Au mois de septembre dernier, j’avais développé ici un projet de création d’une nouvelle capitale économique pour la France dans le cadre des réflexions pour la relance de la croissance organisées par la commission Attali. Cette proposition semble avoir fait son chemin. L'idée un peu folle a d'abord été remarquée par le parisien, puis peut-être même par la commission elle-même, puisqu’elle l'a reprise en proposant la création de 10 villes nouvelles durables qu’elle a appelé des "Ecopolis". Jusqu'au Président Sarkozy qui l'a fait sienne lors de son discours récent sur le logement à Vandoeuvre les Nancy
On est passé d’une ville-capitale de 500 000 habitants à dix villes de 50 000, mais l’idée est la même. On retrouve la même volonté de se projeter dans l’avenir en inventant une ville de demain qui soit un concentré des derniers savoirs en matière d’urbanisme, d’architecture, de transports et de techniques environnementales.
Je ne peux donc que soutenir l’idée dans son principe. Cependant, il existe une différence énorme entre la cité-Horizons telle que je la préconisai et les Ecopolis. De part sa taille et son ambition gigantesque, la "nouvelle capitale économique" pouvait s’envisager n’importe où en France. Les Ecopolis paraissent en apparence plus modestes mais elles soulèvent trois questions difficiles qui sont autant de sources d’échecs potentiels et qui rendent finalement ce projet utopique, car trop inconsistant.
Villes autonomes, nouveaux quartiers ou villes intersticielles ?
L’idée de villes nouvelles a été discréditée par ce qui s’est fait dans les années 70 en périphérie de Paris. Elles étaient plus des pôles urbains de banlieues que de vraies villes autonomes. La localisation des Ecopolis sera, cette fois encore, déterminante pour leur décrire la vraie nature des projets.
Dimensionnées à 50 000 habitants, les Ecopolis n’auront pas la taille critique pour exister par elles-même au milieu de rien dans le monde d’aujourd’hui. 50 000 habitants c’est la taille d’une ville moyenne qui se débat contre son déclin. Les Ecopolis ne pourront donc pas être envisagées pour redynamiser des secteurs en déprise agricole ou industrielle. Elles devront nécessairement être portées par une dynamique prééxistante.
En tant que ville autonome, elles ne pourront émerger qu’aux interstices de deux villes moyennes pour constituer des « métropoles polycentriques », reliées par des systèmes de transports performants, en particulier un réseau TGV.
Pour citer des secteurs que je connais, on pourrait ainsi envisager assez facilement une Ecopolis entre Nancy et Metz, à proximité de la gare TGV « Lorraine », entre Belfort et Montbéliard autour du la future gare TGV du Rhin-Rhône, ou dans la même logique entre Besançon et Dijon au départ de la future branche sud du TGV Rhin Rhône. Dans cette logique les écopolis pourraient venir renforcer les 15 réseaux métropolitains retenus dans le cadre de l’appel à projet de la DATAR lancé en 2003.
Je n’ose en effet imaginer que ce projet puisse servir à renforcer encore un peu plus l’hypertrophie de la région Ile de France, même si de tels projets pourraient en effet se concevoir autour des pôles de compétitivité de la région, notamment le plateau de Saclay.
Quel projet économique pour les "Ecopolis" ?
Autant comme le projet de la cité horizons était clair, autant comme celui des Ecopolis est douteux. Faire prendre un projet de ville nouvelle de 50 000 habitants ne sera pas simple, hormis le cas, bien sûr, où il ne s’agirait que de l’extension d’une ville existante.
A part des services administratifs, l’Etat ne pourra pas y localiser grand-chose et ce n’est pas quelques emplois publics qui pourront faire naître une dynamique et attirer ensuite des activités économiques. D’autre part, on voit mal a priori ce qui pourra distinguer les projets urbains des 10 Ecopolis projetées pour leur permettre de générer une attractivité propre.
Les écopolis pourraient soutenir le développement des grands pôles de compétitivité labelisés par la DIACT lorsqu’ils ne s’appuient pas sur une forte armature urbaine. Cependant, la carte des pôles ne désigne guère de pôles mondiaux ou à vocation mondiale qui ne soient pas déjà adossés à une grande métropole. Ceux qui ne le sont pas ne méritent pas vraiment le qualificatif de pôle tellement les territoires concernés sont vastes et fragmentés. Faute de vrai cœur géographique, il sera donc difficile d’en soutenir le développement par des villes "high tech".
Aménagement ou déménagement du territoire ?
Créer des villes nouvelles n’a d’intérêt que si c’est pour apporter du sang neuf sur un territoire et en dynamiser le tissu socio-économique. Elles devront apporter quelque chose de plus, des populations et des activités nouvelles, une autre identité, plus moderne. Faute de projet fort, elles n'entraîneront qu'un transfert de la substance des villes existantes vers l’Ecopolis. On retomberait alors dans le travers classique de l’urbanisme contemporain qui est de faire du neuf sur des espaces vierges tout en négligeant de moderniser l’existant.
Les projets d’Ecopolis semblent donc présenter toutes les caractéristiques d’une fausse bonne idée. Pour que le projet prenne sens, l’opération devrait s’inscrire dans une vraie politique d’aménagement du territoire très volontariste, qu’il s’accompagne de moyens importants de l’Etat pour le développement d’activités nouvelles et qu’il soit intégré localement dans une stratégie concertée de développement métropolitain. C’est loin d'être gagné …
Il est donc très probable que l’opération Ecopolis ne se réduise à quelques gros quartiers étiquetés « durables » dans les métropoles en croissance, en périphérie de Toulouse, Marseille, Nantes, Rennes ou Nice. Il ne s’agira donc simplement que de bêtes opérations d’extension urbaine pour lesquelles les communes n'ont absolument pas besoin de l'Etat.
L’opération se réduira donc, très probablement, à une pure opération de communication où l’Etat ne mobilisera que ses crédits classiques en faveur du logement social ou des technologies économes en énergies. Souhaitons seulement que l'exercice puisse nous réapprendre à "faire de la ville" ...
j'y crois aussi, comme "Bloggy Bag".
Je ne crois pas que le Gouvernement soit sincère.
Je pense que c'est un effet d'annonces, et je rejoins ton sentiment d'un village Potemkine qui dissimule de simples quartiers durables.
Tu sais, on se retrouve un peu dans les années '70. Tu connais peut etre le film "mélodie en sous-sol". On y voit Gabin dans le Sarcelles en construction. C'est un peu ce que je pressens qu'il va se passer : essentiellement un affermage de projets à quelques fermiers généraux. On est loin de Louis XIII et de la vente de la place Dauphine, ou des projets haussmanniens. Dommage : on a les élites qu'on mérite.
le Belge
Rédigé par : Belgo3.0 | 13 décembre 2007 à 23:48
A relire "le domaine des dieux"( astérix) qui nous en dit peut être plus sur l'urbanisme façon années 70 que sur celui des romains. Les soit disant villes nouvelles des seventies( st quentin en yvelines etc...) étaient seulement des banlieues bétonnées pas trop moches mais un peu froides quand même, car assez vides au fond, mis à part une vague fac plantée ici ou là pour décorer et faire intello tendu vers l'avenir.
Rédigé par : olaf | 14 décembre 2007 à 00:29
La question que nous nous posons aujourd'hui chez nous est:
Est-ce simple et efficace ?
Au sujet des "Villes", il faudrait le demander à son mégalo promoteur, ou bien ?
Rédigé par : Ozenfant | 14 décembre 2007 à 10:57
@Malakine,
la lecture de ton article évoque pour moi quelques villes d'Afrique que j'ai eu l'occasion de visiter et, pour deux d'entre elles, d'y travailler.
Je voudrais parler à ce propos du nombre d'habitants: Ouagadougou en compte maintenant bien plus de 100000, je ne sais combien exactement mais elle continue à ressembler à un grand village africain. Elle est le siège cependant d'un festival où l'on présente des films souvent remarquables, festival qui prend de plus en plus d'importance.
Autre ville: Bamako, beaucoup plus urbanisée car, traversée par le fleuve Niger, elle est depuis longtemps un carrefour. Les immeubles et rues sont comparables à nos villes mais les "banlieues" restent des bidonvilles.
Je suis passé plusieurs fois à Abidjan qui n'a rien à envier à nos métropoles, autoroute, bretelles et infrastructures nombreuses datant de la colonisation, je ne sais ce que sont maintenant les quartiers comme Treichville, misérable quand j'y suis allé! Et les tensions politiques empêchent un développement rationnel.
Tous ces exemples n'ont pas grand chose à voir avec ce que tu avais proposé. Je crois que la région de Toulouse correspond bien à ce que tu envisageais. Cela existe déjà un peu car Airbus a créé pas mal d'emplois (resteront-ils?)et la périphérie de la ville compte pas mal de quartiers résidentiels. Le hic, c'est que ceux qui, en raison du prix des terrains, ont dû s'éloigner ne disposent donc d'aucun "centre"; il leur faut faire des kms pour pas mal de démarches.
Nantes pourrait devenir une ville "Horizon", son dynamisme, les moyens de communication s'y prêtent..
Je n'ai parlé que de ce que je connais; les villes de 50000 habitants prônées par Attali me semblent peu réalistes.
Rédigé par : Philippe | 14 décembre 2007 à 11:50
En Chine (j'y suis allé), une petite ville dépasse deux millions d'habitants!
Rédigé par : Philippe | 14 décembre 2007 à 19:35
Est ce qu'on ne peut pas dire qu'un urbanisme déficient illustre des tensions sociales cachées ?
le Belge
Rédigé par : Belgo3.0 | 15 décembre 2007 à 06:03
@Malakine,
Tu vas encore me traiter de monomaniaque, mais si je suis d'accord avec l'ensemble de ton texte, encore une fois c'est le "COMMENT" on construirait ces villes qui prîme sur le "POURQUOI".
D'accord pour dire que c'est probablement une fausse bonne idée, pour en être sûr, il faudrait connaître le projet en détail.
Dans architectes capable de concevoir de tels projets il y en a peu, mais capables des les réussir, il y en a t'il un seul en France ?
Comme le rapporte David Mourey dans une réponse à une de mes questions sur le rapport macro/micro économie, le général De Gaulle avait bien cerné le problème des créateurs:
« Des chercheurs qui cherchent, on en trouve, mais des chercheurs qui trouvent, on en cherche » (DE GAULLE)
Rédigé par : Ozenfant | 15 décembre 2007 à 11:35
bin tu as quand meme Roland Castro, architecte en France
http://www.linternaute.com/paris/magazine/actualite/06/architecture/roland-castro/grand-paris-chat.shtml
le Belge
Rédigé par : Belgo3.0 | 15 décembre 2007 à 14:26
ces liens-ci, aussi
http://www.castrodenissof.com/FR/projet/fiche.htm?id=45
et surtout
http://www.castrodenissof.com/FR/projet/
Le Belge
Rédigé par : Belgo3.0 | 15 décembre 2007 à 14:30
@Belgo,
Oui, je l'aime bien Roland Castro: Simple et éveillé !
Rédigé par : Ozenfant | 15 décembre 2007 à 18:56
La création de villes nouvelles quelle que soient l’appellation que l’on voudra leurs donner n’est en rien nouveau et révolutionnaire.
Cette politique avait été mise en œuvre à l'origine, pour absorber une part de la croissance démographique des grandes métropoles : Paris, bien-sûr, entouré de cinq villes nouvelles (Cergy-Pontoise, Marne-la-Vallée, Sénart, Evry et Saint-Quentin en Yvelines), mais aussi Lille (avec Villeneuve d'Ascq), Lyon (avec l'Isle d'Abeau), Marseille (avec les Rives de l'Etang de Berre) et Rouen (avec le Vaudreuil, devenu en partie Val de Reuil). Les villes nouvelles avaient ainsi la vocation d'organiser un développement urbain qui se faisait de manière mal maîtrisée. Elles poursuivaient trois idées forces : le polycentrisme, la lutte contre les grands ensembles et la recherche de la mixité sociale.
Pour Cergy, que je connais bien pour y avoir vécu, les logements sociaux vendus en copropriétés se sont révélés une catastrophe. Le plan de financement prévoyait une hausse des remboursements dans le temps. La crise de l’emploi venant, les copropriétaires ne pouvaient plus payer les charges de copropriétés ce qui a conduit à un délabrement de cet habitat. Le maire a du intervenir pour mettre en place des montages financiers pour limiter les dégâts. Les problèmes de sécurités existent aussi sans que les médias en parlent autant que s’ils se passaient dans une commune du 93
La réussite n’a pas été au rendez-vous comme espéré. Ce qui est positif dans cette démarche c’est la création d’emplois dans le secteur immobilier. Là il n’est pas encore possible de délocaliser la production comme dans d’autres activités économiques. Bien sur, il y aura aussi de la main d’œuvre étrangère qui viendra travailler sur les chantiers
Rédigé par : Anghelidi Constantin | 15 décembre 2007 à 19:52
@Anghelidi Constantin,
Bravo ! Vous avez bien défini ce qui découle généralement de toute initiative issue d'une volonté jacobine. (J'ai vécu 21 ans à Cergy).
Rédigé par : Ozenfant | 16 décembre 2007 à 11:19
@Malakine,
Que penses-tu de Brasilia? Débuts difficiles mais actuellement, pas si mal!
Rédigé par : Philippe | 16 décembre 2007 à 14:16
Philippe,
Pour répondre VRAIMENT à ta question, il faudrait que l'un de nous ait vécu (pas seulement du tourisme) à Brasilia!
J'ai seulement lu un bouquin et vu quelques reportages sur Brasilia, mais sont-ils dignes de foi ?
J'avais bien un copain a Sao Paulo (SAN PAUL), mais j'ai perdu sa trace.
Rédigé par : Ozenfant | 16 décembre 2007 à 19:18
A Brazilia, l'espace public est proportionné pour que les foules paraissent minuscules. Regarde bien.
Ca discrédite toute la conception démocratique de la gauche,spécifique dans la conception des manifestations, des greves, qui prévaut dès les années 70.
Va faire un tour dans le centre de ta ville en voiture, et tu verras bien si tu peux aller aisément où tu veux.
Aussi aisément que dans les années 70...
Compare cela, je te prie, avec l'aménagement public tel que les élites françaises l'ont reconçu depuis 1990...
Boules empechant le stationnement, crocs de pierre empechant le couchage des sans abri, bordures empechant le dépassement, ilots, places publiques coupées en 2 par un "théatre enterré", etc, etc.
Sisi regarde bien : les classes moyennes s'organisent bien pour "marquer" l'architecture publique de leur empreinte, et pour y inscrire leur caractere incontournable : pas de heurts, et chacun son tour.
Evidemment, dans l'espace public politique (immatériel) celui-là, pas question de contester l'Ordre...
Pour moi, cette inscription dans la pierre est typique de ce que j'appelle "Les Scribes" (et nous en sommes).
le Belge
Rédigé par : Belgo3.0 | 17 décembre 2007 à 08:46
Le malheur quand on construit des villes avec les meilleures technologies sur le marché, c'est qu'on se retrouve 20 30 ans après avec des villes complètement dépassées. L'idée n'est pas mauvaise mais c'est une politique d'excellence qu'il faut lancer. Pas comme les nouveaux technopoles, enfin les poles de compétitivité, que Chirac a lancé en 2003 (si je ne me trompe pas) où seules les très grandes entreprises (et non pas les moyennes PME et encore moins les petites) peuvent entrer dans les technolopoles (le prix d'entrée est bien trop élevée pour elles.
Bref, lancer des chantiers de villes nouvelles est très intéressant mais l'élitisme technologique me semble dévoyé. Pour qu'une ville vive, il faut des logements où la mixité peut croître et rendre la vie harmonieuse, il faut du vieux et du neuf, il faut des grandes entreprises, des moyennes et des petites.
Une autre idée d'endroit à développer, la Picardie et la région autour du 3e aéroport de Paris à Beauvais.
Rédigé par : abadinte | 18 décembre 2007 à 00:11
La France n’ est pas le Brésil. Où voulez-vous coller une métropole de 500.000 habitants ? Dans la Lozère ou la Creuse pour boucher un trou ?
LA métropole : veut-on recréer la prédominance d' une capitale autre que parisienne alors que celle-ci est déjà bien critiquée ?
Peut-on forcer les gens à aller vivre dans cette métropole ou même dans une écopolis quelconque alors que tant de gens ne rêvent que d’ une chose : faire construire dans un de ces lotissements que tant de communes de toutes tailles s’ échinent à promouvoir ? Lesquelles communes pour la plupart seraient ravies d’ abriter des activités industrielles ou économiques plutôt que de les voir s’ implanter dans des villes nouvelles.
Où et comment concevoir une/des métropoles aussi grandes ou des écopolis alors que toute la politique d’ aménagement du territoire jusqu’ à maintenant est de développer les métropoles régionales et leurs « métropoles d’ équilibre » existantes (Albi, Castres, Auch, Montauban, etc … puisqu’ on parle de Toulouse) ?
Que dire aussi des oppositions environnementalistes ?
Il me semble qu’ il n’ y ait pas une idée qui soit moins utopiste que l’ autre.
Rédigé par : Erick | 18 décembre 2007 à 12:06
Mon cher Malakine,
Et avec quel pognon vont-ils financer ces floues Villes hypothétiques ,
Alors qu'à l'électron libre on titre:
Hausse de l'excédent commercial de la zone euro en octobre à plus de 6 milliards d’€, pendant qu’en France nous avons la joie de vous annoncer un déficit record de 3,6 milliards d’ € !
Rédigé par : Ozenfant | 18 décembre 2007 à 14:58
@ abadinte
Comment ça les PME ne peuvent pas entrer dans les pôles de compétitivité ??? Dire cela signifierait qu'il y a un "dedans" et un "dehors". Les pôles ce n'est qu'un label
@ Erick
Où créer une capitale de 500 000 habitants ? Ou tu veux. Ce n'est pas la place qui manque en France. En plus, dans le cadre d'une ville dense, cela ne serait pas très consommateur d'espaces ...
Certes, le rêve le plus partagé c'est le pavillon avec Jardin... Mais est ce que c'est quelque chose qu'il faut laisser faire ? Peut-on encourager ce type d'habitat extrêmement consommateur d'espace, qui rend impossible toute organisation de transports collectifs et qui affaiblit les villes-centres ? Moi je réponds par la négative.
Les villes que vous citez sont des villes moyennes qui ne dépassent pas 50 000 habitants et dont la démographie est loin d'être dynamique. Ca n'a rien à voir avec des métropoles d'équilibre !
Enfin, on n'a pas de politique d'aménagement du territoire en France.
@ Ozenfant
En théorie ce genre de projet s'autofinance. Les aménagements publics sont financés facilement par la valoriusation du foncier. La question ne se pose pas en terme de financement mais en terme d'attractivité du projet urbain. Je doute que dimensionné à 50 000 habitant les écopolis puissent attirer grand chose. Toutes les villes de cette taille en france vivotent ou régressent.
Rédigé par : Malakine | 18 décembre 2007 à 15:36
Un chef d'entreprise m'a dit qu'il avait finalement abandonné l'entrée dans les pôles de coméptitivité car il fallait payer 50000€ pour pouvoir faire partie des réunions visant à la construction des pôles de compétitivité. Et que sa PME ne pouvait se permettre de mettre 50000€ dans un projet qu'il n'était pas sûr de finaliser.
Rédigé par : abadinte | 19 décembre 2007 à 01:38
Et pourquoi pas des grands projets urbains dans des villes existantes ? Je ne suis pas complètement fan de l'idée de table rase. Et ça ne veut pas dire pour autant que ce ne seront pas des projets ambitieux !
Rédigé par : edgar | 21 décembre 2007 à 10:47
@Malakine
Le "retour" des villes nouvelles est dans l'air du temps depuis quelques temps déjà, il me semble, notamment ici : http://www.blogdsk.net/dsk/2006/01/proposition_7_c.html (janvier 2006)
Rédigé par : tardif | 27 décembre 2007 à 15:30