Après l'Horizons d'or de l'homme d'Etat de l'année et celui de l'homme politique de l'année, nous poursuivons aujourd'hui notre remise des prix avec l'Horizons d'or de la révélation politique de l'année.
La séquence électorale de 2007 a tellement été centrée autour de la personnalité des candidats qu’aucune personnalité n’a émergé à leurs cotés. Ce fût pire encore une fois le gouvernement constitué, mais néanmoins l'année 2007 nous a permis de découvrir ou de redécouvrir quelques personnalités qui pourraient compter à l'avenir.
Le Jury a pu identifier quelques révélations en la personne de Nicolas Dupont Aignan, le souverainiste de droite créateur de « Debout la République », Martin Hirsch l'ancien président d'Emmaus, désormais ministre d'ouverture chargé des « solidarités actives », Marine Le Pen, probable successeur de son père à la tête du FN, Benoit Hamon, député européen qui incarne la nouvelle vague des quadras qui promettent de rénover le PS, Rama Yadé, jeune et ambitieuse secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme et enfin Valérie Pécresse, pur produit de l'appareil d'Etat et des élites parisienne, désormais ministre de l'enseignement supérieur.
Nicolas Dupont Aignan (46 ans)
Il fallait être un observateur très attentif de la vie politique pour connaître Nicolas Dupont Aignan avant la présidentielle. Il en fallait du culot pour se présenter à tout juste 45 ans comme l’hériter du général de Gaulle et le succésseur de poids lourds comme Jean Pierre Chevènement, Philippe Seguin ou Charles Pasqua. A coté, le petit Nicolas, avec son physique de jeune fonctionnaire frais émoulu sorti de l’ENA fait un peu tendre, d’autant que dans cette tradition politique, on n’est pas le porte-parole d’une famille de pensée, on est l’homme providentiel, celui qui incarne la France, son histoire et son destin, celui qui lui promet de la guider vers la réconciliation et le sursaut. Ou on est pas !
Pourtant, il a conduit sa précampagne avec courage et détermination, ne se laissant jamais intimider par les sarcasmes des journalistes pour qui le respect dû aux candidats se mesure exclusivement à l'aune de leurs scores d’intention de vote dans les sondages. NDA ne s’est jamais laissé déstabiliser car il se bat pour des idées, ce qui est devenu un cas rarissime dans le paysage politique français. Son discours n’est pas qu’une succession de slogans markétés destinés à légitimer des postures. Il parle à l’intelligence du citoyen, du fond, des enjeux, de ce qui exige toujours plus de temps que celui accordé par les journalistes. En cela, il est un aussi mauvais client pour les plateaux de télé que Chevènement, le sourire du jeune premier et la tête du gendre idéal en plus.
La marche était un peu haute pour lui en 2007. Il n’a pas eu ses 500 signatures et peut-être bien que ce fût un coup de Sarkozy de la providence, car un score dérisoire aurait pu carboniser cette jeune pousse prometteuse.
Il doit encore mûrir, dans son être comme dans son programme et sa manière de l'exprimer. Il me semble qu'il n'a pas encore totalement arrêté son registre entre la droite classique tendance RPR, le souverainiste étroit (que l'on pourrait qualifié de frontiérisme) tendance Villiers, et l'obsession monétariste d'un Chevènement. Ce qui gêne c'est qu'il est essentiellement contre, contre l'Euro fort (mais comment le faire baisser sans relancer l'inflation?) contre l'entrée de la Turquie (mais quelles frontières pour l'Europe?), contre l'affaiblissement de la fonction présidentielle (mais peut-on vraiment élire un arbitre ?)...
Cette campagne lui a permis de franchir un cap et a montré qu’il avait le potentiel pour s’imposer un jour au plus haut niveau, en espérant qu’il parviendra à échapper à la malédiction qui a laminé tous les républicains au cours de la cinquième république, car pour gagner il leur faut transcender le clivage gauche droite, ce que personne jusqu'ici n'est arrivé à faire sans s'exposer à la vindicte des deux camps. Le rendez vous majeur sera pour lui en 2009 avec les européennes. Il devra rééditer le coup de la liste Villiers en 94 ou Pasqua en 99 en proposant un contenu à l'idée d'une « autre Europe » S'il y arrive, il sera en orbite pour 2012.
Benoit Hamon (40 ans)
Personne ne connaît encore bien Benoit Hamon, pas même le jury qui l'a nominé. On ne sait pas quelle idée le porte. On sait juste qu'il se positionne à la gauche du parti dans une tendance « fabiusienne » même si personne ne sait au juste ce que cela signfie : Il faut réguler la mondialisation, partager les richesses, faire l'Europe sociale, bla bla bla ...
Malgré le flou qui entoure encore son identité politique, il fût la seule tête nouvelle qui émergea en 2007 au PS. Le seule tête nouvelle au discours audible, devrais-je dire, car il y eut bien quelques groupies ségolénistes aussi débiles et incompréhensibles que leur chef de file comme Aurélie Phillipéti ...
Benoît Hamon a donné l'image d'un jeune homme (40 ans) assez brillant, l'un des rares au PS qui semble consacrer un peu de son temps à tenter de comprendre l'évolution du monde, doté d'un bonne tête et d'une certaine télégénie. Il incarne donc pour tous ceux qui croient à la possibilité d'une rénovation du PS, l'espoir d'un vrai renouvellement des hommes et des idées accompagnée de l'accession aux responsabilités d'une nouvelle génération qui pourra définitivement remiser les éléphants sur les étagères de l'histoire de la politique Française.
Toute la question est de savoir si on peut encore avoir des idées neuves dans un parti qui n'en a plus et si l'on peut faire son trou dans l'appareil du PS sans tomber dans les travers des politicailleries de courants.
Totalement inconnue au début de la campagne, elle a fait une irruption brutale sur la scène médiatique au printemps pour devenir presque logiquement secrétaire d'Etat dans le premier gouvernement Sarkozy à même pas 30 ans. Elle fût aussitôt la mascotte de se gouvernement très médiatique, caractérisé par l'ouverture à la gauche et aux "minorités visibles".
Cependant, à la différence de ses collègues symbolisant l'ouverture, elle a su exister en sortant du rôle de la ravissante poupée noire dans lequel le président et les médias auraient bien voulu l'enfermer. Elle a pris son rôle de ministre à coeur même s'il ne consiste qu'à jouer de mots et d'actes symbolique devant les médias, au point même de théoriser une privatisation de sa fonction. Ses collègues peuvent faire ce qu'ils veulent, son rôle est d'incarner la voix des droits de l'homme au sein du gouvernement, même s'il a tendance à les ignorer,pour sauver les apparences et pourquoi pas l'honneur de la France. Cela n'a aucun sens, mais dans notre régime télécratique, ça passe.
Elle a fait fort la petite Rama en taclant sévèrement son président au moment de l'arrivée du colonel Kadhafi en déclarant que "la France n'était pas un paillasson sur lequel on pouvait s'essuyer les pieds du sang de ses forfaits". Par cette déclaration, elle a donné le ton à une semaine de lynchage médiatique à l'encontre de notre empereur de pacotille. Non seulement elle a survécu à cet épisode mais elle en est sortie renforcée, au point même d'éclipser totalement son ministre de tutelle qui du coup, ne devrait pas faire long feu.
Politiquement, elle n'est probablement rien, mais médiatiquement elle a tout compris.
Martin Hirch (44 ans)
Quasi inconnu il y a un an. Aujourd'hui ministre. Martin Hirsh fait partie des bébés Sarkozy. Mais à la différence de ses collègues de l'ouverture, il a conservé sa liberté de parole. Il a commencé en refusant le titre de ministre pour celui de Haut Commissaire afin de ne pas se sentir lié par la solidarité gouvernementale. Il n'est pas entré au gouvernement pour faire carrière, créer son groupuscule politique ou prendre du galon. Il s'est engagé pour faire avancer les combats qui lui sont chers. S'il y en a un que l'on ne peut accuser d'avoir trahi son camp, c'est bien Martin Hirch. Son camp à lui avant d'être celui de la gauche, c'est celui des pauvres et des exclus.
On aurait pu s'attendre à ce qu'il fasse tranquillement son boulot dans son coin, qu'il mette en place son RSA, qu'il l'expérimente, qu'il l'évalue puis le généralise avant de repartir dans le monde associatif. Martin Hirsch, n'est pas un homme politique classique, dans le sens où il ne semble pas avoir vocation à être un généraliste s'exprimant sur tout, mais il commence à user de son pouvoir d'expression sur d'autres sujets que ses dossiers. Comme aujourd'hui, où il a exigé avec la fermeté d'un vrai premier ministre, la démission du directeur de cabinet de Christine Boutin et même le remboursement du gain indû sur ses loyers de complaisance pour que l'intéressé en fasse don à une association carictative. Même la gauche n'a pas osé ...
Martin Hirsch a toute l'apparence d'un homme intègre qui n'est animé que par des convictions. Il est heureux et très rassurant de constater que de tels hommes puissent encore s'engager en politique.
Le Front National devait en toute logique disparaître avec son chef charismatique atteint par la limite d’âge. C’était sans compter avec sa fille, Marine. Elle est à l’origine du positionnement du FN. Elle a voulu banaliser l'image de son père pour en faire un vieillard patelin, un vieux sage de la politique française, ce qui ne s'est pas avéré très payant en 2007. Mais elle est aussi à l'origine d'une profonde évolution du discours du FN qui pourrait bien changer la donne dans les années à venir si elle venait à prendre la tête de ce mouvement.
Marine parle peu d'immigration et quand elle en parle, jamais elle ne dérape. Elle se contente de demander une suppression des droits pour les clandestins, et non pour tous les étrangers ce qui change tout. Son terrain de prédilection à elle, c'est l'économie mondialisée, le libre échange déloyal et les délocalisations. Elle ne s'exprime pas au nom de la haute bourgeoisie réactionnaire comme pouvait le faire les Stirbois dans les années 80. Sa cible, c'est les classes populaires et en particulier les ouvriers. Quand son père avait choisi la région PACA pour se faire élire, elle a choisit Henin Beaumont dans le pas de calais sinistré, en plein coeur du pays miniers et à deux pas de la Friche de Métaleurop. Tout un programme ... C'est en fait le créneau traditionnel du PCF qu'il a laissé en jachère depuis qu'il s'est converti au libertarisme altermondialiste qu'elle vise.
Marine Le Pen est bien plus qu'une héritière. C'est une vraie politique qui s'efforce de donner une cohérence idéologique au populisme. C'est aussi une bête de télé qui cloue le bec avec un aplomb extraordinaire aux journalistes comme à tout opposant du « système ».
On la connaissait déjà mais elle a réellement explosé au cours de la campagne présidentielle en apparaissant souvent comme la vraie candidate. La percée de Sarko dans les milieux populaires et les régions industrielles n'était sûrement qu'un accident ou un malentendu. Pour l'instant elle est seule sur le registre de la défense des perdants de la mondialisation. Un créneau d'avenir ...
Valérie Pécresse est une espèce en voie de disparition dans le régime sarkozysme. Elle ne n'appartient, ni de près ni de loin, à aucune catégorie d'ouverture. C'est au contraire un pur produit de la droite sociologique et de la haute administration. Née à Neuilly dans la haute bourgeoisie parisienne, brillantes études, Hec et ENA, universitaire et maître des requêtes au Conseil d'Etat avant d'intégrer l'Elysée comme conseillère et entrer en politique pour y faire un carrière fulgurante qui l'a amenée au gouvernement dans un ministère de plein exercice à moins de 40 ans.
Valérie Pécresse a un parcours typique de la Vème république. Une serviteuse de l'Etat comme les grandes écoles et la haute fonction publique savent en produire encore. Mais elle n'est pas une technocrate campée dans ses certitudes, hautaine raide et cassante. Elle évolue toujours avec une étonnante douceur, presque une certaine humilité, ce qui est miraculeux pour une femme politique.
Dimanche dernier, invitée à Dimanche plus, interrogée sur ses ambitions d'avenir, elle a simplement répondu avec une sincérité criante, comme répondrait n'importe quel cadre surmené « »Pour l'instant je ne pense qu'aux vacances de Noël. Je ne pense qu'à ça tellement je suis crevée ! »
Le plus surprenant encore c'est qu'elle ne joue pas son rôle de ministre comme ses collègues femmes. Elle ne met en scène ni sa féminité, ni son physique, ni sa jeunesse. Elle ne se la joue pas star ou icône. Elle est là pour bosser et faire avancer ses dossier, comme elle a été formatée pour le faire. Elle le fait d'ailleurs plutôt bien. Sa réforme, pourtant hyper-casse gueule, de l'autonomie des universités est passée sans trop de remous, ce qui est en soi en exploit.
Valérie Pécresse représente un type de politique totalement en décalage avec l'époque de droite « bling-bling ». Néanmoins à son âge et avec son talent, tout est possible. Elle représenterait le parfait profil du premier ministre d'un président qui ne veut pas qu'on lui fasse trop d'ombre.
***
A ce stade, après avoir écrit tous les portraits, le jury qui se résume en ma seule personne se trouve dans l'incapacité de désigner la révélation politique de l'année. J'hésite fortement entre trois sur les six nominés.
Alors je vais vous mettre à contribution en vous proposant un vote dans le blog it expressn (fenêtre beige et rouge avec les boutons de vote en haut de la première colonne). Comme il y a d'autres prix à remettre sur lesquels j'aurais sûrement envie aussi de vous consulter, le sondage ne pourra pas rester longtemp. Quelques jours tout au plus. Même si le sondage ne réunit qu'une dizaine de vote, le corps électoral sera souverain. A vous de décider ...
mmh je vote pour Yadé, quoiqu'elle eût dû démissionner (Yadé et puis Boutin, ça aurait fait mal...). Si elle avait démissionné, elle aurait véritablement démarré une carrière, avec les Municipales derrière (à Colombes)
Si elle avait démissionné, avec 9 milliards de contrats libyens pour la France contre 19 milliards de contrats libyens pour l'Espagne d'un Zapatero qui n'a pas abordé la question de la dictature...eh bien elle serait haut, Rama. Sisi.
le Belge
Rédigé par : Belgo3.0 | 21 décembre 2007 à 04:10
Pour un peu malakine serait presque capable de me faire à nouveau croire en la France.
J'ai même voter après avoir Hésité entre Hamon et NDA, en ai je encore le droit?
Cependant je pense que c'est se bercer d'ilusions que de croire qu'ils elles perceront (désolé j'élimine Pécresse).
La France s'est donnée à son nouveau maître.
L'éliminer sera difficile.
Bon courage.
Après tout on a bien réusi à virer Ménem.
Saludos.
Rédigé par : perla austral | 21 décembre 2007 à 10:09
Moi, j'ai voté pour V.Pécresse parce qu'elle me semble compétente; cependant, elle est trop discrète pour être appréciée à sa juste valeur.
Comme elle, d'ailleurs, je pense aux vacances! il y a un peu de ça dans mon vote, même si cela ne fait pas sérieux.
NDA a fait des déclarations intéressantes au début de la campagne et je pense aussi qu'il aurait été déçu pas son score s'il avait pu!
Le FN n'est pas mort, il est chez NS!
Rédigé par : Philippe | 21 décembre 2007 à 11:10
Moi j'ai voté pour Rama, parce qu'elle est trop jolie !
Dommage qu'elle soit déjà à son âge l'une des plus grandes championnes en matière de langue de bois...
Rédigé par : Républicain | 21 décembre 2007 à 12:34
Je vote pour NDA parce que je ne peux voter que pour NDA parmi les personnages proposés.
Si Hamon fait partie d'un cortège de jacteurs professionnels qui ont inconstestablement un avenir au sein d'un PS mourant (ou sur ses ruines), je ne comprends pas ce qu'il ferait toujours dans cette caricature de parti politique s'il croyait ne serait-ce qu'une seconde dans son propre discours, gauchisant, d'où du reste il ne ressort jamais rien que des interventions TV. Hamon, c'est un Valls en moins bas de plafond et qui s'exprime mieux (pas trop difficile), mais sur lequel je ne peux pas miser un kopeck, ni aujourd'hui ni demain.
Yade, de son côté, est le prototype-même de l'escroquerie sarkoziste : aucune compétence particulière à part, comme Benoît, l'aptitude à jacter (avec beaucoup moins d'inspiration et d'intelligence aussi), aucune réalisation marquante qui pourrait justifier de sa présence dans un quelconque gouvernement, ni aucune réalisation marquante au service du gouvernement Sarkozy, où quoique l'on en pense, la petite Ramatoulaye se borne toujours à faire ce qu'on lui dit (dès qu'elle sort des clous, elle se prend un bus dans la poire). Seul aspect positif, qui ne tient d'ailleurs même pas au personnage lui-même, Yade est la preuve que n'importe quel branleur peut devenir ministre ou secrétaire d'Etat sous le haut patronage de Nicolas Sarkozy, et là où la chose est "positive", si j'ose dire, c'est que parmi ces branleurs il peut se trouver une perle, ce que Yade n'est pas et qu'elle ne sera jamais. Aucune personnalité, aucune qualité particulière (même dans sa manière de s'exprimer, elle ne fait que répéter inlassablement les mêmes choses cent fois remâchées), et elle n'aurait pas pu gagner les ridicules galons que certains ont bien voulu accrocher à sa veste si le gouvernement Fillon n'était pas lui-même un véritable bordel. Une nulle dépourvue d'intérêt mais qui ira loin, comme beaucoup qui ont suivi exactement la même trajectoire.
Martin Hirsch... La lâcheté faite homme. Je ne ressens même pas le besoin de dire que je ne sais pas ce que Hirsch, piétiné, voir insulté quotidiennement, fait dans le gouvernement Fillon. Son budget est une insulte à la fois à l'homme, à la fonction et aux travaux qu'on lui aurait soi-disant demandé de conduire. L'inutilité dans toute sa splendeur, avec au final un pleutre qui s'accroche à sa fonction comme une sangsue sur le corps de sa victime. Il devrait avoir honte, aller se pendre, précipiter sa bagnole avec chauffeur contre la pile d'un point... Pour tout dire, je m'en fous royalement.
Marine, au terme d'une campagne plutôt réussie j'ai trouvé, a prouvé depuis le 6 mai que "pour rester en place", seule chose qui semble vraiment l'intéresser au final, elle était prête à marcher fièrement sur les traces de papa, faisant du FN un parti qui rester dans la course devra ne plus avoir de "ligne", et se contenter de se mettre dans le vent de la contestation. Si j'avais été adhérent du FN, j'aurais déjà rendu ma carte. Pas assez motivé par ceux (ou celles) qui considèrent la politique comme l'un des meilleurs moyens de s'engraisser sur le dos des Français qui veulent tous quelque chose, sans jamais savoir exactement quoi.
Valérie, pour finir, est toujours la même "dingue" dont j'ai parlé pendant la campagne présidentielle. Bûcheuse peut-être, mais lécheuse cela ne fait aucun doute, et c'est comme pour Yade ce qui lui a permis d'arriver, aussi bien à l'UMP qu'au coeur de la machine Fillon. Les réformes de l'enseignement supérieur sont anecdotiques et d'autant plus dommageables qu'elles ont masqué l'absence totale de projets de tout le monde (Sarkozy, Fillon, Darcos) sur l'ensemble du système éducatif français, qui est devenu l'un des plus nuls d'Europe. Dans ce contexte, la énième béni oui-oui qu'est Valérie ne sert strictement à rien d'autre qu'à figurer sur des photos donnant l'apparence d'une équipe où tout le monde bosse comme un fou, alors qu'en réalité, soit les gens font ce qu'on leur dit, soit ils font n'importe quoi, soit ils ne font rien, les deux premiers constats pouvant être fusionnés puisque sous Sarkozy on ordonne aux ministre de faire véritablement n'importe quoi... Je vois donc Valérie comme une femme qui ne présente guère plus d'intérêt que Rama Yade. Beaucoup moins stupide que la seconde sans doute, mais encore plus manipulable, car il est clair que Valérie gère une carrière bien plus qu'elle cherche à gérer les intérêts des Français.
Je vote donc pour NDA, qui ne me donne pas l'impression de pouvoir être assimilé, sous n'importe quel angle, à celles et ceux dont on parle plus haut.
Sans le support de la presse, toutefois, NDA n'ira jamais bien loin, et à mon avis la France y perd infiniment plus que si l'on pouvait récolter mille Hamon, Yade, Hirsch, Le Pen junior ou Pécresse...
Rédigé par : Poliblog | 21 décembre 2007 à 16:21
Je vote pour NDA à cause des références à De gaulle (justifiées ?) et à JP Chevènement.
A propose de Chevènement, il est lui aussi attaqué (décidément c'est la mode) par un certain Grudler sur son logement de Belfort et le loyer qu'il paye (c'est ici : http://www.chevenement.fr/Des-insinuations-lamentables_a524.html)
Pas joli, joli tout ça. Ca vole bas !
Rédigé par : RST | 21 décembre 2007 à 19:15
@ RST
J'en parle dans un prochain article sur le logement (préparez l'aspirine, même moi, je ne suis pas sûr de tout avoir compris).
Bon, ok, je ne suis pas très fier de çette affaire et je dois vous dire que je n'y suis pour rien. Juré. J'ai même fait atténuer le communiqué. Mais bon, c'est de bonne guerre. On est en campagne, non ?
L'objet du délit est là : http://grudler.typepad.fr/blog/2007/12/polmique-autour.html
Rédigé par : Malakine | 21 décembre 2007 à 20:00
Ca y est Malakine tu as fait ton "coming out" !
Tous mes voeux (de succès) t'accompagnent même si je ne suis pas sûr d'avoir compris ton choix (que tu as promis d'expliquer).
Et comme je ne vais plus être "connecté" pendant quelques jours j'en profite pour t'adresser aussi mes voeux de bonne année 2008 ainsi qu'à tous les lecteurs & commentateurs de ce brillant blog.
Rédigé par : RST | 21 décembre 2007 à 20:27
Oui j'expliquerais. En mars. Mais comme il y a des choses personnelles que je ne pourrais jamais écrire dans un article. Ce que je raconterais en Mars c'est mon expérience de blogueur devenu conseiller politique dans une campagne. Je vais donc dire ici pourquoi il m'est impossible de soutenir le clan chevènement à la Mairie de Belfort, même si, il est vrai, je suis assez proche de ses idées.
En 2004, je travaillais au conseil général, tenu à l'époque par son ami Christian Proust de qui j'étais assez proche. J'adorais mon boulot. J'adorais ma ville, mon quartier, ma vie. C'était un des rares périodes de ma vie où je voulais dire que tout allait bien. Ptêt même que j'étais heureux à ce moment là ...
Au printemps il y eut des élections. La majorité PS MRC se présenta unie dans tous les cantons sous la banière "majorité départementale". sauf un où le sortant ne se représentait pas. Il y eut une primaire. Le PS la gagna, ce qui fit basculer l'équilibre au sein de la majorité. Contre toute attente, le PS au soir du second tour, a reçu l'ordre de revendiquer la présidence. Ils ont commis un putsch et on viré mon président comme un malpropre. Pour prendre sa place. Juste pour prendre sa place. Juste pour pouvoir faire des bouffe et des voyages aux frais de la princesse et rouler dans des 607 avec chauffeur. Véridique. Je pourrais dire bien d'autres chose sur cette période qui ne serait pas à l'honneur du PS ...
Est ce que parce que je ne me suis pas caché de dire que je n'appréciais pas le procédé. Etais-ce pour des histoires plus anciennes, Etais-ce tout simplement pour recruter à ma place une apparatchik au chomdu, mais au milieu du mois de juin, le nouveau président m'a fait dire qu'il ne renouvelerait pas mon détachement. En clair que j'étais viré et que je devais retrouver un boulot avant fin août. Trouver un boulot dans la territoriale pendant les deux mois d'été, ça relève du miracle, je vous assure ...
Mon premier réflexe a été de chercher "en face" à la Mairie, chez la collectivité "amie" avec qui j'avais naturellement beaucoup de contacts. Le soir même où j'ai appris la nouvelle (vous pouvez imaginer mon état) je croise dans une réception Etienne Butzbach, celui est est devenu aujourd'hui l'héritier désigné, le maire-candidat MRC. Il me salue chaleureusement en m'appelant par mon prénom, mais quand je lui raconte mon histoire, son sourire tombe et il s'en va serrer d'autres mains. Charmant ... Je n'ai pas oublié.
Quelques jours plus tard, je vois que la Mairie recrute un poste de secrétaire général, un poste qui semblait avoir été dessiné sur mesure pour moi. J'apprends qu'ils n'ont personne, pas une seule candidature. Je postule dans les formes, mais je ne reçois aucune réponse. Un midi, je croise le DG en ville. Je lui cours après et lui demande ce qu'il en est. (A un moment dans nos rapports professionnels, on se tutoyait). Et il me dit que non, non. C'est non. Pas même un entretien. Pas la peine d'en discuter. Pourquoi ? Je ne saurais jamais.
Il faut dire qu'il y avait une grande différence entre Proust et Chevènement. Proust avait s'entourer de collaborateurs brillants, à qui il laissait de la liberté, y compris celle de ne pas être d'accord avec lui. Un jour il m'avait même dit cette phrase hallucinante "Xavier, vous êtes libres, interressez vous à tout ce qui vous interesse !" Le contexte était tout différent à la Mairie. Chevènement gérait la ville sur le registre du caporalisme et ne s'entourait que de serpillères, des individus aussi serviles que médiocres, incapable de penser par eux même et de décider de quoique ce soit sans en avoir parlé avant au "grand maître". Evidemmment dans ce contexte, mon image d'électron libre ne collait pas. Et puis, il y avait aussi des considérations plus bassement politiques. A l'époque, à la mairie ça les arrangeait bien de faire tomber Proust. Ils n'avaient aucune envie de recruter l'un de ses collaborateurs, quelqu'un qui semblait proche de lui ...
C'est comme ça que j'ai été contraint à l'exil dans le nord de la france avant de pouvoir revenir un peu plus près dans la région, à Metz. Sur le plan personnel, je ne me suis jamais totalement remis de cette hsitoire. Quatre ans après, le ressentiment et l'envie de voir ces gens là débarrasser le plancher est toujours aussi forte.
Christophe Grudler, je l'ai connu à l'époque, en 2003, présenté par un ami commun. Je l'ai trouvé sympa et le contact est plutôt bien passé entre nous. On avait gardé depuis quelques contacts. Après les présidentielles, je n'étais plus xavier mais malakine. J'avais pris une nouvelle assurance sur le plan intellectuel et dans l'art de manier les mots. J'ai donc eu envie de me servir de "malakine" pour passer à l'action et entreprendre l'opération reconquête. Je l'ai donc contacté pour lui proposer de bosser pour lui, dans un rôle à la Guaino pour les municipales.
Dans tout engagement politique, il y a des faceurs personnels qui n'ont rien à voir avec la politique. Ségolène c'était le fait d'être cocue. Sarko d'être tout petit et de rêver depuis tout gosse devenir "maître du monde". Bayrou que la sainte vierge lui aurait promis de devenir un jour président. Moi c'est l'envie de reprendre ma place dans ma vie et de rentrer dans MA ville. Pour cela, il faut qu'il y ait un grand ménage dans le personnel politique. J'ai décidé de ne pas attendre passivement et de m'en occuper moi même.
Voilà comme ça c'est passé. Voilà Rémi. Là, j'ai fais mon coming out et j'ai des larmes dans la gorge à ce moment ...
En attendant, je souhaite de joyeuses fêtes et une bonne année à tous ceux qui partent. Les autres vous me retrouverez les jours prochain. Je ne pars pas, sauf peut-être deux jours ... à Belfort.
Rédigé par : Malakine | 21 décembre 2007 à 23:11
@ Pascal Poliblog
Toujours fidèle à toi même, la plume toujours aussi légère et assassine. Ton post me rapelle ce que tu avais écris pour les présidentielles quand tu avais assassiné tout le monde sauf Bayrou, pour quelque jours plus tard changer d'avis et l'assasiner à son tour. Et sur NA, rien à dire ? Vriament ? Venant de toi, c'est plus qu'un compliment. C'est un hommage !
Je te réïtère tout de même mes conseils formulés sur ton blog. Efforce toi de temps en temps d'écrire des articles positifs où tu peux dire du bien des gens, même si c'est en occultant une partie de la réalité. Ca fait du bien parfois.
Rédigé par : Malakine | 21 décembre 2007 à 23:19
Mon cher Xavier
Merci pour ces explications sur ton parcours.On découvre l'homme derrière le personnage de Malakine.
Décidément, la "poltique" ce n'est pas joli, joli et la petitesse de certains est effrayante. L'éclairage que tu poses sur JPC est très décevant.
Il me semble que dans ton histoire il y a au moins un aspect positif: n'est-ce pas quelque part la blessure causée par ton éviction qui t' a permis d'affirmer tes talents d'homme de plume ?
Je te souhaite vraiment de réussir à rentrer dans ta ville et à prendre ta revanche sur tous ces minables.
Amicalement
Rémi
Rédigé par : RST | 21 décembre 2007 à 23:37
Non rien à voir entre la naissance de Malakine et mon éviction. Deux ans se sont écoulés entre ces deux évènements ... La naissance de Malakine vient du désoeuvrement, mais ça c'est une autre histoire :-)
Merci de tes encouragements, mais à mon avis, je serais toujours avec vous après le mois de Mars ! :-)
Rédigé par : Malakine | 22 décembre 2007 à 00:39
Tiens on parlait de Chevenement: il occupe un logement social déconventionné, à Paris.
http://fr.news.yahoo.com/rtrs/20071222/tts-france-logement-chevenement-ca02f96_1.html
Ca plus le portrait qu'en fait Malakine, ça se complete pas vrai ?
On comprend qu'il ait rejoint Royal pendant la campagne.
le Belge
Rédigé par : Belgo3.0 | 22 décembre 2007 à 14:13
J'aurais bien vu Besancenot dans cette catégorie.
Je n'avais pas voté à cause de cette objection, mais, et en dehors de tout esprit partisan, la révélation politique de l'année c'est, pour moi, Valérie Pecresse.
Je vais donc voter !
Rédigé par : PeutMieuxFaire | 22 décembre 2007 à 23:49
@ PMF
J'ai effectivement hésité à ajouter Besancenot dans la liste, mais comme il était déjà candidat en 2002, je me suis dit qu'on ne pouvait pas raisonnablement le considérer comme une révélation. Je conçois que ça se discute. D'ailleurs, cette semaine dans "ça se dispute" Eric Zemmour à qui on demandait aussi quelle était la révélation de l'année à répondu : Marine le pen et Olivier Besancenot.
Sauf boulerversement aujourd'hui et demain, l'Horizons d'or de la révélation de l'année va être attribuée à NDA. Il a une large avance dans les votes.
Rédigé par : Malakine | 23 décembre 2007 à 08:57
Hello Malakine,
Bah non, je n'ai rien de vraiment méchant à dire sur NDA, si ce n'est que le score qu'il réalise ici dans les votes montre une fois de plus que son principal problème est qu'il n'arrive pas à concrétiser l'engouement des gens pour des valeurs qu'il est souvent le seul à défendre véritablement (au risque de rester dans l'ombre...). Si je me souviens bien, NDA avait déjà "cartonné" dans le sondage organisé auprès de la rédaction de Marianne, pourtant il n'est même pas parvenu à décrocher ses 500 signatures. Si je voulais moi aussi jouer les Guaino, je dirais que le jeune Nicolas me paraît traîner comme un boulet sa valoche de "gaulliste pur jus", qu'il emmène dans tous les meetings et dans tous les médias qui acceptent de le recevoir. C'est d'autant plus vrai à l'heure où tous les autres courants politiques pissent allègrement sur les thèses du général, qui soit dit entre nous, n'ont à mon avis jamais été suffisamment formalisées pour qu'on puisse les synthétiser avec succès sous un vocable ou un autre... Pour NDA, le succès, je pense, passera par une sorte d'émancipation vis-à-vis de ce gaullisme qui est en train de disparaître. Il faut faire du neuf avec du vieux, et ranger papi dans une boîte. En quelques mots, NDA devrait assumer (voire créer) "sa" propre personnalité (de NDA qui assumerait "ses" choix) et remiser le général à une place qui lui convient mieux aujourd'hui, c'est-à-dire dans les cartons : on peut défendre les mêmes idées ou orientations que le pépère sans se proclamer du gaullisme pour autant, notion qui du reste est de plus en plus difficile à cerner pour une majorité de Français qui, aujourd'hui, ne savent tout simplement pas ce que l'on entend par "gaullisme", ou qui s'en font une idée si réductrice qu'elle en devient totalement fausse (grâce, notamment, à Nicolas Sarkozy, qui n'a jamais été le dernier à chier dessus). NDA devrait aussi aprendre à mieux communiquer, ou plutôt, à communiquer plus efficacement. La percée presque unanimement reconnue opérée par Marine Le Pen et Olivier Besancenot au cours de la campagne présidentielle (de même que le succès de l'argumentation Sarkozy, qui reposait pourtant sur du vent) n'est-elle pas liée à un changement drastique de vocabulaire chez ces candidats qui ont osé appeler un chat un chat ? Le discours plaît, et la méthode est payante. Elle l'a d'autant plus démontré que tous ceux qui ont refusé d'y recourir s'en sont mordus les doigts dès le soir du premier tour, aussi bien Ségo que Bayrou, ou même les restes de l'extrême-gauche, enrhumés par le p'tit Olivier...
A-propos de ton coming out, chapeau !!! Ca a dû être difficile... J'ai visité le site de ton candidat, et je dois dire que malgré un aspect "local" qui me plaît bien, et qui me paraît plutôt adapté compte tenu de l'objectif poursuivi, j'ai été surpris de ne pas vraiment y trouver ou sentir de "contestation" de la politique conduite actuellement par le chef de son Etat, son gouvernement et sa majorité. Il me semble que sur le plan local, un candidat qui ne roule pas pour l'UMP aurait beaucoup plus de chances de tirer des marrons à tirer du feu en tapant aussi fort que possible à la fois sur les gens en place localement et sur ceux qui, depuis Paris, massacrent l'ensemble du pays. Pour ce qui concerne la rédaction, par contre, peut mieux faire (c'est pas pour vexer, hein, mais il faut que je le dise), notamment au niveau de la syntaxe et, surtout, au niveau de l'orthographe : les différents sites et blogs de campagne de ton candidat rassemblent une quantité de fautes d'orthographe un peu trop importante à mes yeux... :) Je sais que ça a l'air con, mais ça fait "moins" sérieux... Sinon, je croise évidemment les doigts pour que ta vendetta se solde par de nombreuses têtes coupées dans le camp adverse. S'il veut faire parler de lui après son élection (en cas de succès) ou en pleine campagne, "ton" candidat pourrait par exemple s'offrir un joli coup de pub en s'engageant à remplacer toutes les 607 de la mairie par des Toyota, arguant notamment du fait qu'il se sent "obligé de soutenir les industriels qui créent de l'emploi en France", et qui sont majoritairement... étrangers, en particulier dans le secteur automobile. ;)
Rédigé par : Poliblog | 23 décembre 2007 à 14:44
@ Poliblog
Tout à fait d'accord avec toi sur le vocable de "gaullisme". La référence à la personne et à l'époque du général fait perdre beaucoup de crédit à son discours. Il faut reconnaître aussi qu'il n'est pas évident de lancer un nouveau mot en "isme"
Pour le site de campagne, je ferais plus gaffe sur la syntaxe et l'orthographe. Ce n'est pas moi qui écrit tout les textes. Soit j'écris tout, soit j'arrange, soit je me contente de les publier. Effectivement, il n'ya aucun élement aucune dimension de politique nationale dans la campagne. C'est un choix stratégique.
Pour ce qui est changer des 607 en Toyota, impossible. La bas, c'est "peugeot land!" C'est incroyable. 3 voitures sur 4 qui circulent sont des Peugeots :-)
Rédigé par : Malakine | 23 décembre 2007 à 23:07
Peugeot, c'est ma marque de bagnoles préférée, mais je jure devant Dieu que plus jamais je n'achèterai une Peugeot. Parce que ça me fait mal au cul, par exemple, de voir qu'alors que des postes pourraient être pourvus immédiatement dans le groupe, les trouducs de la marque confient à des stagiaires des travaux aussi peu importants que... l'analyse des ventes de la 607 (véridique) ! Résultat, sur son segment, la bagnole ne se vend pas, et on est obligé de la fourguer dans les mairies pour l'écouler (!). Idem pour les circonstances tout à fait rocambolesques qui ont entouré le lancement de la 1007. Du vrai travail de bras cassés, de la conception jusqu'à la commercialisation du truc, qui sur le plan marketing est l'un des plus beaux exemples de suicide que j'aie pu voir au cours des dix dernières années... Pas étonnant que ces branquignols soient obligés de délocaliser de plus en plus pour s'en sortir, sauf que ce faisant, ils commettent une lourde erreur dont ils commencent d'ailleurs à savourer les premières répercussions : en contribuant activement à l'appauvrissement du pays, Peugeot contribue activement à l'appauvrissement de sa clientèle potentielle, qui roule désormais en... Fiat. Et ce n'est que le début. Ce serait pourtant si simple de donner un bon coup de balai à la DG, au marketing, aux ventes...
Rédigé par : Poliblog | 24 décembre 2007 à 04:02
Comme tous les sondeurs, Malakine a du mal à rester impartial.
La liste des "nominés" pouvait être alphabetique; Mais non. Voilà un moyen d'influencer les sondages!
Bonnes fêtes à toutes et à tous
Rédigé par : Constantin ANGHELIDI | 24 décembre 2007 à 22:10
Commentaire intéressant de Constantin, bien que personnellement, je ne pense pas que l'ordre dans lequel les lauréats sont présentés ait influé sur ma décision... Sinon même chose, j'espère que tout le monde a passé un Joyeux Noël. ;)
Rédigé par : Poliblog | 25 décembre 2007 à 01:23