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26 janvier 2009

Commentaires

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RST

"A ce niveau de complexité, il est bien évident que nous ne sommes plus en présence d'une organisation fonctionnelle"
Déconne pas, ma boite est organisée pareil !!!

Sinon : "La compétence, le pragmatisme et le désir de servir son pays suffisent." Rassure moi c'est une plaisanterie ?

Malakine

@ RST

La mienne aussi, mais moi c'est une collectivité locale, c'est plus compréhensible. D'ailleurs, je devrais bientôt traiter ce sujet à propos de la réforme territoriale

Non je ne déconnes pas du tout !! C'est exactement ce qu'il y a dans la tête de NKM, Pécresse, Hirsch ou Besson. Je dis ça sans critiques. Si on me proposait de servir mon pays dans un gouvernement dont je ne partage pas certaines options, je ne sais pas si j'aurais le courage de refuser. Il existe des gens qui sont avant tout des serviteurs de l'intérêt général. Heureusement qu'il en existe. Heureusement qu'il y a des NKM et des Besson dans ce gouvernement et pas que des Dati, des Bertrand et des Estrosi.

RST

@ Malakine
Alors là je dis non. D'abord tu n'es pas dans la tête de ces gens, tu ne sais donc pas ce qu'il y a. Je veux bien laisser le bénéfice du doute à certains mais pas à Besson. Parce que il est peut-être intelligent , compétent , j'en passe et des meilleurs mais c'est avant tout un traitre qui a laissé tomber ses copains pour rejoindre le camp ennemi en pleine bataille et ça, à mes yeux, il n'y a pas d'excuses. C'est un arriviste (doué peut être mais ça ne lui donne pas de circonstance atténuantes)qui n'a pensé qu'à sa gueule et qui après 14 ans au PS je crois, attend les élections, le dernier moment, pour changer de camp. C'est moche et ce mec là, il trahira aussi bien la France que le PS si il y trouve son intérêt.
Alors pitié, ne nous joue pas la Marseillaise avec ce renégat. Il ne mérite qu'une chose : être fusillé !

Malakine

@ RST

Tu es sérieux ?? :-) Nooon ! Moi je trouve que planter Ségolène Royal comme il l'a fait ne manquait pas de panache et au moins lui, il l'a fait au grand jour avant le premier tour. Il avait même fait un meeting avec Sarko.

Au contraire de toi, il me semble que son cas est emblématique de tous ces sociaux-libéraux que rien de fondamental ne sépare de la droite. Je suis sûr qu'un social-libéral comme Besson se sent mieux dans la majorité en ce moment qu'un libéral pur jus ou un gaulliste authentique (je ne parle pas de gars comme Flamant rose qui se prétendent gaullistes alors qu'il ne sont que des vieux conservateurs attachés à leur privilèges)

Honnêtement je comprends Besson. La campagne de la Ségolène tournait tellement au n'importe quoi que pour défendre l'idée qu'il se faisait de la politique et du "réformisme", il a décidé de la lâcher, non sans argumenter finement sur ses dérives et ses insuffisances. Peut-être qu'il est resté fidèle à ses idées en rejoignant Sarko à ce moment là, bien plus que certains, telle Martine Aubry qui n'en pensaient pas moins mais qui ont attendu deux ans pour régler leurs compte en coulisses, sans jamais oser dire le pourquoi de leur haine à l'encontre de la Ségolène. Si les socialistes avaient eu plus de courage et avaient dit ce qu'ils pensaient de leur candidate dès le soir du 2ème tour, ils n'en seraient pas là aujourd'hui!

Quelque part à mon niveau, j'ai fait pareil. J'ai commencé la campagne en soutenant JPC - ce que je ne regrette pas - Puis j'ai assassiné Ségolène autant que j'ai pu et finalement j'ai voté Sarko, ce que je n'arrive pas à regretter. Besson a eu plus de courage. Il a pris ouvertement parti pour Sarkozy, ce que je me suis quand même abstenu de faire.

PS : Demain, on parle de la grève du 29 ! :-)

RST

Sarko t'a proposé un poste ou quoi ?

Erick

Le "traitre Besson"...
C' est marrant comme, tout à coup en (re-) découvrant les USA on admire les instants où les lignes partisanes sont dépassées. Mais en France, c' est interdit : c' est de la traîtrise.
En pleine campagne, Besson n' a été chargé que d' écrire un bouquin quasi diffamatoire sur Sarkozy (dont il s' est même excusé); ensuite on l' a laissé de coté en négligeant des compétences indéniables. Cette façon de traiter les gens est-elle digne de respect ? J' aimerais que les moralistes de gauche mettent un bémol à leur indignation sélective et hypocrite.

Sangaku

"Si on me proposait de servir mon pays dans un gouvernement dont je ne partage pas certaines options, je ne sais pas si j'aurais le courage de refuser.".
Autrement dit, as t'on des convictions ?

ça me rappel un livre "nous fils d'Eichmann" de G. Anders.

RST

@ Erick
Ce que tu aimerais ou pas, personnellement je m'en cogne. Je ne sais pas de quel côté tu te situes et ça aussi je m’en cogne. Je ne comprends pas de quoi tu parles avec les USA que l’on redécouvre. Quel rapport avec la choucroute ?
Maintenant, on est en démocratie et c’est ton droit le plus strict d’essayer de vendre tes foutaises en assimilant la traitrise à un "dépassement des lignes partisanes". Ce genre de théorie ne trompe que les gogos, nombreux en Franc hélas. De plus, les lignes partisanes sont nécessaires pour la santé d’une démocratie.
Ce que je trouve absolument incroyable c’est que quoi que fasse Besson comme ignominie (comme par exemple écrire un livre diffamatoire) il y a des gens comme toi pour s’extasier devant le bonhomme.

PeutMieuxFaire

Si par "UMP mal en point" vous entendez qu'elle est mal partie pour exprimer des idées originales et réfléchies, autres que celles de on véritable leader, je suis d'accord. On n'est effectivement plus dans la "pensée unique" mais dans le "penseur unique" ! [j'ai failli écrire : "inique" !]

Que cette organisation soit illisible et qu'il y ait volonté de pas faire émerger "un" nouveau dauphin : entièrement d'accord.

Mais, contrairement au PS, il n'y a pas de problème de leadership !
- Pour 2012 Sarkozy reste le décideur : il se présentera ou, même si c'est moins probable, désignera son dauphin.
- Pour 2017, je vois mal aujourd'hui, qui peut contrarier sérieusement JF Copé.

Alors quand je dis "contrairement au PS", où chaque désignation augmente le champ des possibles et des "improbables", on est loin d'anticiper (2017 ? - même 2009, désignation des candidats aux Européennes, ne se fera pas sans nouvelles douleurs) la situation n'a donc rien de comparable, même si des guerres d'égos animent les deux partis...

Par ailleurs, vous ne pouvez pas confondre la démarche de E. BESSON et de M. HIRCH (ou F. AMARA). BESSON a quitté le PS et rejoint Sarkozy que par opportunisme (il se trouvé fort démuni) suite à un différent plutôt d'ordre personnel avec le PS et sa candidate. On peut alors imaginer qu'il n'était au PS que par opportunisme...
Les autres souhaitaient gagner (au moins) 5 ans dans la défense de dossiers qui leur sont chers. Ensuite, peuvent-ils se montrer ingrats ?

Concernant Pécresse, NKM, les "bons élèves du gouvernement", je crois qu'elles peuvent être gagnées par l'ambition et comprendre qu'il faut une légitimité politique pour conquérir un fief politique, fief nécessaire à une certaine indépendance. C'est alors incompatible avec les retournements de veste.

Même si les élites se ressemblent, la différenciation via des lignes partisanes restent une composante fondamentale de la démocratie. s'y attaquer c'est aussi s'en prendre à celle-ci.


Erick

Cogne-toi, cogne-toi. Avec un peu de chance tu t'assommeras toi-même et non plus les autres.

Slovar les Nouvelles

L'UMP aussi mal en point que le PS ... et fait la quête pour renflouer ses caisses

http://slovar.blogspot.com/2009/01/lump-donneuse-de-lecons-budgetaires.html

@micalement

Slovar

Laurent, gaulliste libre

Très bon papier sur l'état de l'UMP, qui n'est guère meilleur que celui du PS.

J'aime bien la citation de Guaino : il a complètement raison et en un sens, cela montre bien que le PS a capitulé devant le néolibéralisme, mais le problème avec NS depuis six mois, sur la crise, c'est qu'il souffre de schizophrénie : dans les mots, son diagnostic n'est pas trop mal (encore que l'insistance sur les erreurs individuels plutôt que le caractère systémique de la crise est la ligne de défense des néolibéraux qui veulent sauver le système sans le réformer autrement qu'à la marge) mais les actes ne sont pas en cohérence (poursuite de la réforme de la Poste, livret A désormais distribué par toutes les banques, aide aux banques sous forme de prêts inconditionnels au lieu de prise de participation qui permettrait d'entrer au conseil d'administration, absence de véritable proposition de régulation autre que des incantations...)

Bref, Sarkozy, c'est le grand n'importe quoi. D'ailleurs, c'est tellement le grand n'importe quoi qu'on ne peut pas exclure qu'il finisse par défendre ce qu'il faut faire, mais pour l'instant dans les faits, il n'en prend vraiment pas la direction.

Sur Besson, mon jugement est plus négatif. Passer comme cela de l'écrivain d'un recueil anti-Sarko (trop long et pas très bien fait même s'il y avait de bons arguments) à son soutien, tout cela pour une raison d'amour propre (voir le titre du livre sur Ségolène Royal), pour moi il reste une honte pour l'idée que j'ai de la politique (en plus, il n'est pas bon : il suffit de l'entendre, ni le fond ni la forme ne sont particulièrement intéressantes).

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