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11 mars 2007

Commentaires

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yann

Personnellement je pense que nous allons plutot vers une fractalisation électorale pour cause d'individualisme. L'explosion de l'electorat dans de nombreux partie de faible poid. Les electeurs sont de plus en plus volatiles , on passe facilement d'un parti à l'autre et l'idéologie libérale qui domine maintenant depuis 30 ans va finir par disparaitre. Je pense que Todd à tout de même raison la mojorité des français ont le coeur à gauche, mais la gauche actuelle n'est plus de gauche, d'ou l'explosion électorale Les socialistes on préféré l'international au sociale). La volatilité electorle permet d'imaginer le pire comme le meilleur, et pourquoi pas le retour d'un vrai parti Gaulliste et républicain protecteur et solidaire, n'est ce pas ces idées qui au fond sont les plus à même de diriger le pays. L'autorité et le protectionnisme de la droite, avec la régulation et la solidarité de la gauche, il faut que les républicains et les gaullistes s'unissent, peut-on imaginer Chevenement rejoindre NDA, puis s'associer à l'aile gauche du PS et au derniers gaullistes de l'UMP un tel sénario est-il improbable?

Marc

très intéressant comme d'hab...

Ilysa

Merci à Malakine pour cette analyse si intéressante et à Yann, entre autres, pour un lapsus calami (lapsus de plume) particulièrement évocateur .

Selon Littré, un électeur volatil, une électrice volatile ont la capacité de voler mais restent des humains ; un électeur "volatile" appartient à la gent animale qui réside dans la basse-cour . Vers quels candidats se porteront donc les voix de ces "volatiles" emplumés ?

J'imagine que les autruches se cacheront la tête dans les sables de la pensée de François Bayrou et que les dindons de la farce iront vers Nicolas Sarkozy mais que, si Ségolène Royal respecte l'accord politique passé entre le PS et le MRC, les oies qui donneront de la voix pour elle seront en droit de se réclamer de celles de leurs illustres aïeules qui sauvèrent le Capitole !

chavinier

Bolje moï, quel cauchemar!

Si cette recomposition devait avoir lieu, je devrais m'avouer totalement perdu.

Cette perspective tient il est vrai la route.

Le peuple peut encore, doit se mobiliser, la France est encore je le crois ou du moins je l'espère une Nation Politique.
Comme le référendum l'a montré, si les vraies questions sont mises en avant, le vrai débat est possible.
Je reconnais facilement que pour l'instant la campagne ne le permet pas.
Une priorité, cessons de tomber ds le piège de la sondagite, plus de 50% des electeurs n'ont tjs pas fait leur choix et bcp précisent que les avis exprimés ne sont pas définitifs.
Si la perspective que Malakine évoque se concrétisait, il resteraient celon moi 3 possibilités:
Emigration.
L'aventin.
La lutte armée?
En tous cas mon adage qu'ils s'en aillent tous deviendrait plus que jamais pertinent.

marcus

Bonjour,

Passionnante prospective Malakine.
Je rebondis, sur certains de tes propos :

"La proposition d’alliance faite par Dominique Strauss Kahn à François Bayrou"…
n'est pour l'heure qu'une proposition de ralliement au second tour et à sens unique (qu'effectivement Fabius récuse par avance).
A ce stade il est difficile à DSK de dire autre chose, sans casser prématurément "la baraque de foire de la rue de Solférino" et sans passer pour le traître de service.

"La perspective d’un duel Bayrou/Sarkozy dessine une nouvelle organisation en deux blocs relativement cohérents sur le plan idéologique, un bloc national populiste l’UMP-FN et un bloc social démocrate UDF-PS."
A long terme c'est possible mais je n'y crois pas trop. En tout cas pas avec "le vieux". D'ici là, de l'eau aura coulée sous les ponts. L'UMP aura été sérieusement ébranlée. Sarkozy serait-il toujours leader ? Retour de Juppé, le sauveur ?
Symétriquement, L'UMP risque de se réduire au dernier carré d'une droite libérale dure. Radicaux Valoisiens, anciens de l'UDF, voir même certains gaullistes (s'il en est encore) auront eu le temps de se refaire une virginité et de retrouver Bayrou bien plus fréquentable du coup. Quand le vent souffle, les girouettes regardent toujours d'où vient le vent.
En outre, la perspective de changement de mode de scrutin peut très bien inciter le FN a faire cavalier seul.

"L’Europe ne fait plus consensus et la mondialisation inquiète"…
C'est rien de le dire.

"Dans l’affaire, les cocus seraient naturellement les tenants du non de gauche qui contestaient l’Europe et la mondialisation pour préserver un modèle social solidaire et égalitaire et la capacité de l’Etat à réguler l’économie…"
Exact ! Mais, pour autant, rien ne peut se faire sans nos partenaires. Un retour en force (et en grace) de la france à la table des négociations est donc indispensable. Bayrou est le mieux placé à cet égard.

Pour conclure, je verrais assez bien Jacques Chirac voler au secours d'une bipolarisation qui serait selon lui indispensable à la vie politique du pays : mise en garde sur la remise en cause des institutions de la Ve République qui ont fait leur preuve. Appel à l'unité sur un choix de société, pour mener les réformes qui s'imposent. Appel à ne pas faire le choix de l'immobilisme, à ne pas faire le jeu des extrêmismes en choisissant la confusion politique… etc, etc,
Bayrou ferait ainsi figure d'aventurier. Sarkosy serait implicitement soutenu sans le nommer.

Personnellement, je crois plutôt que le temps des femmes et des hommes de bonne volonté est venu et que l'électeur s'apprête à contraindre le politique à s'appliquer à lui-même le concept de "flexibilité". Juste retour des choses.

PeutMieuxFaire

Il faut que j'avoue que ces perspectives de recomposition me troublent : c'est au moins la 3ème fois que je viens relire l'argumentaire !

C'est vrai, si Bayrou est présent au second tour, une recomposition "démocrate-sociaux / socio-démocrates" est fort probable et même assez naturelle. Ce serait l'éclatement du PS sur la ligne de démarcation interne du NON au TCE.

Faut bien reconnaître aussi que l'autre perspective, alliance UMP-FN, est une évolution qu'il faut désormais envisager.

Il y a quand même deux absents dans ce scénario : les tenants du non de gauche comme vous le dîtes mais aussi l'environnement en dépit ou à cause du départ en fanfare de Nicolas HULOT.

Une certitude, un final SARKOZY-BAYROU verrait probablement la défaite du premier plus que la victoire du second et les législatives seraient alors très disputées, incertaines et pas forcement déterminantes.

Mais, allez, rassurons-nous, il existe un vote au premier tour qui lève cette hypothèque !

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