Horizons engage son ouverture à d'autres contributeurs en accueillant Verdun, qui s'est déjà exprimé ici dans les commentaires sous un autre pseudo et qui s'était fait remarquer par des articles juridiques sur les modalités de sortie de l'Euro et de l'Union européenne publiées sur un autre blog. Il tiendra désormais sur Horizons une "chronique de la déconstruction républicaine" dont le premier opus porte sur la circulaire contestée sur les démantèlements des campements Roms.
Cette circulaire a été prise à la suite de celle du 24 juin 2010 (référencée IOC/K/1016329/J), et surtout à la suite d’une réunion du 4 août 2010 à 17h00 de l’ensemble des services concernés, y compris ceux du Cabinet du Ministre de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire (Mr Eric Besson). Je précise pour Mr Besson que cette réunion s’est bien tenue, que ses services y ont bien été conviés, et qu’elle est même visée dans la circulaire page 2 paragraphe 3 deuxième ligne, et qu’il est donc impossible à une personne saine d’esprit et sachant lire le français de croire que ladite réunion n’avait aucun lien avec la circulaire en question…
Le 4 août, il s’agissait pour l’administration de mettre en place matériellement les décisions politiques annoncées par le Président de la République le 30 juillet 2010 lors de son non moins célèbre discours de Grenoble, et prise lors d’une réunion au plus haut niveau du 28 juillet dernier.
La nature illégale de cet acte administratif classique ne fait aucun doute.
Cette circulaire précise dès sa première phrase que « le Président de la République a fixé des objectifs précis, le 28 juillet dernier pour l’évacuation des campements illicites : 300 campements ou implantations illicites devront avoir été évacués d’ici 3 mois, en priorité ceux des Roms » (les gras sont ajoutés, toute la phrase étant soulignée dans le texte).
Cette circulaire organise ensuite, l’action des Préfets qui très classiquement se décomposent en plusieurs étapes : le dénombrement des campements illicites (difficile d’obliger les campements illicites à se déclarer en Préfecture ou en Mairie), les opérations de démantèlements, de reconduite à la frontière (jugées « trop limitées » dans le texte), le suivi et la coordination de ces opérations (des modèles de tableaux sont même joints). Le rédacteur ajoute qu’il convient également « d’empêcher l’installation de nouveaux campements illicites de roms », démontrant que la « priorité » de la première page est devenue l’objet exclusif de l’action en fin de page 2 (les Roms perdent d’ailleurs également la majuscule à la deuxième page, pour la retrouver en fin de circulaire…).
L’objet essentiel de cette circulaire est donc de mobiliser fortement l’ensemble des moyens de l’Etat pour répondre aux objectifs fixés par le Président. Le rédacteur précise que les opérations organisées « requièrent dès à présent une mobilisation personnelle complète de votre part [elle s’adresse aux Préfets et Directeurs de Police et de Gendarmerie] et de tous les services en priorité à l’encontre des campements illicites de roms ».
Enfin, signalons au lecteur qui douterait encore de l’énormité de ce que l’administration centrale du Ministère de l’Intérieur est en train d’organiser dans la torpeur du mois du début août 2010, que la « démarche opérationnelle » imposée aux Préfets exige « l’engagement systématique, et sans délai pour les sites non présentement excusables, de procédures judiciaires et de vérifications fiscales et sociales ».
Il est intéressant de constater que cette circulaire mobilise simplement tous les moyens régaliens d’un Etat moderne en vue d’appliquer une politique elle-même illégale, en ce qu’elle ordonne à l’administration républicaine de faire respecter la Loi (jusque-là rien d’anormal) mais en rendant prioritaire les poursuites vis-à-vis d’un groupe de personne dénommée (d’ailleurs improprement) « Roms ».
La nullité d’un tel acte administrative est donc évidente et ne pose aucune difficulté aux juristes sérieux (dès lors qu’ils ont dépassé la première année de droit et qu’ils ne sont pas adhérents à l’UMP). Imaginons un instant qu’une circulaire des services fiscaux ordonnent de « renforcer la mobilisation », de « dynamiser les opérations » et de « fiabiliser la remontée d’information » des opérations de lutte contre le travail dissimulé ou la fraude fiscale en priorité contre les juifs ou les arméniens ou les chinois...
Mais il est intéressant de montrer à quel point cette circulaire, que l’on présentera sûrement comme une « simple » formulation maladroite, est en fait symptomatique de la réalité d’une politique gouvernementale et présidentielle, dont le seul effet est de distinguer à l’intérieur de la communauté nationale des sous-groupes et à les dresser les uns contre les autres.
Ce mécanisme remet en cause la première phrase de l’article 1er de la Constitution qui pose le principe selon lequel : « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. ».
Rappelons que le Président de la République doit être le garant de « l'indépendance nationale, de l'intégrité du territoire… » (article 5).
Il s’agit là de processus récents qui se sont multipliés depuis ces cinq dernières années. La mécanique est d’une simplicité déconcertante pour qui se donne la peine de prendre un peu de recul : tous les prétextes, tous les moyens sont bons pour créer des différences de traitements, de régime, créer des clivages, en faveur ou en défaveur de tel ou tel groupes d’individus, et surtout au détriment de la cohésion d’une communauté nationale dont on peut se demander combien de temps encore elle tiendra bon sous les coups permanents de dirigeants politiques ayant manifestement perdu de vue les obligations et principes constitutionnels.
Qu’il s’agisse d’avantager tels groupes de contribuables sur les fonds publics (bouclier fiscal, avantages divers…), voire de restaurer des privilèges (impunité pénale des amis du parti politique en place, de la famille des hauts fonctionnaires, impunité fiscale des donateurs du parti dirigeant…), ou bien de vilipender et vouer aux gémonies tel ou tel groupe (les fonctionnaires, les militaires, les enseignants, les Roms, les jeunes des banlieues…), il est indispensable de s’apercevoir que ces déclarations, ces décisions ou abstentions, ces pratiques assumées ou cachées recèlent une logique sous-jacente : saper l’unité et l’indivisibilité de la République et du peuple français.
Il s’agit donc d’instiller jour après jour dans le discours dominant la justification de différences illégitimes, et totalement contraires aux principes régissant la République et à l’intérêt du pays.
Cette action permanente et insidieuse devient plus apparente quand le gouvernement lui-même monte par ses déclarations et ses actes, tel groupe ou profession contre tel autre, à l’intérieur de la communauté nationale. Les tentatives répétées de dresser les policiers contre les magistrats que chacun a pu constater ces dernières années, trouvent ainsi leur place dans une volonté cohérente d’asséner des coups permanents et d’une rare violence contre l’unité et l’indivisibilité de la République.
Et même les multiples débats déclenchés et alimentés, parfois avec une rare violence ou une mauvaise foi extraordinaire, dans toutes les strates de la Société française n’aboutissent qu’à dresser les uns contre les autres les citoyens, et aggraver encore les dissensions à l’intérieur d’une communauté alors même que la situation imposerait de mobiliser tous les français autour d’un projet commun.
La question qui se pose aujourd’hui dépasse donc le débat relatif au traitement réservé aux Roms ou à tel autre groupe, pour atteindre le point central qui tient tout cet ensemble d’actions politiques qui semble de prime abord incohérentes et désordonnées.
Il existe ainsi un sens caché mais évident à cette circulaire, signée sans sourciller par le plus haut fonctionnaire d’un des plus importants ministères de la République.
Il est donc salutaire de révéler cette cohérence qui participe activement à la lente et inexorable déconstruction de la République et de la nation française, en dissociant la communauté nationale, en sapant son unité et en remettant en cause par la multiplication de débats sans fins et de déchirements inutiles mais bien réels, la volonté de vivre ensemble un destin.
Et pendant ce temps-là, le diable sourit, car lui seul sait où nous mène ce chemin….
Verdun
... instiller jour après jour dans le discours dominant la justification de différences illégitimes, et totalement contraires aux principes régissant la République et à l’intérêt du pays
Je suis bien d'accord avec cette approche à tel point que je me fait souvent qualifier d'hypocrite lorsque je cherche à faire la distinction entre des "sujets Roms" et situation illégale et la non nécessaire stigmatisation de l'ensemble de la "communauté Rom".
Facile d'échapper au rappel de ces valeurs de la République, si dire qu'elles ont été établies (ou plutôt renforcées) au lendemain de la seconde guerre mondiale, et qu'il y va donc des valeurs autour desquelles l'Europe s'est fondée, suffit pour crier "halte à la comparaison avec la déportation" et permet se disculper au moins momentanément. Rhétorique quand tu nous tient !
Ajoutez que ces remarques émanent d'une institution discréditée pour certains, qu'un discours contraire flatte le sentiment national et vous ne laissez à ceux qui conservent un attachement aux valeurs universalistes de la République que le choix de se taire ou d'augmenter les clivages.
Rédigé par : PeutMieuxFaire | 20 septembre 2010 à 09:34
"Il existe ainsi un sens caché mais évident à cette circulaire, signée sans sourciller par le plus haut fonctionnaire d’un des plus importants ministères de la République."
En effet, on se se demande bien quelle est le secret du mystère. A moins que...
http://www.culturalgangbang.com/2008/11/violences-dans-les-banlieues-larme-du.html
Rédigé par : el topo | 20 septembre 2010 à 10:09
Merci à tous de l'accueil à ce premier billet de la chronique dont nous avons eu l'idée avec Malakine.
Il s'agit d'analyser les évènements sous l'angle de la déconstruction républicaine quis e déroule sous nos yeux.
Nous espérons offrir un regard original sur une actualité malheureusement fort riche de ce point de vue, et amener chacun à débattre et échanger sur ce thème si important à nos yeux.
En attendant l'effondrement final qui malheureusement paraît inéluctable...
Verdun
Rédigé par : Verdun | 20 septembre 2010 à 16:22
Faire de la séparation est normal pour les Girondins du PS. Quant-à Sarkozy, ne s'agit-il pas d'un trait de caractère plus que d'une stratégie consciente?
Rédigé par : Jardidi | 20 septembre 2010 à 17:24
@ Peutmieuxfaire
Je reviendrai dans une second chronique sur les enjeux et les risques posés aux sincères défenseurs de la République par ce smanoeuvres politiciennes qui ont pour objet, ou pour effet, de porter atteinte à la cohésion nationale.
Il ne s'agit que d'une diversion, qui n'est pas neutre sur le plan politique.
@ el topo
Le mécanisme du pompier pyromane est évident aujourd'hui. C'est un piège qui est facile à tendre pour ses opposants, mais le problème c'est que c'est un piège global, en ce qu'il prend aussi bien ses cibles que ses concepteurs, surtout lorsqu'ils ne sont qu'à demi conscients du piège qu'ils dressent...
Etre un pompier pyromane n'empêche pas de finir arroseur arrosé...
@ Jardidi
Je ne suis pas sûr de comprendre votre allusion aux "girondins du Ps". Pourriez-vous développer ?
En revanche, les raisons profondes poussant l'ensemble de l'Etat absolu UMP (et pas seulement Sarkozy) à se jeter dans de tels expédients restent à ce jour difficiles à distinguer.. Impuissance ? Incompétence ? Trahison ?
Verdun
Rédigé par : Verdun | 20 septembre 2010 à 17:55
Oui sauf que les Roms ne sont pas des citoyens francais !
Le gouvernement ne peut pas exclure des gens qui n'y sont pas inclu.
Rédigé par : Damien | 20 septembre 2010 à 19:28
...inclus a la nation , je veux dire.
Le probleme Roms est vraiment particulier.
Rédigé par : Damien | 20 septembre 2010 à 19:30
Les textes de verdun devrait (re)donner une coloration plus "républicaine" et de "gôche" à ce blog, ce qui n'est peut-être pas plus mal car j'ai bien conscience d'avoir méchamment dérivé à droite ces derniers temps.
Il se trouve que je me suis déjà exprimé sur ce sujet et que mon analyse n'est pas celle de Verdun. Elle me semble caractéristique de cet universalisme égalitaire français qui n'est même plus capable de faire la moindre différence entre un français et un étranger. Au risque de choquer, il est techniquement faux de considérer que les Roms constituent un sous groupe de la communauté nationale ou de leur prêter la qualité de "citoyens".
Désolé, mais non ils constituent jusqu'à preuve du contraire, un peuple étranger candidat à l'émigration de masse. De ce point de vue, la république est tout à fait fondée à prendre les mesures qui s'imposent pour les repousser.
Sarkozy a certes tous les défauts, en partie celui de chercher des symboles pour communiquer et se construire une image, mais en l'espèce, il s'agit d'un problème réel que je ne peux pas lui reprocher de vouloir traiter, même s'il le fait de la manière la plus maladroite qui soit. Comme je l'ai déjà dit : ni déportation, ni invasion !
La seule solution réaliste est de revenir sur ce prétendu droit de toutes les populations européennes à migrer librement dans toutes l'Europe.
Rédigé par : Malakine | 20 septembre 2010 à 21:02
@ Damien
Votre remarque serait judicieuse si tous les "roms" (mais je le répète, qui peut définir ce qu'est un roms) résidant dans des campements illicites (expulsables ou non) en France en 2010 sont nécessairement étrangers.
Or ce n'est pas le cas, tous ne sont pas roumains ou bulgares, de même que tous les délinquants roumains ou bulgares ne sont pas des "roms" (n'en déplaise à Mr le Ministre de l'Intérieur).
Les gens du voyage (Roms, Manouches, Sinti, Yéniches) représentent environ 300 000 personnes en France, dont un certain nombre d'ors et déjà titulaires de la nationalité française.
Mais mon propos visait avant tout à envisager cette circulaire, (au-delà des débats s'étant déroulés dans les médias "mainstream" sur le "pour ou contre les voleurs de poules"), sous le "prisme" des nombreuses tentatives (la plupart réussie) de diviser et déchirer la communauté nationale (qui ne se limite d'ailleurs pas aux seuls titulaires de la carte d'identité mais englobe tous ceux qui veulent vivre heureux et créer de la richesse au sein de notre Nation, épousant ses valeurs et idéaux et se reconnaissant dans son passé quelque soient leurs origines individuelles... cf la définition de Rénan - rien à voir donc avec un bout de papier et un tampon de sous-Préfecture dont on sait à quel point l'obtention peut être "fluctuante").
Et force est de constater que même entre les citoyens français, cette circulaire divise, comme un grand nombre d'autres actes de nos élites actuelles. Pour finir sur cette circulaire, qui n'est qu'un prétexte à une réflexion plus large, l'Administration dont elle émane ne précise pas que les roms auraient la qualité de ressortissants étrangers, ce qui signifie bien que la nationalité n'est pas le critère visé...
Votre remarque met en revanche le doigt sur le fait que je n'ai pas défini la notion de Nation et de République dont je veux distinguer ici, grâce à Malakine, les étapes de l'effondrement à venir.
Je vais y penser... Merci à vous sur ce point...
@ Malakine
Comme nous avons eu l'occasion d'échanger, et je me doute que nous sommes d'accord là-dessus, la question des campements illicites est loin d'être prioritaire à mes yeux, au point de mobiliser tous les moyens de l'état régaliens, moyens d'ailleurs en pleine réduction.
Je serais finalement assez proche de la position développée par Védrines ce matin, (voir ici http://www.marianne2.fr/Roms-pour-Vedrine,-la-France-est-moins-affaiblie-que-Sarkozy_a197675.html). Il y a un pb migratoire qui doit être traité, mais pas comme ça.
Et j'ajouterai pas par ces gens-là, qui je le rappelle, ont voté l'adhésion de la Roumanie et de la Bulgarie à l'UE (c'était sous le gouvernement Villepin, et il ne me semble pas avoir entendu Sarkozy, Lellouche ou Marini s'élever contre le "danger Roms" à l'époque...).
Cela fait-il de moi un "universaliste" ou un "gôchiste" ???
Intéressant ce lien...
et je te réserve alors quelques surprises dans les prochaines chroniques... :-)
Merci en tout cas de me laisser la possibilité de développer les points clés de cette déconstruction qui ne doit pas nous laisser indifférents,
et à bientôt.
Verdun
Rédigé par : Verdun | 20 septembre 2010 à 21:37
@Verdun
Dans mon esprit le distingo est clair les Roms pour moi sont ces populations Tziganes issus de l'ex bloc soviétiques.
Le dictionnaire donne certes une définition plus globale mais je pense que la confusion a été entretenue par Sarkozy (volontairement ou non) quand il a décidé de lier l'histoire de la vendetta je sais plus ou et la question des camps illégaux.
Car effectivement il y'a une manoeuvre politique derrière tout ce barnum (idem pour les menaces d'attentats ?)
J'ai reagis car en lisant ton billet j'ai eu le sentiment que tu tombais dans cette confusion justement entre Gitan par exemple ,dont les ancêtres venaient d'Espagne et qui sont de nationalité francaise et ces mendiants originaires de Roumanie ou Bulgarie.
La remarque faite par Malakine sur la déterritorialisation de certains esprits (à gauche et ailleurs),sur ce coup est purement sémantique je pense , et politique par la suite,pour le bonheur de Sarkozy qui n'a fait que saisir la balle au bond !
Rédigé par : Damien | 20 septembre 2010 à 23:01
@ Damien
Je comprends tout à fait la remarque, le texte étant trop imprécis sur les notions...
Mais le format impose certains raccourcis.
Pour ma part, je ne pense pas que la Nation française soit l'apanage d'une race, d'une religion ou d'une filiation. C'est avant tout le résultat d'une adhésion à un héritage commun, fait d'un passé et de valeurs, et un "vouloir-vivre-ensemble" (ce n'est pas très français mais très clair).
La question est alors de savoir où placer le curseur entre l'identité de chacun (faite de sa filiation et de ses origines) et l'adhésion à ce socle commun non négociable.
Et je ne suis pas convaincu que cette opinion soit "universaliste" au sens des béni-oui-oui bien pensants.
Disons pour faire simple que certains immigrés font plus partie de la communauté nationale, même s'ils n'ont pas la carte d'identité, que beaucoup d'expatriés fiscaux new yorkais ou genévois (et j'en côtois suffisamment pour que l'envie de vomir de me quitte plus quand je réalise ce qu'ils pensent de la France, de la République et de ses valeur... alors qu'ils ont la carte d'identité, passeport, qu'ils votent...).
J'aurai l'occasion de revenir, si Malakine me le permet, sur ces notions et surtout ce concept de curseur qui permet de mettre en lumière certaines des pratiques de nos élites aux antipodes de leurs proclamations de principe.
Et surtout, cette volonté de vivre ensemble (pour le meilleur et pour le pire, d'où mon surnom) suppose un projet collectif. Or, nos élites n'ont plus rien à nous proposer, leurs renoncements n'ayant d'égal que leur impuissance (feinte ou réelle).
Mais je m'arrête car je dévoilerai quelques billets à venir...
Pour revenir à cette sacré circulaire (quelle galère ;-), elle divise, symptôme de tout ce que fait ce gouvernement incapable de rassembler, et surtout elle constitue un piège terrible pour les souverainistes (à suivre...)
Verdun
Rédigé par : Verdun | 20 septembre 2010 à 23:32