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27 mai 2008

Commentaires

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Ozenfant

Les réformes se préparent longtemps à l'avance (comme ne le fait pas non plus le PS).
Baclée, la réforme... bien sûr !
Tlop fignants en ti zoms là ! Touop fignants !

edgar

Bon allez, je me dévoue :

de toute façon le gouvernement non plus ne sert à rien, c'est la Commission qui décide (cf. les pêcheurs).

Voilà, ça fait du bien...

perla austral

Le problème initial vient du quinquénat sec.
La transformation institutionnelle a tué l'esprit de la Vème république...
De fait il aurait fallu conjointement au passage à 5 ans du mandat présidentiel réduire à 4 le mandat des députés.
On ne fait pas "mumuse" avec les institutions.
Mais NS ne fait il pas mumuse avec tout ce qu'il touche?
Une nouvelle constitution, une VIème république est peut être une solution, mais vu les balais à chiots qui sont au pouvoir ou aspirent à l'être...
Vu également la bétise générale d'une Nation si facilement manipulable....
C'est pas très bien baré quoi!

Beboper

le comité Balladur avait dit une grosse bêtise, au moins en son point trois: Le mandat de député est certes un mandat "national" mais c'est une responsabilité locale. C'est localement qu'on se fait élire ou qu'on se fait battre, en serrant des mains sur les marché, en favorisant tel ou tel, en construisant des ronds-points, etc.
L'idée d'un député flottant dans les limbes supérieures de la Nation, uniquement soucieux de l'intérêt général (?), détaché du terrain rempli des bouseux que nous sommes, c'est à la fois méprisant pour le peuple, faux, naïf et, partant, assez comique.

Quant aux "intellectuels" qui feraient de la politique, ils sont généralement aussi convainquant dans le rôle, que les "politiques" qui se mettent à faire les "intellectuels". Qué naïveté !
La question de la simultanéité des élections présidentielles et législatives est plus intéressante, il me semble. Mais la proposition Balladur ne résoud pas le problème du "contre pouvoir" que la parlement est censé être. Le même jour, on imagine mal un électeur votant droite à la présidentielle, et gauche à la législative. ça peut sans doute arriver, mais minoritairement. On aurait donc encore une fois un homme seul élu par des millions d'électeurs, et une majorité (la sienne), élue par des électeurs locaux. Je ne vois pas ce qui changerait miraculeusement les rapports de puissance entre les deux pouvoirs...

Malakine

@ Perla Austra

Je n'avais pas voté lors du référendum sur le quinquennat pour la raison développée dans cet article. On ne pouvait pas rester à un rythme de 7 ans, car il n'était pas compatible avec la notion d'alternance. En revanche, le quinquennat sec était porteur d'ambiguité que l'on paie actuellement.

Le bon rythme serait de passer le mandat présidentiel à 8 ans et de ramener celui des députés à 4, de manière à positionner le président différemment du PM, dans le temps long et à rendre la cohabitation comme une éventualité normale. La solution 5/4 que tu proposes aurait les mêmes inconvénients que le système précédent avec la possibilité d'une législature d'un an en cas d'alternance aux législatives.

@ Beboper

Non !! Un député n'a aucune "responsabilités locales" ! Ce n'est pas son boulot de construire des ronds points et il n'a aucune compétence légale pour cela.

Effectivement, son rôle consiste à serrer des mains sur les marchés pour se faire réélire. Ce n'est pas cette noble activité qui lui confère une légitimité pour faire infléchir les politiques du gouvernement.

Je vous retourne le compliment. Cette conception du député est méprisante à l'égard de la politique et du peuple lui même. La vision que vous avez de ses représentants est vraiment pitoyable.

La concommitance des élections ne changerait pas le rapport de force entre les deux pouvoirs, mais elle aurait pour effet de mettre un peu de contenu politique à l'élection législative et ferait exister les partis à cotés de leurs candidats. Ce serait de nature à atténuer un peu la personnalisation de l'élection présidentielle. Et si les partis participent à l'élection, ils seront un peu plus légitimes pour peser ensuite sur les choix gouvernementaux.

PS : Je ne suis pas naïf et encore moins comique. Je suis en revanche susceptible et avec mauvais caractère.

perla austral

Objections retenues d'accord avec toi Malakine, mais en même temps je ne peux que plagier les guignols:"putain 8 ans"!
Y a intérêt à pas se planter, imagines 8 ans avec Sarko ou Sego...

perla austral

Objections retenues d'accord avec toi Malakine, mais en même temps je ne peux que plagier les guignols:"putain 8 ans"!
Y a intérêt à pas se planter, imagines 8 ans avec Sarko ou Sego...

uguen bernard

Pétition ; "au bal des institutions les citoyens ne feront pas tapisserie."

http://metaljda.free.fr/constit/index.php

"Moi, citoyen français, électeur, demande au Président de la République, au Parlement et au Gouvernement de prendre d’urgence l’initiative d’une modification de la Constitution imposant le référendum pour toute révision constitutionnelle, étant entendu que cette modification devra précéder toutes les autres. Un Congrès Citoyen à Versailles le 7 juillet, ça vous dit ?

le blog ; http://changerlarepublique.over-blog.com/

Beboper

Malakine: Susceptible? Mauvais caractère? Que des qualités, en somme! Mais pas forcément de bon secours quand il s'agit de peser l'argument calmos, n'est-ce pas? Enfin, je n'avais pas l'intention de froisser...
Je maintiens que politiquement, la responsabilité du député est locale: c'est localement qu'il se fait élire, dans une circonscription. Quand un député ne satisfait pas ses électeurs, ce sont eux, localement, et personne d'autre, qui le virent. Il "défend" à l'Assemblée Nationale des problématiques locales (comme par hasard, les députés intéressés aux problèmes de la pêche sont des députés de circonscriptions... maritimes. etc)et est amené à se prononcer sur des sujets plus généraux, sur des lois qui bien entendu seront de portée nationale. Je ne crois pas confondre son "métier" et sa responsabilité.
Quant au serrage de mains sur les marchés, à la prise en compte de problématiques personnelles, parfois très triviales, très banales, pouvant être assimilées à des "services rendus" (sans notion péjoratives pour moi), c'est ce que je constate localement avec la paire de députés qu'il m'arrive de croiser. Les "grands problèmes", les questions institutionnelles, ils manquent souvent cruellement de formation pour en avoir une opinion solide (là non plus, je ne me moque pas). A quelques exceptions près, celles que l'on voit tout le temps, les députés sont de bons gros notables, caractériels, autoritaires, peu enclins à s'intéresser vraiment au sort du monde, parce que ce n'est pas du monde qu'ils tirent leur mandat et, partant, leurs revenus. Méprisant? Certes.
Maintenant, sur le fond du sujet, n'est-il pas triste qu'il faille souhaiter donner du poids aux partis, alors qu'on voudrait donner du pouvoir à l'Assemblée?

Malakine

Bon, nous partageons le même diagnostic et du coup, je me demande si nous divergeons tant que ça sur les conclusions. En ce qui concerne, je considère qu'il serait utile de faire entrer à l'assemblée d'autres profils que celui que vous venez de décrire. Je ne vois pas au nom de quoi une personnalité introvertie ou un intellectuel ne pourrait pas représenter le peuple au motif qu'il n'aura aucun goût pour ce type de "travail" et qu'il ne présente aucune des qualités nécessaires pour se faire élire dans notre système.

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