Il y a quelques mois, le voyage de Nicolas Sarkozy en Chine accompagnait l’annonce de contrats du siècle. 20 milliards avait-on affirmé à l’époque! C’était encore l’époque où la Chine était synonyme d’Eldorado. Aujourd’hui, elle est en passe de devenir le nouvel "empire du mal", bien plus diabolisée encore que ne le fût en son temps l'union soviétique, car celle-ci véhiculait un idéal qui avait ses partisans (dont je fus à l’époque de ma prime adolescence).
La chine, c’est à la fois l’autoritarisme à l’état pur, le capitalisme le plus sauvage, l’enfer écologique, en attendant d’être aussi une nation belliqueuse et impérialiste. Le mal absolu, l’antithèse de toutes nos valeurs, l’ennemi rêvé de tout esprit un tant soit peu manichéen.
Entre ces deux dates pourtant proches, l’image de la Chine a été écornée avec les critiques sur les droits de l'homme: le conflit du Darfour, la répression en Birmanie, puis au Tibet, phase qui s’est cristallisée avec le passage de la flamme olympique à Paris, où pour la première fois, la Chine a montré publiquement son visage autoritaire. La diabolisation de la Chine ne fait que commencer. La critique des droits de l’homme n’est rien par rapport à ce que sera la critique sociale lorsque l’opinion aura compris ce que cache le made in china, quelles en sont ses conséquences sur l’économie mondiale et la planète et à qui profite le crime !
Le nouvel observateur de la semaine dernière titrait « Pourquoi la Chine fait peur » avec un dossier en forme de réquisitoire ainsi surtout DVD en supplément qui s’annonçait explosif : « China blue - Les dessous du made in China : un documentaire réalisé clandestinement » Il ne s’agit pas d’un d’une enquête approfondie sur les ressorts du miracle chinois et ses effets pervers, mais du récit de la vie d’une ouvrière de 14 ans qui a quitté sa campagne natale pour venir travailler dans une usine de textile.
On est loin du magazine économique ou du documentaire militant destiné à dénoncer les ravages d’un capitalisme totalitaire. Il s’agit d’un portrait touchant d’une gamine dont la vie a été littéralement sacrifiée sur l’autel de l’exportation de jeans à bas coût pour l’occident. Lorsque toute la vie est dédiée au travail, que le maigre argent gagné repart presque intégralement dans la poche du patron, que les ouvriers sont à la disposition 24h / 24h pour honorer les commandes, totalement sous l’emprise de l’entreprise dans un rapport de force ou le droit n’a pas sa place, on n’est pas loin de pouvoir parler d’esclavage.
La seule chose qui distingue la forme chinoise du salariat de l’esclavage, c’est l’acceptation des intéressés. Ce qui était très gênant dans ce documentaire, c'est le sourire persistant de ces gamines. Elles en ont parfois gros sur le cœur ou apparaissent à bout physiquement, mais n’éprouvent jamais aucune rébellion, aucun sentiment de révolte. A se demander même si elles sont sujettes au sentiment d’injustice. Voilà surtout à quoi tient surtout le miracle chinois : A la capacité d’un peuple à endurer l’inadmissible tout en gardant le sourire !
Parfois, en visionnant ce reportage, il m’est même venu cette pensée horrible et indigne que les Chinois étaient un peuple fait pour l’esclavage ! Même le patron ne semblait pas être capable de négocier les prix demandé par ses clients. Et après tout, pourquoi pas ? Emmanuel Todd nous a appris que les systèmes familiaux gouvernaient les systèmes de pensée notamment sur le point du rapport à l’autorité et à l’inégalité. Pourquoi un système de famille communautaire "ultime" ne rendrait pas possible une acceptation totale et inconditionnelle de l’autorité la plus absolue ?
Ce type de reportage fait voir le miracle chinois sous un jour nouveau. A écouter nos dirigeants, l’explication du low cost chinois doit être cherchée dans la force de l’Euro, la sous évaluation du Yuan, ou de l’intense productivité du travailleur chinois, quand ce n’était pas une mise en accusation d’un coût du travail trop lié à la trop forte protection sociale ou aux 35 heures. La réalité apparaît plus simple et plus crue. Les multinationales ont délocalisé la fabrication en Chine parce que la main d’œuvre y était réduite à l’état d’esclavage, donc quasi gratuite.
Comment ne pas y voir la cause de l’exposition des profits des grandes firmes, donc des inégalités sociales ? Comment ne pas y voir une illustration concrète et visible de la « contradiction de la demande globale » qu’avait annoncée Emmanuel Todd dans « l’illusion économique » en 1999 : Toute la quantité de travail qui s’est déplacée en Chine ces dernières années, c’est autant de salaires qui se sont soustrait à la demande globale pour venir augmenter des profits.
Comment ne pas voir dans ce gigantesque attentat contre les droits sociaux et ce hold up planétaire, la cause historique de la crise que connaît aujourd’hui l’économie mondiale ? Comme l’explique Jacques Sapir, la demande mondiale, privée des salaires du travail réalisé dans des conditions d’esclavage, a été soutenue par l’endettement public et privé … lequel arrive aujourd’hui à son terme.
Lors de ses deux derniers passages télé, Emmanuel Todd a affirmé avec beaucoup d’assurance que l’évènement de l’année était la prise de conscience par l’opinion publique de l’effet catastrophique de la Chine sur le niveau des salaires et sur l’emploi. Même si Emmanuel Todd ne peut par définition se tromper (même lorsqu’il a tort) cette affirmation semble tout de même encore un peu en avance sur l’époque.
L’opinion n’a pas encore totalement pris conscience que la croissance chinoise n’était pas, comme on lui a dit, le « moteur » de la croissance mondiale, mais le révélateur d’une fantastique migration du travail et du capital vers un pays esclavagiste, organisée par les multinationales avec la complicité des gouvernements mondiaux.
L'opinion n’a pas encore mesuré les conséquences concrètes de ce transfert. Elle sait que la concurrence des pays asiatiques pèse sur ses salaires et ses droits sociaux, mais on lui a tellement dit que ces droits sociaux étaient excessifs et indus qu’elle a finit par le croire. Tant pis pour quelques journées de RTT, s’il ce sacrifice est nécessaire pour rester compétitif.
Mais surtout, l’opinion n’a pas encore compris que l’éveil de la Chine n’a rien de naturel ou de spontané. Que jamais elle n’aurait jamais été possible si les pays occidentaux n’avaient pas fait entrer la Chine dans l’OMC pour accueillir ses productions sans restrictions ni droits de douanes, si les multinationales n’y avaient pas investi des masses considérables de capitaux. L’éveil de la Chine est la conséquence directe de l’idéologie du libre échange et de la libre circulation des capitaux ainsi que de la soif naturelle d'exploitation du travail par le capital !
Au moment où le gouvernement recommence à gémir sur les hausses de prix dans les grandes surfaces en faisant mine de rechercher des solutions dans une accentuation de la concurrence, il faut se demander où est passé l’argent des fameuses marges arrières qu'elles ne pouvaient pas restituer au consommateur ? Avec quels financements croyez-vous que Carrefour s’est développé en Chine ? L’économie française a non seulement perdu les salaires correspondant au travail qui a migré dans ces pays esclavagistes, mais elle a aussi contribué au financement de leur appareil productif.
On apprend ainsi dans le rapport (page 71) du ministère de l’évaluation et la prospective « France 2025 » que la France se situe à la première place des pays pour la sortie nette de capitaux sur la dernière décennies, soit une perte de 379 Milliards de dollars, alors que dans le même temps l’Italie ou l’Allemagne n'ont connu qu’une perte de 40 Mds ! Evidemment, aucun rapport avec les difficultés actuelles, qui sont comme chacun le sait, le fait des 35 heures et uniquement des 35 heures.
Cette prise de conscience ne s’est pas encore opérée. Elle s’opèrera au cours de cette année 2008 pendant laquelle la Chine restera au centre de l’actualité. En particulier pendant les JO lorsque l’opinion assistera médusée à la victoire dans toutes les disciplines de petits chinois préparés comme des robots. Elle comprendra à ce moment là qu’il est impossible de lutter contre un régime qui pratique l’eugénisme et élève des athlètes à la chaîne dans des camps de travail pour sportifs.
Emmanuel Todd a certainement raison quand il affirme que les rancœurs que cristallisera la Chine pourront aboutir à des manifestations très violentes. Si les gouvernements occidentaux sont fascinés ou craintifs devant la monstruosité qu’ils ont enfantée, les opinions publiques n’auront pas la même dépendance. La Chine va devenir le bouc émissaire facile de tous les maux de la planète : Bouleversements climatiques, inflation des produits agricoles et des matières premières, fin du pétrole, stagnation des salaires, désindustrialisation. L’opinion publique mondiale enverra devant le tribunal de l’histoire tous ceux qui auront été complices de son envol et méprisera tous ceux qui croient bon de lui faire des courbettes.
En attendant la prise de conscience et la révolte qui s’en suivra, le mensonge continue de régner en maître. On continue de culpabiliser l’ouvrier français à cause de ses RTT et le nouveau président français continue de se comporter comme le caniche de toutes les grandes puissances. Comme le dit Edouard Husson dans l’une de ses trois remarquables chroniques publiées sur le site de Marianne2 : La politique du chien crevé au fil de l'eau. Tel semble bien être le seul moteur de la politique chinoise de la France. (…/…) Il est vrai que Nicolas Sarkozy est l'ami - le relais même - des grands patrons qui font fabriquer massivement en Chine."
Malakine
@ Malakine,
Quel pessimisme (ou plutôt réalisme ?) que ce papier… Bien sûr que la Chine est encore aujourd'hui une dictature, et ce n'est pas parce que l'on commerce avec le monde entier que l'on devient du jour au lendemain un parangon de vertu !
Juste pour mémoire ce petit rappel historique : la démocratie n'a commencé véritablement à faire son apparition dans les "anciens" pays de l'Est qu'à partir de la chute du Mur de Berlin. C'était en 1989. Vingt ans plus tard, combien de ces anciens pays dits communistes sont devenus vraiment démocratiques, favorisant la multiplication des partis politiques, la liberté d'expression, la pluralité de la presse ? Très peu en fait, et c'est (presque) normal ! La démocratie ne peut se décréter : elle doit être conquise par les citoyens, puis défendue ; en vérité, elle se mérite et nécessite abnégation, courage, ambition. À mon sens, il faudra encore attendre une génération avant que la démocratie ne soit totalement admise, comprise, acceptée dans les anciens pays de l'Est. Un laps de temps long à notre échelle, mais très court à l'échelle de l'histoire d'une nation.
Pour en revenir à la Chine, je crois aujourd'hui que les attentes de démocratie des Occidentaux sont trop importantes par rapport à ce pays qui est en train de vivre sa 1ère révolution. D'ailleurs, peut-on parler de la Chine ? Ne faudrait-il pas mieux parler des Chines ? Ce pays continent est trop grand, trop peuplé pour être réduit au singulier… Quel rapport peut-il y avoir entre un paysan Chinois aux traditions séculaires et son fils parti travailler dans une mégalopole et dans une de ces usines dénoncées dans ton article ? Quand l'un vit au 19e siècle, l'autre rêve du 21e siècle.
En Chine, les paysans représentent encore je crois 40 % de la population active, et sur les 1,3 milliards de Chinois, 800 millions vivraient toujours à la campagne. Juste pour mémoire, en France, nos agriculteurs représentent moins de 3 % de la population active !
Alors, oui les Chinois vivent depuis une bonne dizaine d'années un début de révolution : massif exode rural, privatisation des terres, incitation à consommer… Malgré cela, et même si ce pays est devenu selon l'expression consacrée "l'usine du monde", les dirigeants chinois et les peuples chinois ne peuvent en quelques années rattraper le retard accumulé au cours des précédentes décennies.
Il faut souhaiter que les Chinois aient soifs à l'avenir de démocratie. Si tel devait être le cas, il faudra là-aussi attendre a minima une décennie pour que cela produise ses vrais effets : pluralisme des partis, liberté de la presse, libéralisme économique…
En attendant ce jour heureux, et pour cause de croissance mondiale atone, je crois que les dirigeants chinois n'auront d'autres choix très prochainement que d'inciter leurs propres citoyens à consommer encore plus…, et pour cela il faudra relever les salaires, améliorer les conditions de travail, libérer la parole pour améliorer la productivité et la qualité des produits… La Révolution chinoise est en marche et c'est à mon sens le boom économique qui devrait mener les Chinois sur la route de la démocratie. Comme tu le vois Malakine, je reste optimiste… ou peut-être naïf.
Pour finir, un seul conseil : apprenons tous le Chinois, ça devrait servir !
Rédigé par : olivier | 03 mai 2008 à 01:27
100 % d'accord avec toi Malakine et résolument pessimiste aussi sur la question chinoise et les chances de voir ce régime politique évoluer positivement. Un régime totalitaire au service du capitalisme financier, c'est évidemment le pire de ce que pouvait produire, à terme, un régime marxiste.
Quand tu dis : "l'opinion n’a pas encore mesuré les conséquences concrètes de ce transfert."
D'abord, on a tout fait pour les lui cacher depuis trente ans, à grand coup de déficits publics et sociaux, pour financer les exonérations de charges, les baisses du taux d'imposition des sociétés, les aides à l'emploi, l'emploi public déguisé, et l'aide à l'installation des entreprises. Maintenant, c'est l'heure de vérité. Il faut casquer !
Toutefois, je crois que la crise alimentaire mondiale va jouer comme un révélateur et certainement conduire à faire le bilan coût/avantages de la mondialisation de l'économie, à commencer, mais pas seulement, par le secteur agricole.
On pourrait parler aussi de l'empreinte écologique laissés par les flux de transports de matières premières et de bien manufacturés.
Sarkosy et Fillon ne feront rien de positif en interne à part (qui sait ?) finir par susciter un mouvement social de contestation radicale du modèle de société dont on ne cesse de nous rabattre les oreilles qu'il n'y en aurait pas d'autres, ce qui est de loin le plus chiant dans cette affaire.
Tuer l'espoir, pour aller vers le "chacun pour sa pomme",affamer le travailleur salarié, est sans doute le meilleur moyen de le rendre docile ?
Rédigé par : Marcus | 03 mai 2008 à 10:32
@Malakine,
As-tu entendu parler d'un remake de la révolution culturelle? L'envoi à la campagne de bac+2 ou bac +5 au chômage avec des contrats de 3 à 5 ans pour qu'ils connaissent la vie de la Chine profonde.
Je ne peux même pas donner le lien car j'ai oublié où j'ai lu cette info!
Rédigé par : Philippe | 03 mai 2008 à 11:44
Raymond Aron avait fait ce pronostic d'alliance capitalisme-totalitarisme il y plus de 20 ans.
Les problèmes actuels, énergie, nourriture, transports montrent la voie vers une conception locale de l'économie.
Rédigé par : olaf | 03 mai 2008 à 13:16
Alors là Malakine, même si ça n'apporte rien au débat sur ton blog, je dis trois fois bravo ! Une fois encore, tu dis en des termes choisis et ciselés ce que mon pauvre cerveau n'arrive pas à mettre en phrases ! Depuis le temps que je dépense une énergie notable à chercher à vêtir mes enfants sans "made in China", ni jouets, ni livres imprimés là-bas... un parcours de la combattante moderne...
Et pour illustrer ton avant-dernier paragraphe, moi qui suis plutôt très attachée aux "multicolorations" et pluriculturalisme de notre beau pays métissé, j'ai ressenti de désagréables frissons en croisant des personnes d'origine asiatique ces dernières semaines... (et comment discerner un Vietnamien d'un Chinois ?)... alors qu'ils ne sont que les victimes "consentantes" d'une dictature. Je me fais peur moi-même.
Rédigé par : Aurely | 03 mai 2008 à 14:24
Propos décapants comme toujours.
J’y mettrais cependant un très gros bémol : je n’ai certes pas vu le documentaire dont tu parles mais ta démonstration sur la passivité des "esclaves" tendant à prouver que les Chinois seraient un peuple fait pour l’esclavage me parait largement exagérée. Tu attendais quoi de ces gamines ? Qu’elles se lèvent un fusil à la main et déclanchent la révolution ?
Ce que tu décris s’applique, me semble-t-il, à de nombreux pays dans le monde. Pas très loin de chez nous, au Maroc par exemple, des gamins d’une dizaine d’années martèlent à longueur de journée de la ferraille dans des échoppes minables du souk sous les flashs des touristes. Et ils ont tous le sourire !
Il me semble que 95 % de l’humanité accepte son sort avec résignation. Comme l’histoire l’a montré, il faut un concours de circonstances et une poignée d’individus exceptionnels pour changer les choses.
Tu dis plus loin : "Pourquoi un système de famille communautaire "ultime" ne rendrait pas possible une acceptation totale et inconditionnelle de l’autorité la plus absolue ?"
Il se trouve que cela ne correspond pas totalement avec la petite expérience que j’ai des pays asiatiques dans le cadre professionnel. Avec les Coréens ou les Japonais, on sait tout de suite qui est le chef. Il parle et les autres se taisent. Avec les Chinois, c’est différent. Chacun s’exprime et il n’est pas évident de déterminer immédiatement qui est le patron dans un groupe. Je ne parle ni le Chinois, le Coréen ou le Japonais, mais ce que j’ai pu voir de ces trois communautés m’amène à penser que le fonctionnement le plus "démocratique" semble être celui des Chinois.
Enfin tu écris : "L’opinion publique mondiale enverra devant le tribunal de l’histoire tous ceux qui auront été complices de son envol et méprisera tous ceux qui croient bon de lui faire des courbettes. "
Après relecture, tu maintiens cette envolée lyrique ?
J’imagine la terreur de ceux qui seront soumis au jugement de "L’opinion publique mondiale" ;)
Rédigé par : RST | 04 mai 2008 à 10:46
Malakine, il y a au moins une médaille que la Chine n'aura pas, c'est celle du foot.
Allez l'Argentine.
Trève de plaisanterie, je me retrouve parfaitement dans le commentaire d'Aurely.
Maintenant le problème qui nous est posé est que faire, quoi faire?
Face à ce monstre qui tient le monde entier par les c....... avec ses réserves en devises (je suis étoné que tu n'évoques pas cet aspect du problême) le monstre que nous avons contribué à créer et au sein duquel nous nous nourissons tous, je crois savoir que la remarquable santé éco de l'Argentine repose en grande partie sur l'explosion des exportations de soja vers la Chine principalement....
Tous complices?
Le tribunal de l'Histoire ne risque t'il pas de faire table rase?
Je me fais un peu rare sur le site en ce momment, mais cela me permet de dire à celles et ceux qui crachent sur le politique, que l'investissement que cela demande, même à un niveau strictement local est au delas de ce que j'avais imaginé.
Saludos del atlantico sur.
Rédigé par : perla austral | 04 mai 2008 à 11:27
@Malakine,
"La chine, c’est à la fois l’autoritarisme à l’état pur, le capitalisme le plus sauvage, l’enfer écologique, en attendant d’être aussi une nation belliqueuse et impérialiste. Le mal absolu, l’antithèse de toutes nos valeurs"
C'est bien vu, mais tu as oublié les trafics d'organes piqués sur les milliers de condamnés à mort, l’armée la plus nombreuse de la planète, la puissance nucléaire, les achats de bons du trésor Américains permettant la guerre en Irak... On pourrait continuer comme çà longtemps.
Cela ne veut pas dire que j’approuve la théocratie minoritaire Bouddhiste !
Rédigé par : Ozenfant | 04 mai 2008 à 18:03
Malakine
As tu lu le livre "L'irrésistible ascenssion de l'Empire du milieu" expliquant comment Lin Piao avait déjà programmé le piège dans lequel allait se jeter le cupide occident ?
Rédigé par : Ozenfant | 04 mai 2008 à 18:10
Les commentateurs sont de retour !! Voilà qui est une bonne nouvelle parce que la semaine dernière, je me suis un peu inquiété de ne plus lire Perla Austra, RST ou Yann.
@ Olivier
Je ne sais pas si la question qui doit être posée s'agissant de la Chine est vraiment celle de la démocratie. Il s'agit plutôt à mon sens de l'Etat de droit et plus fondamentalement celui du modèle économique. Toute l'économie chinoise est orientée sur les exportations. Cela n'aurait pas été possible sans la complicité des pays importateurs qui ont accepté et qui acceptent toujours une balance commerciale de plus en plus déséquilibrée avec la Chine.
Si on avait exigé des chinois des échanges équilibrés, ils auraient été contraint de stimuler leur demande intérieure pour se développer sur un mode endogène.
Quand je dis qu'on a enfanté un monstre, c'est en laissant un tel géant démographique aux mains d'une dictature se développer par les exportations.
@ Marcus
J'ai également ce sentiment qu'on est en ce moment en train de "payer la note". Je sens bien qu'on est entré dans une nouvelle phase, un nouveau cycle où l'on va récolter ce qu'on a semé depuis 20 ans, mais j'avoue encore avoir du mal à comprendre ce qui se passe.
@ Aurely
Bienvenue dans ces pages ! Lorsque j'écris un article, je me pose toujours la question de savoir si je vais apporter quelque chose de plus. En général, j'essaie, mais je n'y arrive pas toujours. Alors quans je n'ai rien de particulier à dire, je tente juste une mise en perspective
@ RST
Je ne sais pas quoi te répondre à ta première objection. En fait, mon propos n'était pas de stigmatiser la culture asiatique, mais plutôt de dire que le succès du modèle chinois revenait un peu à la réintroduction de méthodes dignes de l'esclavage dans le capitalisme moderne.
Ensuite, évidemment que le contraste saute aux yeux. Chez nous, les lycéens manifestent quand on supprime des heures de profs, et là bas, au même âge, ils travaillent sans broncher 80 ou 90 heures par semaine.
Sur la deuxième, il me semble que tu confonds famille souche et famille communautaire. Le Japon et la Corée sont des pays de famille souche. La chine - je crois me rappeler de l'avoir lu dans l'invention de l'Europe - est de famille communautaire. Je rappelle que ce qui fait la différence c'est la notion d'égalité présente dans le système communautaire, qui produit une autorité plus diffuse, plus partagée. Au sommet du pouvoir ce n'est pas un homme, mais un système, un parti ou un clan. C'est peut-être pour cela que tu ne savais pas identifier le chef. Le pouvoir était peut-être également réparti entre tous les interlocuteurs ... ce qui ne veut pas dire qu'il était faible.
Sur la troisième, oui, je maintiens, mais tu auras noté l'emploi du futur, qui doit d'ailleurs être entendu comme un conditionnel ... Quand le monde aura compris comment et pourquoi la chine s'est développée.
@ Perla Austra
Je n'ai pas parlé des réserves de devises car c'est l'un des conséquences du développement de la chine. Mon propos était ici d'en analyser les causes.
Je crois comprendre à la lecture de ton commentaire que tu es devenu adjoint au maire suite aux dernières élections. Il y en a au moins un parmis nous pour qui les élections municipales auront été fructueuses ! :-( Félicitations !! Tu nous racontes ? Tu es devenu adjoint à quoi ? Laisse moi deviner ... A l'éducation ! :-)
@ Ozenfant
Il me semble que tu m'as l'air d'être un excellent connaisseur de la Chine ... Je n'ai pas parlé de ces aspects - déjà parce que je les ignorais - mais surtout car le propos n'était pas de faire un portait exhaustif du pays
@ tous
J'aimerais bien avoir votre réaction sur une information qui se trouve dans l'article est que j'ai découvert la semaine dernière selon laquelle la France est le pays recordman du monde pour l'exportation de capitaux.
Vous le saviez ? Ca vous inspire quoi ?
Rédigé par : Malakine | 05 mai 2008 à 10:33
Bonjour à tous.
Puisque Malakine le demande...
A Boisy saint Léger, ville de l'est du Val de Marne, la liste divers gauche composeé de dissidents exclus du PS et du MRC et de personnalités sans étiquettes a remporté les élections.
La configuration était, PS officiel plus vert, PC, MRC et PRG officiel; UMP sortant; MODEM et Nous.
1er tour UMP 32%, Nous 30%, PS 28%, Modem 10%.
Fusion UMP Modem, pour le second tour.
Négociations (géniales, nous n'avons rien laché...) échec, dépos de la liste à l'identique, abandon de la PS officielle contrainte par sa hierarchie.
55,7% au second tour pour la liste div gauche.
Le franco argentin, (souvent porte plume de son nouveau maire) se retrouve donc élu pour la 1ère fois.
Adjoint au maire numéro 5 avec (pas l'éducation malakine...) la démocratie locale (ce truc bien ségoliste que je sais que malakine a des difficultés à apprécier, je vais l'encadrer sévère, c'est mon truc à moi...), les Sports ("un argentin au foot ils vont être contents"), la jeunesse, et les anciens combattants (interdits de rire...je les voulais!).
En tous cas c'est un boulot et des prisesde têtes sévères....
Mon candidat pour expliquer bénéficiait d'un ancrage local et de soutients (jeunes) exeptionnels...
Beaucoup d'espoirs, beaucoup de travail!
J'ai bien sûr proposer un jumelage avec une ville de Terre de feu ou de Santa Cruz, mais ils ne m'ont pas suivi dans le projet....
Saludos.
Ne soyez pas étoné si je me fais de + en + rare, je vous lit tjs, mais commenter.... m'est de + en + difficile.
Rédigé par : perla austral | 05 mai 2008 à 16:30
@Malakine
J'aime beaucoup ton analyse "Todienne" à base de famille souche / famille communautaire. Elle explique bien la différence de comportement que j'ai notée entre les différentes communautés. C'est assez troublant de constater sur le tas la pertinence de ce type de modèle.
Sinon, je ne savais pas (ou j’avais oublié ?) que "la France est le pays recordman du monde pour l'exportation de capitaux"
Ce que ça m'inspire, c'est que cela donne des arguments aux principes et propositions développées par F.Lordon ici : http://blog.mondediplo.net/2008-04-23-Quatre-principes-et-neuf-propositions-pour-en
Par exemple lorsqu’il écrit dans sa proposition n° 9 : "La ZEF (= Zone Européenne Financière) n’a aucun besoin d’être inondée de capitaux extérieurs, elle en recèle suffisamment elle-même, (…)"
Je te recommande la lecture de son texte ainsi que les commentaires. C’est très intéressant.
Il y a eu des échanges par blogs interposés entre P.Jorion et F.Lordon. Ce dernier a opposé une fin de non–recevoir à la proposition de Jorion de collaboration. Si j’ai bien compris, c’est entre autre parce qu’il considère que le thème de la monnaie développé par P.Jorion n’est pas prioritaire et aussi que c’est un amateur (ce que j’ai tendance à penser même si il a de bonnes idées comme le principe d’une Constitution Economique).
Bref, il y a indéniablement un débat sur la toile sur la meilleure façon de remettre au pas la finance mondiale. Cela me parait salutaire et indispensable. Reste à savoir comment traduire dans les faits toutes les idées qui jaillissent. Et là ce n’est pas gagné. F.Lordon déplore que sa proposition de SLAM n’ait été reprise par personne.
Un autre monde est possible ……. mais il va peut-être falloir employer les grands moyens pour l’imposer !
Rédigé par : RST | 05 mai 2008 à 19:51
@ Malakine,
Je suis d'accord avec toi, les Chinois sont aujourd'hui les rois de l'exportation… et ont les a laissé faire, nous autres, Occidentaux, sans nous méfier des conséquences à long terme sur nos propres populations ouvrières : délocalisation de nos industries vers des pays à bas coûts, montée du chômage, diminution des acquis sociaux…
Mais là où je ne te rejoins pas, c'est sur le pessimisme de ton commentaire. Faut-il te rappeler que le Japon fut lui-aussi en son temps (grosso modo entre 1970 et 1990) dénommé l'Empire de l'export : les Japonais étaient présentés comme ceux qui allait tuer l'Amérique et mettre à leur botte toute l'économie occidentale avec leurs gadgets électroniques : télévision, voiture, informatique, appareils photos, camescope… Heureusement, le "monstre" Nippon n'a pas engendré le monde déshumanisé qu'on nous prédisait et 20 ans plus tard, nous sommes toujours en vie. Le Japon qui avait réussi à exporter à outrance grâce à des produits moins chers qu'en Occident s'est fait finalement rattrapé par moins cher que lui (Corée, Chine, Inde…) et a du repenser son industrie vers plus d'innovation et de qualité pour dégager plus de marges et donc de profits.
Je pense que la Chine en est aujourd'hui au même stade que le Japon au début des années 80 : tout est encore basé sur la production à tout crin, mais cela ne devrait plus durer très longtemps car 1) la Chine sera elle-aussi confrontée à de nouveaux pays moins chers qu'elle (et oui, ça existe car la misère ne connaît pas de frontières !) 2) les produits made in China de piètre qualité vont finir par lasser le consommateur occidental qui n'en voudra plus.
Donc, pour continuer à produire et surtout à vendre, je pense que la Chine n'aura d'autres choix que de favoriser son marché intérieur (qui représente tout de même 1/5 de la population mondiale), et pour stimuler ces nouveaux consommateurs, il faudra augmenter les salaires, améliorer les conditions de travail, et se diriger, même à petits pas, vers plus de démocratie.
Enfin, à ceux qui disent que la Chine détruit ses centre-ville historiques,construit à tour de bras des immeubles "démodés" avant même d'être sortis de terre, je rappellerais que nous avons connu la même chose en France : c'était au sortir de la guerre et nous avons appelé cela les 30 glorieuses tout de même (!), avec son lot de calamités comme les bidonvilles autour de Paris, la construction de quartiers pour y loger nos immigrés de 1ère, 2ème… et maintenant de 3ème génération ! Ces barres devaient durer 30 ans… 50 ans plus tard, les cicatrices sont toujours présentes.
Alors, de grâce, laissons un peu de temps à la Chine. La-bas, tout va très vite en ce moment. Je fais un pari : dans 15 ans, ce pays sera devenu une démocratie.
Rédigé par : olivier | 05 mai 2008 à 20:08
@ perla austra
bon, je vais redire ce que je t'ai écris par mail. Félicitation pour cette belle élection, je peux mesurer l'exploit que ce fût que de gagner hors parti dans le cadre d'une candidature dissidente ! Mais bon, c'est peut-être aussi moi avec mon verbiage et mes théories à la con qui ait planté mon candidat. C'est pas une hypothèse à exclure. N'est ce pas monsieur flamant rose ?
Je n'ai rien contre la démocratie participative au plan local. Dans le programme que j'avais écris, j'en avais mis une bonne dose d'ailleurs. Pour faire un programme national, par contre, c'est une vraie connerie. Déjà qu'au niveau local, ce qu'on entend ne dépasse pas le stade des crottes de chiens et des pissotières à installer en ville, alors pour règler les problèmes du pays, il n'y en a rien à en attendre !
Je me doute que tu vas être bien occupé ces 6 prochaines années avec ta méga délégation (les anciens combattants, je n'avais encore jamais vu ça dans une municipalités !), mais j'espère qu'on te lira encore de temps en temps ici. Moi ca va par contre, je ne suis pas trop occupé, je devrais encore avoir le temps d'écrire pendant ... ces 30 prochaines années !
@ RST
J'ai également suivi le débat entre Jorion et Lordon. J'ai jeté un oeil sur le manifeste de Lordon, mais honnêtement, c'était trop long et trop technique pour moi Je ne sais pas pourquoi Lordon a refusé la collaboration avec Jorion. Peut être que le second est finalement trop ancré dans le système pour Lordon, qui est beaucoup plus révolutionnaire.
C'est dommage que tu ne veuilles pas écrire pour Horizons. Tu aurais pu nous faire un petit papier la dessus, au moins pour rendre compte des échanges entre ces deux là et de la progression du débat sur la régulation de la finance. Je crois que Yann avait raison quand il avait dit que j'étais arrivé au bout de mon boulot de blogueur solitaire. Je n'ai pas (plus?) l'énergie et la motivation pour tout "couvrir". Alors ? non ? toujours pas ?
J'ai entendu récemment Lordon dans "des sous et des hommes". Pascal fourrier a "rediffusé" une émission de l'époque du référendum. Le type est vraiment brillant, plein d'humour. Quand a des idées, je ne suis pas assez calé pour porter une appréciation. Son idée de slam m'avait beaucoup séduit, même si elle m'était apparu un peu simpliste. J'ai en tout cas retenu l'idée que la finance était une forme de diable qu'on avait sorti de sa boite et qu'on aurait beaucoup de mal à le faire réentrer.
En ce qui concerne le record français d'exportation de capitaux, il y a certainement quelque chose de spécifique à la France, car nos voisins ne connaissent pas une telle hémoragie de capitaux. Je serais bien tenté d'avancer l'hypothèse selon laquelle les élites françaises sont plus xénophiles qu'ailleurs et ne croient plus à leur propre pays, mais il y a peut-être des causes structurelles ... Sur le fond, je serais intéressé par un avis éclairé sur la gravité du phénomène.
@ Olivier
La thèse du rattrapage est intéressante mais j'y opposerais deux objections :
1- Ton raisonnement est contradictoire, car dans le cas du Japon tu dis qu'ils ont du faire monter en gamme leur production et dans le cas de la chine, tu dis qu'on va se lasser du made in china de piètre qualité. Certes, il y aura toujours des miséreux pour produire par cher, mais il n'en demeure pas moins qu'un pays représentant 1/5 de la planète, tant il produit à des tarifs cassés, aura toujours des conséquences désastreuses sur les pays qui veulent rémunérer le travail. L'entrée de la Chine dans le commerce mondial fait monter les prix des fondamentaux et fait pression à la baisse sur les salaires.
2- Il y a une différence d'échelle démographique de 1 à 6 ou 7 entre le Japon et la Chine, ça change tout. Comme le disait je ne sais plus qui, il y a encore 800 millions de paysans pauvres en Chine. Le rattrapage des salaires dûs à la pénurie de main d'oeuvre n'est pas pour demain.
Quant à la démocratie, tout dépend le sens qu'on donne à ce mot. Je ne crois pas que la démocratie à l'occidentale est exportable. Je ne suis d'ailleurs pas certain que le modèle des élections staracadémisées et des pouvoirs impuissants qui se font virer à chaque élections est vraiment un modèle à suivre.
Franchement voter pour Sarko tout puissant pour se retrouver avec fillon la chique molle, ca dégoute de voter non ? Mais j'anticipe sur le thème d'un prochain article.
Rédigé par : Malakine | 05 mai 2008 à 23:03
On en est toujours au quantitatif avec la chine, sa main d'oeuvre etc...
On voit pourtant bien que c'est par le qualitatif que les évolutions peuvent se faire surtout avec l'époque actuelle de l'information et de sa transmission, transformation. Les problèmes écologiques montrent bien aussi que c'est largement ce processus qui ouvre des possibilités. Seulement, même ici dans les pays développés on n'a plus l'imagination pour relever ce défi, alors on se rabat sur le quantitatif, nombre de chinois, tonnes de pétrole, nombre d'ogives nucléaires. Un jeu de comptables bornés...
Rédigé par : olaf | 06 mai 2008 à 00:12
J'ai oublié de vous dire deux trucs. Je voulais faire mon Yann et mon Toréador :
Je vous conseille d'écouter Nicolas Dupont Aignan sur des sous des hommes. L'émission date un peu mais je l'ai écouté le week end dernier en faisant un jogging. Impressionnant ! NDA est au bord de la crise de nerf. Il se lâche et ça déménage ! Du coup, j'ai acheté son bouquin (le coup d'état simplifié) je vous en parlerai peut-être quand j'aurais finit l'indigeste Sapir et son nouveau XXIème siècle) http://dsedh.free.fr/emissions_passees.htm
Autre chose, dans le dernier classement Wikio, Horizons est entré dans le top 100 des blogs politiques. Ouaaiiiiis !! :-)
Rédigé par : Malakine | 06 mai 2008 à 00:14
Salut Malakine,
je retrouve enfin le net après une coupure de plus d'un mois et une nouvelle carte mère pour mon PC.... Et je suis comptant de voir ton rythme d'écriture de qualité retrouvé.
Concernant la Chine je ne peux qu'approuver tes dire, les Chinois sont effectivement des gens qui acceptent les conditions de vie les plus difficile en souriant. Mais il n'y a peut-être pas qu'une question de structure familiale comme cause de résistance ou non de la population à l'esclavage. Aprés tout, les pays arabes sont également des familles communautaires mais cela m'étonnerais que tu puisse y faire la même chose qu'en Chine. Soyons honnête l'héritage chrétien ou islamique s'oppose probablement à ce type d'organisation basé sur le profit et la suppression de la dignité humaine. Bien sure je serais bien incapable de savoir dans quel proportion les meurs religieuses s'opposent à l'avilissement du capitalisme extrémiste et esclavagiste.
Pour ce qui est des conséquences du capitalisme sauvage et du néolibéralisme ne devrait on pas changer les termes. Cette pensée n'ayant finalement rien avoir avec du libéralisme comme le dit d'ailleurs Sapir. On devrait les appelés néoféodalistes ou quelque chose de ce genre de façon à ce que les gens qui se réclame de cette "théorie" comme notre illustre président ne puisse plus planqué leur vrais objectifs derrière un champ lexicale avantageux déformant la réalité de leurs actes. Je crois que les mots sont importants, surtout dans l'opinion populaire, et que nous devons décrire l'ennemi avec des mots qui le définissent vraiment.
Concernant la différence entre le Japon, la Corée et la Chin,e je tiens à rappeler qu'il y a eu des mouvement sociaux important en Corée et au Japon et ce trés tôt dans leur développement économique.
Pour ce qui est du Japon ,cas, que je connais mieux le développement à commencé dés la fin du 19ème siècle à l'ère Meiji . C'est un élite guerrière qui façonna en une seul une génération ce qui allez devenir la deuxième puissance économique du monde. Mais c'était une élite extrêmement cultivé qui prit exemple sur de nombreux pays occidentaux en allant s'éduquer dans nos université. Le développement du japon fut d'abord auto-centré et non exportateur c'est la grosse différence avec la Chine, l'industrialisation japonaise était déjà bien entamé avant son ascension exportatrice dans les années 60-70. La Corée elle, fut industrialisé par le japon pendant l'occupation cela se passe de commentaire. En tout cas les salaires en Corée et au Japon ont quand même à peut prés suivit les gains de productivité contrairement à la Chine, mais il est vrai aussi qu'a l'époque où ils se sont industrialisé l'occident était protectionniste. Dés lors on peut se demander si le chemin que prend la Chine n'est pas celui qu'aurait prit le Japon et la Corée si ces derniers s'étaient industrialisé pendant une période de libre-échange?
Rédigé par : yann | 06 mai 2008 à 09:09
Une violente explosion à secoué le quartier de la rue de Solferino, ce matin à 10 h 54, l’attentat contre la direction du PS aurait fait des victimes. http://blog-ccc.typepad.fr/blog_ccc/2008/05/une-violente-ex.html
Rédigé par : Ozenfant | 06 mai 2008 à 12:10