Par André-Jacques Holbecq
Imaginons qu’en 2012, le nouveau Président décide de rembourser, autant que faire se peut, la dette publique.
Bien évidement il se rendra compte que les administrations publiques, ne pouvant déjà pas payer plus de 50 milliards d’intérêt par an sur une dette qui sera à fin 2011 de plus de 1700 Md€, ne peuvent non plus absolument pas rembourser un centime du capital formant la dette, même en diminuant d’une façon considérable le nombre de leurs fonctionnaires et en réduisant de toute part les dépenses (car la réduction des revenus de tous, c’est en même temps la réduction de leurs dépenses, donc une baisse du PIB, donc une baisse des recettes fiscales), même en augmentant les impôts des classes moyennes déjà exsangues (avec également la conséquence sur l’activité), et que donc il ne reste qu’une seule solution : la monétisation directe par la Banque de France.
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Monétiser la dette risque d'engendrer de l'inflation et les victimes de l’inflation seront les ménages les plus modestes qui ne peuvent pas puiser dans leur épargne afin de maintenir leur niveau de vie.
Rédigé par : vvovv | 04 avril 2011 à 09:00
They are really funny!
Rédigé par : True Religion | 21 avril 2011 à 10:51
et que donc il ne reste qu’une seule solution : la monétisation directe par la Banque de France.
Rédigé par : mbt sandals | 06 juillet 2011 à 05:07