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09 janvier 2007

Commentaires

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olivier

Nous sommes le 10 janvier, jour des soldes.

Chez les politiques, c'est plutôt jour de braderie : à les écouter, il n'y aura bientôt plus de pauvres, les SDF auront tous un toit, les chômeurs tous un emploi !

Ah, les belles promesses. C'est à celui qui en fera le plus pour séduire les électeurs. Mais ce que nos politiques oublient, c'est qu'ils ne sont pas là pour plaire mais bien pour prendre des décisions, des décisions qui peuvent parfois (souvent…) déplaires.

À force de vouloir contenter tout le monde, on finit par ne satisfaire personne.

La politique nécessite du courage, de l'audace, de l'innovation… Et on peut avoir la douloureuse sensation que notre personnel politique en manque cruellement.

Aujourd'hui, ouvrons les yeux, les priorités sont légions :

> l'éducation et donc l'avenir et la place de notre jeunesse mal aimée ;
> les retraites qui ne sont pas assurées pour les nouveaux entrants sur le marché du travail ;
> l'énergie : pourquoi vouloir "privatiser" GDF et demain EDF, alors que ces entreprises semblent bien fonctionner sous le giron public ?
> la santé : doit-on se diriger vers un secteur de plus en plus privatisé alors que les cas de cancer explosent et que l'allongement de la durée de la vie entraînera forcément son lot de dépendances, de traitements lourds et coûteux ? Est-ce cela la solidarité ?

La question que devraient se poser aujourd'hui, et plus que jamais, les politiques est la suivante : pour qui nous battons-nous ? Pour la majorité d'entre nous, la réponse est claire : pour nos enfants, bien sûr ! Les générations futures sont notre avenir : il convient simplement de pas l'oublier.

yann

Il y a tout de même un candidat gaulliste c'est Nicolas Dupont Aignan. Certes c'est un petit candidat, mais avec l'abandon de Chevenement et l'absence de candidature Gaulliste officielle(Villepin, Mam) il a une véritable occasion de faire un bon score. Il ne faut pas desespérer ou tout est perdu!
Le débat sur le libre-échange aura de toute manière un effet sur le long terme car les libéraux sont en perte de crédibilité dans l'opinion publique. On peut même imaginer un candidat officiel se mettre à faire des politiques Keynesienne et néoprotectionniste à la suite d'un grave dysfonctionnement économique (Chute du dollars par exemple). Aprés tout c'est bien Mitterand et les socialistes qui ont pratiqué le tournant néolibéral alors qu'ils avaient été élu pour faire l'inverse.
Pour vous redonner espoir:

Discours de NDA le dernier candidat républicain pour 2007
http://nda2007.fr/spip.php?article585

Sur la crise imminente du dollars visitez le site :

http://www.europe2020.org/fr/home.htm

Chevillette

Oui, cette élection nous prend en otage en quelque sorte! La gauche de la gauche réduite à rien. Le P.S n'ayant tiré aucune leçon du NON. L'UMP toujours plus arrogante et aucune alternative pour celui qui ne voit pas la politique sous l'angle paillettes et démagogies. Pas une once de débat, de réflexions.

Les électeurs vont surement sanctionner le pouvoir en place, on aura un F.N à un score élevé et les même problêmes dans 6 mois! Tout cela est bien déprimant!

Toreador

Fier de t´avoir dans mes liens : cette analyse est très bien pesée et, ce qui n´enlève rien se rapproche de mon olè numéro 13. Va voir aussi mon analyse de sondage.

Plateforme2007

L’histoire n’est pas déjà écrite ! / Comment penser et mettre en œuvre le renversement de la donne politique ? - 3 décembre 2006

Quelles que soient nos impressions devant la couverture médiatique de la présidentielle, les jeux ne sont pas faits entre deux ou trois candidats. Il y aura des imprévus. Mais comment faire pour que ces imprévus soient porteurs de changements positifs cette fois ? Face aux discours et aux promesses dont on a ravalé la façade, et à défaut d’homme providentiel, nous devons commencer par reconstruire un programme clair. Au-delà, il faudra savoir exploiter les circonstances.

Nous voyons bien que notre communauté de citoyens, est composée en tous domaines d’hommes et des femmes qui ont des compétences, de l’intelligence, de l’expérience, de la maturité et des capacités pour agir. Nous voyons aussi que l’agitation médiatique autour de quelques célébrités détruit le débat nécessaire pour forger les politiques dont nous avons besoin face aux défis qui nous sont lancés de toutes parts. Y a-t-il une fatalité dans ce gâchis ? Non.

Le 6 mai 2007 prochain, au soir du second tour de l’élection présidentielle, quoi qu’il arrive, un ou une président(e) de la république aura été élu(e). Et cette élection aura un impact considérable sur notre avenir et celui de nos enfants.

Mais cette échéance majeure est une fois de plus traitée comme un feuilleton, celui de machin contre machine, celui des 500 signatures de l’horrible épouvantail, celui des faux ingénus qui sont autant d’alternatives chimériques, avec toujours, en bruit de fond, les discours satisfaits des appareils et des apparatchiks, sans qu’aucun d’eux ait les états de services qui puissent légitimer leurs rengaines.

Par conséquent, la question qui se pose aujourd’hui, non pas à chacun tout seul, mais à nous tous, ensemble, est de savoir, si oui ou non, nous sommes capables de créer les conditions de nous rassembler, d’accorder nos analyses, de forger un programme et de nous organiser pour convaincre nos compatriotes de se joindre à nous, afin qu’ensemble nous puissions changer la donne politique.

Les rendez-vous avec l’histoire sont peut-être des rendez-vous avec des hommes et des femmes, mais ils sont surtout des rendez-vous avec des idées partagées. Aussi, plutôt que de nous précipiter dans la rumeur du monde en répétant « qui soutenir ? », travaillons les questions « quelles politiques ? comment ? » et forgeons le programme dont nous avons besoin.

La question des personnes sera beaucoup moins décisive si enfin nous réussissons à refaire fond sur une pensée qui a prise sur la réalité politique, sociale et économique de notre temps. D’autant qu’au cours de ce travail, nous aurons en plus pu identifier ceux et celles qui sont capables d’assumer le gouvernement de notre pays et ceux et celles qui ne le sont pas.

Plateforme2007.net est un lieu, un outil et un média que nous avons conçu pour mener ce travail d’élaboration d’un contenu politique et abriter l’aventure humaine qui le fera naître puis continuera de le porter dans l’action.

Vu l’état très dégradé de notre système politique, si nous étions parfaits nous arriverions très vite et facilement à renverser la donne. En ayant seulement nos compétences, nos talents et notre dévouement à mettre dans la balance, quelle part de ce renversement arriverons-nous à accomplir ? Une part certainement décisive.

Commençons sans attendre.

Source: http://www.plateforme2007.net/spip.php?article2

Pensee libre

Le 24/02 rien n'a changé et même c'est pire encore le 1ème tour nous est volé, les "petits" candidats n'ont rien a espérer... sans compter les refus de soutiens des maires qui ont peur... comment protester ?

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