Pour stigmatiser les effets déflationnistes du libre-échange, Emmanuel Todd indique souvent avec ironie qu’il attend avec impatience le jour où un homme politique ou un économiste dirait qu’il fallait réduire le nombre de Français ! C’est maintenant chose faite.
Le député vert Yves Cochet s’est illustré récemment à l’occasion d’un colloque sur la crise économique et écologique, par une proposition assez étonnante : La grève des ventres ! Il faudrait selon lui instaurer une dégressivité des allocations familiales afin de décourager la natalité car chaque européen a un coût écologique « comparable à 620 aller-retour Paris New York »
Cette position n’a en réalité rien de nouvelle chez les Verts qui sont anti-natalistes depuis toujours, mais elle éclaire d’un jour nouveau les théories de la décroissance qui connaissent en cette période de crise un inquiétant développement.
L’écologie radicale est en train de devenir le nouvel extrémisme qui apporte « de mauvaises réponses a de bonnes questions » Elle risque fort d’être au XXIème siècle ce qu’auront été le communisme et le fascisme au XXème. Portée par de nouveaux fanatiques bon chic bon genre, ces théories pourraient bien, à la faveur de la crise, engendrer un nouveau totalitarisme fondé sur une haine de l’espèce humaine et une irrationnelle pulsion d’autodestruction.
Le souci de vouloir adapter la civilisation humaine aux limites de la biosphère est une nécessité que la pensée économique va bien devoir intégrer tôt ou tard. Pourtant, si la question est juste, la réponse qui consiste à vouloir réduire la population humaine est rigoureusement irrecevable et doit être rejetée avec force.
Une proposition mortifère
La proposition est d'abord contre productive au regard de l’objectif qui est le sien. Si l’on considère que l’Humanité va devoir au 21ème siècle faire face au problème de la finitude des ressources naturelles, il lui sera nécessaire de faire preuve d’une extraordinaire capacité d’adaptation qui pourra l’amener à changer profondément son système économique, voire son modèle de civilisation. Or, ce défi ne pourra être relevé que par des sociétés dynamiques, imaginatives, aptes aux révolutions et ayant le souci de l’avenir. En aucun cas par des sociétés vieillissantes, sclérosées, vivant dans la nostalgie et le déni de réalité. S’engager aujourd’hui sur la voie de la dénatalité conduirait mécaniquement dans quelques décennies à des sociétés gérontocratiques si profondément conservatrice qu’elles en deviendraient définitivement inaptes à tout changement. On constate déjà aujourd’hui un net phénomène de sclérose intellectuelle. Inutile de l’encourager avec des politiques anti-natalistes !
La proposition est ensuite anti-humaniste. Elle substitue la nature à l’homme en tant qu’objet des politiques publiques. Pire que cela : L’humanité est désignée comme étant la cause de tous les maux. Aujourd’hui, il est question de dissuader des naissances, demain pourquoi ne pas instaurer des permis de naissance, exterminer des populations ou organiser des génocides ? Penser qu’un enfant à naître serait responsable des catastrophe écologiques à venir et à ce titre devrait être éliminé est le signe d’une putréfaction intellectuelle, d’une pensée nauséabonde, symptôme d’une pulsion d’autodestruction.
Cela ne serait pas bien grave si l’idée n’avait cours qu’au sein de ce mouvement groupusculaire et quasi sectaire que sont les verts. Malheureusement on assiste actuellement à une montée de ce genre de discours sous couvert de la décroissance. La semaine dernière un universitaire distingué(1) se réjouissait de la crise au motif « qu’elle ne va pas tarder à se traduire par un infléchissement de la courbe du C02 ». « En termes d’efficacité écologique, cette dépression vaut tous les grenelles de la terre », nous expliquait-il ! On attend avec impatience que l’un de ces professeurs de bonne vertus aille explique aux métallos de Gandrange ou aux ouvriers de Caterpillar que la perte de leur emploi est une bénédiction pour la planète !
La naissance d’un nouveau totalitarisme
Nul ne peut nier que l’Humanité a face à elle d’immenses défis : l’épuisement des ressources fossiles, les dérèglements climatiques avec les conséquences encore inconnues sur la biosphère... Il conviendra assurément d’intégrer ces données mieux qu’on ne le fait aujourd’hui dans notre logique économique. Néanmoins, aucune de ces limites n’a encore touchée.
On a bien cru l’an passé lorsque les prix des matières premières, énergétiques et agricoles flambaient, que l’humanité commençait à butter sur les limites de la planète. La suite a pourtant montré que ces mouvements à la hausse n’étaient que pure spéculation, une bulle comme le capitalisme financier en produit régulièrement. Le pétrole et le gaz sont encore abondants. Le climat reste vivable. Les hivers encore froids et les étés loin d’être systématiquement caniculaires. Et aucune pénurie d’aucune sorte ne s’est encore manifestée...
Alors comment expliquer la montée de ces discours apocalyptiques qui nous annoncent la fin du monde pour dans quelques années et de cette théorie mortifère de la « décroissance » ? Pourquoi en ce moment, en pleine crise économique globale, alors les questions écologiques ne sont manifestement pour rien dans la crise actuelle ?
En réalité, les tenants de ces thèses ne craignent pas la fin du monde. Ils la souhaitent ! Leur projet vise tout simplement à la destruction de l’économie, de la civilisation quand ce n’est pas de l’humanité. La perspective du chaos écologique et la crainte de la vengeance du Dieu-Nature joue dans cet embryon d’idéologie totalitaire, le même rôle que jouaient dans les idéologies du 20ème la cité de Dieu sur Terre, la société sans classe, le peuple ethniquement pur, la société de consommation et d’abondance ou lplus récemment, la jungle de la compétition du tous contre tous qui promet aux plus méritants la satisfaction infinie de tous ses désirs.
La décroissance est une idéologie qui conduira aux mêmes désastres que ses devancières, si elle venait à devenir dominante. Comme elles, elle est fondée sur une mystique totalement irrationnelle et des dogmes qu’on ne discute pas, comme l’équation : croissance économique = épuisement accéléré des ressources naturelles. Néanmoins, contrairement à ses devancières, cette nouvelle idéologie n’est pas fondée sur un désir et la promesse d’un horizon radieux. Elle est fondée sur la crainte et ne promet que la pénitence et les privations. Cette différence fondamentale vient du contexte dans lequel elle a émergé.
Comme le paradis sur terre n’existe pas et que l’existence humaine est faite de souffrance, tous ces systèmes ont produit des idéologies structurées qui promettaient un monde meilleur. Les idéologies traditionnelles contestaient un monde en ordre et se structuraient en réaction à lui. Dans un monde fondé sur la foi et l’autorité de Dieu est né l’idéal d’un monde gouverné par la raison des hommes. Dans un monde fondé sur la liberté et la propriété individuelle est né l’idéal d’un monde fondé sur l’égalité et la propriété collective. Dans un monde gouverné par des normes sociales et le primat du collectif est né l’idéal d’un individu libre et narcissisé n’obéissant qu’à la loi de ses propres désirs…
Le monde actuel n’échappe pas à la règle. Les hommes ne sont pas plus heureux de nos jours qu’il y a un siècle ou un millénaire. Les souffrances sont simplement d’une autre nature. Et de surcroît, le système s’effondre … Une idéologie nouvelle, que l’on qualifiera d’écologie radicale, est donc en train de naître en opposition aux deux principaux ressorts du système actuel.
A la recherche effrénée de la satisfaction des désirs matériels, elle répond : refus de la consommation, privations et régression du niveau de vie. A un avenir devenu illisible, parce que confié à des forces anonymes et dépersonnalisées dénommées marchés, elle répond : rejet de l’idée de progrès, crainte d’une apocalypse imminente et pulsions suicidaires.
L’écologie radicale a donc tout pour prospérer dans la crise actuelle. Elle va se nourrir de la crise avec une jubilation masochiste et la nourrir en retour en ajoutant la décroissance à la dépression. Elle risque fort d’être aux années 2010, ce que le fascisme a été aux années 30. Les idéologies totalitaires naissent toujours de bons sentiments et d’une certaine conception du bien, du pur et du juste. Le consensus qui règne aujourd’hui sur les enjeux écologiques risque fort de faire de l’écologie une nouvelle « peste verte ». Méfiance …
Malakine
(1) « La crise est-elle une bonne nouvelle pour l’environnement » Bertrand Alliot, enseignant-chercher à l’université de Paris Est. Le figaro du 7 avril 2009.
Il y a genre 20 ans, Alain Minc avait écrit un livre où il était question de la menace totalitaire écologique.
Vu que Minc en matière de prévision est encore moins bon qu'un astrologue de bas étage officiant dans un gratuit, c'eszt là une menace qui ne m'a jamais inquiété.
La sortie d'Yves Cochet, pas davantage.
Rédigé par : Soda | 20 avril 2009 à 12:35
Article mal documenté. Manifestement de mauvaise foi. Un petit peu d'honnêteté intellectuelle vous aurait conduit à comprendre que les partisans de la dénatalité sont minoritaires chez les décroissants! Travaillez mieux la prochaine fois!
Rédigé par : Marie REISER | 20 avril 2009 à 23:01
On pourrait penser à un dérapage verbal de la part d’Yves Cochet, mais il n'en est rien. Certains « verts », j'espère pas tous, voient dans la logique malthusienne la solution à nos problèmes.
Cette radicalisation des « verts » est une des voies pour continuer à exister sur le plan politique car tous les partis de la droite à la gauche ont inclus un volet écologique à leurs programmes.
C'est aussi le cas en Grande Bretagne où Jonathan Porritt, principal conseiller en matière d'environnement du Premier ministre travailliste Gordon Brown a suggéré que la population « optimale » du Royaume Uni serait de seulement 30 millions de sujets (retour à 1850), c'est-à-dire, quasiment la moitié de la population actuelle ! Il a déclaré : « La croissance démographique, ajouté à la croissance économique, exerce une pression terrible sur la planète. L'impact gouvernemental d'un individu vivant en Angleterre est bien plus élevé que celui d'un individu vivant dans les pays en voie de développement. Réduire notre population est une façon de réduire cet impact ».
Rédigé par : Constantin ANGHELIDI | 21 avril 2009 à 18:14
Et il est où le pb sur les propos d'Yves Cochet, ça fait peur au bon ptit peuple bien sage de remettre en cause l'humain .... faut pas toucher à ça brage gens.
Les méchants écolos radicaux veulent les destruction de l'espèce humaine ... comme c'est choquant ... la décroissance serait mortifère lol !! malakine il faudrait revoir le concept de décroissance et parler de ce que vous connaissez mais bon faut bien remplir un blog .....
malakine il faudrait revoir le concept de décroissance et parler de ce que vous connaissez mais bon faut bien remplir un blog .... une connerie de plus ou de moins ça devrait passer inapercue.
Si marianne cautionnent ce genre de discour c'est bien la peine ensuite de venir cracher sur l'ump .... car là y'a grosse incohérence !
Merci à Yves Cochet d'avoir des convictions et de les tenir face aux laquets incapable de se remettre en question.
Rédigé par : Manu | 09 mai 2009 à 20:08
Quelques trucs en vrac:
-les messages "pro décroissance" tout en critiquant vigoureusement l'article se gardent bien de la définir et se contentent trop souvent (toujours?) de s'écrier "c'est pas ça", ou bien "on ne nous a pas compris".
-autre raccourci un peu emmerdant, qui ne serait pas inconditionnellement pour serait de fait un suppôt de "la bourgeoisie" ou "du capitalisme" pour aller vite, étant entendu qu'ils ne peuvent qu'être partisans d'un productivisme à tous crins. Malheureusement si on y regarde d'un peu plus près et notamment historiquement on constate qu'il y a dans leur sein des divergences et des théories opposées.
Malthus, qui n'était ni un "progressiste" ni un homme "de gauche" (si tant est que ça ait eu un sens alors), a polémiqué avec d'autres penseurs de son temps qui ne l'étaient pas davantage, sans pour autant partager ses prédictions apocalyptiques.
Henri Ford n'était ni plus ni moins capitaliste que ses confrères, qui s'élevaient vigoureusement contre ses méthodes de gestion "suicidaires", et sa conception de l'organisation du travail.
Le débat croissance - décroissance s'inscrit plus dans ce cadre là que dans un cadre gauche - droite ou progressisme - conservatisme.
-L'écologie se fait gloire de son origine "scientifique", car une branche des sciences naturelles porte le même nom. Du moins en français, l'anglais fait plus la différence entre science et activisme en la matière. Le problème c'est que chaque fois qu'une idéologie s'est voulue "fondée sur la science" elle a rapidement pris des tendances totalitaires. Le libéralisme actuel, fondé sur "la science" économique, feu le socialisme "scientifique" etc... Quitte à faire dire n'importe quoi à "la science" une fois installée au pouvoir, qu'on se rappelle de Lyssenko.
Rédigé par : Desmodue | 10 mai 2009 à 15:01
Je ne suis pas d'accord avec les assertions gratuites et sans fondements de cet article. L'écologie en rupture avec les vieux modèles, les mêmes réflexes, avec les supercheries des Grenelles, avec cet humanisme galvaudé que vous béatifié, a un rôle a joué. Il est évident que la population humaine est un problème et que moins d'êtres humains sur la planète serait un grand bien. Je le dis, je le pense. Voyagez vous dans la fourmilière asiatique. La chine et ces 1.5 milliards d'habitants dont beaucoup crèvent la faim, malgré une politique de natalité drastique. L'Inde? Peut-être que pour vous, l'activité humaine qui génère des gaz à effets de serre, la consommation humaine (très inégale) qui provoque la disparition des écosystèmes peuvent se résoudre avec quelques réajustements du marché, le résultat d'une économie qui enfin ouvre les yeux. Doux rêveur. La cupidité de l'homme est une constante de l'histoire, son égoïsme aussi. Nous vivons déjà dans une société totalitaire qui impose un modèle capitalisme à l'échelle social, la course au suicide, vous croyez que l'écologie radicale puisse être aussi dévastatrice et néfaste. Pour moi, l'écologie peut être au bénéfice de bien du monde, même l'ouvrier au fond de son usine qui a sans doute d'autres choses sur la conscience. Le seul objectif valable pour l'avenir est de préserver ce qui reste des écosystèmes, de la biodiversité, et de changer notre mode relationnel avec la Terre, sa flore, sa faune, son air, son eau. Nous sommes dépendants et en quelques décennies, l'humanité a très stupidement dégradée sa planète comme aucune espèce parasite avant elle. En biologie, un organisme qui tire un avantage d'un système vivant en lui portant préjudice se définit comme un parasite. L'écologie radicale a une revendication politique valide qui part de la notion de respect de la vie. De toute vie. L'humanité a maintes fois prouvée son incapacité, son inaptitude psychique a respecter la vie, à penser "vert." Vous faites de l'écologie radicale une caricature.
http://www.ecologie-radicale.org/actu/new_news.cgi?id_news=586
Rédigé par : David Ruffieux | 27 mai 2009 à 22:19
Désolé, mais chez les écolos il y a à prendre et à laisser. Ce n'est pas faire une caricature que d'essayer de faire le tri entre vos cris d'alarmes justifiés et vos délires.
La décroissance sur le mode "vive la crise" ou la dénatalité est un délire. Tout le reste de ce que vous dites est justifié, estimable et intéressant.
Rédigé par : Malakine | 28 mai 2009 à 09:56
En tout cas le clip de campagne du Parti de La Décroissance est assez... comment dire... reposant.
Rédigé par : René Jacquot | 28 mai 2009 à 20:38
Je m'attendais à lire une thèse argumentée, ce que j'ai sous les yeux c'est une diatribe de la droite catholique sous couvert d'humanisme. (pense-bête: revoir la définition de l'humanisme). Déformer des propos n'a jamais fait avancer le schmilblick que je sache...
Rédigé par : José Diaz | 01 janvier 2010 à 16:54
Bonjour
Il n'est pas très honnête de caricaturer ainsi les anti-natalistes. De les supposer prêts à tous les génocides et à toutes les compromissions avec le diable. C'est bien souvent exactement le contraire, il s'agit de préserver l'avenir.
Regardez ce que donne une courbe de l'évolution de la population humaine au cours des 10 000 dernières années. Je ne crois pas qu'un homme de bonne foi puisse ne pas en être effrayé.
On ne peut pas éternellement renouveler les raisonnements indépendemment du changement des ordres de grandeurs.
Les arguments contre ces mouvements ont été bâtis il y a longtemps. Aujourd'hui le monde à 7 milliards d'êtres humains et nous avons exterminé la quasi totalité de la mégafaune. Peut-on continuer comme çà ? Est-il vraiment indécent de se poser la question du nombre ? Ne vaut-il mieux pas organiser une certaine modération démographique plutôt que la subir sous la pression des contraintes naturelles ?
Je pense pour ma part que c'est préférable.
Rendez vous sur le site d'une association qui milite en ce sens:
http://www.demographie-responsable.org
Vous verrez que nous sommes loin d'avoir à faire à des ayatollahs verts.
Sincèrement.
Rédigé par : Didier Barthès | 16 janvier 2010 à 12:13
Article complètement à coté de la plaque... je réalise un mémoire sur la décroissance et je ne reconnais RIEN de ce que vous dites. Une flopée de raccourcis et de préjugés qui ne tiennent comptes (bien évidemment) d'aucun arguments et faits développés par les scientifiques de la "décroissance". Bref, soit l'auteur est ignorant, soit il détourne consciemment la réalité par intérêt politique. C'est tout simplement honteux... j'espère qu'un lecteur avec un minimum de neurones prendra le temps de consulter une bibliographie objective sur le sujet...
Pour information, la "décroissance" n'est qu'un mot obus qui ouvre le réflexion sur les limites de la croissance (cf: club de Rome). Elle n'est ABSOLUMENT PAS malthusienne, donc pas anti-nataliste, bien au contraire. Elle n'est pas plus nostalgique du passé (argument facile et sans fondement). On ne peut même pas la caractériser de "vert" car elle se base sur la philosophie des Lumières et souhaite redonner une place centrale à l'être humain en société. Suffit de lire "Leur projet vise tout simplement à la destruction de l’économie, de la civilisation quand ce n’est pas de l’humanité." pour comprendre que l'auteur est totalement hors propos, totalement... le genre de type qui connait rien à un sujet et qui bouche les trous avec ses avis personnels basés sur du vent. Quel manque d'intelligence flagrant :/
Pour finir, admettre les limites des ressources (comme le fait l'auteur) et à la fois estimer que c'est le productivisme à outrance nous sortira de ses limites, c'est faire preuve de schizophrénie... ou de dogmatisme. Allez savoir !
Rédigé par : Davy H. | 02 février 2010 à 16:56
Cher monsieur Malakine, vous racontez beaucoup d'idioties.
La décroissance n'a rien de mortifère. Je suis décroissant et je n'ai pas l'impression d'inspirer la pitié ou le macabre.
Certains pays ont besoin de croissance, mais dans certaines régions d'Occident nous vivons d'une façon qui ne sera bientôt plus tenable.
Ca n'a rien d'urluberluesque que de dire ça.
Je n'ai rien contre le fait d'avoir des enfants, mais on pourra difficilement être 15 milliards sur cette planète....
Ce sont des affirmations qui relève du bon sens.
C'est drôle de voir comme certaines personnes s'emportent, comme si l'écologie radicale avait une place importante aujourd'hui en France....
Rédigé par : t | 28 avril 2010 à 09:59