopfrog : évidemment, rien ne vous interdit de vous raconter qu'il y "avait" des choses intelligibles dans le discours de Toulon. Pour ce qui me concerne, au travers de cette prestation SCANDALEUSE et aussi minable que lui, Nicolas Sarkozy n'aura cherché qu'à s'exonérer de toute responsabilité dans des échecs retentissants qui lui sont tous personnellement imputables (faîtes ce que je dis, faîtes surtout pas ce que je fais) !

...

Quand bien même il revêtirait un costume pour mieux berner les gogos, un bonisseur dans l'âme reste un bonisseur dans l'âme, et confidence pour confidence, Nicolas Sarkozy est vraiment très loin d'être le meilleur que j'aie pu écouter.

Poliblog

J'y pense... Avant de se faire ouvrir la gorge d'une oreille à l'autre par des Français en colère, dont il aura contribué bien plus que d'autres à désintégrer le quotidien, Henri Guaino devrait songer à changer de métier, pour une activité plus en rapport avec ses vraies capacités... Dans le très intéressant univers des bains douches, notamment, on manque toujours de médiocres qui se prennent pour des Chateaubriant des argumentaires de vente.

Laurent, gaulliste libre

@ Malakine,

Tu as déclenché un sacré débat !!! Même si je n'ai pas la même opinion que toi, je peux la comprendre en partie car le discours, pris seul, était bon. En outre, c'est vrai que Nicolas Sarkozy a le don pour faire montre d'un vrai volontarisme assez gaullien. Et après tout, sur Alstom, même s'il n'était pas le seul décisionnaire, il a très bien géré le dossier. Mais mon problème est ce décalage immense entre ce qu'il dit et ce qu'il fait. En outre, je ne crois pas qu'il ait (ni que qui que ce soit autour de lui) ait une vision globale de la situation et des solutions à apporter, d'où la digression inutile et populiste sur les responsables qui touchaient leur bonus. J'ai l'impression qu'il est surtout dans la posture et la communication et pas dans la vraie résolution de problème : après tout, la crise dure depuis plus de un an et il n'a toujours rien annoncé de concret.

Concernant son entourage, c'est vrai qu'il y a Guaino, mais il y a aussi Pérol, Mignon, Guéant, Fillon, Lagarde. Donc, je ne suis pas sûr que la balance soit tellement en faveur des idées républicaines. J'ai l'impression que Guaino est là pour faire de beaux discours, exercice que Sarkozy apprécie beaucoup et pour lequel ce duo est bon. En revanche, le président n'est pas aussi bon pour les mesures : sur l'économie, il ne fait pas grand chose de bien depuis 16 mois ! Et je ne suis pas du tout convaincu qu'il a vraiment tourné la page du modèle américain.

Je suis complètement d'accord que la solution doit venir à l'échelle européenne. Seuls, je ne crois pas que nous pouvons faire grand chose. Il faut un plan de soutien coordonné au niveau européen (je suis d'accord avec EATDS : nous entrons dans une récession et il devient nécessaire de soutenir la demande : l'idée de grands travaux me semble très bonne), baisser les taux, construire rapidement une nouvelle réglementation du monde financier. On verra le 16 octobre mais je suis sceptique...

yann

@Laurent

En parlant de relance européenne la dernière revue allemande d'Edouard Husson ne porte pas à l'optimisme. Pour lui les élites allemandes sont tout aussi endormie que celle de France et elles ne perçoivent pas le dangers qui nous pend au nez:

http://marianne2.fr/Ma-semaine-allemande-l-aveuglement-des-dirigeants-devant-la-crise-du-dollar_a91570.html

Poliblog

@ETDAS : "En effet, seuls des grands projets peuvent rééquiper l’économie mondiale et assurer les conditions de la paix par un développement mutuel partagé, qui sera le garant d'une multipolarisation équilibrée."

Sérieusement, vous vous payez la tête de qui ? Est-ce que vous êtes vraiment sérieux quand vous assénez de telles imbécilités ou est-ce que, réellement, vous n'avez pas encore remarqué que Nicolas Sarkozy est si mauvais qu'il est tout à fait incapable de vendre un quelconque grand projet sans trainer la France dans la fange en pactisant avec des dictateurs, ou sans faire d'abord libérer des non-Français de Lybie pendant que ses concitoyens crèvent la gueule ouverte ?

Relire peut-être la fin du commentaire de Rodolphe... Si la paix dans le monde devait un jour dépasser le stade minable d'un voeu parmi beaucoup d'autres que l'on ne fait jamais rien pour concrétiser, alors elle ne pourrait s'accompagner que d'un énorme coup sur tous les échanges internationaux, qui dans tous les pays on les a érigés en religion n'auront jamais entraîné qu'une faillite rapide des économies locales !

La clé de tout ce qui se passe en France, c'est L'EMPLOI ! (et certainement pas la masturbation intellectuelle : si je ne vois pas d'inconvénient particulier à ce que vous en fassiez une activité à temps complet, peut-être -?-, côté "je me tourne les pouces et je donne des leçons de comportement à tout le monde, on a déjà Sarkozy pour se les rouler du matin au soir et du soir au matin)

RST

Toutes les limites connues au ridicule et au pathétique sont enfoncées par M. Filion, premier ministre de la République Française (si, si):

ENGHIEN-LES-BAINS (AFP) - Le Premier ministre français François Fillon a lancé vendredi soir un appel à "l'unité nationale" face à la crise financière internationale, évoquant des "temps difficiles".
"Les temps sont difficiles (...) Il y a des moments où l'unité nationale s'impose", a déclaré le Premier ministre au cours d'une réunion publique du parti UMP (au pouvoir) à Enghien-les-Bains, près de Paris.


Alors, je propose que pour montrer l'exemple de son attachement à l'unité nationale, il reconnaisse son incompétence et démissionne séance tenante.

Poliblog

Si je puis me permettre, vous avez tout à fait raison Niko !!! Moi aussi, je trouve que dans le contexte actuel, il est HAUTEMENT SOUHAITABLE que l'Europe, dont tous les pays membres sont plus que jamais au bord de l'explosion sociale et économique, envoie un nombre beaucoup plus important d'"enfants des autres" en Afghanistan, pour se faire exploser la tronche à plus de 5.000 kilomètres de chez eux ! Plus le sang des Européens coulera, plus le Monde sera persuadé que nous sommes des guerriers d'exception !

(J'hallucine...)

Poliblog

@ETDAS : faut pas en vouloir à Oz, parfois il se prend pour le père Fouras de la blogosphère... Le côté utile, c'est qu'on se fâche rarement après lui, le côté inutile, c'est qu'il se détache un peu trop d'un réel qui est souvent mesquin. Cela dit, je le préfère quand même de beaucoup à l'inapte Sarkozy, qui lui ne m'inspire plus que des envies de boucherie...

yann

@Poliblog

Il faut se calmer un peu EDATS n'est pas vraiment un adorateur de Sarko, ce n'est rien de le dire. De plus vous vous décrédibilisez en faisant une telle fixation sur Sarkozy. Pour moi c'est un type sans intérêt mais il se trouve qu'il est notre président en cette période sombre. La crise actuelle quoiqu'il ait fait, et ce qu'il a fait n'arrange certainement rien à l'affaire, va provoquer une grave récession en Europe. Maintenant on peut vouloir clouer Sarkozy sur un arbre et le torturer çà ne changera rien à la situation de l'emploie en France et en Europe. Les émotions c'est important pour agir et avoir la volonté de changer les choses, mais il ne faut pas se laisser aveugler par elles. C'est en ce sens que l'anti-Sarkozysme est primaire, car il ne change rien à la réalité et ce constante de faire des attaques à répétition. Je comprend la colère que peut inspirer le personnage mais ne vous abaissez pas à son niveau pour le combattre.

@Malakine

Notre dieu Todd a fait une interview en aparté à DLR et la première vidéo vient d'être diffusé. Il nous parles de l'empire américain et de son déclin:

http://www.debout-la-republique.fr/Etats-Unis-apres-l-empire-la-chute.html

Poliblog

Globalement, je suis assez d'accord avec Yann, qui cite avec raison l'exemple tout à fait délirant de la privatisation voulue de La Poste, où loin des caméras et des micros, on continue de faire signer des contrats à répétition à des salariés taillables et corvéables à volonté, grâce à une dérogation qui en elle-même est tout simplement une insulte au Code du travail (!)...

Dans cette "merveilleuse" entreprise qui a réussi, sous les applaudissements des politiques s'il vous plaît, à massacrer toute la branche courrier des particuliers en moins de cinq ans (!), et qui se prend à présent (aussi !) des baffes qui lui retournent littéralement la tête sur toutes les activités de colis, on a en plus dégraissé massivement depuis des années, permettant à présent à des prestataires privés spécialisés dans le vol de colis de se faire des c... en platine au frais du contribuable ! (même type de "réformes" toujours en cours d'application au sein de la SNCF -vive la France-, pseudo entreprise de service public qui arrive à être l'une des plus endettées du pays, tout en étant incapable d'assurer l'unique entretien de ses installations depuis plus de dix ans, avec des résultats que l'on découvre maintenant presque tous les soirs dans les JT du soir...)

Vrai aussi (du moins, c'est ce que l'on assène partout) que l'Allemagne ne vit que de ses exportations, alors que la France continue, elle, de crever à la fois de son incapacité à exporter et de son absence flagrante de demande intérieure (vive le chômage de masse, contre lequel Sarkozy l'économiste a bien l'intention de lutter en supprimant plus de 30.000 contribuables dès 2009...). Qu'on se le dise dès maintenant, afin de ne pas avoir à se reprocher d'avoir soutenu un guignol demain, il faudra beaucoup plus que les projets (grotesques) de Nicolas Sarkozy sur un ajustement éventuel du dollar, par exemple, pour relancer une économie mondiale et européenne qui n'existent que dans l'imagination des déficients qui roulent du c... en souriant dans les couloirs de l'Elysée et des principaux ministères (moquettes et oeuvres d'art dit "moderne" toutes payées par les rares Français qui travaillent encore) !

Pour moi, c'est une évidence, le salut ne viendra CERTAINEMENT PAS d'une Europe dans laquelle la France est déjà une puissance tout à fait anecdotique, sur le plan économique qui est le seul à compter vraiment ; au lieu d'ouvrir en grand les frontières (mais seulement celles qui donnent sur les pays d'"amis" qui ont plongé le Monde entier dans le chaos...), on devrait toutes les boucler à triple tour (!), et mettre enfin l'infirme Sarkozy face aux responsabilités qui sont vraiment les siennes : ne jamais avoir voulu taxer lourdement les importations provenant très massivement de pays où la main-d'oeuvre qualifiée coûte 25 cents (en $) de l'heure ou parfois moins (...), ne jamais non plus avoir levé une seule phalange du petit doigt pour lutter contre la catastrophe nationale qu'est le chômage de "supermasse" chez nous depuis plus de vingt ans !

Tout ça finira mal, mes amis. TRES mal ! Nous sommes en plein virage relevé dans une voiture dont le moteur vient d'exploser, et qui est en train de perdre ses quatre roues en même temps (et à l'extérieur comme l'intérieur de la courbe, le mur) ! Ce qui n'empêche bien sûr pas nos amis Veurte, Lagourde et Wauquiez de sourire comme des niais, au terme de réunions pendant lesquelles chacun est déjà bien connu pour la boucler ou indisposer les autres avec ses ronflements, quand on ne parle pas uniquement de téléphones portables, pour les rares qui ne ronflent pas...

:(

Poliblog

@Yann : je ne me vois pas du tout comme un anti-Sarkozyste primaire, j'assume par contre totalement le fait d'avoir été un salarié spécialisé en organisation et en management, cost-killing et autres travaux du même ordre, qui a toujours su et voulu tirer la sonnette d'alarme quand il était quotidiennement confronté au même genre d'individus et de débilités dans des boîtes dont bien plus d'une a mis la clé sous la porte depuis... Rassurons-nous toutefois, à chaque fois que des salariés qui ne l'avaient vraiment pas mérité ont été jetés à la rue, le patron a le plus souvent réussi à se tirer en Porsche (voire en Ferrari F40, et là c'est vraiment du vécu) !

PeutMieuxFaire

Bien que cela date un peu (en nombre de commentaires) et que depuis les esprits se sont échauffés au delà du nécessaire (me semble t-il) je vais répondre à Flamant Rose qui m'avait interpelé pour lui dire que je reconnais, comme lui, la nécessité de recourir à un conseiller pour rédiger certains discours. Cela vaut pour le Président comme pour beaucoup d'autres.
Mon propos n'était pas non plus de dire que Sarkozy est incapable d'écrire lui-même de tels discours mais qu'un discours rédigé par GUAINO prend une tournure originale dont je pense que l'objectif est prioritairement de surprendre l'auditoire, d'attirer l'attention et finalement de séduire. On sait qu'au final la presse ne répercute que les "petites phrases". Quant à l'auditoire, même s'il est acquis comme à Toulon, si vous lui assénez que des propos convenus il ne manquerait pas de se lasser et ne vous adouberait pas pour le "leader incontournable" que vous aspirez à rester.

Tout cela pour dire, qu'un discours même séduisant écrit par GUAINO et interprété par Sarkozy, n'est pas forcement le signe que les idées du premier gagnent du terrain dans la sphère du Président.

Quant à habiller l'hyper-crise qui se profile d'une robe de mots (qui serait même du plus bel effet) je comprends que cela puisse au contraire agacer au plus haut point ceux subissent déjà les conséquences négatives de la situation actuelle et à qui, plus que jamais, personne n'offre de perspectives. Et pas non plus l'opposition, d'ailleurs !

@Malakine,
la régulation du capitalisme, vous continuez à y croire ?
Un argument m'a été opposé récemment : mais l'économie de marché est régulée, aujourd'hui très mal, certes, et des améliorations sont possibles. Mais le propre des spéculateurs c'est de rechercher ou de créer des failles permettant des gains substantiels... Et on repart pour un tour.

GED

A part une élite autiste française, plus personne ne fait attention à ce qu'il dit.
La voix de la France est plus que nulle, de grâce lisez un peu la presse étrangère. Pendant qu'il parle avec emphase, les allemands agissent pour détrôner le dollar. Mais Sarkozy dit tellement tout et son contraire que sa voix, comme le nuage de Tchernobyl s'arrête à la frontière. Un exemple ci-dessous le discours du 30 août 2007 devant le MEDEF et le discours du Zenith de Toulon.

Discours du Président de la République
Université d’été du MEDEF
Jouy-en-Josas – Jeudi 30 août 2007

Quand on ne sait pas ce que l’on peut raisonnablement attendre des juges, des fonctionnaires ? Quand tout acte de commerce peut faire l’objet d’un contentieux à l’issue imprévisible ? Quand le risque financier lié à l’incertitude juridique se double de plus en plus d’un risque pénal ?
La pénalisation de notre Droit des affaires est une grave erreur, je veux y mettre un terme.

DISCOURS DE M. LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE
Zénith de Toulon – jeudi 25 septembre 2008

Les responsabilités doivent être recherchées et les responsables de ce naufrage au moins
sanctionnés financièrement. L’impunité serait immorale. On ne peut pas se contenter de
faire payer les actionnaires, les clients et les salariés les plus modestes en exonérant

les principaux responsables. Qui pourrait accepter une telle injustice ?


GED

Pour sortir de l'hexagone :
Dans le discours de l'ONU il y avait aussi ça : CPI: les propos de Sarkozy jugés scandaleux http://www.letemps.ch/template/international.asp?page=4&article=240372
Curieusement rien dans la presse française.
Aujourd'hui il y avait ça :
La France frappée de plein fouet par la crise.
http://www.letemps.ch/template/economie.asp?page=9&article=240563
l'introduction :
"Nicolas Sarkozy redescend sur terre. Au lendemain de son discours de Toulon, où il avait rêvé de «remettre à plat» le capitalisme mondial, le président français s'est heurté vendredi à la dure réalité des chiffres.....
Et la conclusion :
A Toulon, Nicolas Sarkozy a averti que «la crise actuelle aura des conséquences dans les mois qui viennent sur la croissance, sur le chômage, sur le pouvoir d'achat». Cette fois, on peut le croire sur parole.
C'est mal barré pour reefonder le Monde.

Poliblog

PeutMieuxFaire a raison de souligner l'absence honteuse "d'opposition" de la part des cafards de la gauche molle : ce que l'on aurait bien raison de décrire comme un silence généralisé est une forme d'acceptation de tout, dont Nicolas Sarkozy est le principal bénéficiaire depuis près de dix-huit mois.

---> Suggestion visant à apporter un poil de sérénité aux débats : au lieu de nous contenter d'écharper Nicolas Sarkozy seul, collons tout ça contre un mur et tirons !

GED

Sarkozy vu du Quebec

http://www.ledevoir.com/2008/09/27/207810.html#
Sans appel. On trouve le même type d'article en espagnol, anglais .... Un petit extrait :
"L'Europe observe, incrédule, le président français. On le fait en termes polis. Voilà un autre genre de politique et d'approche de la politique et de la personnalisation de la politique. En Europe, on est habitué aux grands hommes: Churchill, de Gaulle, Adenauer, Willy Brandt. Mais ces gens poursuivaient une mission claire, limpide. Ils tenaient un langage consistant, ne s'égaraient pas. Ils poursuivaient un but. Devant Sarkozy qui affiche sa jolie femme autant que ses errances intellectuelles, on reste bouche bée. Et on commence à se demander si cet homme n'est pas un peu irresponsable ou du moins hyperactif.....".

Malakine

Et bien ! Ce n'était pas le moment de partir en week end après avoir posté un tel article. Que de commentaires, que d'agressivité, que de critiques, que de haine ...

Je ne vais pas pouvoir répondre à tous les posts, mais compte tenu de la vigueur et de la cohérence de vos réponses, j'y reviendrais peut-être dans un article prochainement.

Car ce qui me frappe surtout, c'est la résignation qui se dégage de vos propos : Rien à attendre, rien à espérer, ce type est un escroc, la France est gouvernenée par des cons, on ne peut rien, faire l'Europe non plus. On est foutus. Cette crise va nous emporter, même pas la peine de tenter quelque chose. Et finalement c'est une bonne chose, on n'a que ce qu'on mérite...

Ca me consterne et ça m'attriste. Comme si 50 ans sous la tutelle américaine et bruselloise avait réussi à installer dans tous les esprits l'idée que nous sommes un pays de sujets, sans intelligence, sans créativité, sans volonté, sans capacité de faire changer les choses.

Je reste persuadé que la crise est profonde mais qu'elle touche plus les Etats-Unis plus que l'Europe.

Je reste persuadé que l'Europe a une opportunité historique de se prendre en main pour refonder les règles d'un nouveau capitalisme et d'être un modèle pour le monde.

Je reste persuadé que ce qui se passe depuis le mois d'Août est historique, que tout le reste n'a aucune importance par rapport à ce qui est en train de se jouer. La personnalité de Sarko, ses discours antérieurs, la navrante politique du gouvernement fillon, tout ça c'est bidon à coté de l'effondrement de ce système économique, que nous sommes d'ailleurs les premiers à critiquer.

Je reste persuadé que la France à un rôle à jouer. Et je reste persuadé que Sarkozy a dit ce qu'il fallait dire pour cela. Certes, ce n'est pas suffisant, ce n'est qu'un discours. Certes la France ne peut rien seule. Mais si sursaut européen il y a, il devait commencer par un tel discours du président de l'union en exercice.

Mais pour que ça marche, faut-il encore qu'on y croit, nous. Manifestement, à vous lire, ce n'est pas le cas.

Fondamentalement, à choisir entre une crise économique qui détruirait tout et un sursaut national et européen pour reconstruire un système plus juste et plus durable, vous préférez la crise. Ce n'est pas seulement que vous n'y croyez pas, c'est que vous ne voulez pas y croire. J'ai l'impression que ce pays a fait inconsciemment le choix de l'échec, de l'impuissance et de l'autodestruction.

Depuis un moment, je me demande si la France est encore une nation vivante, capable d'une volonté collective, capable de se rassembler au service d'un idéal, capable d'oser croire qu'elle a une place dans le monde. Je crois que vous m'avez donné la réponse.

Un Pays qui se déteste à ce point, qui est incapable de débattre sans verser aussitôt dans la caricature et dans l'insulte, n'est plus capable de rien. Juste d'attendre le sort qui lui sera réservé par des décisions prises par d'autres.

Ozenfant

Malakine,
J'espère que tu ne parles pas de moi quand tu parle de haine, c'est un sentiment que je ne connais pas ! Mais, je reconnais que la patience n'est pas mon fort et que je tolère mal le partis pris sectaire (de droite comme de gauche) !

Pascal (poliblog)
Hé bin mon colon ! On peut dire que tu t’es défoulé ! Il te reste de l’énergie pour Madame Poliblog ? Comment ? On t’accuse d’être un Sarkozyste primaire, ? TOI qui a voté pour lui !
Quel funeste destin !
Au moment où la presse est entrain d’enfin se rendre compte que le libéralisme financier était une illusion... Que la mode US est aux nationalisation (MDR). Ceux qui ont enclenché la privatisation de la poste devraient faire un 180° d’urgence... Mais les préjugés ont la peau dure et les cervo-lants ! Pour la mesquinerie, tu as raison, je digère mal !

PMF,
La régulation du capitalisme à quel niveau ?
Au niveau de l’économie réelle ou au niveau de la macro ?
Au niveau de l’économie réelle, les acteurs contournent les règles : accords illicites (tacites où réels) de la grande distribution et des circuits de distribution).
Au niveau de la haute finance, les banques ont des équipes spécialisées dans le contournement des règles et disposent d’outils tolérés de corruption (Luxembourg et paradis fiscaux)
Il faudrait déjà qu’existe une volonté de faire appliquer les règles, car même si l’on interdit les produits dérivés et les paris financiers à risques (Hedge funds, CDS etc.): Encore faut-il que les bénéfices occultes ne soient pas LA NORME.

Flamant Rose,
Je suis le premier à reconnaître que la couleur politique et les avis divergents n’ont rien à voir avec le QI. J’admire au contraire les gens capable de reconnaître ce qui est bien chez l’adversaire, comme en étaient capables DE GAULLE & Mendès-France. Il y a simplement des limites à l’absence de bon-sens, comme par exemple penser qu’il existe une auto-régulation financière : Il n’a jamais existé aucune auto-régulation dans aucune activité humaine : C’est encore une idée reçue diffusée par la presse et gobée par les masses. Même le communisme n’a pas été capable d’auto-réguler sa nomenklatura ! (lol).

ETDAS,
Je ne sais pas qui tu es (Tu, as changé de nom récemment ?) Mais ce qui est sûr c'est que tu t’es reconnu dans mon commentaire qui fustigeait [une fois de plus] le pénible manichéisme primitif des -partisans- sectaires (pléonasme) ! Tu es très sympa de t'être dénoncé... Je t’en reconnais le courage ! J’espère que tu te la pètes velu ?

RST

@ Malakine

En ce qui me concerne, oui je pense que nous sommes gouvernés par des cons.
Par contre, je n’ai pas bien vu le cheminement intellectuel dans ta démonstration qui te permet de conclure que nous sommes (tous) résignés ?

Je ne vais pas exposer ma vie privée ici, ce serait indécent, mais, non je ne me résigne pas. Je milite, je manifeste, j’interpelle mes zélus, …. En attendant le grand soir ;-)

Et non, je ne déteste pas mon pays, et non, le mari de Carla , malgré tous ses beaux discours n’est pas l’homme providentiel, l’ultime recours. Il a encore beaucoup à prouver avant que je ne crois qu’il a seulement la volonté de changer réellement les choses.

Tu tombes dans la facilité en faisant semblant de croire que, compte tenu des circonstances historiques, parce que l’on ne s’extasie pas devant le discours de Sarkozy on aurait fait le choix de la crise.
Qu’il prenne une seule action concrète pour effectivement changer les choses et je me range derrière lui !

Une dernière chose, relis Astérix et tu verras que cela fait quelque temps que les Français débattent de façon assez "animée". Cela fait partie intégrante du caractère nationale et il n’y a pas lieu d’en tirer des conséquences défaitistes comme tu le fais

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