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06 septembre 2007

Commentaires

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yann

@Malakine
De toute façon comment veux tu réformer l'état dans la situation macro-économique ou se trouve le pays? Si nous avions un taux de chômage plus bas, une création d'emplois plus dynamique les gens auraient moins peur du chômage. Le statut du fonctionnaire est malheureusement recherché ( et combien de gens que ne sont fonctionnaire que pour ce statut) parce qu'il est le dernier lmieu de stabilité dans une société dans laquelle plus personne ne peut rien prévoir à long terme. Faire une famille des projet devient trés difficile dans le secteur privé, le secteur public représente un peu le dernier lien avec l'ancien système celui des trentes glorieuses dans lequel on avait pas trop à s'en faire pour son emplois.

D'ailleurs je me demande dans quel proportion les gens du secteur public agissent dans la stabilité économique du pays. Ils peuvent plus facilement emprunter (la protection de l'emploi donnant au organisme de crédit une assurance qui n'a pas de prix dans l'économie actuelle). En déstabilisant l'emploi de la fonction public comme tu le préconise ne va-t-on pas assister à une accélération de la baisse de la demande intérieure.

De plus j'aimerais profiter de ce sujet pour dire une chose qui va en choquer certain, d'un point de vue macro-économique les fonctionnaire payent leur propre salaire.

En effet les fonctionnaire contribues par leur consommation à l'économie du pays, combien d'entreprise privé feraient faillite si nous supprimions la fonction public? Dire d'un fonctionnaire qu'il est inutile sous prétexte qu'il est payé par l'impôt est absurdité intellectuelle que malheureuse beaucoup de gens crois. Il ne comprennent pas que l'économie et la monnaie sont des flux qui circulent entre les différents acteurs.

Bien sure il ne s'agit pas de réfuter les réformes, mais il faut arrêter de dire n'importe quoi. J'ose le dire un prof est bien plus utile qu'un agent immobilier même si ce dernier travail dans le privé.

Malakine

Je ne veux pas du tout destabiliser l'emploi public. Je propose juste que les fonctionnaires qui ne sont pas ou plus à leur place puissent être sortis de leur administration. Ca n'empeche qu'ils puissent conserver leur traitement (indiciaire) en attendant de trouver quelque chose d'autre.

Je n'ai pas l'habitude de parler de ma vie, mais je suis fonctionnaire et depuis 15 ans que je bosse j'ai connu beaucoup d'administrations différentes, et je peux t'assurer que j'ai vu des fonctionnaires totalement bon à rien et des fonctionnaires occupés à des tâches absolument inutiles. Et je crois même avoir eu des fonctions où ma contribution au bien public a été plus négative que positive. Cet univers ne doit pas être sacralisé ni sanctifier !

Je suis républicain. Je crois en l'action publique. Je ne supporte plus cette guerre des deux frances, ni le discours libéral qui vomis la fonction publique, ni celui de la gauche du service public qui la déïfie. C'est pourquoi j'en appelle à une vraie réforme pour que les politiques publiques et les services publics retrouvent leurs lettres de noblesse, leur efficacité et qu'ils soient de nouveau réappropriés par la société.

Pour cela, il n'y a pas de mystère. Il faut une totale remise à plat de l'organisation et des fonctionnements et il faut aussi se défaire de ce qui est perçu comme des privilèges aux yeux des autres.

Ton discours est bien gentil, mais ça revient à payer quelqu'un pour qu'il puisse dépenser son salaire en toute sécurité. Tu sais bien que ça, ça ne peut pas marcher. Un salarié privé doit contribuer à la création de richesse et un agent public doit servir l'intérêt général. Je t'accorde qu'il y a des parasites dans les deux cotés.

Boréale

Franchement ton discours fait du bien à entendre. Moi aussi j'en peux plus des oppositions stériles.

A part ça, un point de détail :-) :
c'est quoi le droit à l'avancement ?

marc

"Il faut oser le dire : Le statut de la fonction publique induit une inertie phénomènale dans toutes les administrations publiques." je crois que c'est davantage inérant à la taille d'une entreprise... (mon amie a travaillé chez feu le numéro de l'acier européen, chez le numéro 2 de la VPC... à des postes de cadres... et l'effet fonctionnaire... bureaucratique joue à plein).

Philippe

@Malakine,
Moi non plus, je ne parle pas de ma vie habituellement, je ne suis pas fonctionnaire mais assimilé. Je pense aussi qu'il faudrait cesser d'opposer les deux France. En particulier faire en sorte que les privilèges (EDF, SNCF et autres) soient enfin supprimés. Cela devient un peu scandaleux quand on voit des agents chauffer excessivement leur domicile alors que d'autres crèvent de froid. C'est un exemple.
Il y a aussi des bons à rien dans le privé: un de mes amis, cadre, passe une partie de ses journées à faire son courrier perso au bureau dans une grande entreprise!

Par ailleurs, ceux qui sont "bien en cours" sont mieux traités que d'autres. Par exemple, un proviseur de lycée qui varie en suivant le "vent" vient de se voir attribuer 10 postes de TZR, sans travail, ce sont d'éventuels remplaçants. D'autres ont encore des postes non pourvus!

Je rejoins Yann, un prof est utile et trop souvent vilipendé.

J'ai lu ce que tu as écrit chez les B et B. Il m'est arrivé d'aller chez Toréador. Vu la médiocrité des comments, je m'étonne qu'il fasse un tel classement. Ses billets traduisent une assurance qui me stupéfie.

En ce qui concerne l'écriture, il faut avoir le temps. Je ne travaille qu'à 10 h.30 ce matin (un R.V.) mais je n'en aurais pas le loisir et je n'ai pas le talent de l'auteur du Poliblog, d'Oz et le tien! Sans compter Yann et Olaf que je lis avec intérêt. Pardon à ceux que je n'ai pas cités!

jacques

Bonjour Malakine,

Un bon et un mauvais point:

Le bon: votre dénonciation des syndicalistes policiers qui s'expriment continuellement en lieu et place de la hiérarchie policière. Mais celle-ci est évidemment complice, comme les télévisions. Tout cela est inadmissible.

Le mauvais: où avez-vous vu que le Statut Général des Fonctionnaires
garantisse l'emploi ???? Quel est l'article de ce Statut qui le dirait ????
Quelle loi garantit l'emploi à vie des fonctionnaires ???
En réalité, je l'ai déjà dit à maintes reprises sur mon propre Bloc-Notes, cette soi-disant garantie n'existe que dans la bouche de ceux qui attaquent les fonctionnaires.

La vérité, c'est qu'un gouvernement quel qu'il soit peut LICENCIER comme il le veut autant de fonctionnaires qu'il veut, cela s'apelle "LOI DE DEGAGEMENT DES CADRES" et cela a déjà été utilisé par le passé.
Arrêtons de faire croire des balivernes !

jf.

Malakine

@ Boréale

Les fonctionnaires bénéficient d'augmentations à l'ancienneté sur la base d'une grille indiciaire qui prévoit un "indice" pour chaque "échelon", le tout dans chaque grade. L'indice est exprimé en points dont le gouvernement détermine la valeur. C'est ce qu'on appelle le déroulement de carrière. Notons en plus de ce traitement indiciaire (= salaire de base) les fonctionnaires peuvent bénéficier de primes au régime plus souple. Plus on est élevé dans la hiérarchie, plus la part des primes est importante.

Je crois que dans le privé certaines conventions collectives prévoient des mécanismes de progression assez similaires, mais quand j'entends que des salariés peuvent faire toute leur carrière au smic, je me dis que le droit privé ne garantit pas un tel déroulement de carrière. Si y a quelqu'un qui nous lit et qui a des compétences en droit social, ça serait intéressant d'en savoir plus.

Je me dis qu'un rapprochement des deux régimes pourrait aboutir à une forme d'individualisation du smic. Les salariés, en fonction de leur ancienneté et de leur niveau de qulification, se verrait attribuer un indice qui constituerait leur salaire minimal. Ainsi, lorsque le gouvernement augmenterait le smic, c'est toute l'échelle des salaires qui pourrait être augmentée. Il s'agirait là comme dans la FP d'un salaire plancher auquel pourrait d'ajouter toutes sortes de primes.

Qu'en pensent ceux qui s'y connaissent en droit social ? Jouable ou non ?

@ Marc

En effet. La taille génère de l'inertie et une certaine protection. On retrouve bien évidemment des salariés du privé qui ont "l'esprit fonctionnaire".

@ Philippe

On reparlera une prochaine fois de cela ou plutôt, parlons en, sur les B et B. Que chaque blog conserve sa vocation et que les discussions ne passent pas de l'un vers l'autre. Sinon c'est le bordel.

@ Jacques

Oui, je sais que le statut prévoit des possibilités de suppression d'emplois. Dans la FPT il est possible de licencier qqun lorsque son poste a été supprimé en raison par exemple de l'abandon d'une activité. Mais en pratique, cela est très rare. En pratique c'est l'emploi à vie. Preuve en est que le gouvernement parle de réforme à l'occasion des départs en retraite. C'est bien qu'il est très difficile de sortir des effectifs les agents dont la présence ne se justifie plus.

... mais je veux bien un topo sur les possibilités légales de licenciement dans la FP et leurs applications (au moins un lien). J'ai été DRH pendant un an mais je suis loin d'être une encyclopédie sur ces questions.

marc

avant de se demander si il faut ou non supprimer des fonctionnaires ou pas. Le vrai débat n'est il pas sur le périmêtre de l'Etat et ses missions ensuite vient celui des moyens et donc des effectifs... il y a une inversion du débat que je trouve particulièrement malsain car il revient à opposer deux catégories de salariés

olaf

Il a beaucoup été évoqué pendant les campagne 2002 et 2007 la formation tout au long de la carrière dans le privé mais pas pour le personnel du public. Il parait évident que l'évolution de l'économie, de la société et des technologies entraîne une nécessité de mobilité des compétences des personnels. Ca ne peut se faire que si un employé a droit à la formation et à la sécurité de revenu pendant celle ci.
Je n'ai travaillé que dans le privé et j'ai constaté que bien des formations financées par les cif ou l'anpe ne correspondent pas à une demande réelle du marché de l'emploi. D'ailleurs l'anpe est bien incapable de savoir quels sont les secteurs, professions en progression pour orienter les chômeurs vers des formations adéquates.

Dans le privé comme dans le public, il y a un déficit de définition des compétences et donc de l'articulation et des évolutions souhaitables de celles ci. Le public est censé produire des biens et services nécessaires aussi bien que le privé, donc la bataille des productifs du privé contre les soit disant improductifs du public n'a pas de sens. Réformer le public c'est bien plus sûrement effectuer des transferts, accompagnés d'éventuelles formations, d'administrations pléthoriques vers des organismes sous capacitaires. Seulement, tout ça demande une expertise des métiers, de la concertations avec les personnels et des investissements, et non pas des ordres aveugles venus d'en haut décrétant qu'en supprimant des ressources les résultats seront mécaniquement au rendez vous. On retrouve de plus en plus cette pathologie du commandement dans le privé où des objectifs sont fixés, peu importe comment et avec quels moyens, le "je veux et j'exige" du chef de droit divin qui ne connaît pas grand chose parfois des processus mis en oeuvre sous sa prétendue responsabilité.

Gillou

Je crois que c'est un peu plus complexe que cela.
La seule manière pour un gouvernement quel qu'il soit de vouloir diminuer le nombre de fonctionnaires est de ne pas renouveler dans sa totalité les départs en retraite, sinon c'est la révolution. Rappelez-vous ce que voulait faire Juppé et ce que cela lui a couté.
Il est pour dire impossible de licencier un fonctionnaire sans déclencher un retour de bâton.

http://fr.jurispedia.org/index.php/Fonction_publique_/_licenciement_(fr)

D’autre part il est vrai que d’opposer, fonction publique et privé est déraisonnable, car les deux produisent, d’une manière différente mais ils participent à la vie de leur pays. Mais il ne faut pas non plus oublier que le cout de notre fonction publique représente plus de 40 % du budget de l’état, et que tout le monde est concerné si cette masse de dépense est correctement utilisée ?
Oui une remise à plat est nécessaire, mais quand on voit que la principale occupation des syndicats est de faire grossir les moyens (la masse en personnel avoir deux personnes pour assumer le travail d’une seule), mais qu’avons-nous en échange ?
Je n’ai pas l’impression que nous tirons tous dans le même sens.

olaf

gillou,

rien est simple, c'est pourquoi décréter qu'en supprimant des postes de fonctionnaires on aboutit au réductionnisme le plus populiste qui soit. La question c'est de savoir où il y a probablement trop de fonctionnaires et où il n'y en a pas assez( hôpitaux, inspection du travail par exemple ) et comment rééquilibrer le tout, mais engager un tel chantier n'a rien de simple, c'est ça qui gêne les politiques qui cherchent des baguettes magiques pour séduire l'électeur.

yann

@Olaf
Pas assez d'inspecteur du travail c'est indéniable, mais ça arrange sûrement beaucoup de monde surtout chez les alliés de Sarko.

On pourrait également parler de l'armé qui est à mon sens la chose public la plus coûteuses et la moins utile qui soit. Surtout que nous n'avons plus d'ennemis à nos frontière direct, limitons donc le budget militaire à 1.5% du PIB et nous ferons sûrement beaucoup d'économie, à oui c'est vrai que Serge Dassault n'apprécierait pas.

olaf

yann,

je serais curieux de savoir ce que nous coûte le quai d'orsay qui a des ambassades dans toutes sortes de minuscules pays. Mais comme c'est le domaine réservé du président, on n'en parlera pas...

Gillou

Mais oui Olaf rien n'est simple, encore faut t'il quand vous avancer les hôpitaux ou l'inspection du travail dissocier les actifs et l'administratif. Il est bien évident que l'on ne peut déplacer les actifs, mais l'administratif, pourrait avoir une plus grande souplesse et être éventuellement muté dans une autre administration mais là les syndicats si opposent farouchement (même dans la même administration les mutations sont déjà très difficile entre administratif).
Je ne crois pas à cette formule "pour séduire les électeurs" ni le côté politique que l'on veut lui attribuer. C'est une réalité que nous avons par rapport aux autres pays européens plus de fonctionnaire (en augmentation depuis de nombreuses années) qui se traduit par une masse salariale pesante et qui plombe nos finances. Malgré l’amélioration incessante depuis des années de l’outil de travail qui permettrait de ne pas renouveler dans sa totalité les personnels qui partent en retraite aucun gouvernement de gauche comme de droite n’a osé s’attaquer à ce problème, je dirais même plus ils ont baissé leur culotte pour avoir la paix sociale. On aurait pu depuis des années faire ce non renouvellement en souplesse, mais voilà il fallait du courage et ne pas fâcher ses électeurs… pourquoi ont été faites les 35 heures ?
A force de trop de laxisme on le paye un jour ou l’autre et la pilule est plus dure à digérer.
Mais Yann, le budget militaire (c’est le petit bout de la lorgnette), oui, mais il faut voir ce que cela implique. Quel est le plus gros acheteur des fabricants d’armes ? L’armée, alors si vous réduisez leur budget, moins d’achat, moins de recherches, dépendance d’un autre pays etc… Et donc moins besoin de personnel pour les usines d’armement. Et l’entreprise Dassault ne fait pas que de l’armement, s’il était resté exclusivement avec le « rafale » elle aurait fermé. Et votre réflexion est exclusivement argumentée par une couleur politique. Et si on s’en tient à ce raisonnement on crève, il faut dépasser ce clivage simplement pour que notre pays redresse la tête quelque soit le gouvernement.

yann

@Gillou

Personnellement je préférerais que cet argent soit directement dépensé dans la recherche sans passer par la case militaire. Au USA il y a le même discours du genre on dépense dans l'armé donc il y a des retombé dans la recherche, cela vient de ce qui c'est passé pendant la seconde guerre mondiale ou les transfuges technologique étaient nombreux, mais c'est de moins en moins vrai.

Les technologies sont de plus en plus spécialisé, la fabrication d'un missile à guidage laser apporte moins à la science en générale que l'invention du moteur à réaction. Je vous invites à lire Jacques Ellul et son bluff technologique pour vous en convaincre. Les USA dépensent des sommes délirante dans le domaine militaire et ne cesse de perdre du terrain dans les entreprises de hautes technologie, il y a là une inefficacité total.

Ensuite le budget de l'armé n'est pas anodin, il est le deuxième poste de dépense après l'instruction public, bizarrement personne ne remet jamais en cause ces dépenses. Cela représente 2.2% du PIB soit dans les 30 milliard d'euro par an.

Sur les problème généraux de la fonction public il y a certainement un problème de gestion du personnel. C'est une problématique que connaissent toute les structures trop grande, que ce soit dans le secteur privé ou public dès qu'une entreprise atteins une certaine taille elle a des problème de gestion du personnel, voir john kenneth galbraith "Le nouvel état industriel".

Peut-être faudrait-il s'arranger pour décentraliser la gestion du personnel dans certain secteur comme l'éducation national qui fait d'ailleurs de plus en plus appel à des emplois précaire. Il parait même que l'état est le premier utilisateur d'emploi précaire en France.

Philippe

@Yann, le ministère de l'agriculture a pléthore de fonctionnaires et il y a dix fois moins d'agriculteurs.

yann

@Philippe

Avec la crise pétrolière et l'augmentation à terme de tous les produits fabriqué à base de pétrole, les rendements de l'agriculture pourrait bien s'effondrer dans les décennies qui viennent. L'agriculture pourrait rapidement redevenir une activité avec un grand besoin de main d'oeuvre. Mais bon c'est vrai qu'a l'heure actuelle le ministère de l'agriculture est disproportionné.

C'est d'ailleurs aussi le cas de l'éducation national, et malgré une baisse des effectifs des élèves par classe le niveau n'augmente pas vraiment. Le problème de l'éducation est ailleurs que dans les moyens.

Tant que j'y suis voici un blog qui relais une statistique surement exagéré mais bon:

http://carnetsdenuit.typepad.com/carnets_de_nuit/2007/09/40-dilltrs-88-d.html#comments

yann

Rien a voir avec le sujet mais nouvelle journée noir à la bourse, les statistiques économiques américaines sont trés mauvaises dont un 12% de baisse des promesses de ventes, et un chomage qui va grimper:

http://www.leblogfinance.com/2007/09/clture-cac-5430.html#more
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?news=4584655
http://www.leblogfinance.com/2007/09/cloture-us-chom.html

olaf

Fonctionnaires: des sangsues du système marchand ?

http://dsedh.free.fr/124_15_11_05_Harribey.mp3

Olivier B.

"A observer en ce moment l’attitude du gouvernement, on se demander s'il pas lui-même conscient de sa boulette."

on se demander s'il pas lui-même, en effet ;-))))

Le voleur de mots a frappé !

Olivier B.

Le problème avec la droite, c'est que l'alignement se fait toujours vers le bas pour la plèbe. Histoire de garantir aux privilégiés de l'être toujours davantage. C'est un fait objectif. On sort un peu du sujet, mais c'est une idée qui arrange la droite de dire que la guerre des classes est morte (ou que gauche et droite ne veulent plus rien dire). Ca l'arrange bien. Et ils sont parvenus à anesthésier l'opposition populaire, témoins tous les prolos qui votent Sarko. A opposer les gens entre eux : smicards contre rmistes, ceux qui sotn juste au-dessus du smic contre les smicards, parce qu'ils ont peur de le devenir, fonctionnaires contre privé, travailleurs contre chômeurs et, cerise sur le gâteau, Français contre étrangers. L'état de l'opinion française est atroce.

David MOUREY

Bon, je vais faire court, mais en tant que professeur de SES, sciences économiques et sociales ou économie et sociologie (avec un peu de science politique, mais on est trés fort visiblement), qu'une réforme dans la fonction publique en général eet dans l'éducation nationale en particulier est necessaire. Il n'existe aucune incitation dans ce milieu. Les système de notation et de controle sont obsolètes. Il ne s'agit pas pour autant de faire n'importe quoi en privatisant n'importe comment ou en adpotant une gestion strictement comptable, mais le statu quo est un scandale. C'est le reflet de l'irrespect du travail des fonctionnaires par leurs propres syndicats en premier lieu. J'ai sur mon blog posté en début d'été un billet sur la légitimité des syndicats. A suivre donc...A plus, bien cordialement,
David Mourey
Démocratie, Economie et société
http://democratieetavenir.over-blog.com/

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