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29 décembre 2008

Commentaires

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Laurent, gaulliste libre

@ Malakine,

Merci pour le commentaire : de la part de l'auteur de mon blog préféré, cela me touche particulièrement.

@ Tous

Merci pour les votes.

RST

La capacité de travail de Laurent est impressionnante. Cette distinction est méritée.

J'ai classé dans mon vote, P.Jorion en 3ème position "malgré la grande confusion, pour ne pas dire le délire, qu'il a contribué à créer et continue à entretenir au sujet de la création monétaire."

Je dois reconnaitre que j'ai pu, grâce à ce blog, découvrir de nombreux commentateurs tout à fait pertinents qui m'ont fait progresser dans ma compréhension. Ils ont hélas pour la plupart cessé de commenter à cause (je suppose) de l'attitude du maitre des lieux. Celui-ci pratique en effet une censure tout à fait inadmissible sous des prétextes fallacieux tels que "l'argumentation développée n'est pas suffisante" ou bien "élucubrations" ou "délires" constituent des insultes !
Les procédés qu'il emploie ne correspondent pas à la vision que je me fais du débat d'idées démocratique. Quand on tient un blog, il me semble qu'il faut respecter une certaine règle du jeu et qu'à partir du moment où il n' y a ni insultes, ni diffamations les commentaires doivent être libres sinon le débat est faussé.


Malakine

@ RST

oui, mais j'ajouterais quand même "tant qu'on n'insulte pas le maître des lieux ou qu'on ne l'appelle pas au secours sur un ton de vierge effarouchée quand on a cherché la merde avec un autre commentateur" :-))

Tiens, à propos, j'ai vu aujourd'hui que notre ami le belge avait encore fait des siennes chez Marc Vasseur. Incorrigible celui là.

Bertrand Du Gai Déclin

C'est mérité. Excellent blog. Bravo à Laurent pour cette récompense symbolique mais tout à fait justifiée.

marc vasseur

@Malakine
Bien que nous ayons souvent des divergences, je suis vraiment touché pour de me retrouver à l'honneur chez toi et surtout juste derrière Paul Jorion.
Petites précisions : je n'ai pas la paternité des Lefts Blogs (que j'ai quitté il y a quelques semaines) et d'autre part n'ayant plus aucune sorte d'ambition politique, il n'y a aucune retombée politique :).

Malakine

@ Marc vasseur

Ce n'est pas étonnant. Il y a des socialistes parmis les commentateurs et puis nos blogs fûrent liés à une époque. Je me souviens même avoir parainné ta candidature chez les kiwis au lancement du truc et que ces cons l'avaient refusé. Ils doivent bien s'en mordre les doigts maintenant. Ensuite, il est vrai qu'il y a eu des divergences et surtout une manière assez déplaisante de les exprimer. Hein ?

Me qualifier dans un article de "blogueur qui se veut iconoclaste mais qui en est réalité servile à l'égard des puissants" ou remettre en cause mon "humanité" juste parce que je souligne la prétention de l'humanité à vouloir reculer indéfiniment les frontières de la mort, à vouloir médicaliser toute souffrance et socaliser en la matière toutes les dépenses, c'est pas vraiment une attitude qui invite au débat !

Mais tu es pardonné. C'est ton coté militant. Il faut toujours caricaturer la position de l'autre pour mieux le diaboliser. En politique, il faut toujours être du coté du bien et se battre contre le mal. C'est beaucoup plus confortable comme ça!

Pour ce qui est de ton ambition politique, j'avais cru lire quelque part que tu t'étais présenté au poste de premier fédéral du nord, mais c'est peut-être une erreur. Et puis, j'avais aussi l'impression que tu t'exprimais de plus en plus au nom d'un courant du PS...

RST

Je ne connais pas Marc Vasseur mais il m'a l'air de faire dans la "légèreté", la "subtilité" et la "nuance".
Traiter Hamon de con dans un article sur son blog par exemple est tout à la fois constructif, pertinent et positif pour l'image du parti socialiste qui apparait décidément de plus en plus comme une grande famille unie.

A propos de servilité à l'égard des puissants (putain Malakine, si j'avais su ça avant), il est payé par qui, Marc Vasseur ?

marc vasseur

@Malakine
se présenter et espérer être élu, il y a une certaine marge... la nuance (RST).
D'autre part, sur le courant... c'est vrai je me sens proche de NG sur les idées moins sur la stratégie.
Sur certaines question, pour moi il y parfois un certain suivisme sur le fond vis à vis d'une certaine bien "pensance". C'est comme j'ai un de mes amis qui s'évertue à vouloir me présenter BHL et Houelbecq comme des parias. Sur la question du bien et du mal, c'est juste ma petite vérité personnel, d'autre part ça rejoint le premier point, savoir de quel coté je me trouve, je m'en fous un peu, sachant que le Bien et le Mal évolue constamment dans nos sociétés.

@RST
avant de juger, je t'invite à lire mes 1200 articles...


Belgo4.0

sur le blog de Marc Vasseur,
je serai plus dubitatif

Il suffit de lire ça...avec les commentaires.

http://cozop.com/marc_vasseur/censure_et_harcellement

ou encore ça :
http://cozop.com/marc_vasseur/un_peu_de_legerete_tout_arrive

En réalité, c'est un blog communautaire, violent, épris de clichés, bref Royaliste donc National

J'y ai été tellement insulté que j'ai décidé de l'attraire devant la Commission Fédérale 59 des conflits, puisque nous sommes tous deux membres du PS.

Non mais !

le Belge

Alain KERHERVE

L'inconsistance pathétique du message présidentiel

Au-delà de la confirmation de François Fillon comme premier ministre, l'allocution du Président de la République du 31 décembre n'a rien apporté de fondamental.
La crise est là, avec ses incontournables conséquences sur l'emploi, la pauvreté, la baisse du niveau de vie, l'insécurité professionnelle et l'incohésion sociale.
Nicolas Sarkozy confirme qu'il est de son devoir d'agir. On ne peut pas moins attendre du chef de l'État qui a le pouvoir légitime de changer les choses.

Comment ?
La présente crise financière puis économique et sociale est une opportunité. La critique de Nicolas Sarkozy relative aux dérives du capitalisme est pertinente. D'autres l'ont fait aussi. Mais certains, notamment les gaullistes de conviction, ont déjà, depuis bien longtemps, porté l'estocade à ce capitalisme ultralibéral. Ainsi, ces gaullistes authentiques qui assument l'œuvre inachevée du Général, proposent une approche différente du capitalisme. Elle permettrait de développer, dans le cadre d'un réel patriotisme financier, une économie libre et responsable, donnant aux salariés tous les droits de leur implication dans l'entreprise. La participation gaullienne qui peut déboucher sur la mise en copropriété des entreprises par l'accès à l'actionnariat salarié, aurait dû être le chantier fondamental de cette législature. Mais Nicolas Sarkozy en a décidé autrement.
Affirmer, "de cette crise va naître un nouveau monde", et confirmer que les réformes initiées bien avant seront menées à terme, c'est admettre que les mêmes remèdes répondent à des diagnostics différents. Comprenne qui pourra.

Il en est de même pour l'Europe.
Nous faire croire que la présidence française de ces six derniers mois a donné naissance à une nouvelle orientation de la construction européenne est un leurre. Nicolas Sarkozy a fixé un objectif : le 2 avril à Londres, le prochain sommet européen nous promet des changements significatifs. Soyons bons joueurs ! Attendons.

Et l'indépendance de l'Europe qu'il dit promouvoir ?
Ce n'est certainement pas en cautionnant la politique américaine en Afghanistan ni en décrétant la réintégration de nos forces militaires dans l'OTAN que la voie est tracée. Ce n'est pas non plus en proposant au peuple Irlandais de s'exprimer, une fois encore, sur le traité de Lisbonne jusqu'à que "Oui" s'en suive qu'il donne à l'Europe l'onction démocratique qui lui manque tant.
Alors que dans toutes les sensibilités politiques des femmes et des hommes se réfèrent de plus en plus souvent au général de Gaulle, et aux valeurs qu'il incarne encore près de 40 ans après sa disparition, Nicolas Sarkozy tourne le dos à l'héritage du général de Gaulle.
Certes, beaucoup affirment ne pas savoir ce qu'aurait dit le Général face aux problèmes de ce 21e siècle. Mais tous savent ce qu'il n'aurait jamais accepté : l'allégeance de la France à une puissance étrangère, quelle qu'elle soit, même amie, ni même une Europe intégrée qui débouche à terme sur la disparition des États-Nations.

Alain Kerhervé – www.gaullisme.fr

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