Le Parti socialiste a rarement été en position aussi favorable avant une élection présidentielle. L’usure accélérée du sarkozysme conjuguée au contexte de crise devrait logiquement ramener la gauche au pouvoir de manière aussi mécanique qu’à une élection locale. Les hiérarques du PS sont d’ailleurs tellement persuadés de l’emporter qu’ils en sont déjà à se répartir les postes. Le seul risque d’échec, de leur point de vue, c’est la division, dont ils croient avoir trouvé l’antidote avec l’organisation de primaires ouvertes et populaires censées permettre le grand rassemblement de la grande famille socialiste autour de celui ou celle qui aura reçu l’onction du suffrage populaire.
Malheureusement pour le PS, cette proposition repose sur deux postulats aussi discutables l’un que l’autre. Le point faible du PS dans la perspective de 2012 est peut-être à rechercher ailleurs que dans la question du leadership et rien ne garantit que les primaires seront de nature à rassembler toute la gauche derrière un candidat à la légitimité incontestée.Et si les primaires s'avéraient être une remarquable machine à perdre pour le PS ?
Le Parti socialiste donne toujours l’impression d’avoir systématiquement des années de retards sur les évènements. Cela est vrai sur le plan doctrinal comme sur le plan interne.
En principe, la personnalité qui assume la direction du parti est désignée à l’occasion de congrès et cette même personnalité a vocation à prendre la tête de l’exécutif en cas de victoire aux élections. On se demande bien pourquoi cette règle qui est valable dans tous les partis du monde ne vaudrait pas pour le parti socialiste français.
Le PS n’a en réalité connu une carence de leadership qu’à la faveur de circonstances exceptionnelles entre 2004 et 2008, lorsque le premier secrétaire en fonction a été empêché de se lancer dans la course présidentielle par sa future ex-compagne, qui a voulu jouer sa carte personnelle profitant de sa soudaine popularité et accessoirement régler quelques comptes avec son ancien compagnon. Son échec pathétique en 2007 n’avait d’ailleurs pas grand-chose à voir avec la question du leadership ou des divisions du PS, mais davantage avec ses thèmes de campagne, son style et ses carences personnelles évidentes.
Depuis le congrès de Reims, il semble bien que cette parenthèse ait été refermée. Le PS est de nouveau dirigé par une première secrétaire que rien n’empêche de prétendre à la magistrature suprême. Dans ces conditions qu’est ce que les socialistes ont à gagner à mettre leur leader officiel en concurrence avec d’autres présidentiables autoproclamés ? Il ne s’agit naturellement pas pour les socialistes d’ouvrir la boite à idées, de trancher des divergences doctrinales. ou de faire émerger de nouveaux talents. On n’imagine pas en effet que la procédure accouche d’un candidat qui s’avèrerait en rupture plus ou ou moins marquée avec la ligne officielle du parti. Un tel cas de figure reste possible, mais n’augurerait clairement rien de bon en termes de dynamique pour la campagne. Les primaires ont essentiellement pour objet d’organiser une bataille d’égos afin que son vainqueur en ressorte auréolé et plus fort, déjà presque président.
Les socialistes devraient pourtant se souvenir que toute élection n’est pas nécessairement suivie d’un état de grâce pour son vainqueur. Chirac ne l’a pas connu en 2002 après avoir été élu trop largement sur un bug électoral … ni Martine Aubry, après le congrès de Reims et son scrutin magouillé contesté.
La question fondamentale est néanmoins de savoir quelles sont les éventuelles carences du PS au regard des facteurs clés de réussite dans une élection présidentielle. Celles-ci paraissent relever de trois niveaux :
- Une personnalité incontestablement apte à exercer les fonctions, ce qui implique une certaine compétence et une réelle capacité d’incarnation et de rassemblement de la Nation.
- Un projet politique incluant l’expression de valeurs et des propositions, en phase avec les enjeux de l’époque et les attentes de l’opinion.
- Une stratégie électorale gagnante en termes de marketing électoral, identification d’un électorat cible et un positionnement original par rapport à la concurrence.
La problématique ainsi posée, montre que les risques d’échecs du PS se trouvent davantage dans les deuxième et troisième facteurs que sur le premier. Le PS n’a pas pléthore de présidentiables et aucun qui sort clairement du lot, mais en compte tout de même trois ou quatre personnalité expérimentées qui remplissent peu ou prou les critères. Strauss-Kahn, Aubry, Fabius ou même Hollande feraient des candidats sérieux, surtout face à un Sarkozy qui n’a jamais su incarner la fonction. Après les excès de son règne, il est probable qu’on assistera à une aspiration à retrouver un profil plus classiquement gestionnaire, ce qui devrait profiter aux prétendants socialistes qui partagent tous la même grisaille technocratique et le même manque de charisme. L’organisation des primaires risque de créer un problème là ou il n’en existe pas en faisant émerger un candidat trop atypique pour être réellement sécurisant comme en 2007.
En revanche, les atouts du PS paraissent beaucoup plus incertain en ce qui concerne le projet politique et la stratégie électorale.
Le projet rédigé par Pierre Moscovici proposant « un nouveau modèle, social et écologique » n’est pas inintéressant et ne manque pas de qualités, mais paraît en complet décalage avec la crise de l’Euro, de l’union européenne et des dettes publiques qui servira de toile de fond à la présidentielle de 2012. Les orientations de ce texte reposent en effet sur l’existence d’une Europe politique en parfait état de marche, qui permettrait toutes les harmonisation et régulations que les socialistes appellent de leurs vœux depuis longtemps, auxquels ils ajoutent désormais un timide soupçon du protectionnisme européen cher à Emmanuel Todd. Que l’Europe entre en crise ouverte d’ici là et le PS aurait tout son discours à revoir. Si toutefois, il est capable de la percevoir à temps, ce dont on peut tout de même douter compte tenu de la cécité de ce parti sur les questions européennes.
C’est encore la stratégie électorale qui fait le plus défaut au PS. Les élus socialistes Gaël Brustier et Jean Philippe Huelin, auteur du petit essai « recherche le peuple désespérément », n’ont pas tort de rappeler au PS la nécessité de s’adresser au peuple qui réside en dehors des centres-villes bourgeois et des banlieues difficiles. Je doute fort que le mode d’habitat suffise à déterminer une catégorie sociale susceptible de constituer une cible électorale. Comme le soulignent eux même les auteurs dans leur essai, la France des périphéries pavillonnaires est extrêmement diverse. Il sera bien difficile de définir une discours makété à son attention.
Il n’en demeure pas moins que la définition de l’électorat cible et le positionnement politique au regard d’une concurrence dont on ignore encore tout reste le premier et principal défi du PS. Qu’est ce que le PS sera capable de dire aux catégories populaires victimes de la crise ? (surtout après avoir approuvé le terrible plan d’austérité infligé à la Grèce) Pourra t-il se limiter à un message de justice fiscale qui risque fort d’être repris par tous les autres candidats autre que Sarkozy ? Saura t-il enfin compléter son discours économique et social qui a retrouvé une certaine densité, par des prises de positions sur les questions sociétales et identitaires qui ne soient pas seulement le reflet de la pensée convenue des élites parisiennes et médiatiques ?
Enfin le PS devrait se méfier davantage de la concurrence dont il sera l’objet sur sa droite comme sur sa gauche. Les élections européennes et régionales ont une nouvelle fois montré à quel point l’électorat est devenu volatible et instable. Une campagne terne peut rapidement mener à la débâcle si dans le même temps un concurrent proche arrive à crever l’écran. De ce point de vue, le positionnement du PS qui recherche en permanence l’équilibre, le consensus et la modération qui sied bien aux gens raisonnables et aux bons gestionnaires, est très mal armé pour résister à une concurrence vive qui attaquerait son socle électoral.
Comment répondra t-il à Jean Luc Mélenchon si celui-ci opère une percée sur une contestation radicale de l’ordre économique néolibéral ? L’approuver sur le fond reviendrait à favoriser sa dynamique. Le contredire, serait annihiler les chances de rassemblement. Comment neutralisera t-il une envolée de Dominique de Villepin sur un positionnement gaulliste social qui pourrait bien le faire apparaître comme tout aussi à gauche que le PS, la flamme, le verbe, la stature et la capacité d’incarnation en plus ?
Ces questions là le PS les a manifestement évacuée, trop sûr qu’il est de se retrouver au second tour et persuadé que son tour est enfin venu de revenir dans les palais nationaux. Et pourtant la dernière polémique sur les déclarations de la première secrétaire comparant Sarkozy à Madoff devrait les alerter sur le piètre niveau des éminences grises chargés de rédiger les discours et d'arrêter les stratégies de communication. Un bonne année de travail de plus ne serait pas de trop pour arriver au niveau de professionnalisme requis pour une campagne présidentielle. Or, les primaires rendront ce travail impossible, tant toute l’énergie des états-major sera focalisée sur la compétition des égos et des écuries, le passe temps préféré des socialistes.
Les primaires socialistes seront du pain béni pour les médias et les blogueurs. Il n’est pas sûr cependant qu'elle contribue à lancer la campagne sur de bonnes bases et qu'elle serve réellement de rampe de lancement pour le ou la future candidat.
Malakine
@ Malakine
Tu as écrit "antitode" au début de ton texte... acte manqué?
Sinon Huelin et Brustier ont parfaitement raison, mais je pense que le PS n'a absolument pas l'intention de ramener le peuple dans le giron de la rue de Solferino... Mélenchon sera un bon rabatteur des moyennes et autres fonctionnaires pour le 2e tour.
Non, le PS aura surtout à craindre Bayrou ou Eva Joly/Cécile Duflot pour le premier tour puisque les 3 mordent sur le même électorat urbain, ceux qui sont à l'aise dans le régime de libre-échange et sont inquiets de l'état de la planète ou du niveau de la dette. Ce sont eux qui feront l'élection dans une élection au suffrage censitaire, le Peuple, lui, ira voter Marine Le Pen ou s'abstiendra.
Rédigé par : Mister Jacquot | 04 juin 2010 à 08:39
Entièrement d'accord avec vous! De plus se fier aux sondages d'opinion près de 2 ans avant l'élection n'est jamais un gage de succès sinon Barre, Rocard, Delors auraient eu un destin national! Le précédent de Ségolène Royal aurait du éclairer le PS mais on dirait que Jupiter rend fous ceux qu'il veut perdre comme l'oligarchie qui ne prend aucune mesure sérieuse pour résoudre la grave crise financière mondiale et de la zone euro dont les dirigeants divisés ne réagissent que trop peu et trop tard.Pour le moment la situation est stable mais précaire et lorsque la spéculation se déchainera de nouveau on verra les limites des décisions prises et non actées.
Pour en revenir au PS, ce n'est qu'un parti de notables qui n'a aucun intérêt de voir l'un de siens accéder à la Présidence parce qu'à l'élection intermédiaire il perdra une grande partie de ses élus locaux!
De plus DSK a donné beaucoup de gages au néolibéralisme dominant qui risque de lui nuire auprès des électeurs de gauche et notamment du Front de Gauche.
Rédigé par : cording | 04 juin 2010 à 12:30
Vos critiques à l'encontre du PS sont pertinentes, cependant je pense que l'élection de 2012 se fera "contre" davantage que "pour". Les électeurs voteront contre Sarkozy. D'ailleurs les critiques que vous faites (non prise en compte de la crise de l'Euro, non remise en compte de l'UE) peuvent s'appliquer à l'UMP qui n'a rien de nouveau à proposer, qui non seulement n'a aucune réponse à la crise, mais qui par des mesures contre-productives l'a aggravée.
Rédigé par : Cepajuste | 04 juin 2010 à 13:20
Les primaires sont inévitables pour la bonne raison qu'il n'y a plus de "candidat naturel" au PS depuis la catastrophe du 21 avril 2002. Il ne faut pas oublier que Martine Aubry a été nommée pour évincer Royal, et que son élection a été entachée de tricherie. Elle ne peut donc pas s'en prévaloir pour devenir une candidate incontestée. Les primaires donneront une légitimité au candidat qui en sortira vainqueur.
Rédigé par : Cepajuste | 04 juin 2010 à 13:25
@ RJ
J'ai corrigé. Pour le reste, je ne me lancerais pas dans de la prospective électorale, car comme je l'ai écrit dans le billet, on ne connaît encore pas l'offre politique des uns et des autres. A priori, je donnerais bien Bayrou comme les écolos comme morts, mais sait-on jamais en fonction de leurs thèmes de campagne ...
Mais si comme tu dis "le peuple" vote Marine ou s'abstient, c'est elle la future présidente de la république !
@ Cording
Oui, tu as raison de rappeler que le PS en tant "qu'entreprise électorale" n'a pas intérêt à gagner la présidentielle. Cela pourrait expliquer quelques "actes manqués" tels ces primaires en forme de "coopétition" des éléphants qui va les empêcher de travailler sérieusement à leur projet et leur stratégie électorale.
@ Cepajuste
Des critiques ? Oh ... C'est le billet le plus gentil que j'ai fait de toute ma carrière de Blogueur sur le PS. Je me suis moi même trouvé bien mou à la relecture !
Certes il y aura un vote contre, mais les candidats qui seront contre sarko seront nombreux. L'enjeu pour le PS est de rester le premier de tous ceux là. C'est bien parti pour eux, mais c'est pas gagné non plus.
J'entends l'argument sur le congrès raté, mais franchement qui sont les concurrents sérieux de Martine Aubry au PS ? A part Hollande, je ne vois personne. Tous les autres et en particulier ceux qui n'ont jamais été ministres seront candidats surtout pour Matignon ou un ministère.
Rédigé par : Malakine | 04 juin 2010 à 15:38
Il faut aussi ajouter une chose, c’est qu’il est difficile au PS de faire moins démocratique en 2012 qu’en 2007. L’époque des candidats naturels dispensés de l’adoubement des militants ou des sympathisants est révolue, ça serait vécu comme une régression aujourd’hui. C’est un peu comme l’élection du président de la république au suffrage universel : c’est bête mais on ne peut pas revenir sur ce qui est considéré comme un acquis par la base.
Rédigé par : Cepajuste | 04 juin 2010 à 16:04
Malakine,
Tu aurais pu signaler le nouveau label du PS, le care, j'ai rien contre, un truc du genre aimons ou soignons nous les uns les autres, pas méchant, mais rappelant la campagne de Ségo fondée sur le charismatique.
Si c'est tout ce que le PS a à proposer, une nouvelle ex religion, alors qu'ils fabriquent des cathédrales.
Ca a déjà été fait avec les insuccès qui s'en suivirent.
http://ce-soir-ou-jamais.france3.fr/index-fr.php?page=emission&id_rubrique=1088
Rédigé par : olaf | 05 juin 2010 à 01:06
J'aimerais savoir ce que vous pensez d'une "coalition" Mélenchon / Dupont-Aignant?
Est-elle tout à fait impossible? Si oui, pourquoi?
Admettons que Mélenchon dépasse le PS au premier tour de l'élection; Le PS ce parti qui a, hélas , tellement renié ces valeurs et prôné le néolibéralisme n'a-t'il pas un grand pouvoir de nuisance contre ce même Mélenchon?
Merci pour votre blog.
Rédigé par : Corine | 05 juin 2010 à 02:05
@ Malakine
Tu es toujours aussi à bloc dans le ségo-bashing… Pourtant, en matière de "marketing électoral", elle s'y entendait plutôt bien je trouve. Le problème, c'est que le marketing électoral, c'est la mort de la politique (voir la vidéo légèrement craignos qui est censée aiguiser les appétits en vue du discours de DDV le 19 juin). Mais tu vas encore me dire que je suis rien qu'un puriste groupusculaire et que j'ai rien compris à la flamme, au verbe et à la stature (sans oublier la capacité d'incarnation). Je ne peux pas te donner tort au sujet de DDV, mais pas non plus te donner raison ; j'ai plutôt l'impression qu'on a affaire à une pochette-surprise, au moins jusqu'au 19 juin.
J'ai à peine survolé le "nouveau modèle, social et écologique" de Moscovici. Ça a tendance à me décourager à l'avance ; et puis je suis tombé là-dessus…
"L'Europe est notre volonté : il n'est pas d'avenir hors de la coopération européenne. Mais nous savons qu'il faudra beaucoup de temps et d'énergie pour réorienter ses politiques". Ce qui m'a découragé encore plus.
En plus je suis en pleine étude des "Lignes d'horizon" du PG (85 pages tout de même), on ne peut pas tout faire à la fois (je crains que sur le fond il n'y ait pas de différence très nette entre les deux textes, mais à ce stade ça reste un a-priori).
A part ça, l'électorat "volatible", c'est amusant ; sans doute un truc entre volatil (pas confondre avec le volatile du mercredi) et volatilisable. Quant à moi je pense bien que l'électorat du PS va finir par se volatiliser ; par se vaporiser.
Rédigé par : Joe Liqueur | 05 juin 2010 à 06:38
D'apres ce que j'ai saisi le Care s'oppose a la conception du sujet autonome que promeut le liberalisme philosophique et politique.
Et critique sa definition du groupe se limitant a n'etre qu'un simple agregat d'individus interagissant entre eux.
La critique des "Caristes" s'articule autour du principe de dependance , qui serait la motivation premiere de chacun comme le pensait Bentham.
Pour l'application politique par contre on reste dans le flou ,Frederic Worms un des partisans etait chez Taddei (Olaf a posté le lien )il repondait un peu a coté quand Louis Chauvel parlait partage des richesses , quand Patrick Raynal (ex militant communiste et membre de la gauche proletarienne) rappelait qu'en face on avait des organisations patronales et financieres tres puissantes auxquels il faudrait tot ou tard s'opposer , ses interventions etaient tres evasives...Comme celle du PS finalement!Du coup je comprends mieux pourquoi ils ont adopté ce truc
Rédigé par : Damien | 05 juin 2010 à 11:52
Damien
"D'apres ce que j'ai saisi le Care s'oppose a la conception du sujet autonome que promeut le liberalisme philosophique et politique."
C'est là le hic, le sujet n'est pas du tout autonome dans le système actuel, il est seulement individualiste mais totalement dépendant, sans très peu de possibilités de choix concernant son travail et ses conditions de travail.
Il n'a pas le choix, il prend le travail qu'il trouve. D'ailleurs l'expression "variable d'ajustement" pour parler des salariés résume admirablement la situation.
L'autonomie, ça n'est ni l'individualisme, ni l'aliénation dans le groupe, donc le contraire du fonctionnement présent qui est un individualisme réifié par le groupe économique auquel il appartient, forme d'atomisme social.
Rédigé par : olaf | 05 juin 2010 à 13:13
Sinon, je suis d'accord, il y a forcément un degré de dépendance pour tout individu, on est matériellement dépendants, on ne peut pas tout produire par soi même.
L'autonomie me parait plus utile comme principe que l'individualisme, car il part de l'analyse des dépendances et comment trouver une meilleure autonomie d'action.
L'individualisme me parait beaucoup moins réaliste en prônant la liberté comme élément
dogmatique pour s'exonérer de toute analyse des dépendances. La récompense étant le capital accumulé de l'individualiste élève premier de la classe, le bon esclave à citer en exemple comme celui qui a gagné au loto.
Rédigé par : olaf | 05 juin 2010 à 13:23
@ Cepajuste
Pas vraiment convaincu par cet argument de l'exemplarité démocratique. En allemagne (puisqu'ils faut désormais tout copier sur eux, copions aussi leur système politique) la CDU et le SPD procèdent-ils à des primaires avant d'aller aux élections ? Et en Angletterre, en Espagne ? A mon avis, il n'y a que les partis qui ne savent plus où ils habitent comme la gauche italienne ou les partis américains qui ressentent le besoin de faire des primaires publiques.
@ Olaf
Tu te trompe j'en ai déjà vaguement parlé dans "les articles auxquels vous avez écheppé" pour dire exactement ce que tu viens de dire. Je n'y reviendrais pas tant qu'un responsable du PS n'aura pas été capable d'en déduire une proposition.
@ Corinne
Merci pour vos remerciements qui me paraissent désormais totalement immérité vu mon rythme de production actuel (mais ça va revenir ...)
Mélenchon, ce n'est pas Chevènement. JPC peut être capable de soutenir NDA. Mélenchon je ne crois pas. Il est allié à un parti qui n'a plus que de communiste que le nom. De plus, il est extrêmement attaché à ce mot magique de "gauche" qui est pour lui complètement identitaire. Donc, je ne le vois pas du tout appeler à voter ou s'allier à un candidat de "droite" Pas plus que je ne verrais l'inverse d'ailleurs.
@ Joe Liqueur
Ségo bashing ? noooooon !! Tu n'as pas idée à quel point j'ai retenu mes mots. Regarde bien : J'ai parlé de ses "thèmes de campagnes", de "son style" et "ses carences" sans les qualifier ! Tu ne dois pas voir idée des méchancetée qui m'ont été soufflées par mon cerveau pendant l'écriture de ces lignes ...
Sur DDV, permettez moi d'attendre maintenant le discours du 19 juin avant d'en parler. En attendant, je nourris les mêmes sentiments à son égards. Oui, je reconnais c'est des sentiments. Face à ce mec, je me sens comme un moustique à proximité d'une lampe hallogène ...
Que l'électorat PS se volatilise. J'ai longtemps rêvé à ça. J'en conserve un petit espoir pour 2012. Aubry ne devrait pas tenir bien longtemps face au grand Dominique ! :-)
@ Damien
Je n'entrerais pas dans un débat philosophique sur le concept de care, d'autant moins que je ne suis pas sûr d'en avoir bien saisis le sens. Mais je me garderais bien d'ironiser, car je "sens" que la dimension psychosociologique va devenir majeure dans les prochaines années. Je vois la France comme un peuple extrêmement fragile sur le plan psychologique, très atomisé, pessimiste, anxieux ... Je m'inquiète un peu de sa réaction dans l'hypothèse d'une crise qui ressemblerait à un effondrement de type "post-capitaliste" Donc s'il y a moyen d'inciter les gens à se tourner les uns vers les autres, pour rendre la société un peu plus solidaire et le tissu social un peu plus solide, pourquoi pas ...
@ olaf
Hein ?
Si ça c'est le marketing électoral, pas besoin d'être devin pour annoncer une débâcle !! :-) Tu imagines ce genre de doctrine exprimée chez Arlette Chabot ou Laurence Ferrari ?
Rédigé par : Malakine | 05 juin 2010 à 15:17
@ Malakine
Non, on ne doit pas et on ne peut pas copier l’Allemagne sur le plan électoral, car nos deux systèmes sont trop différents.
Les primaires, c’est surtout pertinent pour une élection présidentielle. Pour un régime parlementaire, ça l’est beaucoup moins.
L’exemple italien est détestable, d’abord justement parce que l’Italie est un régime parlementaire ; ensuite parce que les primaires italiennes ont regroupé tout ce qui était anti-Berlusconi, ça allait du centre droit à l’extrême gauche. Ils ont réussi à battre Berlusconi, mais ce fut une victoire à la Pyrrhus. Les primaires à gauche ne ressembleront pas à ça, ça sera une primaire socialiste, avec peut-être les Verts et le MRG s’ils acceptent de s’y rallier, mais ça restera un groupe cohérent politiquement.
Rédigé par : Cepajuste | 05 juin 2010 à 16:19
@Malakine
Incroyable Malakine tu vas bientôt prendre ta carte du PS, je confirme c'est le texte le plus pro-PS que Malakine n'ai jamais écrit. Sinon c'est quand même incroyable cette déconnexion entre les problèmes que connait notre économie et les pseudo-solutions que lui apporte nos dirigeants ou notre fausse opposition. L'affaire des subprimes à la française est emblématique, nos élites n'ont rien compris à la crise, ils n'ont probablement même pas réfléchit au pourquoi du comment de crise. Ils continuent impassiblement avec les mêmes recettes. Et puis ils s'en foutent tant qu'ils sont élus, la pauvre France est vraiment retombé dans les pires travers du régime des partis.
Rédigé par : yann | 05 juin 2010 à 16:36
Que se passerait-il sans les primaires ?
Il y aurait un vote interne, Aubry serait certainement désignée, et tous les partisans des autres présidentiables la traiteraient de tricheuse, parleraient de complot entre éléphants, etc. Vous connaissez la chanson, on l’a suffisamment entendue. Donc, le seul moyen de rassembler la gauche derrière un candidat qui a une légitimité, c’est de faire des primaires.
Rédigé par : Cepajuste | 05 juin 2010 à 17:06
Malakine
Le marketing politique m'agace un peu, c'est de ça que nous allons crever si ça continue.
Ras le bol de ces politiciens dont l'alpha et l'oméga est la com. J'aurais fait un très mauvais politicien.
Si les politiciens étaient moins bons en com et moins frimeurs, ça serait pas plus mal.
Rédigé par : olaf | 05 juin 2010 à 19:09
J'ajoute, Chabot ou Ferrari, voilà à quoi on en est réduits, aux prêtresses de la com.
Au moins Ferrari est assez mignonne, ça occupe les yeux à défaut d'occuper le cerveau.
Rédigé par : olaf | 05 juin 2010 à 19:12
@ Malakine
C'est vrai que tu as été bien charitable en évoquant les "thèmes de campagne" de Ségo. C'était quoi déjà ses thèmes de campagne, je ne me souviens plus. N'étaient-ce pas des trucs du genre "care", en plus dégoulinant ? Ah mais j'oublie la "démocratie participative", cette invraisemblable mascarade tautologique - un truc stupéfiant !
Franchement, si DDV parvient à volatiliser l'électorat du P"S", et quels que soient par ailleurs ses mérites passés, présents ou futurs, eh bien il aura au moins servi à quelque chose.
Rédigé par : Joe Liqueur | 05 juin 2010 à 19:17
DDV, j'ai l'impression que c'est une belle et grande enveloppe vide sans adresse, adresse dans les 2 sens du terme. Et une enveloppe sans adresse n'arrive nulle part.
Rédigé par : olaf | 05 juin 2010 à 19:48
Les primaires de la Gauche ne sont pas là pour unifier le PS, mais la gauche.
Je pense que le PS y arrivera unifié, parce que l'élection approchant, les "petits" candidats brigueront des postes de ministre plus en phase avec la réalité de leur expérience. Fabius et DSK ont certainement encore les dernières primaires fratricides en tête, et ne s'y risqueront pas.
La non-candidature de Ségolène Royal est moins certaine, quoique sa dernière déclaration, sur une possible entente avec Aubry ou DSK pour faire gagner la guahce prête à l'optimisme.
Les primaires sont destinées à réunir la Gauche, et à discréditer les candidats "hors primaires" comme des ennemis de la gauche, ne voulant pas la faire gagner. C'est une manoeuvre anti-2002.
Cela aura aussi comme incidence de faire parler des thèmes de gauche pendant une grande partie du deuxième semestre 2011, réveillant l'opinion sur ces thèmatiques, mais aussi de faire un véritable brainstorming sur tous les thèmes, les idées des uns pouvant être repris par le vainqueur au nom de l'union.
On ne peut pas savoir si ça marchera, sauf à être voyant. Mais l'idée est plaisante, et loin d'être saugrenue ou irréfléchie.
Rédigé par : EtienneB | 05 juin 2010 à 19:49
Face au chantage de l'empire financier :
Crise des « subprimes », crise bancaire, accélération de la destruction de l'agriculture, de l’industrie et des emplois. Puis aujourd’hui crise de l’euro, crise de la dette publique des États, destruction du service public, chantage sur les retraites. Sans oublier les divers plans injustes pour sauver les banques !
Nous devons nous organiser et nous mobiliser massivement pour demander à faire la lumière sur la crise financière en convoquant immédiatement une commission d'enquête parlementaire !
Nous ne devons pas faire le choix de la défaite ! Alors rejoins moi sur mon groupe facebook : http://fr-fr.facebook.com/group.php?gid=104166076293247&ref=ts
David CABAS
david.cabas.over-blog.fr
Rédigé par : David CABAS | 05 juin 2010 à 19:53
Pour faire suite au care, en un peu plus réfléchit :
« intensité + sérénité », qui vient s’opposer au couple actuellement dominant dans la sphère politique, économique et médiatique : « excitation + dépression ».
Approche Spinoziste de Viveret :
http://www.nouvellescles.com/article.php3?id_article=1965
On y voit certaines réflexions peu connues de Keynes concernant l'homme encore actuel, peine à jouir, qui se croit hédoniste, et autres réflexions sur Reich ou Freud.
D'ailleurs Lordon est un grand amateur de Spinoza :
http://www.youtube.com/watch?v=7YZouR3nfy8
Rédigé par : olaf | 05 juin 2010 à 20:29
@Olaf
Il est loin le temps ou les socialistes promettaient l'autonomie par le travail , le liberalisme utilitariste a prit le relais mais visiblement ses objectifs on été subverti ou depassé ,"le bohneur pour le plus grand nombre" notamment !
@Malakine
honnetement j'en serai pas capable non plus ,je me suis fié sommairement a un compte rendu publié sur non-fiction sans chercher a aller au dela , il y'a peut etre du bon a retenir mais ce qui m'interpelle la dedans c'est l'absence de plan pour une mise en action politique , comme sur les problemes actuels (financiarisation de l'economie,captation de la richesse produite, sans parler des pbs structurels de l'Europe et de l'euro...)je vois pas de volonté de transformation or je pense que les Francais attendent cela avant tout , le care trouvera aucun echo chez les electeurs
Rédigé par : Damien | 05 juin 2010 à 20:51
C'est bien dommage, car l'autonomie c'est la condition du travail bien fait. L'utilitarisme borné c'est l'esclavage, l'émasculation, la castration du désir et de son projet.
L'homo sapiens est avant tout un homo burné,
ou ovairé pour les femmes. Seule compte son aptitude à transmettre la vie et d'en comprendre les conditions de transmission.
Rédigé par : olaf | 05 juin 2010 à 21:46
@ Olaf
Merci pour le lien.
L'entretien de Viveret est intéressant, ce n'est pas un décroissant à proprement parler, il veut juste ré-encastrer l'économie dans la société comme le disait justement Polanyi... Ses réflexions sur l'humanité en phase de porneia me fait penser aux conférences de Krishnamurti ("De l'amour et de la solitude").
Comme pour le Care (version Gilligan) qui essentialise une qualité dite féminine, Viveret fait la même chose avec le Yin & le Yang.
Les critiques sur la vitesse/crash (ou excitation/dépression) sont effectivement à la mode, il suffit de penser au succès du livre de Jean-Louis Servan Schreiber.
@ Malakine
Après le rapport du médiateur Delevoye, je ne me moque pas totalement du care... La version proposée par Tronto plus "holiste" présente le care comme "une activité générique qui comprend tout ce que nous faisons pour maintenir, perpétuer et réparer notre ‘monde’, de sorte que nous puissions y vivre aussi bien que possible".
Cette éthique du Care se rapproche du principe de responsabilité de Lévinas: "La responsabilité est quelque chose qui s’impose à moi à la vue du visage d’autrui (...) De toute éternité, un homme répond d’un autre. Qu’il me regard ou non, il me regarde ; j’ai à répondre de lui. J’appelle visage ce qui ainsi, en autrui, me regarde."
Tu as raison de dire que la dimension psycho-sociale va devenir de plus en plus importante dans un pays accro aux psychotropes parce qu'il n'arrive plus à faire face à une mondialisation qui met en branle ses fondements anthropologiques, et parce qu'il est sorti de l'histoire...
Cela est arrivé à d'autres (Grèce, Italie) et le génie de De Gaulle est de nous avoir vendu un sublime telling qui n'a pas survécu à la mort de son auteur (lire à ce sujet Requiem pour un Alléluia de Régis Debray).
Rédigé par : Mister Jacquot | 05 juin 2010 à 22:17
J'apprécie Krishnamurti, il s'est émancipé de la secte qui l'avait promu roi.
Il s'en est dégagé de façon vigoureuse.
Son intelligence mériterait d'être mieux comprise :
http://www.dailymotion.com/video/xabser_krishnamurti-de-l-amour-et-de-la-so_webcam
Rédigé par : olaf | 05 juin 2010 à 23:07
@ Yann
:-) Cet article n'est pas pro-PS. Si tu lis bien, il y a toute une série de petites critiques de nature à mettre en rogne n'importe quel militant PS. Il est juste un peu plus "gentil" dans le ton que d'habitude. Ne me demande pas pourquoi ...
@ Cepajuste
La première question c'est "fallait-il en faire" Vous dîtes que oui et je ne conteste pas. L'autre question c'est "est-ce que ça va lancer la candidature PS sur de bonnes bases" Là, je suis beaucoup plus réservé.
@ Olaf
Comme tu as pu le remarquer, je n'ai pas d'hostilité de principe avec cette notion de marketing électoral. Il y a le bon et le mauvais. Le mauvais c'est ce que Sarko a fait avec sa loi TEPA et sa campagne de 2007 : faire des promesses ciblées sur des clientèles. Le bon, c'est savoir construire une offre politique claire et identifiable au milieu de la concurrence.
@ Joe liqueur
Tu as oublié ses thèmes de campagne. Je vais donc t'en rappeler quelques uns : les femmes victimisées, la scolarisation des enfants handicapés, "mon opinion est celle du peuple français", les jury citoyens pour contrôler les élus, l'encadrement militaire pour les délinquants, l'apologie démagogique de la culture des banlieues. Rien sur la fiscalité, rien sur l'Europe, rien sur la mondialisation que du préchi précha ...
@ Etienne
Ca c'est la version idéale !! Mais je doute fort que ces primaire se jouent sur des thèmes de campagne de gauche. Tu verras qu'ils refuseront de s'opposer sur leur ligne politique (au nom du nécessaire rassemblement et de la coopétition) et que tout se résumera à une bataille d'image.
@ David Cabas
ok, je vais rejoindre ce groupe. Mais on n'est même pas amis sur Fb je crois. Je vais remédier à ça aussi.
@ Damien
Il me semble aussi que le care réponds à une demande de protection (ici mutuelle et non étatique) ainsi que peut-être une demande de plus de lien social ...
@ René Jacquot
Je ne met pas les problèmes "psycho-affectifs" de la France sur le dos de la mondialisation, mais plutôt sur une excessive féminisation de la société et une dérive du système libéral-égalitaire qui a perverti l'éducation et le rapport aux enfants, produisant ainsi des générations entière dépourvue de toute structure psychologique.
J'aimerais bien attaquer ces thèmes là à l'avenir, si je m'en sens capable.
Rédigé par : Malakine | 06 juin 2010 à 18:55
Malakine
Tu évoques la féminisation de la société, elle me parait être une façade promue par les gens de la com, mode etc...
Paradoxalement, il y a toujours de grosses différences de salaire entre hommes et femmes pour des jobs identiques, la pauvreté et le chômage touchent majoritairement les femmes...
Les dernières années ont été l'apologie de la compétition économique, valeur dite virile. Et ont vu aussi une régression du système de protection sociale qui avait été mis en place par le CNR, anciens résistant(e)s donc des gens qui n'avaient pas vécu dans un cocon douillet, tout comme De Gaulle qui a aussi participé à la mise en place de lois sociales. Qu'on appelle ça protection sociale ou care, ça n'est pas l'apanage de la féminité, le passé l'a montré.
Rédigé par : olaf | 06 juin 2010 à 20:43
@ Olaf
Quand je parle de féminisation, c'est évidemment au sens de Soral ou de Zemmour. Il ne s'agit pas d'une prise de pouvoir des femmes en tant que telles. Elles en seraient d'ailleurs totalement incapables. Mais d'une prises de pouvoir des valeurs féminines, l'empathie, la psychologisation, la victimisation ... tout ce qui incite plutôt à pleurer, à juger ou à t'émouvoir, plutôt qu'à décider et à agir.
Rédigé par : Malakine | 06 juin 2010 à 21:28
Dans certains domaines comme la seduction ou la mode on peut pas nier que les hommes se sont approprié pas mal de pratiques et de codes feminins , l'epilation , les jeans slim , le bavardage futile...
Et l'inverse est aussi vrai (la masculanisation des femmes).
Par contre je range la psychologisation et la victimisation du coté de la religieusité comme Nietzche le comprenait ,a savoir une facon pour les sans grades d'excercer leur pouvoir sur autrui en utilisant la morale.
Le psy fournit a peu de choses pres les memes services que le pretre dans le confessional quant aux victimes elles adorent communier entres elles en louant leurs martyrs.
J'aime pas trop Zemmour mais il vise juste quand il dit que le PS a echangé la lutte des classes contre la lutte des bons sentiments , lorsqu'ils se sont appercu que le pouvoir avait changé de main.
@René Jacquot
Leur approche existentialiste est seduisante seulement en lisant l'escapade du monde "Au pays du Care" on voit pas de grandes reformes poindre au bout de tout ca ,le courrant aborde les sujets politiques stricto sensu ?
http://www.lemonde.fr/politique/article/2010/06/06/visite-au-pays-du-care_1368025_823448.html
Rédigé par : Damien | 06 juin 2010 à 23:30
Je ne pense pas que les primaires y soient pour grand chose. Si demain, un congrès ou un bureau politique désignait Aubry , Strauss-Kahn, Hollande ou Royal comme candidat , le problème serait le même.
Un discours matiné de social contredit par un alignement sans faille sur l' euro ,la construction européenne actuelle et la liberté des échanges. De quoi convaincre suffisament d'électeurs de gauche des charmes de Mélanchon , Besancenot ou de l' abstention.
C'est avec un discours affirmé de rupture et de changement que Sarkozy a pu l'emporter. Je ne pense pas que la recette du succès ait changé!
Rédigé par : La Rose Blanche | 07 juin 2010 à 14:56
ils y a surplus de concurrence a gauche,surtout que l'électorat traditionnel de gauche me semble plus restreint,en effet le peuple français ma l'air plus a droite qu'avant(y a qu'a voir les scores du FN et de l'UMP)
Comme beaucoup je pense que DSK sera le candidat du PS mais son coté néo libéral pourrait rebuté,
surtout que le discours social,important en ces temps de crise, n'est plus l'apanage de la gauche, aujourd'hui c'est limite Marine le Pen qui apparait comme la plus intransigeante sur le sujet...
Rédigé par : Jehuty | 14 juin 2010 à 05:02