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24 mai 2009

Commentaires

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RST

Damned, comment tu as fait pour avoir le bouquin avant tout le monde ?????
Et je ne savais même pas qu'il avait sorti un nouveau livre !!!!

log

Bon, ça remarche, la touche "envoyer".

L'horizon des recommunes, est ce que ça serait pas les coopératives municipales sous contrôle des élus, comme pourraient l'être des monnaies locales, déjà préconisées depuis quelques temps ?

yann

@RST
Il est pistonné ou il a de la famille chez des éditeurs .

@Malakine
Je suis d'accord avec toi pour dire qu'il y a peu de chance d'avoir une révolte populaire. Le monde est ainsi fait que les individus peuvent accepte longtemps les conditions les plus inacceptable, par fatalisme, par habitude ou par peur. Il faut vraiment des conditions particulière pour qu'il y est révolte et il faut également des groupes idéologiques, religieux ou syndicalistes, des individus atomisé et sans lien ne sont pas capables d'agir. C'est un fait d'ailleurs que les chômeurs ou les SDF coupés des autres ne se défendent pas collectivement pour améliorer leurs conditions de vie pourtant déplorable, ce sont les classes moyennes et ceux qui ont encore des liens sociaux qui agissent collectivement.

Les individus modernes broyé par l'appareil idéologique néolibérale,atomisé culturellement par l'individualisme ne seront pas capable de réagir ensemble. Il suffit de voir l'énorme gouffre qu'il y a entre les révoltes individuelles fort nombreuses contre le système (qui n'a pas entendu ses proches ou ses amis se révolté contre la situation actuelle), et comparer avec le faible engagement dans les partis politiques ou les syndicats. Seul des groupes organiser peuvent agir pour changer les choses, chaque individu isolé dans son coin peut s'énerver ou s'esclaffe contre le néolibéralisme çà ne sert à rien.

C'est en ce sens que le capitalisme s'autodétruit car il a cassé les mécanismes sociaux qui limitaient ses excès auto-destructeur. Il est maintenant libre est entraine l'humanité dans un gouffre sans fond.


Pour ce qui est des solutions je crois que même si la voie nationale est difficile elle est la seule humainement réalisable. Le pire pour moi est de ne rien faire et de laisser le système en l'état mieux vaut la nation seul même si cela signifie une inflation et une baisse relative du niveau de vie que le barbarisme vers lequel nous conduit l'UE et le mondialisme néolibérale. Entre deux maux il faut choisir le moindre .


Au fait je n'avais pas réagit à ton précédent texte, je te trouve dure avec NDA. Concernant les solutions pour l'UE il avait été très clair soit on arrive à changer l'UE soit on en sort . Il faut que je retrouve un texte ou une vidéo où il le dit, mais il est parfaitement conscient, me semble-t-il, des difficultés à changer ce machin technocratique. Alors il ne l'a peut-être pas clairement dit dans son programme mais je suis persuadé qu'il y pense.

Malakine

@ RST

Ben Frédéric a demandé à son éditeur de me mettre dans la liste de la presse qui a le bouquin en avant première. Qu'est ce qui y a de si extraordinaire. Un blog c'est pas une forme de presse ?

Mais si tu savais ! En chapeau de ses derniers billets, il disait que c'était hyper long pour un blog mais qu'il fallait le voir comme un chapitre d'un bouquin à venir en primeur. Tu ne te souviens pas ?

@ Olaf

Oui, des fois, ça déconne. Faut pas s'affoler ça ne dure jamais longtemps.

Non, c'est pas ça. C'est juste une forme de société coopérative.

@ Yann

Je n'ai pas encore fait mon papier sur le retour à la nation. Mais je le ferais (ou alors ce sera pour mon bouquin) Certes, ce serait le périmètre naturel sur lequel penser l'alternative. Le problème c'est que plus personne n'y croit. Depuis 30 ans on a répété que la nation c'était ringard et fini. En outre, il y a des arguments sérieux pour considérer que la France n'aurait pas la taille critique pour changer de logique à elle seule. Le drame de ce début de siècle est que le néolibéralime a détruit le politique. Avant toute chose, il faudra reconstruire une puissance publique réelle, et c'est de loin, le challenge le plus difficile.

Sur NDA, je suis d'accord. J'ai été dur. Ca m'a fait de la peine pour Laurent et tous ceux qui y croient. Mais honnêtement, quand j'ai commencé je ne savais pas ce que j'allais écrire. C'est mon analyse qui m'a conduit là où je suis arrivé. Sa construction ne tient pas debout. On, peut avoir une chance de changer l'Europe que si on passe à un registre fédéral avec vote à la majorité. Dire à la fois qu'on veut réorienter les compétences maîtresses et prôner un vote à l'unanimité c'est une contradiction absolue.

yann

@Malakine

Il ne faut pas oublier la stratégie de communication pour NDA, il y a des choses qu'il est dure de dire si l'on veut approcher un peu des grands médias. Je pense qu'une bonne part des incohérences sont souvent tiennent au fait que NDA provenant du souverainisme, associé par les journaleux à xénophobie, il lui fallait impérativement changer son image. Et puis s'il s'est trompé tu n'a cas le lui dire son parti est assez jeune pour changer certain texte ou contenue. Ce que je regarde personnellement ce n'est pas que le programme, mais aussi la stratégies et les but globales. Je regarde aussi l'intégrité entre le propos et les actes et le fait est que NDA est quelqu'un d'irréprochable et de courageux beaucoup plus que les pirouette qui sont en face. Il s'est isolé contre son propre camps, il a des convictions et une morale, çà compte beaucoup plus que d'innombrables discours à la Guaino qui ne sont suivi d'aucune action concrètes, n'est ce pas.

log

Bien sûr que le fatalisme est le sentiment prédominant actuellement, y compris dans les classes aisées. On se croirait revenu dans l'inde hindouiste ou dans un des pays du tiers monde où la réalité sociale écrase toute velléité de changement. C'est probablement l'un des faits majeurs de ce qui se prépare depuis 30 ans. Une régression bien plus qu'économique ou écologique, mais psychique. Ceci dit les gens sont devenus fatalistes sans pour autant être dupes, pas idiots non plus, ils sont surtout devenus spectateurs de leur fatalité, ce qui n'est pas tout à fait être fataliste, seulement cynique ou ironique peut être, mais quoi faire d'autre pour la plupart...Moi aussi je me surprends de temps à autre à cette position.

Bruno Guiot

Violence, violence et cynisme, tels sont maintenant les maitres-mots de l'économie maintenant. Il y a de quoi être dégoûté. Merci et surtout pour vos éclaircissements...

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