Contrairement aux Etats-Unis, où les néo-conservateurs ont battu la campagne guerrière pendant tout l'été, et avec succès, on n'a rien entendu ici de ce déferlement d'outre-atlantique. Mais c'était sans compter sans notre bien-aimé président, qui après avoir mangé des frites avec Bush nous est revenu très combatif, parlant ouvertement d'un possible bombardement de l'Iran et, pour palper l'opinion française et par souci d'allégeance envers son nouveau copain, a avancé par la suite qu'il n'y aurait pas de mal à passer par-dessus l'avis du Conseil de Sécurité le cas échéant. Ces propos ont plus fait scandale à l'étranger qu'en France. Fin des vacances ? Amour aveugle de la France pour son président ? Suivisme des médias ? Peur ? J'ose croire qu'on va se réveiller.
La situation est confuse, il est difficile d'y voir clair, d'abord parce que les raisons invoquées - nucléaire, terrorisme en Irak et ailleurs - sont de natures très différentes, ensuite parce que pour chacune d'entre elles il faut séparer le vrai du faux, et enfin parce que derrière ces raisons officielles en apparaissent d'autres qui ne sont pas mises en avant mais qui ne peuvent pas, ou ne devraient pas pouvoir, être éludées.
Je me suis lancée dans des recherches tous azimuts, en cherchant les raisons d'une guerre dans laquelle notre simili-empereur veut nous entraîner tambour battant. Il y a tant à en dire que je ne parlerai ici que de la raison la plus visible, qui a été évoquée en premier et qui apparaît la plus légitime, à savoir la question nucléaire.
Que reproche-t-on à l'Iran dans ce domaine ? On dit qu'elle se plie de mauvaise grâce aux contrôles de l'AIEA, éternise les négociations histoire de gagner du temps, dissimule des éléments qui prouvent bien l'existence d'un programme clandestin. Les Occidentaux s'appuient sur le Traité de Non-Prolifération (TNP) pour accuser l'Iran. Tout développement militaire du programme civil contreviendrait, en effet, au traité. Mais le TNP donne aussi aux pays signataires le «droit inaliénable» de développer un programme nucléaire civil. On peut difficilement faire l'impasse là-dessus, et au jour d'aujourd'hui, au vu des conclusions de l'AIEA, l'Iran est dans son droit.
L'AIEA affirmant que rien à ce jour ne lui permet de conclure à l'existence, actuelle, d'un programme militaire, on met en avant des craintes au conditionnel : l'Iran ayant acquis la technologie civile serait en mesure de passer au militaire ; ce qui entraînerait la prolifération nucléaire dans cette partie du monde.
Si la question nucléaire était invoquée comme raison de la guerre, il s'agirait par conséquent d'une guerre préventive. Quelle serait sa légalité ?
Pendant les négociations, puis en faisant voter à l'ONU des résolutions condamnant l'Iran, les Occidentaux ont préféré s'asseoir sur le droit de l'Iran au nucléaire civil, partie essentielle du TNP, alors même que leurs accusations portent sur le non-respect par l'Iran de ce même traité. Autrement dit, les Occidentaux qui se scandalisent de ce non-respect du TNP ont tort. Et non seulement ils ont tort, mais à ne pas respecter eux-mêmes le traité, ils le délégitimisent. Or, le TNP est le seul rempart nous protégeant encore de la prolifération nucléaire.
Un programme nucléaire militaire clandestin ?
L'administration Bush a d'abord accusé l'Iran de détenir des armes de destruction massive. Comme aucune preuve n'accompagnait le discours, elle l'a accusé (jusqu'à aujourd'hui) de mener un programme clandestin d'armes de destruction massive,en montrant du doigt le programme nucléaire civil iranien, qui ne serait qu'une façade. L'imagination et la peur enflent et s'auto-alimentent : on en est aujourd'hui à évoquer a mushroom cloud over New-York, un champignon nucléaire au-dessus de New-York...
Remettons-nous-en à une voix moins exaltée : l'ancien directeur du projet de non-prolifération de la Fondation Carnegie pour la paix internationale, et actuel vice-président à la sécurité nationale et aux affaires internationales du Centre pour le Progrès Américain, J.Cirincione, explique en avril 2006 :
« La menace iranienne est une menace sérieuse mais elle n'est pas imminente. L'Iran n'a pas d'arme nucléaire. Elle ne l'aura pas cette année, ni même pendant cette décennie. Les Iraniens sont au bas mot à 10 ans d'avoir la capacité d'enrichir de l'uranium pour des missiles ou pour une arme nucléaire.
Vous en êtes sûr ?
Tout ce que nous avons vu nous l'indique, et il y a là-dessus consensus dans les agences (intelligence agencies) américaines. (...) Mettons tout sur la table, ayons un vrai débat public, au fait de ce qu'est la menace, et qui ne soit pas conduit par des "fuites", ou par les discours de leaders qui sous-entendent des choses que les agences (i.a.) récusent. »
Si en effet l'Iran menait clandestinement un programme nucléaire, elle serait coupable de ne pas respecter le TNP, dont elle est signataire. L'AIEA a depuis 2003 effectué des milliers de contrôles en Iran. Elle est la mieux placée pour répondre à cette accusation, et au jour d'aujourd'hui, elle dit ne pas avoir trouvé trace de ce programme clandestin supposé. Restent les déclarations fracassantes d'Ahmadinejad. (Difficile de lui reprocher la dissimulation alors qu'Ahmadinejad ne se gêne pas pour proclamer à la face du monde l'avancée (prétendue) de ses travaux...:-). De deux choses l'une : soit Ahmadinejad dit la vérité, soit c'est du bluff. Mais en l'absence de preuves tangibles, et ce malgré tous les contrôles, la seule chose qui puisse nous convaincre de l'existence actuelle d'un programme nucléaire militaire iranien est la parole d'Ahmadinejad lui-même. Est-ce suffisant pour déclarer une guerre ?
Un programme nucléaire militaire à l'avenir ?
Ce qui existe, aux dires de l'AIEA, est légal. L'enrichissement de l'uranium à des fins civiles est un droit reconnu par le TNP, et il n'y a donc pas là de quoi faire le motif d'une guerre. Reste donc le conditionnel : ce que l'Iran pourrait faire, ce qui pourrait entraîner...
Les menaces ont beau être au conditionnel, elles sont suffisamment sérieuses pour qu'on s'y arrête. Et d'abord, le passage du nucléaire civil au nucléaire militaire est-il si automatique qu'on le laisse entendre ? Si vraiment ce passage est si automatique, on peut s'interroger sur la consistance d'un règlement international qui permet l'un et interdit l'autre. Les rédacteurs du texte en 1968 et ceux qui l'ont confirmé en 1995 étaient bien informés, ou bien ? Par ailleurs, s'il s'avère que ce passage est automatique, les Etats-Unis et la France, entre autres, auraient donc récemment donné un coup d'accélérateur à la prolifération nucléaire en signant des accords portant sur le nucléaire civil... et il faudrait donc que tous les accords de cette nature soient interdits et que notre Areva national ne s'exporte plus...
Plaçons-nous donc dans ce conditionnel. Si en effet le nucléaire civil iranien mène à l'arme atomique iranienne, celle-ci serait-elle offensive ou défensive ? On peut suivre l'avis de J.Cirincione, toujours dans la même interview :
« La menace d'une bombe nucléaire iranienne n'est pas que l'Iran va attaquer les Etats-Unis, ou Israël, ou qu'elle va la donner à un groupe terroriste pour qu'il lance ces attaques. Non, la dissuasion est vivante et bien vivante. L'Iran sait parfaitement qu'une telle attaque serait la dernière de son régime. Le régime se suiciderait en usant effectivement de la bombe. Je crois que plusieurs membres du gouvernement iranien veulent avoir des armes nucléaires exactement pour les mêmes raisons que les autres gouvernements : la sécurité et le prestige. »
Etant donné le contexte régional, le besoin de sécurité des Iraniens est assez compréhensible. Répondre à ce besoin signifie-t-il forcément pour l'Iran se doter de l'arme nucléaire ? C'est une autre question, mais au vu des menaces réelles, l'arme nucléaire iranienne serait -à l'origine- défensive et non offensive. Si vraiment les Occidentaux voulaient éviter la bombe iranienne, ils devraient donc prendre le problème à la racine, et trouver un autre moyen de résoudre ce besoin de sécurité. Ce qui peut paraître paradoxal, l'Iran étant le grand ennemi, mais il faut savoir ce que l'on veut. Continuons :
« Ils veulent décourager une attaque américaine, ou éventuellement israëlienne, et veulent le prestige qu'une telle arme leur confèrerait, pour leurs ambitions régionales. Et c'est exactement pour ces raisons que les autres pays de la région réagiraient. L'Arabie Saoudite ne tolèrerait pas le pouvoir politique, militaire et diplomatique que l'arme nucléaire donnerait à l'Iran. Et c'est là le grand danger – que d'autres pays de la région se nucléarisent. »
Le risque de prolifération nucléaire
En effet, dans cette débauche de conditionnels qui risquent de justifier une guerre bien réelle, le risque de prolifération nucléaire qu'entraînerait une future arme atomique iranienne représente le plus grand danger. Les va-t-en-guerre ont raison d'invoquer cet argument, mais précisons : l'Iran elle-même n'est pas responsable de l'action des autres. Dans l'hypothèse où elle se doterait de l'arme nucléaire, elle serait responsable de cette possession, qui serait illégale dans le cadre du TNP, mais on ne peut pas la tenir pour responsable des programmes des autres. Les responsables de la prolifération ne sont pas les acheteurs, mais les vendeurs, ceux qui vendent leur savoir ou leur matériel. Et nous devons donc nous tourner vers ceux qui sont déjà possesseurs de l'arme nucléaire. Les Etats-Unis et la France. La Russie. Le Pakistan aussi avec le fameux docteur Kahn. L'exemple de l'accord récent Etats-Unis/Inde dont parle ici l'ancien président J.Carter est un exemple parmi d'autres (mars 2006) :
« Pendant les 5 dernières années, les Etats-Unis ont abandonné beaucoup des accords sur le contrôle des armes nucléaires qui avaient été négociés depuis D.Eisenhower... L'accord nucléaire proposé à l'Inde est juste une étape de plus vers l'ouverture de la boîte de Pandore de la prolifération nucléaire. »
Pour ce qui est des raisons invoquées de la guerre annoncée, constatons simplement qu'on reproche à l'Iran une chose dont nous sommes nous-mêmes -entre autres- responsables.
Une guerre préventive ?
De toutes les accusations dont on accable l'Iran, seules les accusations au conditionnel sont valables. La prolifération nucléaire, risque le plus grave, ne peut pas être reprochée à l'Iran. L'avenir possible du programme nucléaire civil iranien est la seule menace – au conditionnel – qui puisse lui être imputée. S'il y a guerre, il s'agira donc d'une guerre préventive. Ce qui éveille l'âpre débat qui s'est déroulé avant la guerre d'Irak. La guerre préventive peut sembler légitime, mais c'est ouvrir la boîte de Pandore.
Où s'arrête alors la légitimité ? Un tel concept risque de multiplier les atteintes à la souveraineté des Etats, et de favoriser la guerre comme moyen de résolution des conflits. Qui pourrait par exemple empêcher l'Inde ou le Pakistan de se l'appliquer l'un à l'autre ? Au-delà de ces guerres qui y trouveraient une justification, le concept de guerre préventive remet en question les notions mêmes de souveraineté et d'intégrité territoriales, qui sont parmi les fondements du droit international. De fait, il ébranle toute l'architecture sécuritaire mondiale.
En outre, ce concept pourrait bien se révéler contre-productif, en encourageant les Etats « hostiles » à développer des programmes d'armement secrets, dans le but de dissuader les Etats puissants d'employer préventivement la force contre eux. Voire les amener à agir en premier, en vertu du concept de la « prévention de la guerre préventive », qui découle, en toute logique, du premier...
Cette guerre préventive serait-elle légale ?
Le droit international est très ambigü là-dessus. Le non-respect d'une résolution de l'ONU par un Etat peut, a priori, être brandi pour entrer en guerre. C'est ce qui s'est produit en 2003, les Etats-Unis faisant valoir que la résolution 1441 (faisant notamment obligation à l'Irak de fournir la liste de ses armes y compris de ses « Armes de destruction massive ») n'était pas respectée par l'Irak... Mais les Etats-Unis n'avaient pas reçu de mandat explicite de l'ONU.
Depuis cette époque, les réflexions menées sur le sujet à l'ONU n'ont pas abouti à de grandes transformations. Pour ce qui est des menaces qui ne sont pas imminentes, mais latentes, le monopole d'action préventive est réservé au Conseil de Sécurité. Les Occidentaux devraient donc recevoir un mandat de celui-ci pour mener la guerre.
Où en sommes-nous ?
Suite à l'accord de Paris de 2004, l'Iran a suspendu momentanément son programme. Cette suspension n'était pas obligatoire, et il était spécifié dans l'accord que la suspension était « volontaire, non liée à des obligations légales, visant à instaurer un climat de confiance pendant les négociations ». Cette suspension, reconnue volontaire à l'époque, est aujourd'hui exigée par les résolutions de l'ONU.
A l'heure actuelle, trois résolutions, dont les deux dernières (1737, décembre 2006 et 1747, mars 2007) assorties de sanctions, ont été votées par le Conseil de Sécurité, exigeant de l'Iran qu'elle abandonne son programme nucléaire civil (exigeant donc qu'elle abandonne un droit que le TNP lui donne...). Il ne manque donc plus que le mandat du Conseil pour entrer en guerre (si les Occidentaux daignent lui demander l'autorisation) pour que cette guerre puisse être déclarée "légale".
On se retrouve donc avec des leaders occidentaux sûrs de leur fait, comme notre simili-empereur, capable, sans ciller, de « souligner l’entière détermination de la France dans la démarche actuelle alliant sanctions croissantes mais aussi ouverture si l’Iran fait le choix de respecter ses obligations. Cette démarche est la seule qui puisse nous permettre d’échapper à une alternative catastrophique : la bombe iranienne ou le bombardement de l’Iran. »... passant sous silence le respect du TNP par l'Iran et son non-respect par les résolutions. Et acceptant au passage, comme une évidence, le concept de guerre préventive, dont personne ne parle. Comme si le précédent irakien avait fait rentrer le concept dans les têtes, à défaut de le faire entrer dans le droit. Evidemment, si on accepte la guerre préventive, tout devient possible. TOUT devient possible...
Toute cette approche légaliste, posant comme essentielle le respect du TNP, est négligeable aux yeux de qui valide le 2 poids 2 mesures. L'Iran est une dictature dont on nous montre les horreurs, comme si cet état de fait avait quelque chose à voir avec la question nucléaire, et comme si des attaques aériennes sur les installations nucléaires ou même une déstabilisation du régime – on le voit en Irak – allaient servir de baguette magique. L'Iran est une dictature, et de ce fait le non-respect du TNP serait légitime. Rien de nouveau sous le soleil, vous me direz. La crise actuelle réunit malgré cette vieille habitude deux spécificités :
Le conflit porte précisément sur le non-respect par l'Iran (attendu à l'avenir) d'un traité que les Occidentaux bafouent aujourd'hui pour l'accuser. Avis aux amateurs de gymnastique.
Le conflit porte sur le TNP, c'est-à-dire sur l'équilibre des forces nucléaires de la planète. Et à prendre tant de libertés avec ce traité, les Occidentaux sont les premiers à le mettre en danger.
Si les Occidentaux ont une si haute idée des accords internationaux, pourquoi, dans le cas précis qui nous occupe aujourd'hui, font-ils voter des résolutions qui bafouent les termes du traité ? Et en sus, pourquoi envisagent-ils, comme notre bien-aimé président, de passer outre l'avis du Conseil de Sécurité ? N'est-ce pas là jouer avec le feu ? Ils craignent qu'un Iran doté de la bombe entraîne la dissolution du TNP, mais en agissant ainsi, en allant trop loin, ne sont-ils pas précisément en train de le décrédibiliser et de le vider de son sens ? Cet accord est loin d'être parfait, loin d'être partial aussi, mais c'est le fragile rempart qui nous préserve encore de la prolifération nucléaire, que ses fossoyeurs disent vouloir éviter à tout prix.
Boréale
Très bon article très documenté.
Il y a belle lurette que les puissants s'arangent avec le droit international.
J'ai déjà eut ici l'occasion de soulever la questions des Malouines qui nous Argentins nous tient particulièrement à coeur.
Au fait désolé pour les fans de l'équipe de France de rugby...
Cracias a nos fantasticos PUMAS.
Concernant les USA la politique étrangère des USA, elle doit être évaluer comme le résultat de ce que dés les années 60 Juan Bosch (président de la République Dominicaine, renversé par un coup militaire US) avait présenté comme "le PENTAGONISME", à savoir un Etat impérialiste qui a placé à son sommet des interêts économiques et militaires conjugués.
les USA ont besoin d'être en guerre, et ce façon permanente, c'est la raison d'être du système US, ce pays est continuellement en guerre ou à la recherche d'adversaires, la disparitionde l'URSS est l'explication de ses gesticulations bellicistes permanentes dangereuses pour la paix et l'équilibre du monde.
La situation vis à vis de l'Iran n'est que la continuité du processus entamé depuis 5 ans.
J'avais écrit les lignes qui suivent à ce momment, elles n'ont pas pris une ride, du moins je le pense et attend vos réactions et commentaires.
1) Les USA sont à la tète d’un système globalisé dont ils assurent la promotion à travers une dérégulation généralisée des échanges, grâce au flottements des monnaies depuis 1973 et enfin par une gestion de plus en plus aventureuse de pyramides de dettes toujours croissantes ( dettes des ménages en fuite permanente, dette de l’état 350 milliards de dollars soit un tiers du PNB). L’absurdité de ce système se traduit par le fait que pour combler leur déficit les USA drainent 80% de l’épargne mondiale. La domination des marchés financiers a imposé à la terre entière le modèle dit du gouvernement d’entreprise, c’est à dire la dictature de l’actionnariat, la valeur du travail a été remplacée par celle de la propriété. Ce système à court terme néglige le travailleur et les entreprises ( voir le cas ENRON), il est la cause de l’implosion de la bulle financière, qui depuis l’an 2000 a volatilisé des milliers de milliards de dollars (3000 pour les seuls fonds de pension états uniens). La crise de confiance dans le système qui en résulte, entraîne les faucons de l’administration Bush à vouloir faire la guerre pour faire la guerre, afin de montrer qu’ils sont les plus forts et avec la volonté de remodeler selon leurs intérêts tout le moyen orient.
Ceci n’est pas une guerre pour la démocratie comme certains veulent le faire croire mais bien une guerre impérialiste, celle d’un empire qui refuse de perdre ses positions hégémoniques et dominatrices ! La démocratie ne s’est jamais imposée à coup de missiles tomahawk et de B52 ! [Encore moins de frappes nucléaires préventives....]
2) Les ministres et conseillers de G W Bush, Donald Rumsfeld, Paul Wolfowitz ou Richard Perle, ont clairement dit qu’ils n’ont aucune confiance dans la négociation comme méthode de résolution des conflits, ils ne comprennent pas l’intérêt d’être la 1ère puissance militaire mondiale si c’est pour rester l’arme au pied. Le budget annuel de la défense doit, c’est prévu, passer de 350 à 500 milliards de dollars.
En préférant une stratégie de répression de certains à celle de prévention globale, l’administration US crée sa propre prophétie : un monde moins sûr ou l’on verra décuplé le désir de posséder des armes de destruction massives. A fortiori si cette politique est incohérente comme vient d’en témoigner la crise nord-coréenne.
Comme l’a récemment démontré Joseph CIRINCIONE dans Deadly Arsenals : Tracking Weapons of Mass Destruction, l’administration Bush est en train de faire s’effondrer le régime de non-prolifération.
En prétendant que les traités internationaux ne sont rien que du papier, cette administration réinvente le mode d’emploi de l’APOCALYPSE
3) Cette situation a conduit l’administration Bush à la guerre ! Cela entraînera la déstabilisation et la destruction du « droit international » que les présidents américains Roosevelt et Wilson avaient initié.
Les USA doivent comprendre que si leur technologie militaire sans cesse perfectionnée leur donne la maîtrise de l’air, de la mer et de l’espace, elle ne leur permettra jamais de dominer la terre et encore moins les âmes. 300 millions d’hommes ne doivent pas diriger les 6 milliards restant au nom de leur interêts propres
La géopolitique ne doit pas se conduire dans l’opportunisme et les revirements ; elle réclame au contraire des analyses clairvoyantes et un minimum de continuité.
Votre empereur n'est qu'un nabot en géopolitique, si il vous entraine dans cette galère, malheur à la France.
Au fait il ne porte pas chance votre empereur, il était présent au stade de france ce soir...
Gracias a nos PUMAS!
Rédigé par : perla austral | 08 septembre 2007 à 00:08
Sans vouloir faire de l'anti-américanisme, il est inquiétant de voir à quel point la politique économique américaine ressemble à celle de l'Allemagne nazi. Un Keynésianisme militaire qui provoque des distorsions dans la balance des paiements et qui pèse de plus en plus dans la politique général des USA, le fameux complexe militaro-industriel d'Eisenhower. Produisant également une inflation galopante que les américain grace à leur avantage monétaire ont pour l'instant réussit à exporter, quoique si l'on se fit à l'inflation mesuré dans les normes qui prévalaient avant Clinton l'inflation réel aux USA est le double de celle officiel.
Entre le beurre et les cannons les USA ont choisi les deux, parce que leur position de banque central mondial le leur permettait, les récente évolutions économiques semble annoncer la fin des haricots.
Rédigé par : yann | 08 septembre 2007 à 00:47
Article très dense et intéressant.
Quant les auteurs ne sont plus soumis à la censure ! Ca me fait presque monter les larmes aux yeux de savoir que les "journalistes" des grands médias (et donc leur public) en sont privés !
Je pense qu'en effet, ces agressions à répétition, quand on voit le traitement réservé à la Corée du Nord, donnera plutôt la certitude à tous les pays suceptibles de s'intéresser à l'atome qu'il faut absolument s'équiper au plus vite ! Question de survie.
Rédigé par : wawa | 08 septembre 2007 à 05:23
Article très dense et intéressant.
Quant les auteurs ne sont plus soumis à la censure ! Ca me fait presque monter les larmes aux yeux de savoir que les "journalistes" des grands médias (et donc leur public) en sont privés !
Je pense qu'en effet, ces agressions à répétition, quand on voit le traitement réservé à la Corée du Nord, donnera plutôt la certitude à tous les pays suceptibles de s'intéresser à l'atome qu'il faut absolument s'équiper au plus vite ! Question de survie.
Rédigé par : wawa | 08 septembre 2007 à 05:24
je me permets de signaler un article du New York Times (dans le courrier internationnal de cette semaine) concernant les déclarations de Sarkozy concernant l'Iran... en substance "elles sont dangereuses et servebt les faucons"
Rédigé par : marc | 08 septembre 2007 à 10:56
J'avais abordé un peu hors sujet le problème de l'iran dans des coms précédents sur ce blog tout en me rendant compte qu'il me manquait des éléments concernant le droit et le traité TPN. Mais avec ce billet, c'est chose faite. Il aurait été souhaitable qu'aux infos tele, à la suite de la déclaration de NS, un journaliste face le point sur ces aspects, je ne l'ai pas vu.
En tout cas, c'est mal parti si le conseil de sécurité demande à l'iran d'abandonner son programme civil qui avait été autorisé auparavant tandis que l'iran serait apparemment en règle avec l'aiea. Dans ces conditions rien ne justifie des attaques, même pas le statut dictatorial du régime iranien. Les bombardements israeliens sur la centrale d'osirak n'avaient d'ailleurs pas permis de renverser S Hussein.
L'attitude d'amahdinejad par ses gesticulations guerrières est étrange, qu'espère-t-il ? Créer une coallition pro iran en prônant la guerre ?
Si tout ça est plus que des intimidations et qu'une opération militaire est lancée avec l'appui de la france, seuls une opposition et des manifestations publiques pourraient infléchir NS, DDV se trouverait ainsi un rôle à la mesure de son expérience dans le domaine.
Finalement, on peut se demander ce qu'il y a de prévisible.
Rédigé par : olaf | 08 septembre 2007 à 11:20
@Boréale,
Je suis ignare en ce qui concerne les aspects techniques de cette situation et je voudrais poser une question à laquelle certains ont peut être répondu sur ce blog sans que je comprenne.
Est-il facile de passer du nucléaire civil au nucléaire utilisable dans une guerre? Je crois avoir entendu SR refuser à l'Iran le droit au nucléaire civil.
par ailleurs, les USA ne prennent-ils pas ce sujet comme prétexte pour attaquer l'Iran?
Rédigé par : Philippe | 08 septembre 2007 à 13:11
@Philippe
Il nous faudrait un physicien pour répondre avec exactitude à votre question, mais si l'on se fit à l'expérience le nucléaire civile et le nucléaire militaire se sont développé en parallèle que ce soit aux USA, en France ou en GB. Une fois que l'on sait faire de l'uranium enrichi et des matières fissile il ne doit pas être si compliqué que ça de faire des bombes nucléaires (voir le Pakistan).
Mais il est clair que les USA cherchent un prétexte pour attaquer l'Iran, il n'ont pas été aussi actif pour le nucléaire Indien, pakistanais, ou israélien. L'Iran emmerde l'occident pour des raisons pétrolière, bine plus que pour les droits de l'homme ou la démocratie qui de toute façon n'est jamais vraiment défendu (voir l'expérience sud américaine).
Rédigé par : yann | 08 septembre 2007 à 13:31
Bravo!
Quel plaisir d'enfin pouvoir lire ce qu'on est en droit d'attendre d'une vraie presse libre. Làs, comme soeur Anne, on ne voit rien venir !
@Philippe,
Je ne suis pas atomicien, mais, à ce jour tous les pays possédant le nucléaire civil, n'ont pas eu de mal à passer au nucléaire militaire (nous sommes en 2007, pas en 1950 !). Ségolène Royal avait commis une erreur qui, en fait, n'en était pas une en se disant contre le nucléaire civil Iranien. Si l'on est contre l'un, il faut assumer d'être contre l'autre. C'est un peu comme pour le Mag. Do et l'obésité (hi!, hi!). On ne peut être pour l'un et contre l'autre. Je ne parle pas, bien sûr au plan moral, mais au plan des capacités industrielles.
Chez les B&B’s on traite du plan "anti-glandouille" de Fadela Amara… pour les cités.
Rédigé par : Ozenfant | 08 septembre 2007 à 17:04
Qui bafoue!
Délire ? Non pas assez exagéré
Manipulation ? Malheureusement oui ,les ricains on besoin d’argent
Antiaméricanisme primaire ? Non-Antimecanisme boursier Oui !
Menace réelle et imminente ? Le 30/Août/07..Un B52 équipé de missiles a têtes nucléaires a traversé les états Unis par Erreur !
Mais cracher ,juré Sarkozy sera au coté de Bubusch pour Bombarder l’Iran
Rédigé par : Eric Claxon | 08 septembre 2007 à 18:01
Comme dit oz, l'accès à la bombe est certainement plus aisé actuellement que lors de la mise en place du TPN, qui a peut être évolué depuis. Les technologies ont évolué, la fin de l'urss a libéré de potentiels experts du domaine et du matériel. Le civil est un premier pas, mais difficile d'empêcher ça. Peut être qu'un équilibre de dissuasion s'établira avec les nouveaux détenteurs...
Rédigé par : olaf | 08 septembre 2007 à 18:30
@ perla austral
En lisant que l'extrait d'empereur était présent au stade de France, je suis presque contente que les Français aient perdus ! :-)
Ca lui fait une occasion de se faire mousser en moins ! Viva l'Argentina !!! :-)
@ wawa
"Ca me fait presque monter les larmes aux yeux de savoir que les "journalistes" des grands médias (et donc leur public) en sont privés !"
Tu me touches en écrivant ça. Moi non plus je ne comprends pas, et ça me met les nerfs à vif.
Je n'aime pas casser du sucre sur "les médias", en englobant tous les journalistes. Mais on ne peut que s'interroger, et se révolter de la méconnaissance du sujet par les "journalistes" qui traitent de l'Iran sans même évoquer le problème de fond. Je ne décolère pas contre ces journalistes qui n'en sont pas.
La seule explication que je puisse trouver, c'est le temps que demandent les recherches, pour s'assurer qu'on ne rêve pas, et le fait que ces recherches supposent d'aller chercher des infos partout, sans rester dans les limites étroites de l'Hexagone. Je n'ai rien trouvé de conséquent dans les journaux français. J'ai sans doute loupé des trucs, mais...
Comme l'écrit OLAF, "Il aurait été souhaitable qu'aux infos tele, à la suite de la déclaration de NS, un journaliste face le point sur ces aspects, je ne l'ai pas vu." Souhaitable, en effet !!!!!
(Moi non plus je ne l'ai pas vu, mais ça c'est normal, vu que j'ai pas de télé ! ;-))
@ Olaf
En effet c'est mal parti. Pour ma part je suis très pessimiste, je ne peux pas concevoir que l'Iran renonce à son droit, donné par le TNP. Donc je ne vois pas comment elle pourrait se plier aux exigences des résolutions... et les Occidentaux de leur côté ne voudront pas faire machine arrière, pour "préserver l'autorité de l'ONU"......
Le jour de la première résolution de l'ONU (l'été 2006), les néo-conservateurs ont dû sabrer le champagne... (enfin non, ça c'est trop frenchy. Le coca plutôt)
Pour ce qui est de l'attitude d'Ahmadinejad, elle me pose question à moi aussi. Mais vu l'irrationnalité d'un Bush, et la simple bêtise d'un Sarkozy, je me dis qu'Ahmadinejad est simplement un aveugle, lui aussi. Ces trois-là ont bien des points communs : la relative jeunesse, l'inexpérience surtout, et une façon de gérer leurs pulsions aggressives un peu similaire...
En janvier dernier, sur RMC je crois, le journaliste qui l'a piégé lui et Royal sur les porte-avions, a demandé à Sarkozy si Al-Qaïda était sunnite ou chiite. Et Sarkozy de se débattre lamentablement pour essayer de contourner une question dont il ne connait visiblement pas la réponse...
Ce n'est pas passé dans l'oreille d'une sourde. Il y a des choses inacceptables, et cette crasse ignorance, de la part d'un futur président, en fait partie. Rien que d'y penser, ça me tord l'estomac.
Attendez 2 mns, je l'avais mis dans mes favoris... Voilà ! :-) C'est ici, si vous voulez rigoler :
http://www.dailymotion.com/video/x1mwy3_sarkozy-piege-par-bfm-tv-rmc-sarko_news
@ Philippe
"Est-il facile de passer du nucléaire civil au nucléaire utilisable dans une guerre?"
J'ai fait pas mal de recherches là-dessus. Franchement je ne suis pas spécialiste, mais j'ai trouvé surtout beaucoup d'incohérences, et je sors de ces recherches sans certitude absolue. Mais il semblerait qu'une partie du savoir-faire civil puisse être utilisée à des fins militaires. Il semblerait aussi que l'uranium enrichi à des fins civiles puisse servir dans un cadre militaire...
Voici un site qui m'a paru intéressant :
http://energie.lesverts.fr/article.php3?id_article=104
Mais j'ai plusieurs réserves à son sujet :
1/ Jean-Pierre Dufour, physicien nucléaire au CNRS : j'ai passé un temps fou à le chercher sur le site du CNRS. Peut-être qu'il y était et qu'il n'y est plus, c'est possible. Mais ça refroidit ma confiance
2/ Ce qu'il avance est en totale opposition avec beaucoup d'autres voix qui me paraissent dignes de confiance. Cf aussi ce qu'écrit YANN à ce sujet.
3/ Ses explications techniques me paraissent parfois incohérentes (est-ce ma méconnaissance ? Vous me direz ! :-)
4/ Quand il aborde la politique, il ne sait pas trop de quoi il parle. Beaucoup de jugements à la va-vite.
Bref. J'ai lu, dans cet article-là peut-être, que les Américains avaient réussi, en 1977, à fabriquer une arme nucléaire à partir de combustibles civils. Si donc ce passage est avéré, comment se fait-il que le TNP autorise l'un et interdise l'autre ? A l'époque de la rédaction du traité, en 1968, les connaissances étaient peut-être limitées, mais le traité était valable pour 25 ans, et il a été reconduit tel quel en 1995...
(Pour des raisons commerciales ??? Non, sans blague !!??)
@ Philippe et Yann :
Derrière les raisons officielles il y a les raisons officieuses en effet. Le pétrole, oui, le dollar aussi, ainsi que, semble-t-il, le marché des combustibles nucléaires. Mais on aura l'occasion de revenir là-dessus.
Ce qui me préoccupe le plus, aujourd'hui, c'est l'apathie générale. OLAF écrit :
"seuls une opposition et des manifestations publiques pourraient infléchir NS"
Où sont les Français ? Suffit-il que le président dise blanc ou noir pour que les Français suivent ? Où sont les journalistes ? La question de la mobilisation est en effet la question centrale aujourd'hui, et celle qui nous concerne directement.
Rédigé par : Boréale | 08 septembre 2007 à 19:08
@ Ozenfant :
J'aime beaucoup ta comparaison avec le Mac-do !!! "Big Mac, le champignon nucléaire dans votre assiette !!!" :-))
@ Eric Claxon :
"Menace réelle et imminente ? Le 30/Août/07..Un B52 équipé de missiles a têtes nucléaires a traversé les états Unis par Erreur !"
Mmh... J'ai pensé la même chose...
Rédigé par : Boréale | 08 septembre 2007 à 19:13
boréale,
ce qui gêne avec NS, c'est qu'il passe beaucoup de temps à parader dans les médias plutôt qu'à digérer ses dossiers.
Un extrait du site JP Petit( physicien ) :
http://www.jp-petit.org/Presse/en_effeuillant_marguerite.htm
« L'Iran peut cacher ses ambitions nucléaires à certains mais pas à Israël »
Source : Los Angeles Times
Référence : « Iran May Hide Its Nuclear Ambitions From Some, but Not Israël », Bennett Ramberg, Los Angeles Times, 10 décembre 2003.
Bennett Ramberg a été analyste politique au bureau des affaires politico-militaires du département d'État sous la présidence de George Herbert Walker Bush. Il est l'auteur de Nuclear Power Plants as Weapons for the Enemy.
Au début de l'année 1981, Moshe Arens, président de la commission des Affaires étrangères et des questions de sécurité de la Knesset avait déclaré qu'Israël ne laisserait pas l'Irak acquérir des armes nucléaires. Quelques mois plus tard, Israël bombardait le réacteur d'Osirak. Aujourd'hui, les déclarations du chef du Mossad et du ministre de la Défense israélien laissent penser que c'est l'Iran qui est en tête de liste des cibles d'Israël.
L'échec de l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA) à régler le problème rend une attaque israélienne contre les installations nucléaires iraniennes probable. Israël sait d'autant mieux comment l'Iran procède pour acquérir des armes nucléaires qu'il a procédé de la même façon pour constituer son arsenal. Israël avait fait construire par les Français son réacteur nucléaire et avait acquis de l'eau lourde en provenance de Norvège en affirmant vouloir les utiliser à des fins pacifiques. L'administration Einsenhower avait demandé des garanties et avait obtenu des promesses des autorités israéliennes. Kennedy avait même demandé des inspections, mais elles n'avaient rien donné. Israël est devenu une puissance nucléaire malgré les menaces états-uniennes de suspendre l'aide qui n'étaient que du bluff.
Aujourd'hui, à moins que Téhéran fasse son mea culpa et démantèle son programme, Israël risque de frapper l'Iran."
Sur l'iran :
http://www.jp-petit.org/Geopolitique/IRAN/iran1.htm
Rédigé par : olaf | 08 septembre 2007 à 19:39
@Boréale
Je ne crois pas qu'on puisse analyser l'attitude d’Ahmadinejad en utilisant les mêmes critères que pour un Bush ou un Sarkozy. C’est dangereux car cela peut mener à des interprétations tout à fait erronées. Les Iraniens sont des gens très fiers. Je me souviens d’un responsable haut placé dans l’industrie du pétrole (il était soi disant l’un des premiers à avoir escalader le mur de l’ambassade US lors de la révolution) qui nous avait dit, lors d’une négociation un peu tendue, quelque chose comme « Je préfère vivre seul dans un taudis qu’avec vous (les occidentaux) dans un palace »
L’orgueil et le fanatisme d’ Ahmadinejad peuvent l’amener à avoir des réactions que nous considérerions comme totalement irrationnelles.
Les réactions d’un Bush ou d’un Sarkozy, même si elles ne nous conviennent pas, sont beaucoup plus prévisibles car plus conforme à notre grille d’analyse et notre système de pensée.
Rédigé par : RST | 08 septembre 2007 à 19:42
@Boréale
Peut-être que le vrai problème n'est pas de fabriquer un explosif nucléaire en tant que tel, mais de mettre au point un vecteur de transport fiable comme des missiles. C'est a mon avis le matériel de transport qui est le plus difficile à maîtriser techniquement (faut pas que le missile explose au départ ou pendant son parcours. Avoir de s tête nucléaire c'est bien gentil encore faut-il pouvoir montrer à l'adversaire que vous pouvez le toucher sur son sol.
Et puis toute cette histoire est quand même un des nombreux effets secondaire de la guerre en Irak. Si ces crétins de l'administration américaine avaient été un peu moins irrationnel les iraniens seraient peut-être moins presser d'avoir la bombe. Parce que honnêtement si j'étais iranien, entre l'armée américaine en Irak, celle en Afghanistan et toute ces bases et porte-avion un peu partout au moyen-orient, sans oublier mon pétrole que je vend en Yen au Japon je serais moi aussi pour que l'Iran ait la bombe. Il faudrait commencer par rassurer les iraniens, mais comment peuvent-il avoir confiance dans des nations qui pratiquent sans arrêt le deux poids deux mesure et le double langage, et qui n'hésite pas à soutenir des dictatures quand elles sont de leur coté. L'Iran nucléaire est en grande partie une création de l'interventionnisme occidental. Je persiste à dire que la politique gaulliste celle qui ne porte pas de jugement sur les régimes et qui respecte le droit des peuples à l'autodétermination est la seule voie à long terme pour maintenir la paix, les iraniens mettrons fin à leur régimes s'ils en ont envie. Pour ce qui est du nucléaire à mon avis il est déjà trop tard, l'Amérique et son interventionnisme impérialiste est allé trop loin elle fait trop peur aux pays du monde, ces en grande partie elle qui accélère la prolifération.
Rédigé par : yann | 08 septembre 2007 à 20:22
Un avis pessimiste pour alimenter le débat:
http://www.info-palestine.net/article.php3?id_article=2626
Rédigé par : yann | 08 septembre 2007 à 20:46
Pour répondre à Yann et afin de revenir sur ce qui me semble être le fond du débat, à savoir la remise en cause du droit international.
(Je dois avouer que personnellement mes notions en armes nucléaires et sur les liens entre nucléaires civile et militaire sont on ne peut plus lacunaires.)
J'aimerais rappeler que à la base de tout équilibre géopolitique il se doit d'y avoir une "règle" un "code" réciproquement et mutuellement reconnu. Plus que, n'en déplaise à yann, de lecture gaulliste de la question, il y a simplement des principes intangibles et le premier d'entre eux est le principe de souveraineté.
Savoir de quoi l’on parle!
Utilisation du mot et de ses dérivés:
Attention aux confusions, liées aux sousbressauts de l’actualité et à l’utilisation du mot par les médias, de la confusion entretenue avec la notion de souverainisme.
Vous en souvenez vous ?
« Le 28 juin 2004 l’Iraq a recouvré sa pleine et entière souveraineté » de qui se moque t’on ?
« Le NON au TCE ne pouvait-être interprété que comme un acte souverainiste » il est à noté que le mot souverainiste est régulièrement associé au qualificatif odieux, par la presse et les intellectuels bien pensants, en les reliant de façon systématique à des personnes comme J-M Lepen ou P de Villiers.
Genèse et principe :
Jean Bodin (1530-1596), défini la souveraineté comme « le pouvoir absolu et perpétuel d’une république ».
En clair cela signifie qu’aucun pouvoir ne peut ni ne doit pouvoir prétendre surpasser celui-ci.
A titre d'exemple votre constitution républicaine en France ne remet pas en cause ce principe, au contraire elle le fait sien en fixant l’origine du pouvoir souverain dans le peuple ou plus exactement dans la Nation citoyenne (la communauté politique formée des citoyens), c'est grosso modo la même chose en Argentine (je dois l'avouer on a bcp pompé).
Le principe de souveraineté est (de plus en plus en théorie et c'est bien là le problème)accepté comme principe fondateur des relations internationales entre les Etats depuis le traité de Westphalie, 1648, traité qui a marqué la fin de la guerre de 30 ans.
D’un point de vue juridique il n’a jamais été remis en cause.
Il établissait une rupture avec la période précédente qui développait en Europe l’idée d’une identité spirituelle et séculière, la Chrétienté, héritée de l’Europe romaine.
Depuis lors on parle d’Etats souverains.
Etat ne reconnaissant à l’intérieur de ses frontières, aucun autre pouvoir que le sien propre.
C’est le sens de formules comme :
Le roi est empereur en son royaume.
L’autorité de l’Etat à l’intérieur de ses frontières prime sur toutes les autres (y compris celle du Pape).
Egalité juridique des Etats entre eux.
Ces idées ont été confirmées et renforcées au XVI, XVII, XVIII, XIX et XX ème siècle, le XIX ème ayant été une apogée du principe avec la généralisation et le triomphe du concept de l’Etat Nation (idée née de la révolution française).
Idées reprises et validées par la charte des Nations Unies qui rappelle :
L’égalité des Etats entre eux, (un Etat, une voix).
Droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Non ingérence dans les affaires intérieures des autres Etats.
L’histoire récente l’a à nouveau confirmé :
Décolonisation.
Eclatement de l’Union Soviétique.
Eclatement de la Yougoslavie.
Trop souvent, on oublie, contrairement à ce que certains essayent de nous faire croire, que la souveraineté est un facteur de Paix ; c’est l’idée développée par Bertrand Badie, en vertu du fait que le concept de souveraineté n’est acceptable que dans la reconnaissance par l’autre et la réciprocité.
Critique et remise en cause récente :
Idée : la souveraineté respecter ne peut se concevoir sans puissance.
Les relations internationales sont fondées sur des rapports de force.
Cette argumentation n’est pas à rejeter sans appel, mais la prendre comme telle revient à refuser aux Etats souverains la possibilité de rechercher des équilibres de compromis fondés sur des alliances.
En cautionnant l’idée que le principe de souveraineté n’est plus un principe fondateur mais qu’il devient un principe dépendant, subordonné à d’autres, c’est en vérité la négation même du principe que l’on défend !
Il est vrai que l’évolution récente du monde, depuis 1990 et la disparition de l’URSS en tant que pôle d’équilibre des alliances, s’inscrit dans une remise en cause de l’ordre westphalien, illustré par ailleurs par :
Le développement du droit d’ingérence humanitaire, idée chère à B Kouchner et B H Levy, idée dont les résultats en Bosnie, au Kosovo, en Iraq... se passent de commentaires.
Panne du développement de nombreux pays en développement, quelle souveraineté quand on est dépendant et endetté ?
Le développement de la mondialisation ou plus exactement de la transnationalisation et de pouvoirs affranchis des contrôles des Etats (multinationales, lobbies…).
Développement des intégrations régionales et/ou continentales, telle l’union européenne que Stanley Hoffmann définie comme un pool de souveraineté, l’utilisation d’un anglicisme n’empêche pas que les européistes nous livrent une fois de plus un oxymore, comme eux seuls en ont le secret.
Quelques intellectuels vont, à l’instar de Stephen Krasner, encore plus loin en dénonçant, je cite, la souveraineté ou l’hypocrisie organisée, on serait tenté de leur répondre que ce qu’ils nous proposent s’apparente à de l’hypocrisie tout court.
Les USA, et tous les autres etats du monde ferait bien de reconsidérer ces grds principes.Les collaborations entre Etats souverains restent, ne leur en déplaisent, possibles et peuvent même donner de bien meilleures résultats pour les peuples.
Nos actuels exemples en Amérique latine et les actions concrètes menées à l'initiative du vénézuéla et de son président H Chavez et relayées par d'autre Argentine, Bolivie... en sont de brillants exemples.
Au grand dam de, je vous le donne en 1000: Washington!!!!!!!!!!!!!!
Rédigé par : perla austral | 08 septembre 2007 à 21:54
RST,
Vous pensez sérieusement que les iraniens ayant "une grille d'analyse" différente de la nôtre puissent ne pas penser qu'ahmadinejad n'est pas cinglé, il fait tout de concert avec bush pour mettre de l'huile sur feu. Son attitude est comme vous le dites irrationnelle et c'est bien là le problème. Ne prétendez pas que sous prétexte qu'il est iranien, il ait le droit d'être irrationnel dans ses responsabilités, ce serait insultant à l'égard des iraniens qui ont une culture de la rationalité quel que soit leur position géographique.
Rédigé par : olaf | 08 septembre 2007 à 23:04
@ perla austral
Oui, Washington... Les Etats puissants, dont la France, ont évidemment intérêt à construire un "droit" international qui se foute de la justice pour ne se baser que sur des rapports de force.
Ca me rappelle l'affaire de la Cour Pénale Internationale, et toutes les tractations des Etats-Unis avec les pays du monde pour les "dissuader" de signer...
Ta mise au point sur la souveraineté est très intéressante.
En l'occurrence, je me demande si l'Iran aurait moyen de porter plainte, pour non-respect du TNP... Ca paraitrait logique, non ?
Mais j'imagine que si ce n'est pas déjà fait, c'est que ça ne peut pas l'être... ? Il lui faudrait une majorité qu'elle ne peut pas avoir ?
Les Occidentaux se sont adressés à l'AIEA pour se plaindre de l'Iran, et c'est le Conseil des Gouverneurs de l'AIEA qui a permis au Conseil de Sécurité de se saisir de l'affaire.(35 pays votants : 27 en faveur des Occidentaux, 3 en faveur de l'Iran, 5 abstentions...). En revanche, le Mouvement des Non-Alignés soutient l'Iran...
Les Gouverneurs de l'AIEA s'occupent des plaintes pour non-respect concrets, matériels, techniques... Mais a-t-il aussi vocation à s'occuper des plaintes "légales" ? Ou celles-ci n'ont-elles même pas été envisagées ?
Bon, d'accord, je me torture l'esprit pour rien, c'est mort...
@ RST
Le fait d'être occidentale me permet peut-être de mieux comprendre le système de pensée d'un Bush ou d'un Sarkozy ... dans leur part rationnelle. Mais l'irrationnalité de Bush en particulier vaut bien celle d'un Ahmadinejad, et ma capacité de compréhension s'arrête au seuil de l'une comme de l'autre.
Rédigé par : Boréale | 09 septembre 2007 à 00:03
Olaf,
Vous m’avez mal compris. Mon propos est d’expliquer que les motivations profondes du président iranien sont très différentes de celles d’un Sarko ou d’un Bush et que si on ne prend pas cela en compte on risque de se tromper et de mal interpréter ses actions qui vont nous paraître irrationnelles (on va alors le traiter de fou sans chercher plus loin) alors qu’elles ne le sont pas forcément compte tenu des buts recherchés.
Par exemple, le fait que l’Iran deuxième producteur de pétrole rationne l’essence parait tout à fait irrationnel. Mais cela vient du fait que les installations pétrolières ne sont pas au niveau car exploitées par les Iraniens qui n’ont pas toutes les compétences nécessaires. Mais le gouvernement préfère cet état de fait qui permet de prétendre que tout est fait par le peuple iranien sans intervention étrangère plutôt que de faire appel à l’expertise extérieure.
Ce qui parait irationnel répond en fait à des raisons bien précises. Ces raisons sont elles bonnes ou mauvaises est bien entendu un autre sujet !
Rédigé par : RST | 09 septembre 2007 à 00:12
Une évaluation des arguments militaires des protagonistes :
http://www.ummofiles.com/POMAGALSKY/guerre_en_iran.htm
Chacun, iran usa israel ..., a ses atouts et semble s'asseoir tranquillement sur le droit international, ne misant que sur les armes, les alliances de pays et les enjeux économiques. Le droit ici ne semble être, dans le meilleur des cas, qu'une agora permettant de temporiser et sinon qu'une formalisation visant à donner une civilité aux évènements éventuels.
Le moins que l'on puisse dire est que ça n'est gagné ni pour l'un, ni pour l'autre, voire perdu pour les deux en cas de confrontation.
Rédigé par : olaf | 09 septembre 2007 à 00:20
@RST
N'est il pas plus simple de raffiner du pétrole que de fabriquer des centrales nucléaire ou des bombes atomiques? Peut-être que l'état iranien à mis la charrue avant les bœufs, s'il tiennent à leur indépendance ils auraient du peut-être commencer par apprendre à raffiner leur pétrole eux même non? Comme quoi la bêtise n'est finalement pas l'apache des élites françaises.
Rédigé par : yann | 09 septembre 2007 à 00:26
@ Yann
C’est bien le malheur de l’Iran qui a, à sa tête, une bande d’ignares. Sans cela, ils auraient un niveau de développement comparable à leurs voisins des monarchies du Golf.
E.Todd parle de son dernier bouquin et de l’Iran sur Europe 1 (dans l’émission « C'est arrivé demain » de Dominique SOUCHIER)
Rédigé par : RST | 09 septembre 2007 à 10:39
Yann,
Pas mal ! "L'apanage des Native Americans !".
RST,
Le mépris pour les obscurantistes peut se comprendre, mais souvent les cadres de la recherche industrielle ont fait des études dans des pays "avancés" et les "Perses" ne sont pas aux mains des "attardés" depuis si longtemps que ça.
En fait, comme toujours pour ces problèmes auxquels nous n'avons que très peu de renseignements précis (même l'AIEA), nous ne pouvons que faire des supputations. Quel pied !
Rédigé par : Ozenfant | 09 septembre 2007 à 12:13
@ RST
>"Par exemple, le fait que l’Iran deuxième producteur de pétrole rationne l’essence parait tout à fait irrationnel."
Non pas si irrationnel quand on sait que l'Iran importe presqu'autant qu'elle exporte :
Source :
"L’Iran vend du brut et …. achète des produits raffinés"
http://www.iran-resist.org/article1351
Rédigé par : toto | 09 septembre 2007 à 13:05
Tout ne s'explique pas par la bêtise des dirigeants. Pourquoi ne peuvent-ils pas raffiner du pétrole ? Voici en tout cas 2 éléments d'explication :
- Le besoin croissant : la population iranienne, en 20 ans, a plus que doublé.
- N'oubliez pas l'embargo ! Et les Etats-Unis imposent des sanctions sur le secteur gazier et pétrolier iranien via le "Iran Libya Sanctions Act". Donc tout ce qui est matériel de raffinage ne peut être importé.
Il faudrait pousser la recherche pour savoir exactement quelles sont les limites de ces restrictions. Toujours est-il que ces restrictions internationales pèsent lourdement sur l'économie iranienne, qui est en piteux état.
Rédigé par : Boréale | 09 septembre 2007 à 13:28
@Boréale
Et bien alors pourquoi ne se concentrent-ils pas sur le raffinage pétrolier plutôt que sur le nucléaire, faire des choix d'investissement prioritaire c'est la base dela politique industrielle. Il faut beaucoup de moyen pour mettre au point des centrales nucléaires certainement plus que pour mettre au point des raffinerie.
Quand à l'explosion démographique il faudrait peut-être écrire un texte sur son rapport avec le sous développement car il est clair qu'aucun pays actuellement industrialisé n'auraient pu garder son niveau de vie avec une expension démographique à l'africaine. Ce thème n'est jamais abordé (peur d'être taxé de raciste) et pourtant il est au centre des difficultés du tiers-monde (voir l'excellent livre de Paul Bairoch " le tiers monde dans l'impasse"). Paul Bairoch avaient estimé dans ses étude que le développement est impossible tant que la croissance démographique naturelle (sans immigrés adulte) est supérieur à 1% par ans, il s'agit d'un chiffre empirique fondé sur l'expérience historique et concernant des pays ne fonctionnant que sur leur propre capitaux. Quand la croissance démographique est supérieur à 1% par an le capital à accumuler pour s'industrialiser est insuffisant à cause du cout du système scolaire et des dépenses courantes pour nourrir les nouvelles bouche à nourrir.
Le sous développement est plus le fait de la démographie que de la corruption ou de la mauvaise gouvernance pour employer un terme bien pensant. Même si ces facteurs peuvent se cumuler, d'ailleurs on peut remarquer que l'Asie du sud-est connaît une période de prospérité qui coïncide comme par hasard à la transition démographique.
Rédigé par : yann | 09 septembre 2007 à 13:44
@Boréale
L'état de sous-développement de l'industrie pétrolière en Iran n'est du qu’aux Iraniens eux-mêmes. L’embargo n’a strictement rien à voir là dedans. Il n’a jamais empêché d’importer tous les équipements nécessaires (y compris made in USA). J’ai personnellement participé à la remise en état en Iran d’installations détruites pendant la guerre, et nous n’avions aucune difficulté à acheter ce dont nous avions besoin dans le monde entier (et encore une fois, y compris aux USA). Les vrais problèmes auxquels nous étions confrontés étaient par exemple de dédouaner, sur le territoire Iranien, les aciers importés. Après 2/3 mois de transport, il nous fallait parfois 5 mois pour pouvoir toucher au matériel qui attendait sur le port à quelques dizaines de mètres du chantier à cause d’une bureaucratie incompétente et surtout de luttes d’influence au plus haut sommet des instances dirigeantes.
Les Coréens construisent actuellement plusieurs usines gigantesques dans le sud de l’Iran. Il y a des années de retard et les mises en route sont très difficiles notamment car le matériel n’est pas entretenu. Et pourtant, les ouvriers iraniens sont excellents. Ils ont par exemple de très bons soudeurs et sur nos projets nous avons formé des dizaines d’ouvriers qui étaient ravis d’apprendre et très doués.
Les seuls responsables du marasme actuel sont les dirigeants aveuglés par leur fanatisme et par la volonté de défendre leurs avantages et leurs intérêts mal acquis. Cela entraîne de grandes souffrances pour une majorité d’Iraniens.
Rédigé par : RST | 09 septembre 2007 à 14:14
@ RST
Ca me rappelle les blocages aberrants dont parlait Malakine dans son dernier billet... Comme quoi la France n'est pas la seule à avoir les articulations douloureuses !
Rédigé par : Boréale | 09 septembre 2007 à 18:48
a mon humble avis, je retrouves là ,les memes arguments que les gens opposent a la légitime défence,a la détention d'armes et tout le rèste bien sur !
"il y a des gens "qui ne veulent pas que les plus habiles s'organisent aussi bienqu'eux ( que les plouks installés dans leurs petites tours d'ivoir jaunies ).
ne retrouvent'on pas les memes arguments pour acuser des gens de préparer un attentat , rien qu'en trouvant chez eux les éléments pour faire des bombes .encore faut'il savoir les assembler :-D
a ce train, ne vat'on pas voir des gens acuser de projets terroristes ,parcequ'ils élèvent des oiseaux ,qui font des crottes pour avoir de la nitrate et etc........etc...........
je penses seulement que tout cela est de la tres mauvaise foie ,bien qu'il ne faye pas faire confiance a pèrsonne pour sa sécurité !
ne voyons nous pas "l'irak ruinée" pour des intérets pèrsonels ?
pouvons nous faire la moindre confiance a qui que ce soit ?
bien sur que non, remplacer l'un par l'autre tyran n'est pas s'affranchir du tyran ! surtout que dans la vie, c'est chacun pour soi .
devons nous nous débarasser des "humains " pour avoir la paix ?
^(°_°)^
en quelque sorte , ce projet de guerre peut en effet etre tres crédible pour un étranger comme moi !
Rédigé par : un chouka | 10 septembre 2007 à 09:42
Boréale,
Blocages évoqués dans: Mondialisation: Le consensus à atteindre, proposé par Hubert Védrine à Nicolas Sarkozy.
http://blog-ccc.typepad.fr/blog_ccc/2007/09/mondialisation-.html#comments
Rédigé par : Ozenfant | 10 septembre 2007 à 09:44
Yann,hier, justement, je pensais a cette réflexion sur la démographie .
il semble en effet difficile de privilégier les invèstisements au profit des naisances,car a un moment ,la note arrive et les vieux sont trop nombreux pour ceux qui rèstent .
si nos pays se sont dépeuplés pour des raisons de confort,aux dire de cèrtains qui acusent surtout les retraites ,la sécu etc.......ne voyons nous pas que cela se retourne contre "nous " maintenant ?
nous nous retrouvons en position de faiblesse face aux pays "surpeuplés "?
au plus les "humains "s'éloignent de leur vrais nature au plus il y a de cas de conscience douloureux ?
Rédigé par : un chouka | 10 septembre 2007 à 09:57
@un chouka
Il y a un juste milieu entre un déclin démographique et une surnatalité, la démographie africaine n'est pas plus souhaitable que le vieillissement germanique. Dans les deux cas il y a excès mais de toute manière la baisse de la fécondité est un phénomène mondiale lié à l'urbanisation, plus les gens vivrons en ville moins ils aurons d'enfants. En réalité il n'y a plus que l'Afrique sub-saharienne et quelques pays musulmans qui ont des taux de natalité extravagant, en Inde ou en Amérique du sud la fécondité s'approche du seuil de reproduction de un pour un. Le problème pour l'humanité dans les décennies avenir sera probablement une baisse de la population mondiale. Savez-vous que depuis 2006 la majorité des pays dans le monde sont sous la natalité de reproduction. L'Europe a été en avance mais toute la planète va connaître le même problème, en même temps il faut se dire que l'exploitation du travail par les multinationale sera beaucoup plus compliqué quand le monde entier verra sa population active diminuer.
Rédigé par : yann | 10 septembre 2007 à 10:21
le problème avec trop de vieux, les filles paraissent moins aguichantes :-(
Rédigé par : un chouka | 10 septembre 2007 à 17:35
Yann,
Si vous dîtes vrai, alors tant mieux, car il me semble que cette planète ne peut supporter, à long terme, une telle population.
Rédigé par : Ozenfant | 11 septembre 2007 à 09:54
@Ozenfant, @Yann,et ceux que ça intéresse: E.Todd ce matin sur F.Inter analyse le fait que toutes les civilisations se rejoindront et cohabiteront. La démographie sera à peu près la même en ce qui concerne le nombre d'enfants: 2 par famille!
Il avait annoncé en 1976 la fin de l'empire soviétique!
Rédigé par : Philippe | 11 septembre 2007 à 10:14
J'ai abordé sur mon propre Bloc-notes ce sujet du nucléaire iranien à plusieurs reprises.
1) l'Iran refuse les inspections de l'AIEA.
2) cela veut dire que l'Iran ne respecte pas le fameux TNT.
3) Ne respectant pas ce Traité, l'Iran se voit de fait refuser l'accès au nucléaire civil: c'était la position constamment défendue -malgré les sarcasmes (y compris de son propre camp )- par Mme Royal.
4) L'Iran a annoncé récemment la mise en service de trois mille centrifugeuses (même si les Occidentaux doutent de ce chiffre final) qui sont le premier pas pour l'enrichissement de l'uranium à USAGE MILITAIRE. Nouvelle violation du TNT.
Voilà des faits indiscutables.
Je ne me prononce pas sur les élucubrations de Mrs Bush et Sarkozy.
Tout ce la ne relève que du seul Conseil de Sécurité de l'ONU.
jf.
Rédigé par : jacques | 12 septembre 2007 à 22:55
E.Todd parle de l'Iran (entre autre) sur le plateau de "Ce soir ou jamais" (FR3 lundi 24)
http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/videos.php
Rédigé par : RST | 25 septembre 2007 à 21:56