Les socialistes sont de nouveau plein d’espoir, ragaillardis par l’audimat de l’émission de politique-réalité de TF1, des sondages un peu meilleurs et le retour des éléphants dans l’équipe de campagne de la candidate. Il faut vraiment être adepte de la méthode coué ou soutenir son candidat comme le supporter d’une équipe de foot pour croire que cette semaine a marqué une embellie dans la campagne socialiste.
J’y ai vu, pour ma part, au contraire la confirmation de toutes les limites de Ségolène Royal. Son émission de lundi n’a fait que l’enfermer dans une caricature de télévangéliste politique, très loin de la stature d’un postulant à la fonction suprême. Les sondages, quand on les regarde avec attention, restent particulièrement désastreux, et la recomposition de son équipe de campagne n’a fait une souligner les faiblesses structurelles de sa candidature.
L’émission de TF1
Certes, sur la forme elle a été plutôt bonne. Il faut reconnaître toutefois que le format de cette émission, si proche de ses débats participatifs, l'a mettait à son avantage. Face à des experts ou simplement à de vrais journalistes ou des contradicteurs, elle n’aurait certainement pas eu la même superbe.
Elle n’a, du reste, jamais été inquiétée par des questions délicates qui l’auraient amené à sortir du registre compassionnel dans lequel elle excelle. Sarkozy, au moins, avait subi une question sur son américanolâtrie face à la perspective d’un futur conflit en Iran. Elle, n’a eu à répondre qu’à des questions de vie quotidienne. Rien sur la relance de l’Europe, le financement des retraites ou de la protection sociale, les délocalisations ou la fiscalité. Eric Zemmour dans « ça se dispute » de ce week end s’est risqué à une théorie audacieuse que je ne suis pas loin de partager. TF1 aurait choisi de bipôle Ségo-Sarko, sans vouloir prendre parti entre les deux et aurait offert sur un plateau à la candidate un panel et des questions sur mesure pour la relancer.
Quand on porte une appréciation sur une émission de cette nature, il faut savoir quel point de vue, on adopte. Le regard du partisan ou du commentateur politique fera dire qu’elle a marqué des points. Il est vrai que le bruit médiatique autour de l’émission a été plutôt favorable. Mais qu’en est-il du point de vue de l’électeur indécis ou qui éprouve des réticences à l’égard de la candidature Royal ?
Son principal problème est qu’elle n’a pas la stature présidentielle. Sa capacité à diriger l’Etat est mise en doute. Sur ce point, elle n’a pas rassuré. Cette émission a mis en scène une énarque stressée dans à un grand oral qu’elle avait soigneusement bachoté, ou une assistante sociale capable de s’apitoyer sur toutes les misères du monde, mais en aucun cas une aspirante à la fonction suprême. Quand on voit et qu’on entend Ségolène Royal, on a bien du mal à l’imaginer en future présidente de la République.
Sa prestation m’a personnellement confirmé dans ma profonde aversion du personnage et de sa manière de concevoir la politique.
Le monde qu’elle nous promet est rose bonbon. Dans la France de Ségolène Royal, tout les problèmes, les conflits et les épreuves sont noyés dans un océan de bons sentiments. Les entreprises vont comprendre qu’elles ont intérêt à bien payer et à former leurs salariés. L’économie va repartir grâce à de magiques « cercles vertueux » qui vont ramener la confiance, la croissance et la compétitivité. Les salariés vont accepter de changer « sans drame » d’un emploi à l’autre. Les défis écologiques créeront de la richesse et de nouveaux emplois. L’attitude « gagnant-gagnant », nouvelle variante de la « positive attitude » raffarinienne, emportera tous les individualismes, les corporatismes et les conflits d’intérêts. Même les chasseurs vont se réconcilier avec les oiseaux migrateurs. Comme par l’opération du Saint Esprit. Sainte Ségolène, priez pour la France …
Comment compte t-elle financer sa dispendieuse générosité, que les socialistes évaluent à 30 milliards de dépenses nettes ? Par la croissance, pardi ! Ben voyons ! Cela fait deux décennies qu’on nous promet la croissance par un surcroît de dépenses publique. Cela fait deux décennies que cette politique ne fait que de nourrir le déficit et la dette, mais avec Ségolène Royal, cela changera. Il suffit d’avoir la Foi.
Il n’y a pas que cette nunucherie qui m’exaspère. Il y a aussi sa conception de l’Etat qui a réponse à tout. Il n’est pas une question où elle répond que le problème ne relève pas de l’Etat, mais de la société civile, de la morale publique ou de la responsabilité individuelle. L’Etat se doit de répondre à toutes les revendications par une allocation, une aide, une incitation fiscale ou un droit nouveau. On sait où cela mène.
La droite dit souvent que trop d’impôt tue l’impôt. Il est temps que la gauche responsable considère que trop d’état providence tue l’état providence !
Cette conception tentaculaire de l’Etat me heurte également en terme de cohérence intellectuelle. Mme Royal s’est faite la championne de la décentralisation. Elle semble même nous annoncer une radicale réforme de l’Etat dont elle nous disait à Villepinte qu’il était trop gros et trop centralisé. Or, dans aucune de ses réponses, elle s’en remet aux initiatives locales. C’est toujours l’Etat qui garantit, qui initie, qui prescrit et qui finance, même quand elle annonce des interventions par des régions !
Il serait temps que Ségolène Royal comprenne qu’elle n’est pas candidate à un mandat local. Que l’Etat n’est pas une région ou une somme de régions, qu’à la différence des régions il ne mène pas ses politiques avec des dotations qui lui tombent du ciel et qu’il a d’autres enjeux à traiter que la vie quotidienne de la population.
Si Ségolène veut faire de la proximité et refuse de traiter des problèmes de la Nation, qu’elle reste président de Région ou mieux, qu’elle se fasse élire présidente d’un CCAS !
Les sondages :
Après son émission, un sondage CSA le Parisien, la donnait de nouveau en tête au premier tour avec 29%, ainsi qu’au deuxième tour avec 51 %. Il convient cependant d’être très prudent quant à l’interprétation à lui donner. Il est probable qu’il ne s’agisse que d’un très superficiel et éphémère regain de sympathie. L'étude qualitative publiée par le Figaro cette semaine sur sa prestation permet de ramener sa progression à sa juste mesure.
Cette étude indique qu’elle n’a été jugé compétente et convaincante à 47 et 45 %, quand Sarkozy lors de la même émission faisait respectivement 80 et 79 % Même Jean Marie Lepen avait fait mieux apprécié sur sa capacité à convaincre (48%). Ce qui est le plus inquiétant pour elle, c’est qu’elle est même dépassé par Sarkozy sur sa proximité par rapport aux préoccupations des français (64 contre 46%). Certes, elle paraît de loin comme la plus sympathique, mais comme je le dis depuis des mois, plus on se rapprochera de l’élection, moins la popularité jouera, et plus l’électorat recherchera des réponses sérieuses aux problèmes du pays.
La faiblesse de l’adhésion au personnage et à son projet ressort aussi de manière éclatante à la lecture du dernier baromètre TNS Sofres. Parmi les sympathisants de Gauche, interrogés sur son « pacte présidentiel » seuls 61% l’ont trouvé sincère, 53% rassembleuse, 46 % pensent qu’elle a proposé un vrai projet, 42 % se sont déclaré déçus, 40% l’ont trouvé convaincante, et 40 % rassurante.
Même sur le plan quantitatif les résultats sont particulièrement mauvais. Il ne faut pas oublier que la candidate socialiste ne dispose que d’un très faible réservoir de voix pour le deuxième tour. Parmi les anciens alliés de la gauche plurielle, Voynet est donnée à 1 et Buffet à 2.5, ce qui porte le total des intentions de vote « assurés » à 29 % ! Le total des voix de gauche, extrême compris, n’est que de 37 %, soit le score du PS seul au premier tour des élections régionales de 2004.
Soit la politique gouvernementale est subitement devenue populaire depuis 2004, soit il y a eu une forte érosion de l’électorat de gauche. La faute à qui ?
L’équipe de campagne.
Le dernier épisode de la semaine a été le plus hallucinant de tous. Le retour des éléphants a été présenté comme un facteur de rebond. Voilà Ségolène sauvé par le retour du PS !
Pour quelqu’un qui a construit son image sur un espoir de renouveau de la gauche et sur une autre manière de faire de la politique, le fait d’éprouver le besoin de faire revenir dans son équipe tous les barons du parti, y compris Jospin, Aubry et Mauroy est un sacré aveu de faiblesse.
Le retour des éléphants ne signifie pas pour autant que la candidate a renoncé à son logiciel Ségoliste et à sa stratégie perso. Le nouvel organigramme ne traduit une réunification des équipes. Les ingrédients des cafouillages et des tensions passées sont au contraire gravés dans le marbre. Le groupe des éléphants est dénommé, non pas « conseil stratégique » comme envisagé initialement, mais « l’équipe du pacte présidentiel ». Ils sont ni porte-parole, ni conseillers. Ils seront juste là pour la photo, comme un comité de soutien obligé soudés par une évidente alliance d’intérêt. Si elle plonge, ils plongeront avec.
Sa campagne demeurera dirigée par les mêmes. Deux codirecteurs de campagne, auquel viendra s’ajouter un directeur de cabinet. Cela va certainement améliorer grandement la clarté du dispositif et la cohérence de la campagne.
La campagne a péché par amateurisme et imprécision sur la définition de la ligne politique. On se souvient du pathétique « Ségolène arbitrera » de François Hollande après la polémique sur les impôts (qu’elle n’a d’ailleurs toujours pas arbitrée). Le nouvel organigramme ne semble pas susceptible de remédier au manque de pilotage politique qu’Eric Besson avait souligné lors de la conférence de presse, qu’il a tenue cette semaine pour annoncer sa démission du PS.
A deux mois du premier tour d'une élection présidentielle, il est préférable pour un grand parti comme l'est le Parti socialiste, qui plus est au sortir de cinq ans d'opposition, de disposer de réponses claires sur quelques dossiers-clés. Sur les 35 heures, sur le financement des retraites et de la protection sociale, sur la progressivité de l'impôt, sur le nucléaire, je constate la difficulté à répondre des "débatteurs" qui comme, je le faisais jusqu'il y a quelques jours, interviennent dans les débats ou sur les plateaux de télévisions ou de radio. Vers des questions simples, ils volent avec des réponses compliquées. Ce n'est pas dû à leur talent, qui est souvent réel. Mais à l'absence d'arbitrage sur des sujets majeurs.
Il est difficile de déterminer au vu de l’organigramme de campagne qui sera chargé d’alimenter la candidate sur le fond. Elle a toujours les mêmes conseillers spéciaux (Jack Lang et Julien Dray), qui comme on le sait, sont dotés d’une réflexion puissante et novatrice. Jean Pierre Chevènement est nommé « coordonnateur des contributions thématique », mais on trouve aussi deux autres « coordonnateurs des argumentaires de campagne » Le nombre de directeurs et de coordinateurs de cette organisation en dit long sur sa future efficacité.
La première démission d’Eric Besson du secrétariat national du PS avait déjà sonné comme une mauvaise nouvelle Le secrétaire national chargé des questions économiques qui démissionne en pleine polémique sur le chiffrage du programme, ça faisait mauvais genre, mais on pouvait encore penser qu’il s’agissait d’une question d’égo.
Cette semaine, le même Besson, que Ségolène Royal n’a pas pu s’empêcher de chercher à humilier, nous a donné des explications sur son départ. Loin de régler des comptes, il a livré dans sa conférence de presse une analyse claire, structurée et sans concessions des ratés de la campagne socialistes. Il y apparaît comme un homme intelligent et mesuré, doté de convictions et d’une sincère volonté de moderniser le PS.
Son départ est plus que symbolique. Il est emblématique de la crise d’identité de cette gauche qui ne se reconnaît pas dans sa candidature et ses méthodes. Il en appellera certainement d’autres.
Si Ségolène Royal voulait moderniser la gauche et faire émerger une nouvelle génération politique, c’était avec des hommes comme Eric Besson qu’elle aurait du travailler et s’afficher. Elle a préféré les éléphants aux jeunes loups. Elle ne tardera pas à les rejoindre dans leur cimetière
"Comment compte t-elle financer sa dispendieuse générosité, que les socialistes évaluent à 30 milliards de dépenses nettes ? Par la croissance, pardi ! Ben voyons !"
Je ne vais pas défendre Ségo, mais je dois rectifier vos dires. La croissance économique n'est pas un phénomène météorologique, la croissance est le fruit d'une bonne politique économique. La croissance existe lorsque les gains de productivités augmentent et que ces gains se traduisent par une hausse des salaires qui eux mêmes augmentent la demande intérieure du pays.
Pour l'heure la croissance française est cassée par le libre-échange qui empêche la hausse des salaires. La demande intérieure n'est alimenté que par la hausse de l'endettement des ménages comme en GB et aux USA. Une politique de relance Keynésienne n'est pas de la démagogie, mais elle demande au préalable une politique monétaire et commerciale qui tienne compte de la balance commerciale, c'est an ce sens que Ségo dit n'importe quoi. Elle ne dit pas comment faire pour équilibrer la balance extérieure tout en augmentant les salaires et la demande intérieure.
Pour en finir avec les idées reçues sur la dépense public parlons un peu des fonctionnaires. La plupart des gens pensent que les fonctionnaires coûte de l'argent au secteur privé. Ils partent du raisonnement suivant, le secteur privé paye des impôts qui paye les fonctionnaire donc les fonctionnaires coûtent de l'argent au secteur privé. Ce que les gens oublient c'est que les fonctionnaires consomment et payent aussi des impôts! Le flux monétaire dépensé par les fonctionnaire se retrouve dans les poches du secteur privé, on pourrait faire le raisonnement inverse, les fonctionnaires payent le secteur privé!!! En réalité c'est un problème d'oeuf et de poule , la seule dépense réel apparaissant lors de la création nouvelle des postes de fonctionnaire.
Dernière remarque lorsque vous détruisez des emplois de fonctionnaire pour baisser les impôt des riches vous diminuez la demande intérieur du pays puisque les riche ne feront qu'augmenter leur épargne. Ils transforme un flux monétaire en stock.
Rédigé par : yann | 26 février 2007 à 09:03
Comme vous le dîtes, vous vous placez du "point de vue de l’électeur indécis ET qui éprouve des réticences à l’égard de la candidature Royal".
Il est probable que ce discours, cette compassion, ne peuvent vous séduire, comme ils ne feront pas changer d'avis quelques intellectuels qui furent derrière Mitterand et qui désormais soutiennent plus ou moins ouvertement Sarkozy.
Mais les "braves gens" qui posaient les questions comme ceux qui se reconnaissaient en elles (les questions) semblent se contenter voir être séduits par les réponses de Ségolène ROYAL.
Vous avez raison, tout n'est pas arbitré sur des sujets majeurs. Le parti socialiste et sa candidate n'ont pas un catalogue de réponses "toutes faîtes" face aux problèmes contradictoires qu'ils auront à affronter au sein du gouvernement, s'ils obtiennent les majorités auquelles ils aspirent.
Ce qui compte, à mes yeux, c'est l'esprit dans lequel ils prendront leurs décisions : avec le souci ne ne pas déplaire aux gens qui souffrent aujourd'hui ou avec le souci de plaire aux divers lobbys qui les entourent.
On ne peut, comme je l'espère, soulever de tels espoirs et prendre demain des décisions qui accroîtraient les injustices.
Rédigé par : PeutMieuxFaire | 26 février 2007 à 16:10
Patrick Sabatier, Michel Drucker, Jean-Pierre Foucaut... Avec des paillettes ou des ronds de papier de couleur, avec des chanteurs à voix ou au contraire dénués d'intérêt, avec des flots de bons sentiments vendus entre deux pages de pub...
Tous ont battu des records d'audience et tous font autre chose aujourd'hui.
Les Français ne s'en plaignent pas : ce n'est pas parce qu'ils regardent une émission qu'ils aiment ce qu'ils y voient. J'ai regardé quelques passages de l'émission dans laquelle Ségo aurait "cartonné" selon de nombreux analystes, mais moi je n'y ai vu que l'éternel assemblage informe et bancal d'un projet qui n'a aucune ligne directrice. Pas de début, pas de fin, ni rien entre les deux. Ségolène Royal a donc réussi l'exploit de faire (à nouveau) pire que Sarkozy, qui reste quand même le candidat le plus doué à l'oral pour vendre du vent.
Rédigé par : Pascal L. | 27 février 2007 à 12:38
Bonjour,
il y a votre position personnelle de "citoyen". Et il y a votre position d'analyste politique.
Votre billet oscille entre ces deux positions, ce qui rend celui-ci difficile à interpréter.
En ce qui me concerne, bien que non expert en politique, j'ai l'impression qu'elle se débrouille pas mal pour être élue. Certes il y a quelques couacs par ci par là, mais l'ensemble est remarquable. Et notre système "sanctifie" celui qui sait se faire élire. Elle est donc "bonne" dans ce système, et méritera éventuellement son titre de Présidente.
Pourquoi est-elle bonne, alors que vous formulez des critiques que je partage ? Parce que le problème n'est pas de se faire approuver par quelques "intellectuels" qui ont le temps de se renseigner, de comparer, de débattre, mais de se faire élire par la masse de sa clientèle naturelle PS, tout en cherchant à l'élargir (d'ou ses essais répétés de triangulation, comme Clinton, Blair)
Vous citez des sondages qui indiquent certaines faiblesses de l'appréciation qu'on lui porte. Certes, mais à la fin des fins , aujourd'hui les sondages la donnent à peu près à égalité avec N Sarkozy au second tour (avec un léger avantage pour N Sarkozy).
Et que va-t-il se passer quand on va se rapprocher de l'élection ? Ce sont les couches populaires qui vont "rentrer" dans la campagne. Et l'on assistera sans doute à la polarisation sur deux axes:
· N Sarkozy cherchera à faire remonter à la surface les thèmes de sécurité qui lui sont favorables (bien que je pense que sa pratique en ce domaine a été carrément négative)
· S Royal cherchera à insister sur "sortez le sortant, cause de tous nos malheurs", la gauche contre la droite
A ce petit jeu, il me semble que S Royal va gagner, surtout que l'électorat populaire est en masse plutôt "à gauche" et que son positionnement "compassionnel" et "autoritaire" (l'ordre juste, la hiérarchie, j'écoute et je tranche, qui connaît Eric Besson ? ...) devrait séduire plus largement que la réthorique habituelle du PS, style Jospin. On va voir.
Mais à nouveau, j'apprécie le talent de S Royal pour se faire élire (et en particulier son courage politique: elle a su jusqu'à présent ne pas se faire déstabiliser et persévérer dans sa voie, rallier ses opposants en les marginalisant, sans rien céder, malgrès traverses et embûches).
Cordialement
nb: vous avez sans doute deviné que je ne voterai pas pour elle au premier tour, et au deuxième, seulement si elle est "en balance" face à N Sarkozy.
Rédigé par : marc-sevres | 28 février 2007 à 16:01
Ségolène Royal va gagner. Pas parce qu'elle emploi toutes les ruses que vous venez décrire, mais à cause de sa sincérité et crédibilité pour ceux qui savent suivre son raisonnement. Regarder I-télé et vous verrez qu'elle ne fait pas du cinéma:http://www.segoleneroyal2007.net/
Rédigé par : zarque | 01 mars 2007 à 18:49