En attendant de disposer de ce site agrégateur qui pourrait remplacer feu le site du protectionnisme européen (dont je promets la création depuis des semaines) je reproduis ci-dessous une nouvelle interview d'Emmanuel Todd donnée à Nice matin qui est un excellente synthèse des thèmes développés dans "Après la démocratie". La séquence Todd sur Horizons se poursuivra encore demain avec un excellent bréviaire préparé par RST dans lequel il présentera sous forme d'un mini dictionnaire les nouveaux concepts développés dans cet ouvrage.
Tout d'abord, quelle leçon de démocratie vous inspire l'élection de Barack Obama ?
On a assisté à un phénomène où le plus important est la désignation du candidat par les sphères supérieures de la société et la présentation d'un programme économique minimum acceptable par le peuple. Très clairement, les milieux financiers et les élites avaient fait le choix d'Obama avant même qu'il soit élu et la surprise a été l'élimination du facteur « racisme », pourtant ancré structurellement et historiquement dans la société américaine.
Quelle démocratie peut se dessiner aux Etats-Unis ?
L'Amérique va retrouver un président intelligent, exceptionnel, capable d'affronter une situation de déroute économique. Gestionnaire d'un pays en décomposition, Obama peut soit « conserver l'empire » et continuer à vivre aux crochets du monde avec un gigantesque déficit commercial, ou, s'il est un grand président, commencer la longue marche vers le retour à l'équilibre des échanges extérieurs, la reconstruction de l'industrie... Je ne suis pas très optimiste : dans cette Amérique qui a perdu l'habitude d'affronter ses problèmes, les fondamentaux de l'économie sont catastrophiques.
Comment jugez-vous la volte-face des dirigeants et des gouvernements qui sont passés du tout libéral à l'interventionnisme d'état ?
Je ne crois pas à un « retour de l'Etat » providentiel. Le renflouement des banques est un nouveau pas dans la mise en question de la démocratie. En France, Nicolas Sarkozy n'est qu'un courtier dans cette affaire. Les banques ont pris les états en otages et nous avec ! Ce qui choque, c'est l'Etat au service des banques, des milliards injectés sans pour autant changer le système, des politiques qui s'autocongratulent, décrochés de la réalité. Je trouve les élites en panne de solutions égalitaires et progressistes et la société très amorphe.
Qu'est-ce qui, en France, indique pour vous un déclin de la démocratie ?
Je mets en perspective une longue évolution historique, une situation économique très complexe, l'évolution idéologique et religieuse depuis les années 60, la croyance catholique qui structurait le champ politique, la décomposition de ce dernier... et ce n'est pas réjouissant. J'essaie notamment d'expliquer comment Nicolas Sarkozy a surgi dans ce contexte et en quoi il est une clé d'entrée des problèmes de la société française.
Vous y allez fort avec ce président dont vous faites un « symptôme » des mauvaises tendances de cette société ! Comme on dit, pourquoi tant de haine ?
Sarkozy a été « l'élu de la peur », notamment grâce à la crise des banlieues et face à Ségolène Royal, candidate absurde dont l'incompétence faisait aussi peur que la brutalité de son adversaire. Il s'est aussitôt affiché avec des amis milliardaires et ne sait pas se tenir. Jamais, comme lui, un président n'avait provoqué ainsi dans les banlieues pour récupérer les voix du Front National, inclus des socialistes dans son gouvernement, insulté des gens dans des manifestations publiques, exposé sa vie privée... Je n'attaque pas le personnage, mais le symptôme. Il s'est créé un état d'apesanteur dans lequel il peut se permettre tout cela et il a surgi dans un système sans croyance collective structurante. Car ce sont les idées dominantes qui importent, notamment, en économie, ce que dictent les classes supérieures pensantes.
Votre charge anti-sarkozyste semble « datée », des premiers mois de sa présidence. N'a-t-il pas changé depuis, notamment à l'épreuve de la crise mondiale ?
Je ne pense pas, mais ce n'est pas la question ! Je parle du « moment Sarkozy ». Ce qu'on a vu pendant dix mois est édifiant et concerne le vrai sujet : vide religieux, islamophobie, possible émergence d'une lutte des classes, baisse de niveau de vie des jeunes diplômés, tentation de la droite d'instrumentaliser toutes les inquiétudes, notamment autour de l'immigration... On a vu la récupération ridicule de la Marseillaise sifflée au stade de France. Mais le Parti socialiste - sa hiérarchie - est presque plus inquiétant pour le suffrage universel. Il se refuse à proposer un programme économique de type protectionniste et se comporte comme un parti de notables face à un « bas peuple » incapable de comprendre.
Quelle est la faute majeure de cette élite qui vous désespère ?
Elle ne présente pas un choix clair sur les questions économiques - globalisation, libre-échange, écrasement des salaires... et chaque élection devient plus problématique. On est dans une démocratie de manipulation où l'on crée des problèmes et des affrontements artificiels. Pour ce système il n'y a que trois solutions possibles : l'ethnicisation et la thématique identitaire, tentation de la droite après l'implosion du Front National - mais Sarkozy n'a pas convaincu grand monde sinon la base électorale des petits commerçants - la perversion ou la suppression du suffrage universel, enfin le protectionnisme européen. Mais on ne pourra indéfiniment laisser en place un système économique qui angoisse et affaiblit autant la population.
Peut-on dire que la lutte des classes, sous des formes nouvelles, a de beaux jours devant elle ?
Il n'y a pas de structuration collective, mais on sent monter une révolte, sans violence mais déterminée, des classes moyennes contre les classes supérieures. L'histoire s'accélère et nous rapproche de cette échéance. Seul le 1 % supérieur de la société profite de la richesse, dans un système économique « auto bloquant » : si tous les gains vont à cette frange, on risque des affrontements désordonnés et des dérives autoritaires et le système s'arrête. C'est cette menace qu'on est en train de vivre.
Le « protectionnisme européen », dernière chance de la démocratie. Pouvez-vous préciser ?
C'est la seule issue possible à une échelle raisonnable, l'économie française ne pouvant se protéger seule. La pression externe à la baisse sur les salaires (Chine, Asie...) paralyse la demande intérieure. Le protectionnisme européen permettrait de mettre en place des barrières dans un espace de 450 millions d'habitants pour la faire cesser et échapper à cette spirale d'étouffement qui rend invivable une démocratie. Je décris l'incertitude, pas la disparition d'un système... C'est une forme d'optimisme ! Mais quelle confusion dans l'esprit des gens qui associent libre-échange et liberté ! Je distingue la mondialisation - formidable pour la conscience collective, le rapprochement des connaissances et des cultures - et son côté obscur, la globalisation, qui nous asphyxie. Je donne enfin un carnet de route pour négocier avec l'Allemagne, notre partenaire historique.
Et vous enfoncez à nouveau Nicolas Sarkozy !
Oui mais la réalité est que sa personnalité - agité, donneur de leçons... - est un problème. Et, vu de l'étranger, une souffrance ! Il exaspère et navre la classe politique internationale, surtout ceux qui sont stratégiquement importants pour nous au coeur de l'Europe, dont l'Allemagne. Et si le couple franco-allemand ne communique plus, rien ne peut se passer.
Après la démocratie... la démocratie ?
A condition de faire fonctionner l'Europe à l'endroit pour qu'elle devienne l'instrument d'une véritable régulation économique et impose la préférence communautaire. Elle sera alors le centre d'une nouvelle forme de démocratie, à l'écoute et dans l'intérêt des populations. Mais tout dépendra de l'intensité de la crise économique mondiale. Si elle empire, même les Etats-Unis, qui sont allés loin dans leur déstructuration industrielle et leur dépendance aux importations du monde, seront incapables, Obama ou pas, de la maîtriser.
Source : Nice Matin : Propos recueillis par Jacques gantié : Menton.maville.com
PS A voir également enversion longue sur le site d'arrêt sur image l'émission consacrée aux élections américaines où Emmanuel Todd était invité.
Face à la crise financière !
Citoyen ! A toi de jouer !
Face à l’effondrement du système financier, nos leaders politiques ne doivent pas suivre les propositions de Gordon Brown !
Non au Hold-up du Nouveau Bretton Woods par les sous-fifres de la finance international !
J-6 ! C’est la dernière ligne droite avant la conférence international G20 à Washington !
Le monde a besoin d’un ordre économique juste et viable ! C’est une question de vie ou de mort !
Citoyen ! Il est temps de se mobiliser, non dans la violence, mais avec des idées juste pour mettre la pression sur les classes dirigeantes de notre pays afin de faire naitre un sursaut européen !
Afin d’aiguiser vos convictions politiques et économiques, je vous invite à lire le nouveau de Jacques Cheminade : http://solidariteetprogres.org/IMG/pdf/TRACT_2008_11_03_NBW_1_.pdf
David C.
david.cabas.over-blog.fr
Rédigé par : David C. | 10 novembre 2008 à 04:15
@Malakine
Et pendant que les occidentaux s'obstinent à ne sauver que les banque la Chine fait un énorme plan de relance keynésienne de plus de 586 Milliard de dollar, injecté dans l'économie réelle (grands travaux,politiques industrielles etc...). Le monde de demain se dessine sous nos yeux une Asie qui monte un occident qui tombe:
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?news=6073283
Rédigé par : yann | 10 novembre 2008 à 08:31
Il n'y a pas que en Chine que l'on se bouge dans l'économie réelle.
Bien sur l'échelle n'est pas la même, mais l'esprit suit.
http://www.pagina12.com.ar/diario/elpais/1-114796-2008-11-10.html
Saludos del Atlantico Sur
Rédigé par : ETDAS | 10 novembre 2008 à 09:47
@ Yann
Le relance chinoise est un évènement majeur. Elle signe un changement radical de stratégie. La Chine est en train de rompre avec son modèle de développement fondé sur les exportations et la concurrence par les coûts. La contrepartie logique de cette décision, ce serait d'arrêter de financer les déficits américains. S'ils exportent moins, ils n'en auront d'ailleurs plus les moyens.
La prochaine étape de la crise est plus que jamais la crise du dollar.
Rédigé par : Malakine | 10 novembre 2008 à 09:53
@Malakine
Tout à fait d'accord avec toi c'est une rupture historique et une preuve supplémentaire qu'il y a un pilote dans l'avion en Chine, contrairement aux nations occidentales. De plus c'est un plan d'une envergure énorme cela représente si je ne m'abuse aux alentour de 20% du PIB chinois rien à voir avec les plans ridicules de Sarkozy. Maintenant l'Asie va pouvoir croitre sans l'occident, la Chine vient de larguer les amarres et l'Asie avec elle. Mais il faut bien comprendre que cette relance n'aura aucun impact chez nous et il n'est même pas sure que cela réduise les déficits occidentaux vis à vis de la Chine. En effet les écarts de revenue sont si grand que la consommation chinoise se fera uniquement sur les productions locales. Que ceux qui croient que cela va relancer la croissance chez nous ne se fasse pas d'illusion. Par contre j'espère que cela convaincra les Européens d'arrêter de vouloir chercher à exporter toujours plus et qu'ils vont enfin comprendre le rôle de la demande intérieure. Nous ne pouvons pas nous permettre de plan de relance comme la Chine vue l'état de nos balances commerciales. Nous, ce dont nous avons besoins c'est de protectionnisme, mais est-ce que les élites européennes vont le comprendre?
Rédigé par : yann | 10 novembre 2008 à 10:13
La grande question a laquelle les dirigeants chinois vont être confronté est la suivant : peut-on embourgeoiser massivement sa population tout en assurant la pérennité d'un régime autoritaire?
La question reste ouverte, et ils ont fait le pari que oui.
Malakine :
Sur le dollar, les T-Bonds ne sont déjà plus financés...
http://www.dollardaze.org/blog/?post_id=00498
Yann:
"Nous, ce dont nous avons besoins c'est de protectionnisme, mais est-ce que les élites européennes vont le comprendre? "
Quand on aura compris que nos élites ne vivent pas du travail, on aura la réponse à votre question.
Et si elles n'en veulent pas (puisqu'elles l'ont compris), il faut en changer sans pré-avis.
Rédigé par : Three piglets | 10 novembre 2008 à 10:46
@Tous
Histoire d'alimenter un peu les commentaires, faillite du deuxième distributeur de produit électronique au USA :Circuit City, le genre de signe qui ne trompe pas sur l'état de santé de l'économie réelle:
http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?news=6076862
Rédigé par : yann | 10 novembre 2008 à 19:49
Hier soir, dans le débat de Calvi sur la 2, Hamon a mis le protectionnisme européen clairement sur la table, (il est bien ce p'tit gars, décidemment. Il a de bonnes lectures, semble-t'il 8).
Bien sûr les autres débatteurs, Valls, Copé entre autres ont soigneusement évité le sujet, seul Eric Besson a osé l'aborder pour dire qu'il était pour mais que c'était "impossible car les autres Européens n'en voudraient pas". C'est sûr que si on part vaincus d'avance...
En tout cas, personne sur le plateau n'a osé se déclarer clairement opposé à cette idée, c'était un moment intéressant.
Il semble que l'idée fait son chemin, malheureusement Hamon sera probablement marginalisé au sein du PS car il fait trop peur aux éléphants. Il est pourtant le seul qui peut leur éviter la mort clinique, mais ils ne s'en rendent pas compte, tellement ils sont déconnectés des attentes du peuple.
Rédigé par : Bertrand Du Gai Déclin | 11 novembre 2008 à 08:32
@ Bertrand du Déclin
Oui, si Eric besson se déclare favorable au protectionnisme européen c'est vraiment que l'idée fait son chemin. Si je me souviens bien de ses propos en 2007, il me semblait être un pur orthodoxe de la pensée sociale-libérale réformiste européenne. Mais peut-être que de diriger son espèce de commissariat au plan lui a ouvert les yeux sur certains aspect de l'économie.
Les digues mentales qui s'opposent encore au protectionnisme pourront craquer à deux occasions.
- Aux européennes, où les listes pro-système vont être très rares et risquent de se faire laminer. Il sera intéressant de voir à cette occasion le discours européen que proposera le PS.
- Et aux Etats-Unis, car on ne voit pas comment Obama pourra réindustrialiser le continent américain sans une dose de protectionnisme. le jour où les USA seront devenues protectionnistes, les élites françaises, les éditorialistes et les économistes officiels le seront immédiatement.
Rédigé par : Malakine | 11 novembre 2008 à 17:48
Oui, moi aussi j'ai été surpris par la réponse de Besson, elle me semble révéler que, face à la crise en cours, les élites Françaises commencent à se poser les bonnes questions. La banquise du conformisme se fissure et craque sous la pression du brise-glace de la crise financière.
Les Européennes risquent d'etre un moment révélateur, en effet.
Par contre, je pense qu'Obama, malgré ses promesses, aura toute les peines du monde car il lui sera impossible d'imposer le protectionnisme dans son pays sans passer par une baisse drastique (au moins temporelle) du niveau de vie moyen, c'est un problème structurel. Et ça, ça sera très dur à faire avaler là-bas. Ma conviction, c'est qu'il ne s'y essaiera pas, trop risqué pour lui. Il fera peut-être passer quelques mesures d'inspiration protectionniste dans certains secteurs (Automobile, aéronautique...) mais ça n'ira pas plus loin.
Rédigé par : Bertrand Du Gai Déclin | 12 novembre 2008 à 11:19
Moi, je suis contre le protectionnisme et tout ce socialisme à la Française.
On nous explique en permanence ce qu'il faut faire, on nous explique en permanence ce qu'il ne faut pas faire, et nous fait en permanence ce qui ne faut jamais faire .
Vous réclamez tous, pour aider les gens, pour qualifier, pour former, pour enrichir les pauvres, et puis quand vous êtes au contact des Français, vous êtes méchants au point d'être raciste .
La solution, c'est le chacun pour soi et le chacun chez soi.
Moi, ça fait plus de 26 ans que je vais vers les gens. Je suis fils d'ouvrière, seule ma mère travail. Je n'ai jamais connu de riche et avec les pauvres, c'est encore pire qu'avec les riches .
Obama c'est pire que Mcdo, il promet tout depuis des années et il va faire encore moins que Mcdo. Il dit depuis des années qu'il va intervenir sans limites et puis maintenant, il va ruiner les Américains pour General Motors, alors qu'il a dit et qui plus est qu'il a promis de taper sur les entreprises. Il faut toujours réguler l'économie, la finance avec les augmentations d'impôts, les allocations pouvoir d'achat, le smic pour l'emploi et à la sortie, on aide les chefs d'entreprises à faire les entreprises .
La relance par la demande en Chine, c'est pour créer du travail, alors qu'en France, c'est pour consommer Chinois . La relance par la demande, ça consiste à augmenter les allocations pour créer du travail par la consommation , alors on ne peut pas consommer parce qu'on a pas d'argent et on ne privilégie pas le travail parce qu'on relance par la demande, donc si je comprends bien : j'ai pas d'argent pour consommer et j'ai pas d'emploi . D'ailleurs je suis chômeur.
La réalité, c'est qu'on est payé à blaguer, à taper sur les Français. On donne des leçons. On sait tout. et puis quand on fait, on fracasse les gens .
Rédigé par : Christian Laugier | 12 novembre 2008 à 18:14
Il faut exporter pour gagner de l'argent, comme ça les riches nous empêchent de travailler, de réussir, de consommer et d'avoir du boulot. Il faut exporter pour gagner de l'argent, mais des Rolls et des Bentley, j'envoie pas beaucoup en France ! - Marseille revoit ta copie !
Essayer de comprendre de tels systèmes comme relancer le ballon avec le smic pour l'emploi, avec l'allocation pouvoir d'achat à 15.000 euros Net et puis tu peux pas tloger parce que t'as pas dboulot, C'est nier volontairement tous ces problèmes. C'est comme les grands spécialistes de la lutte anti inégalités qui, vous savez, démontrent que le boulanger du coin de la rue ne peut pas bien gagner sa vie parce qu'il n'est pas The Harvard ' s Guy, et donc comme pour devenir boulanger il ne faut ... On en revient toujours au même produit, à la même somme, au même quotient : chacun chez soi et chacun pour soi .
Rédigé par : Christian Laugier | 12 novembre 2008 à 19:51
vous parlez de protectionisme maintenant!,alors que depuis 20 ans les industries de mains d'oeuvre(textiles), ont été abandonné,provoquant des licenciements massif,dans le plus grand silence.C'est trop tard!,la distribution en france et en europe organise le libre échange,maintenant l'internet prend le relaye,les consommateurs ne connaissent plus le"juste"prix de produits fabriqués en europe,en plus ils n'ont plus les moyens de les payer.Nos dirigents économiques,politiques ont vendu la corde pour nous pendre.Ils ont maintenu un niveau de chomage maintenant incontrolé pour museler les mouvements sociaux par la peur,organisé la concurrence entre travailleurs de pays à bas salaire pour plus de profits.Notre seul chance est le renchérissement des matières premières pour relocaliser de la fabrication proche.Arrêté de stigmatiser les un milliard quatre de chinois qui ne meurent plus de faim mais reste un pays faussement stable et controlé voirl'histoire des révoltes en chine.Vous rêvez sur l'ethnisation de la société française cela ne dâte pas de Sarkozy,rappelez vous les attentats dela fin des années 70déclaration deRaymon B premier ministre,les provocations du vote immigré des années 80 président François M.....la première guerre du golf,c'est rentré par effraction dans la culture de notre pays fraternel égalitaire,le plus beau du monde avec tous ces défaults.
Rédigé par : cousin | 13 novembre 2008 à 23:26