Depuis la polémique sur le financement du RSA par une taxe sur les revenus du capital, la majorité est au bord de la crise de nerfs. La tension se focalise désormais sur le projet de Jean Louis Borloo d’étendre la fiscalité écologique sous forme de bonus - malus à d’autres produits.
Le projet soulève un premier train de critiques, aussi démagogique qu’inintéressantes sur le registre de la fiscalophobie. Les députés UMP s’inquiètent de la « créativité fiscale » du gouvernement et ont beau jeu de rappeler les (imprudentes) promesses de campagne du candidat Sarkozy de baisser le taux de prélèvements obligatoires de 4 points. Plus surprenante est l’attitude du parti socialiste qui a décidé de joindre sa voix à la droite en dénonçant un « mauvais coup porté contre le pouvoir d’achat »
En revanche, les projets d’écotaxes rencontrent des critiques plus intéressantes venant des plus libéraux qui en contestent le principe même au nom de la vérité des prix.