La publication des dernières estimations d’intentions de vote confirmant la probable présence au second tour de Marine Le Pen au second tour de l’élection présidentielle conjuguée à la date anniversaire du premier tour de l’élection de 2002 ravive le souvenir de ce fameux 21 avril.
Pourtant, évoquer un nouveau 21 avril pour évoquer la présence de Marine au second tour est un abus de langage ou non-sens analytique, tant la signification de ces faits politiques n’ont en commun. Le premier tour de 2002 a avant tout été caractérisé par un bug électoral ou un dysfonctionnement des institutions de la Vème république, au sens où l’on peut dire que le corps électoral n’avait pas souhaité produire ce duel sans suspense pour le second tour. En 2009, il le fera peut être un choix similaire en qualifiant le représentant du Front National, mais il le fera, cette fois, en toute connaissance de cause.