Sous l’influence d’Henri Guaino, le discours de Nicolas Sarkozy se fait de plus en plus protectionniste. De l’appel à la préférence communautaire, il va désormais jusqu’à porter une critique radicale du libre-échange. Je l’ai entendu récemment lors d’une visite dans une usine remettre en cause le discours officiel de l’adaptation à la mondialisation par le développement des emplois de services au motif qu’il y aura toujours quelqu’un pour produire les mêmes services, moins cher que nous.
En France, le débat ne prend pas. La question est trop sensible et le tabou trop puissant. Il n’y a d’ailleurs aucun candidat pour offrir une vraie contradiction en faisant l’apologie de la mondialisation et du libre échange.
En revanche, l’Europe commence à s’émouvoir des prises de positions régulières de la classe politique française en faveur de solutions plus ou moins protectionnistes. Les réactions récentes de la commission de Bruxelles, loin de traduire une volonté d’ouvrir le débat, montrent au contraire la nature profondément antidémocratique de la commission européenne.
Les principales réactions sont venues ces derniers temps de la commissaire à l’énergie, Nelly Kroes, qui au cours d’une conférence de presse à espérer que les appels au protectionnisme de Sarkozy n’étaient « que des propos de campagne électorale » dans la mesure où « il est obsolète de parler de protectionnisme ». Voilà un magnifique argument d’autorité, guère surprenant venant des libre-échangistes qui peinent de plus en plus à argumenter sérieusement.
Cette autre déclaration est autrement plus inquiétante : « On ne peut pas empêcher les gens de dire qu’ils veulent une politique protectionnistes, mais on peut les contrer s’ils prennent des actions concrètes ».
Comme dit la blague « La dictature c’est ferme ta gueule, la démocratie, c’est cause toujours … » On peut admirer ici dans quel respect les Eurocrates tiennent la volonté des peuples. Ils sont irréfragablement présumés incarner l’intérêt général européen. Toute opinion contraire est nécessairement démagogique et populiste. La commission est infaillible, au même titre que le pape ou les souverain de l’ancien régime.
Cette dérive antidémocratique est assez commune chez les élites. Elles sont tellement imbues de leur sentiment de supériorité qu’elles finissent par penser que leur savoir suffit à fonder toute autorité. Cela ne doit pas nous impressionner. En France, on sait que la volonté populaire est plus forte que toutes les certitudes des élites. Le point positif de cette campagne, est d’ailleurs de constater que tous les candidats ont retenu le message du 29 mai. Il n’y a plus personne pour professer que l’Europe est l’avenir de la France ou que la concurrence tous azimut conduit à la paix, la prospérité et à l’amitié entre les peuples.
Le plus inquiétant dans ces déclarations n’est peut-être pas le caractère antidémocratique de l’Europe, mais sa formidable inertie.
On a l’impression que lorsque les Etats-membres ont à un moment mis en commun certaines compétences pour les exercer dans un sens donné, il n’est plus possible, ni de discuter de ce que l’on a mis en commun, ni de débattre sur la manière de les exercer, et ce, qu’elles que soient l’évolution des circonstances.
Ce qui est, est, doit être et sera pour l’éternité.
Il y a 50 ans, on a décidé de mettre en commun notre politique commerciale. Il y a 20 ans on a décidé d’ouvrir les frontières. Mais désormais l’ouverture des économies, à l’intérieur comme vers l’extérieur fait figure de dogme intangible. Qu’un pays totalitaire représentant 20 % de la population mondiale entre dans l’OMC et devienne un acteur majeur de l’économie mondiale, ne change rien. Que la balance commerciale de l’union batte chaque année des records de déficits non plus. L’Europe est devenu intrinsèquement libre échangiste. Toute critique contre le libre échange mondial devient une critique contre l’Europe elle-même.
Au final on n’a l’impression que l’Europe ne se définit pas par ses compétences et une gouvernance, mais par une série de dogmes idéologiques. Le libre échange est un dogme, comme la PAC, la concurrence, la politique régionale ou la lutte contre l’inflation. Ces politiques qui ont été, à un moment donné, un moyen pour poursuivre la construction européenne sont définitivement fossilisées. Elles font partie de l’identité commune. Elles sont l’héritage communautaire. Et de ce fait, elles échappent à tout contrôle démocratique et à toute remise en question. La commission est là pour y veiller, tel des chiens de garde.
La principale mission du président lors du prochain quinquennat sera de remettre toutes ces orientations dogmatiques dans le débat, soit pour les remettre en cause au niveau européen, soit pour exiger de les réintégrer dans le champ des politiques nationale. En France, la soumission à l’autorité suppose un consentement permanent, le sentiment qu’elle est exercée dans l’intérêt général, et la participation à la définition de ses finalités. Nous ne sommes pas un peuple qui se soumet par principe à une autorité présumée infaillible. Notre devise c’est le pouvoir par le peuple, pour le peuple. Il va falloir que Bruxelles se décide à la comprendre !
Le prochain président sera rapidement pris entre deux feux. Il va se trouver sous la menace des foudres de l’empire bruxellois à qui il sera tenté de faire allégeance, et celle, plus grave encore, du peuple français qui n’acceptera ni que l’on trahisse sa voix du 29 mai 2005 et ni l’idée qu’il aurait définitivement perdu sa liberté de peuple souverain.
Comme le disait Emmanuel Todd, entre la démocratie et le libre échange, il faudra choisir.
Le fait que l'Europe compte aujourd'hui 27 pays-membres avec, parfois, des cultures totalement différentes et des modes de fonctionnement qui ne le sont pas moins est assez symptomatique de la disparition des idéaux qui animaient les pays fondateurs "voulue" par des technocrates qui sont souvent les premiers à vomir sur leur propre pays (Rocard par exemple).
Rien ne peut sortir de l'Europe telle qu'elle fonctionne actuellement, et ce ne sont pas les "tapettes" que sont Sarkozy ou Royal, méprisant eux-mêmes leurs concitoyens, qui auront le courage de se battre au nom d'un intérêt national qui n'est présent dans leur discours que parce qu'il leur permet de gagner des intentions de vote dans un échantillon présumé de "citoyens" qui se résume à... une poignée de sondés !
Quel qu'il soit, le prochain Président de la République Française n'aura pas les épaules pour défendre les intérêts de la France "dans" l'Europe ou "face" à l'Europe. L'Europe elle-même a été conçue de façon à gommer toute volonté nationale qui, dans un Etat-membre, ne suivrait pas la ligne imposée par les technocrates de Bruxelles. Je pense donc qu'on perd notre temps en parlant, ou plutôt en jetant en l'air des idées de protectionnisme économique : le protectionnisme ne peut être qu'européen (et on sait qu'un tel objectif ne pourra jamais être atteint dans une Europe à 27 avec des niveaux de vie qui favorisent la ruine d'un Etat européen... par un autre !) ou national. Il nécessiterait alors une vraie rupture (pas tranquille) avec une Europe dont je cherche toujours les vrais apports... sans jamais les trouver.
La France a "accepté" de devenir un pays sous tutelle, elle peut encore faire l'inverse, à condition de mettre en oeuvre des projets qui tiennent la route sur le plan économique, notamment en matière de lutte contre le chômage (incluant la précarité et la pauvreté) et de créations d'emploi (la croissance dépendant de ces deux facteurs et non pas l'inverse !!!).
Que nous soyons "dans" ou "hors" de l'Europe, nous ne nous en sortirons pas autrement. C'est mon intime conviction et c'est la raison pour laquelle JE NE PEUX VOTER NI pour Nicolas Sarkozy NI pour Ségolène Royal, leurs propositions en la matière étant tout simplement grotesques, donc inacceptables.
Pour aller un poil plus loin, personnellement je pense que la rupture est UNE NECESSITE. (Comme je le fais remarquer plus haut...) Je ne vois pas bien ce que l'on peut attendre d'une Europe dans laquelle des pays économiquement "faibles" ne peuvent que continuer à s'engraisser au détriment de pays qui sont économiquement plus "forts". C'est aussi par rapport à "ce" contexte-là que l'on peut dire qu'une entrée de la Turquie dans l'Europe serait une véritable catastrophe.
L'Europe ne devrait pas compter 27 Etats-membres. Telle quelle, elle tue les identités nationales, les initiatives économiques (au nom d'un principe -enterré aujourd'hui- de collaboration économique qui n'a finalement jamais existé réellement) et même les perspectives de simple "maintien" des économies nationales. Tout dégénérera quand les pays qui sont aujourd'hui en plein développement se trouveront eux aussi confrontés à une désertion de tous les investisseurs au profit d'autres pays toujours plus pauvres (hors Europe).
Si j'étais Président, je mettrais un terme à tout ça. Rapidement. Même au risque de dresser aujourd'hui 26 pays contre le nôtre. La situation actuelle n'est de toutes façons pas vraiment différente.
Rédigé par : Pascal L. | 12 avril 2007 à 15:51
Je partage votre avis (Malakine et Pascal),
En ce qui concerne l'Europe: j'ai voté NON parce qu'on ne m'avait pas consulté par referendum pour l'élargissement, parce que l'élection par les parlements est anti-démocratique et parce qu'on n'a jamais une bande de 27 personnes sans entraîneur et sans chef, ne pourra jamais arriver à s'entendre sur quoi que ce soit: Je partage entièrement votre avis sur notre sortie de l'Europe:
Les pays qui s'en sortent les mieux sont ceux qui ne sont pas rentrés dans la zone EURO !
D'ailleurs les sondages montrent que plus de 70% des Anglais ne se considèrent pas comme faisant partie de l'Europe des 27 !
Rédigé par : Gilbert Sorbier | 12 avril 2007 à 17:34
La problèmatique n'est pas de mettre un terme à tout cela, mais de savoir comment relancer un processus européen qui concilie respect des Nations et efficacité économique au service de tous.
Ce n'est pas en revenant en arrière que des réponses surviendront, mais en en se projetant vers l'avenir.
J'ai voté non le 29 mai 2005 et ai moi aussi utilisé des argumentaires du type voyez la Norvège...
Mais il faut maintenant lucidement se tourner vers une réorientation de l'architecture européenne: avant tout corriger les disfonctionements liés à l'absence de pilotage économique de la BCE, à cet euro cher et ces taux prohibitifs.
Ensuite et si le processus est ainsi positivement réamorcé on pourra réfléchir à un nouveau traité et revoir le fonctionement des instances (je me refuse à parler d'institutions)pour suprimer la technocratie anti-démocratique bruxelloise.
Vous avez raison sur un point, c'est le fonctionement anti démocratique des "avancées", voir les irlandais qui ont revoté sans cesse le traité de Nice jusqu'à ce que le oui l'emporte, seule réponse considérée comme définitive.
Mais les temps changeront à la condition d'envoyer à l'Elysée une personne qui sur ces questions saura s'entourer de gens compétents... , ni sarkosy, ni encore moins bayrou n'ont le profil, suivez mon regard.
Rédigé par : chav | 13 avril 2007 à 08:31
L'Euro cher est un faux-débat. Dévaluer permettrait uniquement d'éviter (c'est d'ailleurs l'objectif recherché) une catastrophe que tout le monde redoute, aussi bien dans les états-majors des grands groupes qu'à la tête de toutes les démocraties occidentales : l'effondrement (faillite) économique des Etats-Unis, où les déficits pulvérisent tous les records et continuent de s'aggraver. Pour le reste, les grands patrons européens qui se plaignent d'un Euro fort ne négocient qu'en dollars US (...), et dans les autres cas tout le monde sait très bien faire la conversion ! Une dévaluation de l'Euro ruinerait encore plus (et à vitesse grand V) l'économie française (balance du PIB). Globalement, c'est un projet débile et extrêmement dangereux, qui ne se justifie ni sur un plan économique ni sur un plan simplement logique (suivez mon regard...).
Rédigé par : Pascal L. | 13 avril 2007 à 12:37
Il faut quand on réagit à un commentaire prendre l'ensemble des arguments. Vous isolez la question de la valeur de l'euro comme si il sgissait d'une donnée isolée, alors que de toutes évidences cette question est à mettre en perspective avec le pilotage économique que le pouvoir politique devrait lui imprimé (l'europe reste faut il vous le rappeler le seul ensemble économique majeur avec cette déconexion politique économique) et avec le contexte monétaire international et les valeurs respectives du dollar us et du Yuan, c'est tout de même M Gallois qui dit que quand l'euro prend 10% par rapport au dollar us, airbus perd 100 m d'euro!!!
Question logique il est clair que nous n'avons pas la même et que la votre semble exclusivement favorable aux intérêts des rentiers et autres boursicoteurs.
je constate par ailleurs que en digne libéral bayroutiste vous ne remettez rien en cause en ce qui concerne la construction européenne, et ce malgré la claque que la Nation a infligé à ce processus et à ses promoteurs qui pourtant disposaient faut il le rappeler d'un matraquage intelo-médiatique en leur faveur pour le moins outrancier.
Suivre des regards c'est bien encore faudrait-il savoir regarder un peu plus loin et avec une ouverture angulaire un peu moins étroite... Horizons est un site qui propose de voir justement plus loin.
Rédigé par : chav | 13 avril 2007 à 14:00
Chav, je crois que tu te trompes lourdement sur Pascal. Va lire son blog (poliblog dans les sites partenaires) c'est une saine lecture et souvent drôle. Il n'a rien d'un libéral Bayrouiste !
Sinon, moi aussi, j'ai quelques réserves sur le thème de l'euro fort. Je n'en parle jamais, préférant parler de protectionnisme.
Le problème du thème de la valeur de l'euro, c'est qu'il vise à améliorer notre compétitivité à l'export, c'est souvent l'agument majeur. Or, sire cela, c'est rester intellectuellement dans le schéma de la mondialisation libre échangiste.
Moi je veux simplement qu'on en sorte. Je refuse l'idée que l'Europe se mette en concurrence frontale avec la chine et les autres géants démographique d'asie.
Rédigé par : Malakine | 13 avril 2007 à 16:31
Si Pascal est un libéral Bayrouiste, alors je suis un Bobo-caviardiste. NON, pour rester un peu sérieux, on ne va pas commencer à lancer de grandes Phrases savantes et des "Sachez que....."
Majeurs et vaccinés nous connaissons tous la plus part des avantages et des inconvénients d'un EURO fort.
Trichet, qui vieillit, a malgré tout encore un bout de cerveau qui fonctionne !
Le Pays d'Europe le plus désavantagé par l'Euro fort est celui qui a la balance commerciale la plus positive hors Europe: L'Allemagne.
Avant de raconter n'importe quoi sur l'Euro faible qui est réclamé par le monde de la finance, essayons d'abord de faire aussi bien que l'Allemagne avec l'euro fort.
LA règle d'or de toute comparaison réaliste est qu'elle soit faite: TOUTES CHOSES EGALES PAR AILLEURS.
Toutes les nations de la zone Euro courent avec des pointes identiques, nous sommes parmi les plus lentes.
Les mieux placés pour réclamer de nouvelles pointes, dans une équipe, ne sont pas ceux qui sont déjà largués !
Rédigé par : Gilbert Sorbier | 13 avril 2007 à 19:05
Comme donneur de leçons qui a tjs réponse à tout Gilbert répondra à cette question, la part des exportations allemandes en valeur et en volume ds la zonz euro et alors il relativisera .
Il y a longtemps que trichet a un cerveau HS, sa formile préférée c'est "il est urgentb de ne rien faire"!
Rédigé par : chav | 13 avril 2007 à 20:19
AUCUN RESPECT POUR LE « NON » FRANÇAIS AU TCE.
Auteur : xavier de sousa
Huit pays de l’UE se sont réunis à Riga (Lettonie), ce 11 avril 2007, pour insister sur l’application du Traité Constitutionnel Européen ,en dépit du NON de la France et de la Hollande et de la Déclaration de Berlin.
L’Union Européenne a des pays Membres qui récidivent dans le cadre du TCE, sans se soucier des conséquences de leur action sur l’équilibre fragile trouvé avec la Déclaration de Berlin, le 25 mars 2007, par les 27 pays Membres de l’UE.
En effet, hier 10 avril- la presse ne mettant apparemment pas en évidence cette information - à Riga (même ville où ,au mois de novembre 2006, a eu lieu la réunion du Conseil des Chefs d’Etats Membres de l’Otan) , huit Chefs d’Etats Membres de l’UE se sont réunis pour faire avancer le Traité Constitutionnel Européen.
L’Allemagne,l’Italie,l’Autriche,la Finlande,la Lettonie,le Portugal,la Pologne et l’Hongrie continuent à tisser leur toile, profitant du fait que la France est occupée par l’élection présidentielle et que, dans la campagne des candidats, l’Europe n’est pas au cœur de leurs débats.
Aujourd’hui, le Président italien Napolitano a déclaré que « la réunion du Conseil européen du mois de juin 2007 devra prendre une décision définitive sur l’application du TCE, à partir de 2009. »
Hors, la même Angela Merkel a mis en évidence, le 25 mars 2007 à Berlin, que :
- dans le Traité modifié, le mot Constitutionnel est banni ;
- lors du Conseil européen en juin 2007, une Intergouvernementale aura
pour mission de modifier le Traité de 2004 et de présenter le nouveau Traité avant le début la Présidence européenne de la France (du 1er juillet 2008 au 31 décembre 2008).
De toute évidence,le TCE, ratifié par les 18 états Membres de l’UE du Club néo-libéral de Madrid, est mort à sa naissance.
A’ quel jeu certains membres de l’Union Européenne sont-ils en train de jouer ?
Cela ressemble au jeu de l’oie : à chaque déclaration de l’UE, utile à aller de l’avant sur le chemin d’un accord sur la réforme d’un Traité rejeté par plusieurs millions de citoyens européens, voilà que surgissent des états Membres de l’UE réaffirmant le status quo de la signature faite à Rome, en automne 2004, (entre autres de la Turquie) du Traité Constitutionnel Européen ;retour à la case de départ…
Le Président d’Alelio du groupe politique européen Alliance Etats Unis d’Europe avait donc raison, lors de l’interview qu’il m’a accordée en février 2007,après la réunion des Etats membres (18)de l’UE du Club de Madrid ,de se préoccuper pour le futur des citoyens français et européens qui,disait-il,ne sont pas au cœur des préoccupations du Club de Madrid, dont le souci principal consiste à aller de l’avant pour construire une nouvelle Europe néo-libérale.
En constatant l’arrogance avec laquelle les 8 Chefs d’Etat, présents aujourd’hui à Riga, insistent pour continuer à porter de l’avant le TCE,je ne peux que donner raison au Président d’Alelio.
La France et les Français ont la responsabilité citoyenne de choisir un Président de la République qui défendera à bras le corps le modèle social français et, de surcroît, le modèle européen,car des millions de citoyens européens ont le regard tourné vers eux,confiant dans les valeurs universelles incarnées par la France depuis les Lumières.
Rédigé par : xavier de sousa | 14 avril 2007 à 02:54